Salvador de Bahia 🇧🇷

  1. Pelourinho 🥁
  2. Barra 🚲
  3. Cartes – Maps 🗺

En quittant São Luis du Maranhão, nous traversons deux nouveaux états : le Piauí en passant une nuit à Teresina à côté du terminal de bus après un trajet de 8h environ et enfin Bahia après 21h de bus à nouveau. Nous commençons à nous habituer à la nuit dans le bus, aux arrêts multiples en pleine nuit et aux snacks à moitié bons qui constituent nos repas. Nous sommes contents d’arriver à Salvador, ville qui fascine Matt en particulier pour sa connexion profonde à la musique et à la culture nordestine. Pour en profiter pleinement et avant de s’arrêter pour quelques semaines au sein d’un camping dans les terres de l’état de Bahia, nous passons deux jours dans le centre historique appelé Pelourinho et celui de Barra, plus au sud et en bord de mer.

Leaving São Luis in Maranhão, we cross two new states: first Piauí, spending a night in Teresina next to the bus terminal after a journey of around 8 hours, and then Bahia after another 21-hour bus ride. We’re getting used to the night in the bus, the multiple stops in the middle of the night and the half-baked snacks that make up our meals. We’re happy to arrive in Salvador, a city that fascinates Matt in particular for its deep connection to Nordeste’s music and culture. To make the most of it, and before stopping off for a few weeks at a campsite more inland within the state of Bahia, we spend two days each in the historic center (Pelourinho) and in Barra, further south by the seaside.

Pelourinho 🥁

La place du Pelourinho, dans le quartier du même nom, est tristement nommée ainsi pour avoir accueilli pendant la période coloniale le carcan (« pelo » en portugais) qui punissait publiquement les esclaves ayant commis des infractions. Aujourd’hui, c’est un haut lieu du tourisme avec la maison de Jorge Amado (écrivain bahianais, connu en France et promu commandeur de la Légion d’honneur en 1984) et la photo de Michael Jackson (voir plus bas). – The Pelourinho square, in the district of the same name, is sadly named after the pillory (« pelo » in Portuguese) that was used during the colonial period to publicly punish slaves for their offenses. Today, it’s a major tourist hub, with the house of Jorge Amado (a Bahian writer, renowned in France and named Commander of its Legion of Honor in 1984) and a photo of Michael Jackson on the balcony visible in his famed music video (see below).

Nous logeons à l’auberge de jeunesse Laranjeiras Hostel, très propre et accueillante, située en plein centre historique en face du bâtiment accueillant Olodum, groupe culturel participant au fameux carnaval de Salvador et école de tambour. Ce groupe, qui combat le racisme et soutient la communauté afro-brésilienne, est connu pour avoir participé à des chansons connues mondialement comme « They don’t care about us » de Michael Jackson et « The obvious child » de Paul Simon, tous deux venus dans le quartier pour rencontrer les batteurs et enregistrer leurs clips. La présence de la police militaire est continue dans le quartier, et en particulier au pied de l’auberge de jeunesse, afin d’assurer la sécurité. Comme à São Luis, nous emportons très peu d’affaires de valeur avec nous et ne traînons pas trop le soir. Nous ne nous sommes absolument pas sentis en insécurité.

We’re staying at the very clean and welcoming Laranjeiras Hostel, located in the heart of the historic center, opposite the building housing Olodum, a cultural group and drum school that participates in Salvador’s famous carnival. This group, which fights racism and supports the Afro-Brazilian community, is known for having taken part in world-famous songs such as « They don’t care about us » by Michael Jackson and « The obvious child » by Paul Simon, both of whom came to the district to meet the drummers and record their videos. There’s a constant presence of military police in the area, particularly at the foot of the hostel, to ensure security. As in São Luis, we take very few valuables with us and don’t hang around outside too much in the evenings as advised by the locals. Nonetheless, we didn’t really feel unsafe anywhere we went.

Olodum propose des sessions de tambours aux touristes de passage. – Olodum proposes drums sessions for tourists.

Le bas de la place du Pelourinho avec d’un côté le quartier adjacent, et de l’autre nous devant la place elle-même avec la maison de Jorge Amado en bleu. On y trouve également la fenêtre où Michael Jackson chante dans son clip, ainsi qu’un musée de la gastronomie bahianaise assez déçevant. Le groupe Olodum est juste en face de l’auberge de jeunesse. – The lower part of the Pelourinho square, with the adjacent neighborhood on one side, and the square itself on the other, with Jorge Amado’s house in blue. There’s also the window where Michael Jackson sings in his video, and a rather disappointing museum of Bahian gastronomy. The Olodum group is just opposite the youth hostel.

Les églises sont partout, celle de Nossa Senhora do Rosário dos Pretos à gauche et celle de São Francisco, réputée pour ses décorations dorées et très chargées (à droite et en bas). – Churches are everywhere, the one of Nossa Senhora do Rosário dos Pretos on the left and the interior of the one of São Francisco, renowned for its gilded, highly charged decorations (on the right and at the bottom).

Vue sur la baie de tous les saints (« Bahia de todos os santos ») et sur les toits de Salvador depuis le haut de la maison Jorge Amado. – View over the bay of all saints (‘Bahia de todos os santos’) and over Salvador’s rooftops from the top of Jorge Amado’s house.

