A l’assaut de la Montagne Pelée – Climbing Mount Pelée 🇲🇶

  1. Morne-Rouge 🥶
  2. Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔
  3. Cartes – Maps 🗺

Morne-Rouge 🥶

Pour la première fois depuis notre arrivée, nous respirons à nouveau ! En montant dans le nord, nous perdons 4-5 degrés par rapport au sud et nous pouvons passer des journées sans transpirer et sans sentir le besoin de mettre la climatisation, que de toute façon nous tentons de réduire afin de mieux s’acclimater. Morne-Rouge est une ville située à environ 500m d’altitude et présente une jolie vue sur la vallée qu’elle domine, on aperçoit même la mer par beau temps. C’est depuis cette vile, logé chez Patrick dans une dépendance indépendante de sa maison avec accès à une piscine, que nous nous préparons à découvrir la Montagne Pelée.

For the first time since our arrival, we feel like we’re breathing again! As we go northwards, we lose 4-5 degrees compared to the South, and we can spend days without sweating or feeling the need to turn on the air-conditioning in the car. We’re trying to reduce AC anyway, in order to acclimatize better. Morne-Rouge is a town situated at an altitude of around 500m, with a lovely view over its valley. On a clear day you can even see the sea. From here, staying with Patrick in a separate building next to his house with access to a swimming pool, we prepare to climb Montagne Pelée.

Vue depuis la place principale de Morne-Rouge. – View from Morne-Rouge’s main square.

Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔

6.65 km – 778m dénivelé (up/down) – Amplitude 830m->1344m

Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps : nous ne sommes pas des randonneurs aguerris donc oui, ce fut la randonnée la plus difficile que nous ayons faite depuis un certain temps, oui nous avons traîné des courbatures des jours après, et oui nous avons pendant quelques minutes pensé que nous allions passer la nuit derrière un rocher lorsque nous étions au sommet. On se rappellera de cette randonnée un petit moment. Explications.

Let’s not prolong the suspense any longer: no we’re not seasoned hikers so yes, it was the toughest hike we’ve done in a while, yes we were sore for days afterwards, and yes we thought for a few minutes that we were going to spend the night behind a rock up there. We will remember this hike for a long time. But we are getting ahead of ourselves…

Pantalons de randonnée anti-moustique, chaussures adaptées et coupes-vent, nous sommes prêts. – With mosquito-proof hiking pants, appropriate footwear and rain jackets, we’re ready to go.

La route qui mène à notre logement est vraiment pratique, car elle monte directement vers l’accès le plus populaire et le plus « facile » (tous les guides et cartes parlent d’un accès ravineux mais plus court) vers la montagne Pelée, point culminant de l’île à 1400m environ. Après 6 minutes de route, nous arrivons au parking de l’Aileron, point de départ de la randonnée à 800m d’altitude. Les panneaux d’information en bas du chemin parlent d’une montée d’environ 1h30 afin d’atteindre la caldeira, une boucle autour de la caldeira est également possible avant de redescendre mais nous pensons que si nous arrivons en haut ce sera déjà une réussite. La difficulté est bleue pour la montée, rouge pour la caldeira. Rapidement, le temps devient brumeux et une pluie fine arrive qui nous fait sortir nos coupe-vents. Pas mal de marches au début, puis de plus en plus de rochers qui glissent un peu. Nous croisons des groupes en tout genre, dont une famille avec des enfants en sandales ! Plus le chemin avance, et plus la pente devient raide. Nous devons nous accrocher aux rochers avec nos mains, un peu comme l’escalade en bloc que nous avons pratiqué à Paris (période pré-Covid). Nous trouvons la montée difficile, mais amusante avec l’escalade des rochers. Au bout d’1h30 environ, peut-être 2h nous sommes en haut et assez contents. Le « deuxième refuge » (plutôt un espace couvert un peu désaffecté) s’offre à nous pour une pause déjeuner mais sur notre lancée nous décidons de poursuivre avec la boucle autour de la caldeira : en commençant la boucle le chemin est plat, agréable et par moment nous voyons s’ouvrir les nuages devant nous et nous pouvons admirer la superbe vue sur les villes du Nord. Après avoir soufflé un moment et dégusté nos sandwichs, nous continuons. Rapidement, le chemin n’est plus plat et part à la conquête d’un flanc de la montagne. La pente est encore plus raide qu’avant, et la sensation d’escalade est encore plus forte ! Nous adorons gravir les rochers, d’autant que la vue derrière nous est splendide, un regard derrière et la mer affiche un bleu profond. Au sommet, nous parvenons au « troisième refuge » (plutôt un cabanon) et avons deux options : reprendre l’escalade vers le sommet du Chinois juste à côté (1395m) ou bien continuer la boucle. Raisonnables et déjà pas mal fatigués, nous choisissons la fin de la boucle. C’est là que le temps s’est mis à changer brutalement, pas de visibilité à plus de 2-3 mètres et la pluie tombe à grosses gouttes : nous sommes vite trempés (petite surprise, la veste anti-moustique de Nat est tout sauf étanche). Une difficulté n’arrivant jamais seule, deux chemins partent devant nous et nous ne savons pas lequel choisir. Nous en prenons un, qui mène vers des tas de gros rochers qui recouvrent des failles qui ont l’air profondes et en explorant un peu plus loin sous le déluge nous trouvons que le chemin est trop difficile. Nous pensons tous les deux sans nous le dire que nous allons peut-être devoir envoyer un message à notre hôte pour nous envoyer de l’aide… Nous décidons de rebrousser chemin sous la pluie battante. L’autre chemin voie semble la bonne et descend en pente raide, nous devons descendre sur les fesses pour ne pas tomber. La pluie se calme un peu, et nous nous trouvons face à un dernier flanc à grimper avec des marches bien trop grandes. Parvenus en haut à nouveau et ayant complété la boucle, non sans stress pendant la période d’incertitude et de pluie, nous faisons une bonne pause et repartons vers le parking. La descente fait mal dans les jambes qui flageolent mais tiennent bon. En un peu plus d’une heure nous sommes redescendus au parking en croisant des marcheurs pas du tout habillés pour l’occasion et qui ont peur de chaque rocher. Il est 16h30, nous avons démarré la montée à 9h30. La journée est passée, nous n’avons pas éte aussi fatigués depuis longtemps mais la piscine nous attend et nous sommes fiers de nous. 💪🏻