Ruelles du Pelourinho et version végétarienne de la spécialité bahianaise, la Moqueca (ragoût de poisson avec tomates, poivrons, citron, ail et coriandre servi dans un plat en terre cuite). – The small streets of Pelourinho and the vegetarian version of the Bahian specialty, Moqueca (fish stew with tomatoes, peppers, lemon, garlic and coriander served in an earthenware dish).

Le quartier du Pelourinho est situé en hauteur, et est relié à la ville basse par deux téléphériques. Sur les hauteurs du quartier, un musée en hommage aux bahianaises exhibe une statue la représentant. Le personnage de la bahianaise, en costume traditionnel et vendant les plats typiques dans la rue, est très représenté dans Salvador. – The Pelourinho district is located high up, and is linked to the lower town by two cable cars. In the upper part of the district, a museum pays tribute to the Bahaiana, with a statue representing her. The figure of the Bahaiana, dressed in traditional costume and selling typical dishes on the street, is very present in Salvador in statues and women outside of shops and restaurants dressed up accordingly.

Palacío Rio Branco

Depuis le Pelourinho, on peut admirer la baie et le soleil qui s’y couche. – From Pelourinho, we can admire the bay and the sunset.

La musique résonne dans les rues toute la journée, mais la nuit aussi, entre joueurs de rue et roda de samba. D’un côté, les différents groupes (ou « blocos ») se succèdent et entrent en compétition. De l’autre, les danseuses s’activent entourées des bahianaises en costume. – Music resounds in the streets all day and night long, with street players and rodas de samba. On one side, the different groups (or « blocos ») do their best to compete with each other. On the other, the dancers move surrounded by women in Bahian traditional costume.

Le musée du carnaval célèbre l’autre aspect culturel très important de la ville. Chaque année, des dizaines de milliers de personnes se regroupent pour chanter et danser dans le carnaval de rue, et pour admirer les écoles de samba. A l’origine réservé pour l’élite, le carnaval est peu à peu devenu populaire grâce aux populations afro-brésiliennes qui se le sont approprié. Le musée retrace son histoire, et montre les costumes et instruments typiques de cette période de l’année où tout est permis. Les styles de musique et les chanteurs et chanteuses sont également expliqués en détails. – The Carnival Museum celebrates the other very important cultural aspect of the city. Every year, tens of thousands of people gather to sing and dance in Salvador’s street carnival, and to admire the samba schools. Originally reserved for the elite, carnival has gradually become popular, largely thanks to the Afro-Brazilian inhabitants who have woven in different cultural influences and made it their own. The museum retraces the history of the carneval, and shows the costumes and instruments typical of this time of year, when anything goes. Musical styles and singers are also explained in detail.

Barra 🚲

Dans le quartier de Barra, plus au sud et en bord de mer, l’ambiance change radicalement. Ici, on croise des surfeurs, des petits vendeurs de rue, des restaurants branchés et véganes, et les gens habitent dans de grands immeubles. Nous logeons chez l’habitant qui nous conseille de louer des vélos à la journée, ce qui s’avère une très bonne idée car ainsi nous avons pu longer la côte pendant 2 heures environ jusqu’au quartier de Itapua et profiter de l’océan. Pas de baignade cependant car il fait plus frais en fin de journée que dans les autres états que nous avons traversés et nous nous habituons sûrement à la chaleur depuis le début du voyage.

In the Barra district, further south and by the sea, the atmosphere changes radically. Here, we meet surfers, small street vendors, hyped and vegan restaurants and people live in large apartment buildings. We stayed with a local who advised us to rent bicycles for the day, which turned out to be a very good idea as we were able to ride along the coast for around 2 hours until the Itapua district and enjoy the ocean view. No swimming, however, as it’s cooler at the end of the day than in the other states we’ve crossed, and we’re surely getting used to the heat by now.

Première soirée à Barra avec son phare et son bord de mer bien venteux. Nous ressentons les premiers frissons de fraîcheur depuis le départ. – First evening in Barra, with its lighthouse and windy seafront. We feel the first chills since we set off from Europe.

Vues de notre parcours à vélo. – View from our bike ride.

Le soir nous prenons un taxi vers un autre quartier de Salvador pour aller voir Marivaldo Paiva (à droite), musicien et ami de 20 ans de la cheffe de choeur de Matt. Une vraie expérience locale, nous étions clairement les seuls touristes au milieu des amis de Marivaldo. Ce fut un plaisir de l’écouter. – In the evening, we took a cab to another neighborhood to see Marivaldo Paiva (on the right), musician and 20-year friend of Matt’s choir leader. A true local experience, we were clearly the only tourists among Marivaldo’s friends. It was a pleasure to listen to him.

Cartes – Maps 🗺

En haut : notre logement dans le Pelourinho, en bas celui dans le quartier de Barra. (Organic Maps) – On the top: our accomodation in Pelourinho, at the bottom the one in the Barra neighborhood. (Organic Maps)

São Luis – Lençois Maranhenses 🇧🇷

Après environ 27h de bus entre Santarém et la ville de Marabá où nous restons deux nuits (rien de bien joli dans cette ville en bord de fleuve du sud de l’état de Pará), nous prenons enfin le train dont Nat avait envie et qui relie Marabá et São Luis dans l’état du Maranhão. Cette ligne de chemin de fer est opérée par les compagnies minières de la région et servent principalement à transporter les ressources extraites. Nous passons donc 13h en classe économique dans un train relativement confortable mais qui ne traverse pas de paysages inoubliables.

After a 27-hour bus journey between Santarém and the town of Marabá, where we stayed two nights (nothing very pretty about this riverside town in the south of the state of Pará), we finally catch the train Nat had been looking forward to, which links Marabá and São Luis in the state of Maranhão. This railway line is operated by the region’s mining companies and is mainly used to transport the resources extracted. We spend 13 hours in economy class on a relatively comfortable train, but it didn’t take us through any unforgettable landscapes.

  1. São Luis
  2. Lençois Maranhenses
  3. Cartes – Maps 🗺

São Luis

La ville de São Luis est une la seule capitale de region Brésilienne fondé à l’origine par des colons français (nous apprenons que la ville de Cancale fête régulièrement la création de São Luis au son des tambours brésiliens) et est réputée pour ses « azulejos » (faïences sur les murs), ainsi que pour son quartier historique classé au patrimoine mondial de l’Unesco et ses musées pour la plupart gratuits qui célèbrent le mode de vie des habitants du Nordeste. Comme dans beaucoup de grandes villes, la réputation est mauvaise concernant la sécurité donc nous ne nous y attardons pas trop la nuit et nous promenons avec très peu d’affaires de valeur sur nous. Ce n’est qu’un passage éclair car notre objectif est plus lointain : la ville de Barreirinhas qui nous rapproche du parc national des Lençois Maranhenses.

The state capital of São Luis is the only one of its kind in Brazil originally founded by the French (we learn that the town of Cancale in Brittany regularly celebrates the creation of São Luis to the sound of Brazilian drums) and is famous for its ‘azulejos’ (painted tiles, often in blue or ‘azul’ in Portuguese), as well as its historic quarter which is a UNESCO World Heritage Site and its museums (often free) that celebrates the way of life of the inhabitants of the Nordeste and allow glimpses into the regions past. As in many big cities, it has a poor reputation for security, so we don’t linger outside at night and walk around with very few valuables on us. It’s only a brief stopover, as our objective is further away: the town of Barreirinhas, which brings us closer to the Lençois Maranhenses national park.

Catedral da Nossa Senhora Vitória

Notre auberge de jeunesse à São Luis, une ancienne maison au style colonial que nous avons apprécié. Malheureusement la piscine n’est pas suffisamment propre pour pouvoir en profiter. – Our hostel in São Luis is an old colonial-style house that we really enjoyed. Unfortunately, the swimming pool is not clean enough to enjoy it.

Différents « azulejos » que nous croisons dans le centre historique. – Different sorts of ‘azulejos’ that we encounter in the historical center.

Petites ruelles souvent garnies de restaurants et bars. – The small sidestreets feature numerous restaurants and bars.

Sur notre chemin de retour vers l’auberge de jeunesse, nous sommes arrêtés par un professeur d’histoire qui emmène ses élèves de 16 ans parcourir les rues du centre historique. Nous sommes une curiosité pour eux (en particulier connaissant l’histoire française de la ville), les élèves nous posent plein de questions et tiennent à avoir la photo souvenir avec nous. – On our way back to our hostel, we were stopped by a history teacher who was taking his 16-year-old students through the streets of the historic centre. We were a curiosity for them (especially knowing the French history of the city), the pupils asked us lots of questions and wanted to have a souvenir photo with us.

Lençois Maranhenses

Malgré les grandes distances parcourues, nous tenions à visiter ce parc national des Lençois Maranhenses avant la saison sèche car ce paysage lunaire de dunes de sables blanc entremêlées de lagunes aux couleurs bleu/vert n’aurait pas été le même. En pleine saison sèche, les lagunes se vident et ne restent que les dunes. La meilleure saison pour en profiter pleinement et s’y baigner est le mois de juin, donc nous sommes un petit peu tard dans la saison et l’eau est un peu basse. Depuis la ville de Barreirinhas, sans charme mais avec un bord de rivière vivant, nous faisons deux visites vers Lagoa Azul et Lagoa Bonita le premier jour, puis vers le village d’Atins et les lagunes proches le lendemain. Pour atteindre les dunes, le trajet d’une heure environ se fait en 4×4 les roues dans le sable, et les touristes à l’arrière comme dans un camion de marchandises. Cela secoue ! Mais le jeu en vaut la chandelle.

Despite the long distances covered, we were keen to visit the Lençois Maranhenses National Park before the dry season, as this lunar landscape of white sand dunes interspersed with blue-green lagoons would not have been the same. At the height of the dry season, the lagoons empty and only the dunes remain. The best time to enjoy it fully and swim there is June, so we’re a little late in the season and the water is a little low. From the town of Barreirinhas, which isn’t very charming but has a lively riverside, we set out for visits to Lagoa Azul and Lagoa Bonita on the first day, then to the village of Atins and the nearby lagoons on the second. To reach the dunes, the journey of around an hour is made in a 4×4 vehicle with, wheels in the sand, and packs the tourists in the back like merchandise. It’s a bumpy ride! But it’s well worth the effort.

L’activité de la ville de Barreirinhas se passe principalement sur les bords du fleuve. Une dune de sable sépare même la rive de l’artère principale de la ville. – Most of the activity in Barreirinhas takes place on the banks of the river. A sand dune even separates the riverbank from the town’s main street.

Difficile de sortir le téléphone pour capturer ce moment, mais nous avons tenté ! – It was hard to get the phone out to capture the moment, but we gave it a go!

Une fois le trajet en 4×4 passé, nous découvrons des dunes de sable blanc à perte de vue. Entre les dunes, les lagunes à eau relativement fraîche, agréables pour la baignade. – After the 4×4 journey, we discover white sand dunes as far as the eye can see. Between the dunes are lagoons with relatively fresh water, ideal for swimming.

L’occasion pour de multiples selfies ! – A good occasion to take many selfies!

Le vent crée des formes splendides sur le sable. – The wind creates wonderful shapes in the sand.

D’un côté les dunes et les lagunes… – On one side, the sand dunes and lagoons…

…de l’autre côté, la savane avec ses buissons et arbres s’étend à perte de vue. – …on the other side, the savannah with brushes and trees as far as the eye can see.

Le deuxième jour, notre 4×4 reste coincé dans le sable : les dunes étant souvent changeantes, les « routes » prises par les chauffeurs habituellement ne sont pas toujours praticables. Pas de panique, d’autres 4×4 sont venus en aide immédiatement et sans même leur aide le chauffeur a trouvé une voie de sortie. – On the second day, our 4×4 got stuck in the sand: as the dunes often change, the ‘roads’ usually taken by drivers are not always practicable. No need to panic, other 4X4 vehicles came to the rescue immediately and before anyone can step in to help the driver has already found a way out.

Nous sommes passés trop vite dans le très beau village d’Atins sans pouvoir prendre de photo, mais le parcours propose de s’arrêter sur deux plages de l’océan Atlantique, dont celle du village où se pratique le kitesurf. L’océan est curieusement très peu salé. – We passed too quickly through the beautiful village of Atins without being able to take any photos in the town, but the route includes stops at two beaches on the Atlantic Ocean, including the village beach, a prime spot for kitesurfing.

Le jeu sur les dunes est de rouler dans le sable depuis le haut de la dune jusqu’à la lagune en contre-bas. Nous nous sommes prêtés au jeu. One of the most popular games on the dunes is to roll in the sand from the top of the dune to the lagoon below. We played the game.

Cartes – Maps 🗺

De gauche à droite : la ville de São Luis, le parc national des Lençois Maranhenses, la ville de Barreirinhas et le village d’Atins. (Organic Maps) – From left to right: the city of São Luis, the national park of Lençois Maranhenses, the city of Barreirinhas, and the village of Atins. (Organic Maps)

Culture amérindienne – Amerindian culture 🇬🇫

  1. Vannerie – Basketry 🧺
  2. Journée des peuples autochtones – Indigenous Peoples’ Day 💃🏾
  3. Vidéos – Videos 📹

Nous réalisons au fur et à mesure de nos excursions en Guyane non seulement l’influence forte de la culture amérindienne sur la façon de vivre, la nourriture et l’artisanat, mais nous comprenons aussi comment ces peuples regroupés dans des villages bien spécifiques et rien qu’à eux sont à la frontière entre leurs origines et la culture française qu’ils sont bien obligés d’adopter. Quand on parle des amérindiens en Guyane, il s’agit en fait de 6 peuples et langues autochtones distinctes qui représentent environ 10.000 personnes : les Kali’na, les Parikweneh, les Lokono (ou Arawak), les Wayapi et les Teko. Ils se répartissent principalement sur le fleuve Maroni, le long de la côte guyanaise et pour certains plus profond dans les terres. Ils tirent leurs ressources naturelles de la pêche, de la chasse et de l’agriculture sur brûlis et réalisent de l’artisanat qu’ils tentent de promouvoir auprès des touristes et des locaux (vannerie, création de bijoux, gravure sur calebasse, poterie et fabrication d’objets en bois). Leur nourriture est à base de poisson, de poulet ou gibier, ainsi que des produits du manioc. Réalisons-nous que nous avons cette richesse culturelle sur le sol français ? Protégeons-nous suffisamment cette richesse ?

As we continue our excursions in French Guiana, we experience not only the strong influence of Amerindian culture on lifestyle, food and crafts, but also how these peoples, grouped together in specific state-designated villages, walk the line between their origins and the French culture they are forced to adopt. The Amerindians in French Guiana, are in fact referring to 6 distinct indigenous peoples and languages, representing about 10,000 people: the Kali’na, the Parikweneh, the Lokono (or Arawak), the Wayapi and the Teko. They live mainly along the Maroni River, along the Guianese coast and, in some cases, deeper inland. They derive their natural resources from fishing, hunting and slash-and-burn agriculture. They also produce crafts that they promote to tourists and locals (basketry, jewelry-making, calabash engraving, pottery and wood carving). Their traditional food is based on fish, chicken or wild game, as well as cassava products. Do we realize that we have this cultural wealth on French soil? Are we protecting it sufficiently?

Nous avons eu la chance de réaliser un atelier de vannerie avec une association faisant la promotion de la culture amérindienne en lien avec l’office de tourisme de Matoury, et d’assister à la journée internationale des peuples autochtones à Cayenne qui donne lieu à des ventes de nourriture, boissons, artisanat mais aussi à des spectacles en tenue traditionnelle.

We were lucky enough to take part in a basketry workshop with an association promoting Amerindian culture in conjunction with the Matoury tourist office, and to attend the International Day of the World’s Indigenous Peoples in Cayenne, where food, drink and handicrafts are sold, and groups from different villages perform in traditional costumes.

Vannerie – Basketry 🧺

Point de départ de nos futurs paniers, en feuilles de palmier. – Starting point of our future baskets, made out of dry palm tree leaves.

On écoute les explications avant de se lancer – We listen to explanations before starting

Les progrès sont rapides – We improve fast enough

Nous sommes contents du résultat, celui de Nat est évidemment le plus réussi – We are happy with the results, Nat’s basket is visibly better executed

Journée des peuples autochtones – Indigenous Peoples’ Day 💃🏾

Sur les hauteurs de Cayenne, le fort Cépérou accueille une partie des évènements de la journée des peuples autochtones. Lieu très symbolique car il fut justement le théâtre de nombreux combats entre soldats français désireux d’occuper la Guyane et amérindiens défendant leur territoire. – On the hills of Cayenne, Fort Cépérou hosts some of the events of the Indigenous Peoples’ Day. A highly symbolic site, as it was the scene of numerous battles between French soldiers trying to occupy French Guiana, and Amerindians defending their territory.

Gauche : nous assistons à une conférence sur le sujet de la mobilité chez les Kali’na en tant que résilience. Selon l’oratrice, la modernité autorisant à ce peuple de se déplacer plus facilement leur permet d’assumer leurs racines et de diffuser leur culture. Réaction outrée d’un membre du public, qui défend la thèse inverse : le fait d’occuper le territoire permettrait plutôt d’exister et de revendiquer des droits. Droite : coucher de soleil depuis le fort Cépérou. – To the left: we attend a conference on the subject of mobility as resilience among the Kali’na. According to the speaker, modernity has made it easier for the Kali’na to move around, enabling them to assume their roots and disseminate their culture. An outraged member of the audience defends the opposite thesis: occupying the territory would enable them to exist and claim their rights. To the right: sunset from Fort Cépérou.

Le soir tombe sur la deuxième partie de l’évènement, plus porté sur l’artisanat, la nourriture et la musique live. – Night falls on the second part of the event, which is more about crafts, food and live music.

Spectacle de danse et de musique des Arawak – Dance and music show from the Arawaks.

Spectacle de danse et de musique des Kali’na, qui feront participer tout le public à la fin, en transe sur le rythme du tambour. – Dance and music show from the Kali’nas. They will welcome the audience to dance at the end, in trance following the drums rythm.

Vidéos – Videos 📹

Premiers pas en Guyane – Our first steps in French Guiana 🇬🇫

  1. Cayenne 🌶
  2. Sentier de Rorota 🦥
  3. Sentier de Montabo 🐟
  4. Plage de Montjoly – Montjoly beach 🐢
  5. Cartes – Maps 🗺

En arrivant en Guyane, le contraste avec la Martinique nous apparaît immédiatement : il y a de l’espace. Les rues sont larges, les maisons et immeubles aussi, on est bien en Amérique du Sud et plus sur une petite île des Caraïbes ! Nous logeons dans une résidence à l’américaine à Cayenne chez Méline, l’amie d’une amie qui est en vacances en métropole et nous laisse appartement, voiture, hamacs etc. Quelle gentillesse ! Par contre pas de wifi ce qui ralentit considérablement notre rythme de publication. La résidence a même une piscine et un chemin qui descend vers la plage de Montabo. La mer est assez vaseuse comme attendu, car elle charrie les alluvions du fleuve Amazone. L’appartement est spacieux, a un balcon qui donne sur la verdure (perroquets, geckos et iguanes passent tranquillement devant chez nous) et on peut faire la sieste sur le hamac tendu entre les barreaux du balcon. Un luxe auquel il est facile de s’habituer… Mais pour les premiers jours, le temps de planifier les activités de la suite, nous allons explorer Cayenne et les sentiers accessibles autour de la ville. En peu de jours, nous observons tellement de faune et de flore !

Arriving in French Guiana, the contrast with Martinique is immediately apparent: there’s plenty of space here. The streets are wide, and so are the houses and buildings – this is South America, not some small Caribbean island! We’re staying in an American-style residence in Cayenne at Méline’s, a friend of a friend who’s on vacation in mainland France, leaving us her apartment, car, hammocks and all. Such kindness! Only no wifi, so this slows down our posting rythm. The residence even has a swimming pool and a path leading down to Montabo beach. The sea is quite muddy, as expected as it carries alluvial deposits from the Amazon River. The apartment is spacious, has a balcony overlooking the vegetation (parrots, geckos and iguanas pass quietly by) and you can nap on the hammock stretched between the bars of the balcony. A luxury that’s easy to get used to… So for the first few days, while we plan what to do next, we explore Cayenne and the accessible trails around the city. In just a few days, we can see so much flora and fauna!

Coucher de soleil sur la plage de Montabo – Sunset on the Montabo beach.

Cayenne 🌶

Le samedi matin, c’est le marché aux fruits et légumes à Cayenne. Nous y constatons le côté cosmopolite de la ville : on y parle espagnol, portugais, chinois, créole et bien sûr français. Côté nourriture, on y propose entre autres manioc doux, piment végétarien (qui ne pique pas), papaye, aubergines, cassave (galette de manioc cuite), mandarines, bananes, pitaya (fruit du dragon)… – On Saturday morning is the fruit and vegetable market in Cayenne. It’s a cosmopolitan place, where Spanish, Portuguese, Chinese, Creole and, of course, French are spoken. The food on offer includes sweet manioc, vegetarian chillis (which is not spicy), papayas, eggplants, cassav (cooked manioc pancake), mandarins, bananas, pitayas (dragon fruit)…

Mairie de Cayenne – Cayenne’s townhall

Place des Palmistes, au coeur de la ville – Palmistes’ square, at the heart of the city.

Sentier de Rorota 🦥

Il est temps de se lancer sur la terre ocre guyanaise et à travers la forêt dense avec ce sentier qui passe autour d’une petite colline aux abords de Cayenne. On y trouve des lacs artificiels qui alimentent la ville en eau potable depuis le XVIIIe siècle, mais aussi des arbres à grosses racines appelés fromagers et déjà vus en Martinique. A certains moments lorsqu’on est en hauteur, on distingue par certaines trouées les plages qui se situent en contrebas et quelques îlets. C’est également un site où les paresseux à trois griffes viennent goûter les feuilles du bois canon, alors nous espérons en aperçevoir.

It’s time to set off onto the red soil of French Guiana and into the dense (secondary) forest on this trail that winds around a small hill on the outskirts of Cayenne. Here you’ll find artificial lakes that have supplied the city with drinking water since the 18th century, as well as trees with immense roots known as fromagers and that we already have seen in Martinique. At times, when the path is higher up, you can see the beaches below and a few islets through gaps in the greenery. This is also a site where three-clawed sloths live and feed on the leaves of the bois canon, so we hope to catch a glimpse of one.

C’est parti pour une boucle de 6 km environ, et 2h30 de parcours. – Let’s go for a 6 km loop and about 2h30 walk.

Petite cascade sur une portion du trajet qui longe une rivière, et vue sur la mer. – Little cascade on a section of the path that goes along a river and seaview from a more elevated stretch of the path.

Sur la fin du parcours, alors que nous n’avions jusque là vu uniquement des lézards, papillons et oiseaux, quelque chose secoue fortement les feuilles autour de nous. Des petits singes sont partout dans la canopée, et sautent de branche en branche afin de passer au-delà du sentier sur lequel nous nous trouvons. Ils sont silencieux, mais leur chute dans les feuilles les rend moins discrets. Nous les suivons puis ils disparaissent peu à peu. Presqu’arrivés au parking, encore des singes qui jouent dans les arbres au même niveau que nous, et viennent boire dans les héliconiacées. En regardant une dernière fois dans les arbres, nous voyons un paresseux bouger ! Sûrement dérangé dans sa sieste par les singes, il évalue un peu la situation autour de lui, change de position et semble se rendormir. Nous attendrons un peu de voir s’il bouge encore mais plus aucun mouvement de sa part.

Towards the end of the trail, when we’d previously only seen lizards, butterflies and birds, something shakes the leaves around us. Small monkeys are everywhere in the canopy, leaping from branch to branch to get past the path we’re on. They are silent, but their fall into the leaves makes them less discreet. We follow them, then they gradually disappear. Almost back at the parking lot, more monkeys play in the trees at the same level as us, and come to drink from the heliconias. Looking into the trees one last time, we see a sloth moving! Probably disturbed in his nap by the monkeys, he assesses the situation around him, changes position and seems to go back to sleep. We wait a while to see if he moves again, but there’s no more movement.

Sentier de Montabo 🐟

Rien de bien particulier sur ce sentier de 4 km environ et très fréquenté (c’est ici semble-t’il que les guyanais font leur jogging !), à part qu’il traverse une forêt dense et offre quelques accès à la mer. Il paraît qu’on peut observer des dauphins à l’horizon, mais pas de chance cette fois pour nous. Nous observons en revanche un poisson d’eau douce très amusant, le poisson gros yeux (ou quatre yeux) qui a la capacité de voir dans l’eau et dans l’air simultanément. Il évolue donc toujours en surface, afin de surveiller ses prédateurs à plumes (les aigrettes par exemple) et chasser sous l’eau. Se déplaçant en bande, il semble s’amuser des vagues autour de lui.

There’s nothing very special about this 4 km trail, which is very popular with the locals (this seems to be where the Guyanese go running!), apart from the fact that it passes through dense forest and offers some access to the sea. Supposedly dolphins can be seen on the horizon, but no luck for us this time. We did, however, spot a very amusing freshwater fish, the big-eyed (or four-eyed) fish, which has the ability to see both under-water and in the air simultaneously. This means it’s always on the surface, watching out for feathered predators (such as egrets) and hunting underwater. Moving in packs, it seems to enjoy the waves around it.

Plage de Montjoly – Montjoly beach 🐢

Cette plage, non loin de Cayenne, est connue pour accueillir nombre de tortues luths, tortues vertes et olivâtres pendant la période de ponte qui se termine tout juste. Nous nous y baladons en fin de journée et assistons au spectacle d’un coucher de soleil absolument fantastique couplé à un lever de lune rouge, pendant que quelques bébés tortues qui venaient tout juste d’éclore tentaient de rejoindre la mer. Cela nous a rappelé fortement notre voyage au Costa Rica où nous avions assisté à la même scène pendant la nuit noire. Sous la surveillance d’un bon groupe d’humains, toutes les tortues ont trouvé le chemin de l’eau. Pas de tortue venue pondre en revanche, mais nous avons eu un tout autre privilège !

This beach, not far from Cayenne, is known for hosting a large number of leatherback, green and olive turtles during the egg-laying season, which is just coming to an end. We take a stroll there at the end of the day and witness an absolutely fantastic sunset coupled with a the rising of a red moon (or blood moon), as a few baby turtles that have just hatched try to make their way to the sea. It reminds us strongly of our 2016 trip to Costa Rica, where we had witnessed the same scene in the dark of night. Under the watchful eyes of a pretty big (but unexpectedly considerate, careful and discreet) group of humans, all the turtles find their way to the water. We don’t see any turtles laying eggs as we’d hoped but somehow this seems like an even better treat altogether!

Entrée de la plage de Montjoly et selfie devant le coucher de soleil. – Entrance to the Montjoly beach and selfie in front of the sunset.

Lever de lune devant un bébé tortue presque au bout du chemin. – Moonrise in front of a baby turtle almost at sea.

Juste pour le plaisir de la vue… – Just for the pleasure of the view…

Cartes – Maps 🗺

De droite à gauche : marché de Cayenne, notre résidence et le sentier Montabo juste derrière, plage de Montjoly, sentier de Rorota (Organic Maps). – From left to right: Cayenne’s market, our accomodation and Montabo hike just behind, Montjoly beach, Rorota hike (Organic Maps).

Fort-de-France 🇲🇶

Pour nos derniers jours en Martinique (déjà !!) et avant de s’envoler pour la Guyane, nous passons quelques jours à Fort-de-France afin de s’imprégner un peu de l’atmosphère de la ville et y tester ses plats végétariens, grâce aux très bonnes recommandations de notre hôte. Une onde tropicale passe le premier jour ce qui nous fait voir tout en gris, mais nous nous abritons dans les musées et en apprenons plus sur l’histoire pré-colombienne de l’île et l’importance toujours actuelle de la culture des peuples amérindiens. Les jours suivants, le soleil revient ainsi que la chaleur et nous flânons avec plaisir dans la ville. Beaucoup nous ont dit ne pas y trouver d’intérêt et c’est vrai que les 4 nuits nous ont suffi, mais la ville vaut le coup d’oeil. Pour finir, on ne pouvait pas faire autrement que de visiter La Favorite, distillerie de rhum traditionnelle qui fonctionne encore sous nos yeux.

For our last days in Martinique (already!!) and before heading off to French Guiana, we spend a few days in Fort-de-France to soak up a bit of the city’s atmosphere and try out its vegetarian dishes, thanks to our host’s very good recommendations. A tropical wave passed through on the first day, making us see everything in grey, but we took shelter in the museums and learned more about the island’s pre-Columbian history and the continuing importance of Amerindian culture. Over the next few days, the sun and the heat return, and we enjoy strolling around the city. Many people told us they didn’t find it interesting, and it’s true that the 4 nights were enough for us. But the city is well worth a visit. Finally, we had no choice but to visit La Favorite, a traditional rum distillery still operating before our very eyes.

La ville – The city ⛪️

Petite ruelle sympathique qui nous attira plusieurs fois : bars, restaurants, glaces maisons y figurent. – Nice little street that we passed by a lot: bars, restaurants, homemade icecreams are there to please us.

Gauche : bibliothèque Schoelcher, un des seuls bâtiments ayant survécu à l’incendie qui ravagea la ville en 1890. Droite : la cathédrale, dont la flèche n’a qu’une armature destinée à laisser passer les vents forts qui soufflent ici. – Left: Schoelcher library, one of the few buildings to survive the fire that destroyed the town in 1890. Right: the cathedral, whose spire has an open frame designed to let through the strong winds that blow here.

Vues depuis le fort Saint-Louis que nous avons visité, et qui est une base navale toujours active. – Views from fort Saint-Louis that we visited. It still is an active naval base.

La ville possède quelques décorations murales intéressantes. – The city offers some interesting wall paintings.

Distillerie La Favorite – La Favorite distillery 🥃

Après un petit périple en bus, nous accédons à pied à la distillerie. Ici, pas de visite guidée mais on peut naviguer dans le périmètre, voir les ouvriers travailler et les machines broyer la canne à sucre. Cette distillerie nous avait été recommandée par Sylvestre, notre guide à Trois-Rivières, merci à lui car nous ne l’avons pas regretté. La dégustation nous a beaucoup plu car nous avons pu tester un rhum blanc qui venait de sortir, très bon tout seul (sans le boire en ti punch), des expérimentations (distinguer les différences entre deux rhums strictement similaires si ce n’est que l’un a vieilli en fût de chêne français et l’autre américain), goûter des rhums vieux de 4 et 8 ans, et un « brut de colonne » sorti directement de la distillation avec 70% de taux d’alcool. Nous étions là au moment où une photographe a pris des clichés publicitaires pour un site de tourisme martiniquais, notre attrait pour le rhum sera donc vraiment connu de tous !

After a short bus journey, we reach the distillery on foot. There’s no guided tour here, but you can explore the perimeter, watch the workers at work and the machines crushing the sugar cane. This distillery had been recommended to us by Sylvestre, our guide in Trois-Rivières. Thanks to him, we didn’t regret it. We really enjoyed the tasting, as we were able to try out a newly-released white rum that was very good on its own (without drinking it as a ti punch). We experimented (distinguishing the differences between two rums that are strictly similar except that one has aged in French oak barrels and the other in American ones). We also tasted 4 and 8-year-old rums, and the direct product of the distillation process at 70% alcohol rate. We were there when a photographer took some shots for a Martinique tourism website, so our love affair with rum will truly be common knowledge!

La distillerie et le travail de récupération des restes végétaux de la canne afin d’alimenter les machines par combustion. Ainsi, pas d’autre dépendance énergétique. – The distillery and the work of recovering the remains from the cane to fuel the machines by combustion. Doing like this, there is no dependency on another energy source.

Machinerie et cuves de fermentation – Machinery and fermentation vats.

Colonne de distillation en cuivre – Distillation column in copper

Vieillissement en fût de chêne – Oak barrel ageing

Notre dégustation « favorite » – Our « favorite » rum tasting

C’en est fini de la Martinique et ses plages magnifiques, ses rhumeries et sa nature dense et belle (nous y reviendrons peut-être dans de futures publications). That’s the end of Martinique and its magnificent beaches, its rum factories and its dense, beautiful nature (we may come back to it in future publications though).

Presqu’île de la Caravelle – Caravelle peninsula 🇲🇶

  1. Randonnée – Hike 🥾
  2. Tartane 🎣
  3. Cartes – Maps 🗺

Randonnée – Hike 🥾

11.1 km – 134 m dénivelé (up/down)

Depuis notre nouveau logement à La Trinité, nous prenons plaisir à faire une des randonnées les plus connues de la Martinique, sur la presqu’île de la Caravelle, qui combine forêts, paysages côtiers déchiquetés, et termine (quand on la fait dans le bon sens) par la baie du Trésor, une mangrove où il est très agréable de se baigner. Cette presqu’île constitue la première formation rocheuse qui donna d’abord le centre et le nord de la Martinique suite à des mouvements de plaques ocániques. Le sud de l’île apparut par la suite. Cette randonnée permet donc d’aperçevoir dans les rochers des restes de forme corallienne, témoins de l’époque ou ces coraux étaient au fond de l’océan. Avec peu d’ombre sur le parcours et le soleil qui tape, nous emportons 5 litres d’eau qui seront entièrement bus. Nous garons la voiture un peu avant les ruines de Château Dubuc (une ancienne sucrerie), ce qui rajoute environ 1.5 km à la marche. Pour la première fois du séjour, nous rencontrons pas mal de monde sur ce chemin.

From our new accommodation in La Trinité, we’re enjoying one of Martinique’s best-known hikes, on the Caravelle peninsula, which combines forests and jagged coastal landscapes. It ends (if you do it the right way round) in the Baie du Trésor, a mangrove where it’s very pleasant to swim (the water is clear and there are a multitude of fish enjoying the protection the bay and the mangrove bring from predators). This peninsula was the first rock formation to create the center and north of the island of Martinique, as a result of the movement of tectonic plates 18-24 million years ago. The south of the island then appeared later on. On this hike, you’ll see remnants of coral forms in the rocks, evidence of the time when these corals were on the ocean floor. With little shade along the way and the sun beating down, we take along 5 liters of water, which we drink in full. We park the car just before the ruins of Château Dubuc (a former sugar refinery), which adds about 1.5 km to the walk. For the first time of our trip, we meet quite a lot of other people since the hike is quite popular.

Le début de la randonnée se fait assez haut, ce qui donne déjà de belles perspectives. – The start of the hike is at a fairly high level, which already allows for an excellent view.

Première étape : le phare de la Caravelle que l’on aperçoit même depuis le balcon de notre logement et qui sera un point de repère pour la suite de la randonnée. – First stop: the Caravelle lighthouse. We can even see it from our balcony in La Trinité at night. It will be a reference point for the rest of the hike.

Panorama depuis le phare de la Caravelle – Panoramic view from the top of the Caravelle lighthouse.

On se rend particulièrement compte dans ce passage de la randonnée de l’histoire tectonique de l’île. – You can clearly see in this section of the hike the tectonic origins of the island.

La belle Baie du Trésor, un peu cachée au fond de la mangrove. Même si beaucoup de monde s’y arrête, on peu quand même facilement profiter d’un coin à soi. – The beautiful Baie du Trésor, tucked away in the mangrove swamps. Even if many people stop here, it’s still easy to find a quiet spot to enjoy on your own.

Tartane 🎣

Sur le chemin vers le bout de la presqu’île et les ruines de Château Dubuc se trouve le petit village de Tartane, dont nous avons apprécié les vues depuis la route mais aussi la vie nocturne active et l’animation. Bars et restos en bord de mer, stands de jus et glaces maison, chichis, musique un peu partout…ce village tranche avec pas mal de villes de la Martinique qui sont plutôt sans vie.

Point de vue sur la route vers Tartane. – Viewpoint on the way to Tartane.

Juste avant d’aborder le village de Tartane, la route nous offre un aperçu du village et son bord de mer. – Just before reaching the village of Tartane, the road offers us a glimpse of the village and its seafront.

Monument aux disparus en mer et église de Tartane. – Monument to those lost at sea and Tartane church.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée de la presqu’île de la Caravelle, en rouge notre logement. Entre les deux, le village de Tartane (OsmAnd). Map of the Caravelle hike, the red marker is our accomodation. In between, the lovely village of Tartane.

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