The road leading to our accommodation is really convenient, as it climbs directly up to the most popular and « easy » (=shortest, all the guides and maps we consulted speak of a rather steep ravine making it more difficult than the length might suggest) access to Mount Pelée, the island’s highest point at around 1400m. After a 6-minute drive, we arrive at the Aileron parking lot, the starting point for the hike at about 800m high. The information panels below the path tell us that it takes around 1h30 to climb up to the caldera, and that we can also do a loop around the latter before heading back down. At first we think that if we get to the top it will already be a success. The difficulty scale is blue (level 3) for the ascent, red for the caldera loop. The weather soon turns misty and a light rain arrives, prompting us to get out our rain jackets. Quite a few steps at first, then more and more slippery rocks. We pass groups of all kinds, including a family with children in flip flops! The further we go, the steeper the slope becomes. We have to hold on to the rocks with our hands, a bit like the bouldering we did in Paris (pre-Covid). We find the climb difficult, but fun with the rock climbing. After about 1h30, maybe 2h, we’re at the top and quite happy. The « second refuge » (more of a abandoned covered area) would offer nice shelter from the mist and wind for a lunch break. As we are in the flow (and against our better judgment) we decide to continue with the loop around the caldera: as we start the loop the path is flat, pleasant and at times we see the clouds open up in front of us and we can admire the superb view over the northern cities. After taking a break to enjoy our sandwiches, we continue. Before long, the path is no longer flat, but climbs up a mountainside in almost a straight line. The slope is even steeper than before, and the climbing sensation is even stronger! We love climbing the rocks, especially as the view behind us is splendid: one look back and we see a deep blue sea. At the summit, we reach the « third refuge » (more like a hut) and have two options: resume the climb to the adjacent summit of Le Chinois (1395m) or continue the loop. Reasonable and already quite tired, we opt for the end of the loop. At this point, the weather begins to change abruptly, with no visibility of more than 2-3 meters and heavy rain: we are soon soaked (plus little surprise: Nat’s mosquito-proof windbreaker is everything but waterproof). Since one difficulty never comes alone, two paths lead off in front of us, and we don’t know which one to choose. We take one, which leads to piles of large boulders covering deep-looking faults, and some loose rocks, as we explore a little further in the downpour things get more and more difficult. Behind a large bolder we are already thinking whether we will have to text our host for help… Finally, we decide to head back (despite some shoeprints visible in the mudd puddles) and find the crossing again in the streaming rain. The other path seems to be the right one and it descends steeply into the caldera, so we have to get down on our bums to avoid falling. The rain eases a little, and we find ourselves facing a final slope to climb, with steps that are far too big. Having reached the top again and completed the loop, we take a break and head back to the parking lot. The descent is hard on the legs, which wobble but we keep going. In just over an hour we’re back down to the parking lot (after overtaking some even more unfortunate hikers dressed in their dinner finery and scared for every step). It’s 4.30pm, we started the climb at 9.30am. The day is over, we haven’t been this tired for a long time, but the pool is waiting for us and we’re proud of ourselves. 💪🏻

Nous sommes dans les nuages, mais la végétation qui pousse au milieu des anciennes coulées de lave est impressionnante de beauté. – We’re in the middle of the clouds, but the vegetation growing among the ancient lava flows is impressively beautiful.

Une fois le deuxième refuge passé, nous sommes encore souriants. – Once past the second refuge, we’re still smiling.

Quand les nuages se dissipent, on aperçoit la mer et la ville en contrebas, sûrement le Prêcheur. – When the clouds clear, you can see the sea and the town below, likely Le Prêcheur.

Entre optimiste et scepticisme… – Between optimism and skepticism…

Escalade et arrivée au troisième refuge, juste avant la tempête. – Climb to the third refuge, just before the storm.

Comme vous pouvez le deviner, le reste de la randonnée ne fut pas propice à beaucoup de prises de photos 😰. Complètement rincés en revenant, la piscine de Patrick fut la bienvenue. Oubliant de s’étirer après l’effort, nos courbatures nous poursuivront plusieurs jours après. – As you can guess, the rest of the hike was not very photo-friendly 😰. Completely exhausted once back, Patrick’s pool is a welcome relief. As we totally forgot to stretch before or after the efforts of the day, our muscles will remain sore for several days afterwards.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée, le point rouge est la position de notre logement (OsmAnd). – Map of the hike, the red marker is our accomodation (OsmAnd).

Chez Cécile – At Cécile’s 🇲🇶

Pour notre deuxième logement en Martinique, nous avons choisi une chambre chez l’habitante à 5 minutes en voiture de Rivière Salée, un peu plus dans les terres du sud de l’île. Cette courte publication afin de dire à quel point nous avons apprécié partager ces trois nuits chez notre hôte Cécile, qui vit depuis trois ans en Martinique et qui a partagé généreusement avec nous : fruits de la passion et bananes délicieux, conseils pratiques pour faire des visites ou randonnées, parties de dominos endiablées, badigeonnage d’aloe vera après coups de soleil à des endroits gênants, rencontres avec voisins et amis, et connaissances multiples sur la nature qui l’entoure. En effet, sa maison est au milieu de la nature, sans vis-à-vis, et avec une vue imprenable sur le Morne Larcher que l’on apprécie particulièrement depuis la piscine (ce qui ne gâche rien).

For our second stay in Martinique, we chose a room in a local house, a 5-minute drive from Rivière Salée, a little further inland in the south of the island. This short publication is to say just how much we enjoyed sharing these three nights with our host Cécile, who has been living in Martinique for three years, and who generously shared with us: delicious passion fruit and bananas, practical tips for sightseeing or hiking, frenzied games of domino, smearing aloe vera after sunburn in even the most embarrassing places, meeting neighbors and friends, and a wealth of knowledge about the natural world around her. In fact, her house is in the middle of nature, with no directly facing neighbours and an unobstructed view of Morne Larcher, which is best appreciated from the pool (which also doesn’t hurt the appeal of the terrace).

Le premier soir, le coucher de soleil est impressionnant, tout comme l’apéritif servi par Cécile – On the first evening, the sunset is impressive, as is the aperitif served by Cécile

La vue sur la mer des Caraïbes et sur le Morne Larcher (à gauche), en forme de femme allongée. Même sous la pluie (à droite), cela reste magnifique – The view of the Caribbean Sea and Morne Larcher (left), in the shape of a reclining woman. Even in the rain (right), it’s still magnificent

Parmi les nombreux animaux qui vivent là, les chats Perle et Charbon ainsi que les poules apprivoisées nommées Paulette, Jeanine et Micheline (il nous en manque une !) qui sont au « lit » sur la photo. Micheline, mère des autres poules, dort en haut du mur. Paulette s’est distinguée en essayant constamment de faire des bêtises – Among the many animals living there are the cats Perle and Charbon and the tame hens named Paulette, Jeanine and Micheline (we’re missing one!) who are in « bed » in the photo. Micheline, mother of the other hens, sleeps on top of the wall to oversee everything is going well. Paulette distinguished herself by constantly trying to get into mischief.

Soirée dominos avec Cécile et son adorable et drôle voisin Ernest, arrosée au rhum et au rosé. Si on a l’air fatigués, c’est qu’on est longtemps après le « décollage » (nom du premier rhum). Où l’on a appris que les touristes s’appellent Zoreil en créole parce qu’ils ont les oreilles rouge à cause des coups de soleil, qu’Ernest aime aller aux pitt (combats de coq) malgré son âge, que Nat aurait des connaissances qui jouent dans des films olé-olé et qu’il existe une version créole d’Alors on danse (Alors on boit). Le tout sur fond de bonne musique (M entre autres). – An evening of dominoes with Cécile and her adorable and funny neighbor Ernest, washed down with rum and rosé. If we look tired, it’s because we’re long after « takeoff » (what the first rum of the night is called). Where we learned that tourists are called « Zoreil » in Creole because their ears are red from sunburn, that Ernest likes to go to pitt (cockfights) despite his age, that Nat is said to have acquaintances who act in embarrassing films and that there’s a Creole version of Alors on danse from Stromae (Alors on boit). All this with a nice musical playlist (M among others).

Bref merci à Cécile pour ces bons moments et au plaisir de se recroiser puisque nous restons sur l’île jusqu’à la fin du mois de Juillet 🙏🏻.

In short, thanks to Cécile for a great time and we look forward to meeting up again as we’ll be on the island until the end of the July. 🙏🏻

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer