Alter do Chão 🇧🇷

  1. Plages – Beaches 🏖
  2. Forêt – Forest 🐜
  3. Nourriture – Food 🍚
  4. Fêtes – Parties 👗
  5. Cartes – Maps 🗺

Notre point de chute pour plusieurs jours après notre passage éclair à Santarém est la petite ville d’Alter do Chão, réputée pour ses plages de sable fin sur les rives du fleuve Tapajós pour son ambiance décontractée, pour sa proximité avec la forêt amazonienne et pour les options végétariennes de ses restaurants ! Nous y sommes en pleine « fête du Sairé », fête de la mi-septembre pendant laquelle les habitants ressortent costumes et instruments traditionnels. Une vraie ambiance brésilienne. De plus, nous y retrouvons nos amis du bateau, et rencontrons de nouvelles personnes comme Juliane abordée sur une plage au coucher de soleil ou un groupe de touristes américains et brésiliens qui font les mêmes visites que nous et avec qui nous ferons la fête. En se baladant le soir, on rencontre également des personnes croisées la veille qui nous saluent, ou encore nos hôtes chez qui on a logé. Cela nous fait presque sentir que nous appartenons à cette petite communauté le temps de quelques jours et quelques soirées. Un sentiment bien agréable.

Our stop-off point for several days after our whirlwind visit to Santarém is the small town of Alter do Chão, renowned for its fine sandy beaches on the banks of the Tapajós river, its relaxed atmosphere, its proximity to the Amazon rainforest and the vegetarian options in its restaurants! We’re in the middle of the « Sairé Festival », a mid-September celebration when the locals bring out their traditional costumes and instruments. A real Brazilian atmosphere. What’s more, we were able to catch up with our friends from the boat, and meet new people like Juliane, whom we meet on a beach at sunset, and a group of American and Brazilian tourists who were doing the same sightseeing as us and with whom we partied. (One of them turns out to be a close friend of one of Nat’s former colleagues. The world is so small!) As we stroll around in the evening, we also meet people we’ve bumped into the day before who say hello to us, or our first hosts in Alter who teach us Carimbo dance moves. It almost makes you feel like you belong to this little community for a few days. A very pleasant feeling indeed.

Plages – Beaches 🏖

La plage principale d’Alter do Chão (Ilha do Amor) est juste en face du centre-ville. Pour y accéder, des bateaux nous attendent en contre-bas. C’est à la force des bras que l’on se fait transporter sur les quelques mètres qui séparent la ville de cette langue de sable. – The main beach of Alter do Chão (Ilha do Amor) is just opposite the town centre. To get there, people are waiting below to transport us paddling on a small boat.

Transportés en bateau à moteur sur le fleuve Tapajós (qui peut être très agité, nos fesses s’en souviennent !), nous découvrons les belles plages qui le bordent. L’eau est chaude et peu profonde. – Transported by motorboat on the Tapajós river (which can be very turbulent, as our backs and bottoms will remember for some time to be!), we discover the beautiful beaches bordering it. The water is warm and shallow.

Nous verrons chacun des couchers de soleil, immanquables, que ce soit dans l’eau ou sur le sable. – We’ll be watching every single incredible sunset, from the water or on the beach.

Les couleurs maginifiques du soir, même les chiens apprécient ! – Wonderful colors of sunset that even Matt’s new doggie friend enjoys!

Forêt – Forest 🐜

Pour nos 4 premières nuit nous dormons chez Graziela qui tient une résidence artistique en plein coeur de la forêt et à quelques minutes en voiture du centre d’Alter do Chão. Ce lieu magique nous marquera pour un moment, entre mygales au plafond, singes qui viennent nous réveiller et fraîcheur de la forêt la nuit. De plus, Graziela (ancienne dentiste du sud du Brésil qui a senti un besoin de connexion avec la nature après la pandémie de Covid) nous inclut parmi ses colocataires et amis. Le premier soir fut l’occasion d’une roda de samba endiablée avec notamment Helder (nom de scène Catraca), musicien épatant qui apprend à Matt l’utilisation du tambourin (pandeiro) et avec qui nous gardons contact pour de futurs échanges musicaux, qui sait ?

For our first 4 nights, we’re staying with Graziela, who runs an artistic residence right in the heart of the forest (Campo do Heliantos), a few minutes drive from the centre of Alter do Chão. We will remember this magical place for a long time, with the monkeys waking us up and the coolness of the forest at night as well as the magnificient but huge tarantulas on the ceiling. What’s more, Graziela (a former dentist turned writer from southern Brazil who felt the need to connect with nature after the Covid pandemic) made us feel very welcome among her flatmates and friends. Just after arriving on the first night, we enjoy a lively samba roda with Helder (stage name Catraca), an amazing musician who is teaching Matt how to play the tambourine (pandeiro) and with whom we are keeping in touch for future musical exchanges, who knows?

Notre chambre chez Graziela, ouverte sur la forêt. – Our room at Graziela’s, completely open towards the forest.

Roda de samba avec Catraca – Roda de samba with Catraca

Une des trois mygales avec lesquelles nous partageons la chambre… – One of the three tarantulas we share the room with…

Un matin, le bruit dans les feuilles autour de nous nous réveille, et nous découvrons trois espèces de singes différents en train de se balader entre les branches ! Un spectacle merveilleux. – One morning, we wake up to the sound of the rustling leaves around us, and discover three different species of monkeys jumping around between the branches! A wonderful sight.

Visite de la réserve naturelle forestière FLONA où tout nous apparaît encore plus grand qu’en Guyane. Les guides nous font voir comment la forêt est utilisée comme ressource par les habitants qui y ont un droit d’accès protégé et exclusif (récolte du latex, antimoustique à base de fourmi, plante anti-diarrhée et une multitude d’autres savoirs ancestraux). – A visit to the FLONA forest nature reserve, where everything seems even bigger than in French Guiana. The guides show us how the forest is used as a resource by the inhabitants, who have protected and exclusive rights of access to it (latex harvesting, ant-based mosquito repellent, anti-diarrhoea medication and a host of further ancestral knowledge).

Vue panoramique depuis la FLONA – Panoramic view of the FLONA reserve

Un autre lieu magique visité le lendemain, la forêt enchantée (Floresta encatada) immergée pendant la partie de l’année la plus humide, et à sec le reste du temps. Nous naviguons paisiblement entre les arbres, le silence est presque parfait (même si d’autres touristes bruyants nous agacent). Notre guide aperçoit des loutres que nous ne pouvons pas voir. – We visit another magical place the next day, the enchanted forest (Floresta encatada), which is completely under water during the rainy season and flooded or dry the rest of the time. We advance peacefully between the trees, the silence almost perfect (even if we were annoyed by other noisy tourists). Our guide spots some otters that we can’t see.

May, qui travaille chez Graziela, nous emmène découvrir les plages et la forêt enchantée. Il est adorable et nous raconte beaucoup d’histoires et de légendes. – May, who work with Graziela, takes us to discover the beaches and the enchanted forest. He is adorable and tells us lots of stories and legends.

Nous passons également voir une communauté vivant le long du fleuve et qui protège une espèce de tortue dans un sanctuaire impressionnant à voir. Ils cultivent également le miel de différentes abeilles. – We also visit a community living along the river that protects a species of turtle with an impressive sanctuary. They also harvest honey from a variety of bees.

Nourriture – Food 🍚

Le plat végétarien classique : riz, pâtes, salade, haricots, farofa. Nous le prenons dans un petit restaurant d’Alter do Chão où la serveuse parle français et a vécu 12 ans à Aubagne, pas très loin de la famille de Matt. Le monde est petit. – The classic vegetarian dish: rice, pasta, salad, beans, farofa. We have it in a small restaurant in Alter do Chão where the waitress speaks French and lived for 12 years in Aubagne, not far from Matt’s family. As we said, it’s a small world.

Notre petit-déjeuner favori chez Graziela : la tapioquinha. A base de farine de tapioca, se mange avec un peu de miel, de la pâte à tartiner, ou bien des oeufs et du fromage. – Our favourite breakfast at Graziela’s: May’s famous tapioquinha. Made from tapioca flour, it can be eaten with a little honey, chocolate spread or eggs and cheese.

La pizza brésilienne à pâte épaisse, est plutôt destinée à être partagée par toute la tablée. – The thick-crust Brazilian pizza is designed to be shared by the whole table.

Au restaurant vegan Siría, le repas est délicieux. – At Siría, a vegan restaurant, the food was delicious.

Fêtes – Parties 👗

Quelques caïprinhas avec Juliane et Heloisa… – A few caïpirinhas with Juliane and Heloisa

…et d’autres avec Jenny et Esmeralda, nos amis américaines pour la soirée. – …and others with Jenny and Esmeralda, our new American friends.

Lors de notre première soirée, nous assistons à un festival nommé « L’Amazonie debout » (selon notre compréhension), dédiée à la sauvegarde de ce territoire et de ses habitants. Nous y voyons des pancartes « Nous sommes la dernière génération à pouvoir sauver l’Amazonie ». Costumes et musique traditionnelle sont de la partie, nous nous faisons également asperger d’un mélange d’eau et d’une plante très odorante par les dames en costume. – On our first evening, we attended a festival called « Amazonia standing up » (as we understand it), dedicated to saving this territory and its inhabitants. We saw signs reading « We are the last generation to save the Amazon ». Costumes and traditional music are on show, and we were also sprayed with a mixture of water and a very fragrant plant by the ladies in traditional garments.

Le carimbó est la musique régionale composée de tambours, maracas, saxophone, guitares et banjos. Très enjouée, elle est dansée en solitaire ou en couple, chacun tournant autour de l’autre. Les femmes portent des jupes colorées qu’elles font tournoyer. Les paroles évoquent les animaux de la forêt et du fleuve. Au bout d’un moment, Graziela nous pousse dans l’arène et nous tentons également de danser. – Carimbó is the regional music featuring drums, maracas, saxophone, guitars and banjos. It’s a lively dance, performed solo or in pairs, with each partner circling the other. The women wear flowy colourful skirts that they twirl around. The lyrics evoke the animals of the forest and the river. After a while, Graziela pushes us into the arena and we try to dance too.

Autre soirée, autre style avec le Chorrinho qui se danse comme une samba. – Another evening, another style with the Chorrinho, which is danced like a samba.

Nous quittons Alter et laissons nos amis avec le sourire, de la musique dans les oreilles et plein de nouveaux contacts Whatsapp. C’est parti pour plus d’une vingtaine d’heures de bus afin de rejoindre un autre état, celui du Maranhão !

We leave Alter and our friends with smiles on our faces, music in our ears and a bunch of new Whatsapp contacts. Off we go for a more than twenty-hour bus journey to another state, Maranhão!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : la ville d’Alter do Chão avec de gauche à droite le logement de Graziela, la plage Ilha do Amor, et notre dernier logement plus proche du centre et plus pratique pour les fêtes. Droite : la ville d’Alter do Chão sur la gauche, à une heure environ de Santarém. (Organic Maps) – On the left: the town of Alter do Chão with, from left to right, Graziela’s accommodation, Ilha do Amor beach, and our last accommodation closer to the centre and more convenient for nights out. On the right: the town of Alter do Chão on the left side, about an hour from Santarém. (Organic Maps)

Sentier Molokoï 🇬🇫

Ce sentier est le plus long de Guyane et relie la piste Coralie sur la route RN2 jusqu’à la ville de Cacao, habitée par la communauté Hmong venue du Laos dans les années 1970 pendant que la guerre du Vietnam faisait rage. Nous avons choisi de le faire en deux jours en profitant du site de bivouac en pleine forêt et qui donne accès à une crique (partie de rivière où l’on peut se baigner) et à des carbets pour installer nos hamacs. Nous dormons la veille pas loin de la piste Coralie au Blues Road Carbet et profitons là aussi d’une crique splendide et d’une nuit en hamac (la première !). La randonnée se déroule en pleine forêt amazonienne primaire, nous y découvrons des fourmilières géantes, des arbres dont on n’aperçoit pas la cime et d’autres avec des troncs immenses. L’avancée est difficile, entre les racines à enjamber et les roches glissantes à éviter. De plus nous portons sur nous hamacs, sacs de couchage, et plusieurs litres d’eau. Nos sacs doivent peser une bonne dizaine de kilos. A plusieurs reprises il faut traverser des rivières sans trop se mouiller. L’humidité est au maximum, et nos vêtements sont rapidements trempés comme s’ils sortaient de la machine à laver. Notre hôte au Blues Road Carbet nous dit qu’en 5h la première partie de 11 km est faisable. Nous mettrons environ 7h et se ferons dépasser par plein de gens plus rapides que nous. Le découragement est à son comble alors qu’on est très proches de la pause tant attendue. Alors que nous avons l’impression de ne plus avancer et que Nat n’en peut plus, c’est la délivrance. Nous nous installons, nous rafraîchissons et nous lavons dans la rivière. Beaucoup de gens arrivèrent encore après nous, même certains de nuit et eurent du mal à trouver de la place pour dormir. Nous sympathisons avec les autres randonneurs et partageons nos souffrances. Le sommeil fut lourd et reposant. Le lendemain, reprise à 8h et transpiration immédiate car le sentier monte en pente raide. Puis rapidement le terrain devient plus plat, le moral revient (nous croisons de loin un pecari, cousin du sanglier qui souffle fort pour montrer sa présence) et l’arrivée à Cacao fait un bien fou ! Nous avions calculé d’arriver le dimanche, jour de marché et nous avons pu déguster jus frais, beignets de banane et ananas. Pas encore repus, nous allons au restaurant Le Lotus d’Asie et mangeons une salade de papaye verte et buvons des litres d’eau. Nous restons le soir à Cacao au Parakwa, un carbet où l’accueil fut impeccable et nous permit de nous reposer. Nous nous en sortons avec quelques boutons de chaleur, l’impression de s’être vidés de notre eau mais bien contents d’avoir terminé le parcours. Par contre nous ne ferons plus de randonnée en Guyane, on a eu notre compte !

This trail is the longest in French Guiana and links the path to Coralie on the RN2 road to the town of Cacao, inhabited by the Hmong community who came from Laos in the 1970s while the Vietnam war was raging. We chose to do it in two days, taking advantage of the bivouac site in the middle of the forest, which gives access to a creek (part of the river where you can swim) and carbets to set up our hammocks. The night before, we sleep not far from the Coralie trail at the Blues Road Carbet, where we also enjoy a splendid creek (cool and with crystal clear water) and a night in a hammock (our first!). The hike takes us right through the primary forest, where we discover giant anthills, trees whose tops are invisible and others with immense trunks. Progress is difficult, at times the path goes up or down steeply, with roots to step over and slippery rocks to avoid. We’re carrying hammocks, sleeping bags and several liters of water which makes it even harder. Our packs must weigh a good ten kilos. Several times we have to cross rivers without getting too wet. The humidity is at its highest, and our clothes quickly become as soaked as if they’d just come out of the washing machine. Our host at Blues Road Carbet tells us that in 5 hours the first 11 km stretch is doable. It will take us around 7 hours and we’ll be overtaken by lots of people faster than us. Discouragement is at its peak as we get very close to the long-awaited break. As we feel we will never arrive and Nat can’t go any further, the arrival is finally there. We settle in, freshen up and wash in the river. Many people arrive after us, some at night, and have trouble finding a place to sleep. In theory the carbets can sleep 18, maybe 22 with people sleeping in the eating area above the tables and benches. This night, there are more than 25. We make fast friends with the other hikers and share our sufferings. We sleep deeply and restfully after the efforts of the day. The next day, we start again at 8am, sweating immediately as the trail climbs steeply. Then the terrain quickly becomes more flat, our spirits lift but we aren’t without scare (from a distance we come across a pecari, a cousin of European wild boars, making quite some noice to show its presence and annoyance with us) and finally the arrival in Cacao feels great! As planned, we arrive on Sunday, market day, and are able to enjoy fresh juice and Nam Van, banana and pineapple fritters. Not yet full, we go to the restaurant Le Lotus d’Asie and have a green papaya salad with a side of gallons of water. In the evening, we stay in Cacao at Le Parakwa, a carbet where the welcome is impeccable and we are able to get some rest. Over the next days, we develop some sort of ekzema due to the excessive sweating, feeling as though we’d drained ourselves of water, but we are happy to have finished the trip. On the other hand, we won’t be hiking in French Guiana again – we’ve had enough!

Notre espace au Blues Road Carbet, et les deux chiennes adorables qui nous suivent partout et réclament des caresses constamment. – Our space in Blues Road Carbet and the two adorable dogs who follow us everywhere and beg to be petted.

La crique très agréable, sur le lieu du carbet, une bonne préparation avant l’effort. – The very nice creek next to the carbet, a good preparation before hiking.

L’avancée est semée d’embûches. – Moving forward is slow and difficult.

Fourmilière géante et ébène rose au tronc gigantesque. – Big anthill and pink ebony tree with a huge trunk.

A mi-chemin du parcours, le carbet cuisine sera rempli de randonneurs. Les deux autres carbets seront pleins aussi. La crique est en contrebas. – Halfway there, we find a kitchen carbet that will soon be full of hikers. The two other carbets will also be quite full. The creek is just below.

Nous pouvons enfin souffler ! – At last, we can take a break!

Arrivée au marché de Cacao, après la solitude de la forêt, l’agitation du marché est bienvenue. – Arrival at Cacao market. After being alone in the forest, a little crowd is welcome.

Etals au marché de Cacao. – Stalls at the Cacao market.

Etals au marché de Cacao. – Stalls at the Cacao market.

Epuisés et assoiffés au restaurant Lotus d’Asie – Tired and thirsty at the restaurant Lotus d’Asie.

Petit déjeuner au carbet Parakwa à Cacao, la voisine qui tenait l’accueil était adorable et nous a concocté du tofu au gingembre et ail juste pour nous. Les gâteaux faits maison étaient un délice. – Breakfast at the Parakwa carbet in Cacao. The lady at the reception desk was adorable and concocted tofu with ginger and garlic just for us. The homemade cakes were a delight.

Au petit matin, les singes tamarins que nous rencontrons pour la première fois font le spectacle et viennent chercher à manger dans les mains des touristes. In the morning, tamarind monkeys that we see for the first time come looking for the banana our hosts put out.

Cartes – Maps 🗺

De droite à gauche : Blues Road Carbet (rouge), départ du sentier, carbets à mi-parcours, arrivée du sentier, le carbet Parakwa (rouge). Organic Maps. – From right to left: Blues Road Carbet (red), start of the hike, carbets at halfway, arrival of the hike, Parakwa carbet.

Premiers pas en Guyane – Our first steps in French Guiana 🇬🇫

  1. Cayenne 🌶
  2. Sentier de Rorota 🦥
  3. Sentier de Montabo 🐟
  4. Plage de Montjoly – Montjoly beach 🐢
  5. Cartes – Maps 🗺

En arrivant en Guyane, le contraste avec la Martinique nous apparaît immédiatement : il y a de l’espace. Les rues sont larges, les maisons et immeubles aussi, on est bien en Amérique du Sud et plus sur une petite île des Caraïbes ! Nous logeons dans une résidence à l’américaine à Cayenne chez Méline, l’amie d’une amie qui est en vacances en métropole et nous laisse appartement, voiture, hamacs etc. Quelle gentillesse ! Par contre pas de wifi ce qui ralentit considérablement notre rythme de publication. La résidence a même une piscine et un chemin qui descend vers la plage de Montabo. La mer est assez vaseuse comme attendu, car elle charrie les alluvions du fleuve Amazone. L’appartement est spacieux, a un balcon qui donne sur la verdure (perroquets, geckos et iguanes passent tranquillement devant chez nous) et on peut faire la sieste sur le hamac tendu entre les barreaux du balcon. Un luxe auquel il est facile de s’habituer… Mais pour les premiers jours, le temps de planifier les activités de la suite, nous allons explorer Cayenne et les sentiers accessibles autour de la ville. En peu de jours, nous observons tellement de faune et de flore !

Arriving in French Guiana, the contrast with Martinique is immediately apparent: there’s plenty of space here. The streets are wide, and so are the houses and buildings – this is South America, not some small Caribbean island! We’re staying in an American-style residence in Cayenne at Méline’s, a friend of a friend who’s on vacation in mainland France, leaving us her apartment, car, hammocks and all. Such kindness! Only no wifi, so this slows down our posting rythm. The residence even has a swimming pool and a path leading down to Montabo beach. The sea is quite muddy, as expected as it carries alluvial deposits from the Amazon River. The apartment is spacious, has a balcony overlooking the vegetation (parrots, geckos and iguanas pass quietly by) and you can nap on the hammock stretched between the bars of the balcony. A luxury that’s easy to get used to… So for the first few days, while we plan what to do next, we explore Cayenne and the accessible trails around the city. In just a few days, we can see so much flora and fauna!

Coucher de soleil sur la plage de Montabo – Sunset on the Montabo beach.

Cayenne 🌶

Le samedi matin, c’est le marché aux fruits et légumes à Cayenne. Nous y constatons le côté cosmopolite de la ville : on y parle espagnol, portugais, chinois, créole et bien sûr français. Côté nourriture, on y propose entre autres manioc doux, piment végétarien (qui ne pique pas), papaye, aubergines, cassave (galette de manioc cuite), mandarines, bananes, pitaya (fruit du dragon)… – On Saturday morning is the fruit and vegetable market in Cayenne. It’s a cosmopolitan place, where Spanish, Portuguese, Chinese, Creole and, of course, French are spoken. The food on offer includes sweet manioc, vegetarian chillis (which is not spicy), papayas, eggplants, cassav (cooked manioc pancake), mandarins, bananas, pitayas (dragon fruit)…

Mairie de Cayenne – Cayenne’s townhall

Place des Palmistes, au coeur de la ville – Palmistes’ square, at the heart of the city.

Sentier de Rorota 🦥

Il est temps de se lancer sur la terre ocre guyanaise et à travers la forêt dense avec ce sentier qui passe autour d’une petite colline aux abords de Cayenne. On y trouve des lacs artificiels qui alimentent la ville en eau potable depuis le XVIIIe siècle, mais aussi des arbres à grosses racines appelés fromagers et déjà vus en Martinique. A certains moments lorsqu’on est en hauteur, on distingue par certaines trouées les plages qui se situent en contrebas et quelques îlets. C’est également un site où les paresseux à trois griffes viennent goûter les feuilles du bois canon, alors nous espérons en aperçevoir.

It’s time to set off onto the red soil of French Guiana and into the dense (secondary) forest on this trail that winds around a small hill on the outskirts of Cayenne. Here you’ll find artificial lakes that have supplied the city with drinking water since the 18th century, as well as trees with immense roots known as fromagers and that we already have seen in Martinique. At times, when the path is higher up, you can see the beaches below and a few islets through gaps in the greenery. This is also a site where three-clawed sloths live and feed on the leaves of the bois canon, so we hope to catch a glimpse of one.

C’est parti pour une boucle de 6 km environ, et 2h30 de parcours. – Let’s go for a 6 km loop and about 2h30 walk.

Petite cascade sur une portion du trajet qui longe une rivière, et vue sur la mer. – Little cascade on a section of the path that goes along a river and seaview from a more elevated stretch of the path.

Sur la fin du parcours, alors que nous n’avions jusque là vu uniquement des lézards, papillons et oiseaux, quelque chose secoue fortement les feuilles autour de nous. Des petits singes sont partout dans la canopée, et sautent de branche en branche afin de passer au-delà du sentier sur lequel nous nous trouvons. Ils sont silencieux, mais leur chute dans les feuilles les rend moins discrets. Nous les suivons puis ils disparaissent peu à peu. Presqu’arrivés au parking, encore des singes qui jouent dans les arbres au même niveau que nous, et viennent boire dans les héliconiacées. En regardant une dernière fois dans les arbres, nous voyons un paresseux bouger ! Sûrement dérangé dans sa sieste par les singes, il évalue un peu la situation autour de lui, change de position et semble se rendormir. Nous attendrons un peu de voir s’il bouge encore mais plus aucun mouvement de sa part.

Towards the end of the trail, when we’d previously only seen lizards, butterflies and birds, something shakes the leaves around us. Small monkeys are everywhere in the canopy, leaping from branch to branch to get past the path we’re on. They are silent, but their fall into the leaves makes them less discreet. We follow them, then they gradually disappear. Almost back at the parking lot, more monkeys play in the trees at the same level as us, and come to drink from the heliconias. Looking into the trees one last time, we see a sloth moving! Probably disturbed in his nap by the monkeys, he assesses the situation around him, changes position and seems to go back to sleep. We wait a while to see if he moves again, but there’s no more movement.

Sentier de Montabo 🐟

Rien de bien particulier sur ce sentier de 4 km environ et très fréquenté (c’est ici semble-t’il que les guyanais font leur jogging !), à part qu’il traverse une forêt dense et offre quelques accès à la mer. Il paraît qu’on peut observer des dauphins à l’horizon, mais pas de chance cette fois pour nous. Nous observons en revanche un poisson d’eau douce très amusant, le poisson gros yeux (ou quatre yeux) qui a la capacité de voir dans l’eau et dans l’air simultanément. Il évolue donc toujours en surface, afin de surveiller ses prédateurs à plumes (les aigrettes par exemple) et chasser sous l’eau. Se déplaçant en bande, il semble s’amuser des vagues autour de lui.

There’s nothing very special about this 4 km trail, which is very popular with the locals (this seems to be where the Guyanese go running!), apart from the fact that it passes through dense forest and offers some access to the sea. Supposedly dolphins can be seen on the horizon, but no luck for us this time. We did, however, spot a very amusing freshwater fish, the big-eyed (or four-eyed) fish, which has the ability to see both under-water and in the air simultaneously. This means it’s always on the surface, watching out for feathered predators (such as egrets) and hunting underwater. Moving in packs, it seems to enjoy the waves around it.

Plage de Montjoly – Montjoly beach 🐢

Cette plage, non loin de Cayenne, est connue pour accueillir nombre de tortues luths, tortues vertes et olivâtres pendant la période de ponte qui se termine tout juste. Nous nous y baladons en fin de journée et assistons au spectacle d’un coucher de soleil absolument fantastique couplé à un lever de lune rouge, pendant que quelques bébés tortues qui venaient tout juste d’éclore tentaient de rejoindre la mer. Cela nous a rappelé fortement notre voyage au Costa Rica où nous avions assisté à la même scène pendant la nuit noire. Sous la surveillance d’un bon groupe d’humains, toutes les tortues ont trouvé le chemin de l’eau. Pas de tortue venue pondre en revanche, mais nous avons eu un tout autre privilège !

This beach, not far from Cayenne, is known for hosting a large number of leatherback, green and olive turtles during the egg-laying season, which is just coming to an end. We take a stroll there at the end of the day and witness an absolutely fantastic sunset coupled with a the rising of a red moon (or blood moon), as a few baby turtles that have just hatched try to make their way to the sea. It reminds us strongly of our 2016 trip to Costa Rica, where we had witnessed the same scene in the dark of night. Under the watchful eyes of a pretty big (but unexpectedly considerate, careful and discreet) group of humans, all the turtles find their way to the water. We don’t see any turtles laying eggs as we’d hoped but somehow this seems like an even better treat altogether!

Entrée de la plage de Montjoly et selfie devant le coucher de soleil. – Entrance to the Montjoly beach and selfie in front of the sunset.

Lever de lune devant un bébé tortue presque au bout du chemin. – Moonrise in front of a baby turtle almost at sea.

Juste pour le plaisir de la vue… – Just for the pleasure of the view…

Cartes – Maps 🗺

De droite à gauche : marché de Cayenne, notre résidence et le sentier Montabo juste derrière, plage de Montjoly, sentier de Rorota (Organic Maps). – From left to right: Cayenne’s market, our accomodation and Montabo hike just behind, Montjoly beach, Rorota hike (Organic Maps).

Presqu’île de la Caravelle – Caravelle peninsula 🇲🇶

  1. Randonnée – Hike 🥾
  2. Tartane 🎣
  3. Cartes – Maps 🗺

Randonnée – Hike 🥾

11.1 km – 134 m dénivelé (up/down)

Depuis notre nouveau logement à La Trinité, nous prenons plaisir à faire une des randonnées les plus connues de la Martinique, sur la presqu’île de la Caravelle, qui combine forêts, paysages côtiers déchiquetés, et termine (quand on la fait dans le bon sens) par la baie du Trésor, une mangrove où il est très agréable de se baigner. Cette presqu’île constitue la première formation rocheuse qui donna d’abord le centre et le nord de la Martinique suite à des mouvements de plaques ocániques. Le sud de l’île apparut par la suite. Cette randonnée permet donc d’aperçevoir dans les rochers des restes de forme corallienne, témoins de l’époque ou ces coraux étaient au fond de l’océan. Avec peu d’ombre sur le parcours et le soleil qui tape, nous emportons 5 litres d’eau qui seront entièrement bus. Nous garons la voiture un peu avant les ruines de Château Dubuc (une ancienne sucrerie), ce qui rajoute environ 1.5 km à la marche. Pour la première fois du séjour, nous rencontrons pas mal de monde sur ce chemin.

From our new accommodation in La Trinité, we’re enjoying one of Martinique’s best-known hikes, on the Caravelle peninsula, which combines forests and jagged coastal landscapes. It ends (if you do it the right way round) in the Baie du Trésor, a mangrove where it’s very pleasant to swim (the water is clear and there are a multitude of fish enjoying the protection the bay and the mangrove bring from predators). This peninsula was the first rock formation to create the center and north of the island of Martinique, as a result of the movement of tectonic plates 18-24 million years ago. The south of the island then appeared later on. On this hike, you’ll see remnants of coral forms in the rocks, evidence of the time when these corals were on the ocean floor. With little shade along the way and the sun beating down, we take along 5 liters of water, which we drink in full. We park the car just before the ruins of Château Dubuc (a former sugar refinery), which adds about 1.5 km to the walk. For the first time of our trip, we meet quite a lot of other people since the hike is quite popular.

Le début de la randonnée se fait assez haut, ce qui donne déjà de belles perspectives. – The start of the hike is at a fairly high level, which already allows for an excellent view.

Première étape : le phare de la Caravelle que l’on aperçoit même depuis le balcon de notre logement et qui sera un point de repère pour la suite de la randonnée. – First stop: the Caravelle lighthouse. We can even see it from our balcony in La Trinité at night. It will be a reference point for the rest of the hike.

Panorama depuis le phare de la Caravelle – Panoramic view from the top of the Caravelle lighthouse.

On se rend particulièrement compte dans ce passage de la randonnée de l’histoire tectonique de l’île. – You can clearly see in this section of the hike the tectonic origins of the island.

La belle Baie du Trésor, un peu cachée au fond de la mangrove. Même si beaucoup de monde s’y arrête, on peu quand même facilement profiter d’un coin à soi. – The beautiful Baie du Trésor, tucked away in the mangrove swamps. Even if many people stop here, it’s still easy to find a quiet spot to enjoy on your own.

Tartane 🎣

Sur le chemin vers le bout de la presqu’île et les ruines de Château Dubuc se trouve le petit village de Tartane, dont nous avons apprécié les vues depuis la route mais aussi la vie nocturne active et l’animation. Bars et restos en bord de mer, stands de jus et glaces maison, chichis, musique un peu partout…ce village tranche avec pas mal de villes de la Martinique qui sont plutôt sans vie.

Point de vue sur la route vers Tartane. – Viewpoint on the way to Tartane.

Juste avant d’aborder le village de Tartane, la route nous offre un aperçu du village et son bord de mer. – Just before reaching the village of Tartane, the road offers us a glimpse of the village and its seafront.

Monument aux disparus en mer et église de Tartane. – Monument to those lost at sea and Tartane church.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée de la presqu’île de la Caravelle, en rouge notre logement. Entre les deux, le village de Tartane (OsmAnd). Map of the Caravelle hike, the red marker is our accomodation. In between, the lovely village of Tartane.

Jardins, cascades et rivières – Gardens, waterfalls and rivers 🇲🇶

  1. Jardin de Balata – Balata garden 🌸
  2. Cascade Saut du gendarme 👮🏻‍♂️
  3. Cascade d’Absalon ⛲️
  4. Coeur Bouliki 🏊🏻‍♀️
  5. Cartes – Maps 🗺

Après 5 nuits et après avoir exploré la plupart des choses que nous avions listées pour le nord de la Martinique, nous reprenons la route vers le sud en direction de la côte Atlantique cette fois. Sur le chemin, nous rencontrons des cascades et des plantes tropicales splendides au jardin de Balata. Enfin, nous passons voir la Rivière Blanche connue pour ses paysages forestiers et ses sources d’eau fraîche.

After 5 nights and exploring most of the things we have had on our list in the North of Martinique, we head back down southwards, this time towards the Atlantic coast. On our way, we explore some waterfalls and the Jardin du Balata. A few days later we also head to the white river (rivière blanche) to enjoy some of the scenery around Martinique’s famed freshwater sources.

Jardin de Balata – Balata garden 🌸

Sur la route de la Trace, connue pour ses kilomètres de virages en épingle à travers la végétation dense, se trouve le jardin de Balata. Il s’agit d’un jardin d’agrément mis en place par un martiniquais passionné de plantes tropicales et qui a ramené des boutures de chacun de ses voyages (principalement en Asie) afin de les replanter dans ce maginifique jardin qui contient notamment aussi parcours dans les arbres et mare japonaise. Nous y avons appris que bien que la Martinique soit surnommée l’île aux fleurs (on aurait plutôt île aux lézards (ou encore l’île aux crabes !)), la plupart des fleurs endémiques de l’île ne sont en fait pas réellement visibles. Leurs couleurs chatoyantes que l’on voit ne sont là que pour attirer le pollinisateur vers une fleur minuscule et très peu visible, à l’intérieur.

On the Route de la Trace, known for its miles of hairpin bends through dense vegetation, lies the Balata garden. It’s an ornamental garden created by a Martinican with a passion for tropical plants, who brought back cuttings from each of his travels (mainly in Asia) to replant in this magical garden. It also features a tree walk and a Japanese pond. We learned that, although Martinique is nicknamed the Island of Flowers (we’d have named it the island of lizards (or the island of crabs)!), most of the island’s endemic flowers are not actually visible. Their shimmering colors are only there to attract the pollinator to a tiny, inconspicuous flower inside.

Allée de Broméliacées, plante sans racine qui a besoin d’un hôte pour pousser. – A row of Bromeliacae, rootless plants that need a host to grow on (or water within the plant).

De gauche à droite: broméliacée, rose de porcelaine, médinille, héliconiacée. – From left to right: Bromeliacae, Etlingera eliator, Medinilla magnifica, Heliconiacae.

Gauche : le Pandanus, arbre instable dont les racines externes cherchent un appui pour se tenir. Le jardin en comptait toute une forêt, détruite par une tempête. Droite : baie de Fort-de-France visible au fond. – Left: the Pandanus, an unstable tree whose outer roots seek support. An entire forest of these trees once stood in the garden, but was destroyed by a storm. Right: Fort-de-France bay, visible in the background.

Ficus étrangleur qui profite d’un cocotier en son centre mais sans le faire dépérir. – Strangler fig which takes advantage of a coconut tree in its core without making it die.

Mare japonaise (gauche) et nos amis les lézards (droite) que l’on trouve un peu partout. – Japanese pond (left) and our friends the lizards (right) that we find almost everywhere.

Colibris au ralenti. Les bruits en fin de vidéo sont bel et bien des êtres humains. – Slow-motion hummingbirds. Noises at the end of the video are real human beings.

Cascade Saut du gendarme 👮🏻‍♂️

Un peu plus au sud de Morne-Rouge, cette cascade se trouve en descendant un escalier très bien aménagé et en traversant la rivière à pieds secs (si on ne tombe pas). Là aussi beaucoup de succès car plusieurs familles sont en bas et veulent leur quelques minutes de photos et baignades. Des tables de pique-nique permettraient d’y passer plus de temps.

A little south of Morne-Rouge, this waterfall can be found by descending a well-maintained staircase and crossing the river on dry feet (if you don’t fall). When we get there, many families are down below and want a few minutes to take photos and swim. Picnic tables make it possible to spend more time there.

Cascade d’Absalon ⛲️

Cette cascade, aussi nommée Ravine Baron sur certaines cartes, se trouve juste au-dessus du jardin de Balata et s’accède après quelques virages serrés par un escalier assez raide et pas très entretenu mais cela reste faisable. Elle est proche d’une ancienne station thermale aujourd’hui fermée. En bas beaucoup de monde, il a fallu faire la queue pour la photo et la baignade. La cascade se vide aussi rapidement qu’elle s’est remplie, il ne reste plus que nous et des martiniquais qui descendent boire un peu de rhum les pieds dans l’eau.

This waterfall, also known as Ravine Baron on some maps, is located just above the Balata garden and can be reached after a few sharp bends via a fairly steep, narrow and slipperly staircase. Nonetheless, the access remains easy enough. It’s next to an old thermal resort, which is now closed. There were lots of people at the bottom when we get there, it almost feels like you have to queue up for photos and a swim. The waterfall empties as quickly as it fills up, leaving just us and a few local youth who are having some rum with their feet in the water.

Belle vue sur le pont qui enjambe la rivière lorsqu’on est dos à la cascade. – Beautiful view of the bridge over the river with your back to the waterfall.

Coeur Bouliki 🏊🏻‍♀️

Il y a les cartes et l’interprétation des cartes. Nous pensions faire une petite randonnée à Coeur Bouliki au centre de la Martinique, afin de profiter de l’ombre des arbres de la forêt que contient ce lieu, ainsi que de la présence de la Rivière Blanche pour se baigner. Selon la carte, la randonnée semblait démarrer à un point précis mis dans le GPS : quand nous arrivons, nous nous trouvons au bout d’un chemin sans possiblité de se garer, en pente et probablement encore assez loin de la rivière. La vue est magnifique, donc nous en profitons un instant et repartons ensuite vers le vrai Coeur Bouliki qui se trouve à quelques kilomètres. Nous passons trois gués pour y arriver, tous de plus en plus impressionnants. Nous reculons devant le dernier et la quantité d’eau à traverser mais des gens en face nous font signe que ça passe. En effet, c’est passé. Nous arrivons au coeur d’une belle forêt traversée par une rivière au fort courant. Quelques familles y sont mais nous sommes globalement assez seuls. Une passerelle de 56m de longueur est indiquée sur le chemin de randonnée, mais nous la trouverons fermée. Est-ce à cause des pluies récentes ou d’un manque de financement pour entretenir ce sentier ? Nous n’en saurons rien mais sans passerelle, pas de randonnée donc nous trouvons un coin paisible et profitons de la fraîcheur de la Rivière Blanche.

There is a difference between maps and how you read them. We are thinking of taking a short hike to Coeur Bouliki in the center of Martinique, to enjoy the shade of the forest there, as well as the presence of the Rivière Blanche for swimming. According to the map, the hike seems to start at a precise point, which we eagerly set up in the GPS: when we arrive, we find ourselves at the end of a road with no parking, on a slope and probably still quite far from the river. The view is magnificent, so we enjoy it for a while and then use Google maps suggestions to find to the actual Coeur Bouliki, just a few kilometers away. We pass three slightly flooded crossings to get there, each of them more impressive than the last. We almost give up at the view of the last one and the amount of water we have to cross, but some people playing in the water in front of us signal that it’s clear. Indeed, we make it across without any issues. We arrive at the heart of a beautiful forest with a fast-flowing river running through it. A few families are there, but we’re pretty much on our own. A 56m-long footbridge is indicated on the path, but we find it shut down. Is this due to recent rains or a lack of funding to maintain the trail? We don’t know, but without a footbridge, there’s no hiking. We find a peaceful spot and enjoy the coolness of the Rivière Blanche.

Vue splendide mais mauvais chemin… – Tremendous view but it’s the wrong way…

Coeur Bouliki et sa belle Rivière Blanche avec multiples « piscines » pour se baigner. – Coeur Bouliki and its marvelous Rivière Blanche with multiple spots to swim.

Comme quoi la Martinique est bien plus que ses cartes postales avec mer turquoise : c’est aussi des forêts et des rivières agréables. – Martinique is much more than postcard-perfect turquoise seas: it’s also forests and pleasant rivers.

Cartes – Maps 🗺

En bleu de haut en bas : cascade Saut du gendarme, Coeur Bouliki, cascade Absalon. En vert : jardin de Balata. – In blue and from top to bottom: cascade Saut du gendarme, Coeur Bouliki and cascade Absalon. In green: Balata garden.

A l’assaut de la Montagne Pelée – Climbing Mount Pelée 🇲🇶

  1. Morne-Rouge 🥶
  2. Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔
  3. Cartes – Maps 🗺

Morne-Rouge 🥶

Pour la première fois depuis notre arrivée, nous respirons à nouveau ! En montant dans le nord, nous perdons 4-5 degrés par rapport au sud et nous pouvons passer des journées sans transpirer et sans sentir le besoin de mettre la climatisation, que de toute façon nous tentons de réduire afin de mieux s’acclimater. Morne-Rouge est une ville située à environ 500m d’altitude et présente une jolie vue sur la vallée qu’elle domine, on aperçoit même la mer par beau temps. C’est depuis cette vile, logé chez Patrick dans une dépendance indépendante de sa maison avec accès à une piscine, que nous nous préparons à découvrir la Montagne Pelée.

For the first time since our arrival, we feel like we’re breathing again! As we go northwards, we lose 4-5 degrees compared to the South, and we can spend days without sweating or feeling the need to turn on the air-conditioning in the car. We’re trying to reduce AC anyway, in order to acclimatize better. Morne-Rouge is a town situated at an altitude of around 500m, with a lovely view over its valley. On a clear day you can even see the sea. From here, staying with Patrick in a separate building next to his house with access to a swimming pool, we prepare to climb Montagne Pelée.

Vue depuis la place principale de Morne-Rouge. – View from Morne-Rouge’s main square.

Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔

6.65 km – 778m dénivelé (up/down) – Amplitude 830m->1344m

Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps : nous ne sommes pas des randonneurs aguerris donc oui, ce fut la randonnée la plus difficile que nous ayons faite depuis un certain temps, oui nous avons traîné des courbatures des jours après, et oui nous avons pendant quelques minutes pensé que nous allions passer la nuit derrière un rocher lorsque nous étions au sommet. On se rappellera de cette randonnée un petit moment. Explications.

Let’s not prolong the suspense any longer: no we’re not seasoned hikers so yes, it was the toughest hike we’ve done in a while, yes we were sore for days afterwards, and yes we thought for a few minutes that we were going to spend the night behind a rock up there. We will remember this hike for a long time. But we are getting ahead of ourselves…

Pantalons de randonnée anti-moustique, chaussures adaptées et coupes-vent, nous sommes prêts. – With mosquito-proof hiking pants, appropriate footwear and rain jackets, we’re ready to go.

La route qui mène à notre logement est vraiment pratique, car elle monte directement vers l’accès le plus populaire et le plus « facile » (tous les guides et cartes parlent d’un accès ravineux mais plus court) vers la montagne Pelée, point culminant de l’île à 1400m environ. Après 6 minutes de route, nous arrivons au parking de l’Aileron, point de départ de la randonnée à 800m d’altitude. Les panneaux d’information en bas du chemin parlent d’une montée d’environ 1h30 afin d’atteindre la caldeira, une boucle autour de la caldeira est également possible avant de redescendre mais nous pensons que si nous arrivons en haut ce sera déjà une réussite. La difficulté est bleue pour la montée, rouge pour la caldeira. Rapidement, le temps devient brumeux et une pluie fine arrive qui nous fait sortir nos coupe-vents. Pas mal de marches au début, puis de plus en plus de rochers qui glissent un peu. Nous croisons des groupes en tout genre, dont une famille avec des enfants en sandales ! Plus le chemin avance, et plus la pente devient raide. Nous devons nous accrocher aux rochers avec nos mains, un peu comme l’escalade en bloc que nous avons pratiqué à Paris (période pré-Covid). Nous trouvons la montée difficile, mais amusante avec l’escalade des rochers. Au bout d’1h30 environ, peut-être 2h nous sommes en haut et assez contents. Le « deuxième refuge » (plutôt un espace couvert un peu désaffecté) s’offre à nous pour une pause déjeuner mais sur notre lancée nous décidons de poursuivre avec la boucle autour de la caldeira : en commençant la boucle le chemin est plat, agréable et par moment nous voyons s’ouvrir les nuages devant nous et nous pouvons admirer la superbe vue sur les villes du Nord. Après avoir soufflé un moment et dégusté nos sandwichs, nous continuons. Rapidement, le chemin n’est plus plat et part à la conquête d’un flanc de la montagne. La pente est encore plus raide qu’avant, et la sensation d’escalade est encore plus forte ! Nous adorons gravir les rochers, d’autant que la vue derrière nous est splendide, un regard derrière et la mer affiche un bleu profond. Au sommet, nous parvenons au « troisième refuge » (plutôt un cabanon) et avons deux options : reprendre l’escalade vers le sommet du Chinois juste à côté (1395m) ou bien continuer la boucle. Raisonnables et déjà pas mal fatigués, nous choisissons la fin de la boucle. C’est là que le temps s’est mis à changer brutalement, pas de visibilité à plus de 2-3 mètres et la pluie tombe à grosses gouttes : nous sommes vite trempés (petite surprise, la veste anti-moustique de Nat est tout sauf étanche). Une difficulté n’arrivant jamais seule, deux chemins partent devant nous et nous ne savons pas lequel choisir. Nous en prenons un, qui mène vers des tas de gros rochers qui recouvrent des failles qui ont l’air profondes et en explorant un peu plus loin sous le déluge nous trouvons que le chemin est trop difficile. Nous pensons tous les deux sans nous le dire que nous allons peut-être devoir envoyer un message à notre hôte pour nous envoyer de l’aide… Nous décidons de rebrousser chemin sous la pluie battante. L’autre chemin voie semble la bonne et descend en pente raide, nous devons descendre sur les fesses pour ne pas tomber. La pluie se calme un peu, et nous nous trouvons face à un dernier flanc à grimper avec des marches bien trop grandes. Parvenus en haut à nouveau et ayant complété la boucle, non sans stress pendant la période d’incertitude et de pluie, nous faisons une bonne pause et repartons vers le parking. La descente fait mal dans les jambes qui flageolent mais tiennent bon. En un peu plus d’une heure nous sommes redescendus au parking en croisant des marcheurs pas du tout habillés pour l’occasion et qui ont peur de chaque rocher. Il est 16h30, nous avons démarré la montée à 9h30. La journée est passée, nous n’avons pas éte aussi fatigués depuis longtemps mais la piscine nous attend et nous sommes fiers de nous. 💪🏻

The road leading to our accommodation is really convenient, as it climbs directly up to the most popular and « easy » (=shortest, all the guides and maps we consulted speak of a rather steep ravine making it more difficult than the length might suggest) access to Mount Pelée, the island’s highest point at around 1400m. After a 6-minute drive, we arrive at the Aileron parking lot, the starting point for the hike at about 800m high. The information panels below the path tell us that it takes around 1h30 to climb up to the caldera, and that we can also do a loop around the latter before heading back down. At first we think that if we get to the top it will already be a success. The difficulty scale is blue (level 3) for the ascent, red for the caldera loop. The weather soon turns misty and a light rain arrives, prompting us to get out our rain jackets. Quite a few steps at first, then more and more slippery rocks. We pass groups of all kinds, including a family with children in flip flops! The further we go, the steeper the slope becomes. We have to hold on to the rocks with our hands, a bit like the bouldering we did in Paris (pre-Covid). We find the climb difficult, but fun with the rock climbing. After about 1h30, maybe 2h, we’re at the top and quite happy. The « second refuge » (more of a abandoned covered area) would offer nice shelter from the mist and wind for a lunch break. As we are in the flow (and against our better judgment) we decide to continue with the loop around the caldera: as we start the loop the path is flat, pleasant and at times we see the clouds open up in front of us and we can admire the superb view over the northern cities. After taking a break to enjoy our sandwiches, we continue. Before long, the path is no longer flat, but climbs up a mountainside in almost a straight line. The slope is even steeper than before, and the climbing sensation is even stronger! We love climbing the rocks, especially as the view behind us is splendid: one look back and we see a deep blue sea. At the summit, we reach the « third refuge » (more like a hut) and have two options: resume the climb to the adjacent summit of Le Chinois (1395m) or continue the loop. Reasonable and already quite tired, we opt for the end of the loop. At this point, the weather begins to change abruptly, with no visibility of more than 2-3 meters and heavy rain: we are soon soaked (plus little surprise: Nat’s mosquito-proof windbreaker is everything but waterproof). Since one difficulty never comes alone, two paths lead off in front of us, and we don’t know which one to choose. We take one, which leads to piles of large boulders covering deep-looking faults, and some loose rocks, as we explore a little further in the downpour things get more and more difficult. Behind a large bolder we are already thinking whether we will have to text our host for help… Finally, we decide to head back (despite some shoeprints visible in the mudd puddles) and find the crossing again in the streaming rain. The other path seems to be the right one and it descends steeply into the caldera, so we have to get down on our bums to avoid falling. The rain eases a little, and we find ourselves facing a final slope to climb, with steps that are far too big. Having reached the top again and completed the loop, we take a break and head back to the parking lot. The descent is hard on the legs, which wobble but we keep going. In just over an hour we’re back down to the parking lot (after overtaking some even more unfortunate hikers dressed in their dinner finery and scared for every step). It’s 4.30pm, we started the climb at 9.30am. The day is over, we haven’t been this tired for a long time, but the pool is waiting for us and we’re proud of ourselves. 💪🏻

Nous sommes dans les nuages, mais la végétation qui pousse au milieu des anciennes coulées de lave est impressionnante de beauté. – We’re in the middle of the clouds, but the vegetation growing among the ancient lava flows is impressively beautiful.

Une fois le deuxième refuge passé, nous sommes encore souriants. – Once past the second refuge, we’re still smiling.

Quand les nuages se dissipent, on aperçoit la mer et la ville en contrebas, sûrement le Prêcheur. – When the clouds clear, you can see the sea and the town below, likely Le Prêcheur.

Entre optimiste et scepticisme… – Between optimism and skepticism…

Escalade et arrivée au troisième refuge, juste avant la tempête. – Climb to the third refuge, just before the storm.

Comme vous pouvez le deviner, le reste de la randonnée ne fut pas propice à beaucoup de prises de photos 😰. Complètement rincés en revenant, la piscine de Patrick fut la bienvenue. Oubliant de s’étirer après l’effort, nos courbatures nous poursuivront plusieurs jours après. – As you can guess, the rest of the hike was not very photo-friendly 😰. Completely exhausted once back, Patrick’s pool is a welcome relief. As we totally forgot to stretch before or after the efforts of the day, our muscles will remain sore for several days afterwards.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée, le point rouge est la position de notre logement (OsmAnd). – Map of the hike, the red marker is our accomodation (OsmAnd).

Boucle du Vauclin et Habitation Clément 🇲🇶

  1. Boucle du Vauclin – Vauclin loop 🥾
  2. Habitation Clément 🥃
  3. Cartes – Maps 🗺

Nous continuons à explorer le sud de l’île, côté est cette fois-ci avec une randonnée de 6.5 km environ appelée la Boucle du Vauclin. La journée se terminera par une nouvelle dégustation de rhum chez Clément, qui nous permet également de visiter ce lieu chargé d’histoire et cet espace à la végétation luxuriante qu’est l’Habitation Clément.

We continue exploring the south of the island, this time on the east side, with a 6.5 km hike called the Boucle du Vauclin. The day ends with another rum tasting at Clément, which also gives us a chance to visit the lushly planted Habitation Clément, a place steeped in history.

Boucle du Vauclin – Vauclin loop 🥾

Nous démarrons la boucle en garant la voiture sur le parking du BioBan, site de collecte et de production de bananes biologiques près du quartier résidentiel Château Paille du Vauclin. Le mieux est de faire la boucle d’est en ouest afin de profiter de la baignade dans la mangrove du Trou Cochon au 3/4 du parcours plutôt qu’au début et pour mieux profiter de la vue (recommandations de notre hôte Cécile). Le chemin de départ est accessible juste derrière le parking.

We start the loop by parking at BioBan, a collection and production site for organic bananas near the Château Paille residential area of Le Vauclin. We were advised it was best to do the loop from east to west, so as to enjoy a swim in the Trou Cochon mangrove at 3/4 of the way along rather than at the beginning, and to make the most of the view (recommended by our host Cécile). The starting point is just behind the parking lot.

Bananeraie qui fait la jonction entre le départ et l’arrivée de la boucle du Vauclin – Banana plantation that links the start and finish of the Vauclin loop.

Le soleil est au rendez-vous, le chemin est sec, les conditions parfaites sont réunies. Dès les premiers kilomètres, nous aperçevons depuis le chemin de randonnée un village de pêcheurs (à droite). – The sun is shining, the path is dry – perfect conditions. Within the first few kilometers, we get glimpses of a fishing village from the trail (photo to the right).

Le chemin passe à l’intérieur du village, très calme et à première vue uniquement habité par brebis, poules et coqs. Un habitant nous redirige vers la sortie du village quand nous prenons le mauvais chemin. – The path leads through the village, very quiet and at first sight inhabited only by sheep, hens and roosters. We take a wrong turn and luckily there are actually people there, a nice older gentleman redirects us towards the correct path.

Les sargasses, algues que l’on voit s’accumuler à droite, sont très présentes le long des côtes. – Sargassum, the algae seen accumulating on the right picture, is very present along the coast.

Vues depuis la pointe du Vauclin (gauche et milieu) et sur quelques îlets – Views from the pointe du Vauclin (left and middle) and over a few small islands.

L’arrivée au Trou Cochon nous offre une baignade et une pause déjeuner bien méritées – We arrive at Trou Cochon for a well-deserved swim and lunch break.

Malheureusement, bien que calme au début, la baie de Trou Cochon se remplit rapidement par la mer avec des jet-skis, et des bateaux sur lesquels est jouée (très fort) de la musique. Ayant pu profiter un peu, nous quittons les lieux et finissons la randonnée par la partie la moins intéressante : un chemin qui longe une prairie avant de rejoindre la bananeraie.

Unfortunately, although calm at first, Trou Cochon Bay soon fills up with jet-skis and boats playing (very loud) music. Having had a chance to enjoy a bit, we leave the area and finish the hike with the least interesting part: a path that runs alongside a meadow before reaching the banana plantation.

Habitation Clément 🥃

Située à quelques kilomètres seulement du Vauclin, l’habitation Clément permet de clôturer cette journée déjà bien remplie. Après tout, quoi de mieux qu’un bon rhum après la marche ? Mais ce lieu est bien plus intéressant que cela.

Located just a few kilometers from Le Vauclin, Habitation Clément is the perfect way to round off an already busy day. After all, what could be better than a good rum after a walk? But there’s much more to this place than that.

Ancienne distillerie, très semblable à celle de Trois-Rivières (on ne vous refait pas le laïus sur la fabrication du rhum agricole 😉). Le rhum est produit sur place chez Clément, on aperçoit la nouvelle distillerie en sortant du parking. – The old distillery, very similar to the one in Trois-Rivières (we won’t go through the agricultural rum-making process again 😉 ). Rum is produced on-site at Clément, and the new distillery can be seen as you leave the parking lot.

L’avantage est qu’ici, on peut admirer (et sentir) les rhums vieillir dans leurs fûts de chêne – The advantage here is that you can admire (and smell) the rum aging in its oak barrels.

L’espace extérieur est somptueux, et présente nombre de variétés de plantes à proximité des champs de canne à sucre – The outdoor area is sumptuous, featuring a number of plant varieties close to the sugarcane fields.

La maison princiaple, habitation de la famille Clément pendant environ un siècle, contient aujourd’hui de nombreuses photos de la famille Hayot, propriétaire actuel des lieux, avec quantité de ministres et patrons d’entreprise. Sur le seuil de cette maison, Mitterrand et Bush père se sont serrés la main devant les caméras en 1991. – The main house, home to the Clément family for around a century, today contains numerous photos of the Hayot family, current owners of the premises, with a host of international ministers and business leaders. On the threshold of this house, Mitterrand and Bush Sr. shook hands in front of the cameras in 1991.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la boucle du Vauclin, notre logement en rouge (Organic Maps) – Map of the Vauclin loop, the red marker is our accomodation (Organic Maps)

Entre savane et forêt – Between savannah and forest 🇲🇶

  1. Ville de Sainte-Anne – City of Sainte-Anne 🥥
  2. Savane des Pétrifications 💧
  3. Forêt Montravail 🌲
  4. Cartes – Maps 🗺

Petit résumé en textes et en photos de nos deux jours suivants sur l’île, où la pluie reste bien présente mais le beau temps se profile à l’horizon 😎

A brief summary in photos and text of the next two days we spent on the island. The rain is still very much with us but fine weather is on the horizon 😎

Végétation luxuriante et vue sur le rocher du Diamant – Lush vegetation and view of the Rocher du Diamant in the distance

Ville de Sainte-Anne – City of Sainte-Anne 🥥

Pour visiter la pointe sud de la Martinique et ses paysages étonnants, la ville de Sainte-Anne est une bonne introduction. Centre ville mignon face à la mer, et petites maisons colorées sont au rendez-vous. On y trouve une exposition en plein air marquante qui retrace l’histoire de l’esclavagisme et de la colonisation. Nous y mangeons également de délicieux accras de légumes (car oui, on peut manger végétarien sur l’île…mais avoir autre chose que des accompagnements ou des salades est souvent compliqué) et des gâteaux à la noix de coco et à la goyave tellement copieux qu’ils nous dureront plusieurs goûters/petits-dej.

To visit the southern tip of Martinique and its stunning landscapes, the town of Sainte-Anne is a great place to start. The town center faces the sea, and the small, colorful houses are all there to greet you. There’s a memorable open-air exhibition recounting Martinique’s history of slavery and colonization. We also had our first delicious vegetable accras (yes, you can eat vegetarian on the island…but getting anything other than sides or salads is often difficult) as well as a coconut and guava cakes so big that they lasted us several snacks/breakfasts.

Ville de Sainte-Anne (gauche), expo en plein air (milieu) et accras végés (droite) – City of Sainte-Anne (left), open-air exhibition (middle) and veggie accras (right)

Nous nous garons sur le parking de l’Anse des Salines, grande plage typique d’une carte postale et dont la présence de nombreux restaurants et stands de glaces fait penser qu’elle est plutôt touristique. A pied et sous la grisaille, nous continuons le sentier qui longe le littoral jusqu’à l’étang des Salines, grand étang artificiel alimenté en eau de mer par des canaux et qui laisse voir un nombre impressionnant de crabes divers et variés (et difficiles à prendre en photo car ils décampent rapidement).

We park at the Anse des Salines parking lot, a picture-perfect beach (it could easily be a postcard) where many restaurants and ice-cream stands make it seem rather touristy. On foot and under a dark gray sky, we continue along the coastal path to the Etang des Salines (Salines pond), a large artificial pond fed by sea water through a number of natural canals, where we can see an impressive number of crabs of all kinds (difficult to photograph, as they move off quickly).

Etang des Salines et plage des Salines – Etang and plage des Salines

Savane des Pétrifications 💧

En prolongeant après l’étang des Salines, le sentier aborde un camping qui semble vide au premier coup d’oeil mais plus on s’enfonce dans les sous-bois et plus on trouve de familles qui y habitent (est-ce de manière permanente ?). Arrive ensuite un passage formé d’un pont qui relie le chemin à la Savane des Pétrifications, immense étendue très attirante pour son aspect géologique, et pour son paysage inattendu qui pourrait venir d’une autre planète. Un seul problème : le passage qui mène au pont est sous l’eau à cause de la mer qui monte. Matt essaie de tester la profondeur, cela semble faisable mais nous décidons finalement d’attendre une heure afin de laisser le temps à la mer de redescendre. Une heure après, c’est pire ! Ne voulant pas repartir bredouille, nous tentons la traversée, Matt l’eau jusqu’aux cuisses et Nat sur les rochers en équilibre…instable car elle tombe (sans gravité) et mouille pantalons et chaussures. Trempés pour trempés, nous continuons la traversée et nous trouvons enfin de l’autre côté ! Cela valait le coup, car les paysages lunaires étaient bien de la partie. Une fois la boucle effectuée, nous revenons sur nos pas et regagnons la voiture, humides mais heureux.

Continuing past the Etang des Salines, the trail passes a campsite which seems empty at first glance, but the deeper you go into the undergrowth, the more families you find living there (do they live here permanently?). Next comes a bridge that links our path to the Savane des Pétrifications, an immense expanse of land that is very attractive for its geological aspects, and for its unexpected landscape that could be on an entirely different planet. There’s just one problem: the passage leading to the bridge is underwater due to the rising sea. Matt tries to test the depth, which seems feasible, but in the end we decide to wait an hour to give the sea time to recede. An hour later, it’s worse! Not wanting to go back empty-handed, we attempt the crossing, Matt thigh-deep in water and Nat on the rocks, balancing… unstably as she falls in (luckily no injuries) but she soaks her pants and shoes. Soaking wet, we continue the crossing and finally find ourselves on the other side! It is well worth the effort, as the almost lunar landscapes are truly beautiful. Having completed the loop, we retrace our steps and head back to the car, damp but happy.

Passage vers la Savane des Pétrifications sous l’eau et randonneurs mouillés – Overflown crossing to Savane des Pétrifications and wet hikers

Savane des Pétrifications

Forêt Montravail 🌲

Notre petit guide touristique offert par le loueur de voiture mentionne des roches gravées en lisière de la forêt de Montravail, traces uniques de la présence des amérindiens sur l’île et du temps pré-colonial. Le soleil revenu et les affaires ayant plus ou moins séché, nous partons dans cette direction du centre sud de la Martinique et nous découvrons les routes intérieures de l’île. Bien qu’en assez bon état, plus on approche de la forêt et plus les routes deviennent étroites en vallonnées au point que la personne au volant attrape des suées au moindre croisement. En plus, la vitesse est limitée à 70 km/h sur ces routes donc un touriste de métropole qui n’est pas en confiance roule beaucoup trop lentement pour les locaux, qui poussent derrière ! Nous parvenons tout de même sains et saufs aux abords de la forêt et entamons une marche courte de moins de 2 km pour atteindre les fameuses roches. En arrivant, une barricade nous empêche d’accéder à l’espace aménagé pour se promener autour d’elles. Qu’à cela ne tienne, nous la contournons mais les herbes sont hautes sur le sentier et la plupart des roches sont noires et sans inscription. La seule avec des gravures est très peu accessible et il est difficile de l’observer de près. Un peu déçus, donc nous allons nous consoler sur une plage voisine, la plage de Gros Raisin qui nous permet notre premier bain au soleil dans des eaux cristallines, ainsi que plus tard en soirée au Marin avec le désormais traditionnel rhum.

Our little tourist guide offered by the car rental company mentions engraved rocks on the edge of the Montravail forest, unique traces of the Amerindian presence on the island and of pre-colonial times. With the sun back and our belongings more or less dry, we set off in this direction for the south-central part of Martinique, discovering the island’s inland roads. Although in fairly good condition, the closer we get to the forest, the narrower and more winding the roads become, to the point where the driver gets sweaty at even the most benign-seeming intersections. What’s more, the speed limit on these roads is 70 km/h, so a tourist from mainland Europe who isn’t confident is driving far too slowly for the locals, who are pushing behind! Nevertheless, we make it safely to the edge of the forest and set off on a short walk of less than 2 km to reach the famous rocks. As we arrive close to the area where the rocks are, a barricade prevent us from accessing it. No problem, we go around it, but the walkway is overgrown and most of the rocks are black and unmarked. The only rock with drawings is barely accessible and we do not manage to get a good look. Somewhat disappointed, we console ourselves on a nearby beach, Gros Raisin, which allows us our first sunbath in crystal-clear waters, as well as later in the evening at Le Marin with the now traditional rum.

Forêt de Montravail et roches (celle gravée est à tout à droite) – Montravail forest and overgrown rocks (the engraved one is on the right side)

Plage de Gros Raisin et cocktails face à la marina du Marin – Gros Raisin beach and cocktails in front of the Marin marina

Cartes – Maps 🗺

Carte de notre parcours dans la Savane des Pétrifications (Organic Maps) – Map of our hike in Savane des Pétrifications (Organic Maps)

Carte de notre parcours dans la Forêt de Montravail (Organic Maps) – Map of our hike in Montravail forest (Organic Maps)

Piton Crève-Coeur 🇲🇶

  1. Arrivée – Arrival
  2. Marche – Walk
  3. Rhum – Rum
  4. Cartes – Maps
  5. Impressions sonores – Sound environment

Arrivée – Arrival

Malgré des complications à Orly (nous avons dû déposer nos sacs à dos un peu n’importe où à cause d’un problème au niveau des tapis roulants pour bagages hors format), nous avons débarqués sains et saufs avec nos bagages en Martinique. Comme nous arrivons en pleine saison des pluies, nous sommes accueillis comme il se doit par une courte mais intense averse en sortant de l’aéroport. Nous partons pour le Marin, petite ville tranquille du sud de l’île dans le quartier Montgerald où nous logeons les premières nuit. Les voisins adorables y papotent avec nous et nous font découvrir des fruits inconnus (la quenette). Bien sûr nous devions tester immédiatement le rhum local dès notre arrivée (voir photos plus bas). Une prochaine publication décrira plus en détails nos découvertes gastronomiques et humaines. En attendant, il est temps de nous activer pour la première journée sur l’île.

Despite some shuffle at Orly (we had to give our backpacks over to the oversized bag check-in that was experiencing some confusion due to a broken luggage conveyor belt) we land safely in Martinique with our luggage. As we arrive during the rainy season, we are, unsurprisingly, greeted by a short but heavy rain shower as we leave the airport. We’re heading to Le Marin, where we’re staying for the first few days, a quiet little town in the south of the island in the Montgerald district, where the neighbors chat with us and introduce us to some unfamiliar fruit (la quenette). Of course we had to sample some rhum-based drinks upon our arrival in one of the beachfront bars. You can see the first shots below. We plan to describe our gastronomic and human discoveries on the island in greater detail in a future post. In the meantime, it’s time to get going for our first « active » day on the island.

Vue sur le Rocher du Diamant depuis la montée vers le Piton Crève-Coeur – View of the Rocher du Diamant, seen from the way to the top of Piton Crève-Coeur.

Marche – Walk

La marche vers le sommet du Piton Crève-Coeur (207m d’altitude) est une des 25 randonnées recommandées par un vieux guide prêté par une choriste des Musiterriens (merci Clothilde !). A un quart d’heure environ du Marin, il faut atteindre un parking bien peu indiqué, nous nous trompons donc la première fois et le remarquons en arrivant sur une route pleine de rochers sur laquelle nous ne voulons pas risquer la voiture de location. Heureusement, des habitants nous aident à trouver la bonne route. Une fois sur le bon parking, on tombe sur les ruines d’une sucrière, un des nombreux vestiges sur l’île de l’exploitation de la canne à sucre et de ses travailleurs esclaves. La marche est courte, environ 3 km aller-retour, mais la pente est raide et les conditions climatiques nous font suer à grosses gouttes : humidité et pluie sont de la partie.

The hike to the summit of Piton Crève-Coeur (207m above sea level) is one of 25 recommended by an old guide lent to us by a member of Matt’s former choir, the Musiterriens (thanks Clothilde!). About a 15 minutes from Le Marin, we have to find a parking area that’s very poorly signposted, so we take a wrong turn the first time and notice it when we come to a rather rocky road. We don’t want to risk the rental car here but luckily some locals help us out finding the right way. Once we’ve found the right parking area, we come across the ruins of an abandoned sugar mill, one of the island’s many remnants of slavery in sugar cane farming. It’s a short walk, about 3 km round trip, but the slope is steep and the weather makes us sweat profusely; high temperatures, humidity and rain are now our constant companions.

Ruines de Crève-Coeur (gauche). Chemin boueux (droite) – Sugar mill ruins (left). Muddy path (right)

Une fois en haut, deux belvédères offrent un point de vue panoramique sur le sud de la Martinique – Once at the top, two viewpoints offer panoramic views of southern Martinique

Ruines de la maison du Maître de la sucrerie (gauche), vue sur l’étang des Salines (milieu), rose des vents et marcheur en nage au sommet (droite) – Ruins of the Master’s house of the sugar mill (left), view of Etang des Salines (middle), compass rose and sweaty hiker at the summit (right)

Panorama au sommet – Panoramic view at the top

Une fois redescendus (plus rapidement que la montée 😅), nous nous rafraîchissons à Anse Figuier, pour notre première plage avec cocotiers. En comparaison avec la Bretagne que nous venons de quitter, l’océan de ce coté-ci est comme une piscine…très agréable mais l’atmosphère reste humide et orageuse.

Once we get back down (much faster than the way up 😅), we cool off at Anse Figuier, for our first tropical beach with coconut trees. Compared to Brittany, which we’ve just left behind, the ocean here feels like a swimming pool… very pleasant but the atmosphere is still humid and stormy.

Anse Figuier

La soirée au Marin nous offre depuis la fenêtre de notre chambre un coucher de soleil époustouflant, on aurait cru qu’un incendie s’était déclaré dans le ciel. 🌅 – The evening in Marin offers us a breathtaking sunset, visible from our bedroom window, as if a fire had broken out in the sky. 🌅

Rhum – Rum

Un petit coucou de l’aéroport et la photo obligatoire du premier (et deuxième) rhum 🍸 – Hello from the airport, and from our first (and second) rhum cocktail upon our arrival 🍸

Cartes – Maps

Quelques cartes pour situer nos marches et notre entourage. 🗺 – Some maps to help you locate our hike and surroundings. 🗺

Marche du Piton Crève-Coeur (bleu). Le point rouge est notre logement. Carte Organic Maps. – Piton Crève-Coeur walk (blue). The red marker is our hotel. Map from Organic Maps.

Impressions sonores – Sound environment

Exploration de la Bretagne – Exploring Brittany 🇫🇷

Tout le mois de juin, nous nous sommes retranchés dans le Morbihan afin de préparer notre grand voyage (d’un an !) en Amérique du Sud. Découvrez ci-dessous nos coins préférés de la région de Pénestin, et restez connectés avec nous pendant que nous préparons nos sacs de voyage, que nous commandons les affaires qui nous manquent, notamment de nouvelles cartes de crédit, et que nous choisissons nos assurances.

Avec quelques photos bien sûr, pour agrémenter tout cela !

For the past few weeks we have been landlocked or rather biding our time in Brittany organising the last few things before our year (!) of travel. Stay with us friends, as we prepare our packing lists, order missing items, travel credit cards, sign up for insurance etc. And of course we will also explore the lovely region we are currently in, the Morbihan in the process.

Here some photos to tide us over until we finally set off (into the sunset).

Plage de la Mine d’or 🌦

La fameuse, probablement la plage la plus connue de la région qui fascine de jour comme au coucher du soleil, par beau temps et même sous la pluie (voir dernière photo). Les rochers des Demoiselles, toujours là pour nous guider, créent un point de fixation parfait pour le/la photographe.

Probably the most well-known beach in the region, the « Mine d’or » (gold mine) is fascinating by day, as well when the sun sets and even when the rain starts to pour (see the last picture). The « Demoiselles » (ladies) rocks are always there to guide the eye, a perfect choice for any photographer.

Plage de Loscolo 🐙

Moins tapageuse que la Mine d’Or, les falaises de la plage de Loscolo sont tout aussi belles, et la pluie passée laisse même par endroit dévaler la terre ocre qui les composent pour former de petites rivières. Attention cependant, ici comme sur les autres plages de la région, les méduses rôdent autour de nous lorsque nous nous baignons…

Not as famous as the « Mine d’Or » cliffs, those of Loscolo beach are pretty nonetheless. In some places, the earth from the cliffs even flows onto the beach creating small streams resembling tiny rivers. Beware of the jellyfish that are circling around us as we swim! We unfortunately saw them at every beach in the region.

Plage du Halguen 📚

Située dans le Haut-Pénestin, le chemin vers la plage du Halguen donne l’occasion de s’arrêter flâner au Bateau Livre en passant. Ce charmant café-librairie mélange livres inspirants, recommandations pointues des libraires, bières artisanales, kéfirs locaux, gâteaux délicieux et planches à partager. La plage du Halguen est peu fréquentée, probablement à cause des rochers qui la jonchent à marée basse et de la vase provenant de la Villaine. Nous apprécions d’y être seuls ou presque, l’arbre gigantesque qui la surplombe pour seul compagnon, et à marée haute la baignade est très sympa.

Located in the « Haut-Pénestin », the way towards the calm « Halguen » beach passes by the « Bateau Livre« , a very cute coffee shop/library that offers inspiring books and comics, artisanal beers, local kefirs, as well as delicious cakes and food to share. The « Halguen » beach is never really crowded, probably because of the numerous rocks that show up at low tide and the sand coming in from the « Villaine » river. In spite of that, we enjoy going there a lot and resting there away from the crowds, with the gigantic tree above the beach watching us while we swim at high tide.

Baie de Pont Mahé 🚲

Les chemins en vélo sont nombreux dans la région de Pénestin, mais celui menant à la baie de Pont-Mahé (en Loire-Atlantique, attention nous ne sommes plus en Bretagne !) n’est pas le plus simple à trouver. A l’arrivée, nous découvrons une ombre bienvenue et retrouvons cette grande baie bordée de conifères où la mer se trouve des centaines de mètres plus loin. Tout au loin, le seul restaurant de la baie « Les Pieds dans l’eau » affiche sa merveilleuse terrasse.

A lot of bike paths are available in the region. The one leading to the « Pont-Mahé » bay is by far not the easiest to find. Once in « Pont-Mahé », (attention: you are entering are « Loire-Atlantique » territory and are not in Brittany anymore!) We were happy to find a bit of shade to enjoy this very peculiar wide bay surrounded by pine trees, where at low tide the sea can only be found hundreds of meters away. In the distance, the very nice terrasse of the single restaurant of the bay « Les Pieds dans l’eau » is still visible.

Plage du Maresclé ⛵️

Après une vingtaine de minutes en vélo, la plage du Maresclé dévoile ses discrets bateaux garés au milieu des bouchots. A marée basse, les rochers recouverts par l’océan un peu plus tôt, grouillent d’activité. Crabes et mollusques se réorganisent avant la prochaine marée.

After twenty minutes of biking, you reach the « Maresclé » beach with its small boats anchored just beyond the sand, in the middle of the sticks where mussels grow. At low tide, the rocks that surround the beach bustle with a activity: Crabs, as well as different kind of shellfish regroup before the next tide.

Château de Suscinio 👸🏻

A une vingtaine de kilomètres de Pénestin, le château de Suscinio est une ancienne résidence des ducs de Bretagne au XVème siècle, situé dans la commune de Sarzeau. Entouré d’un parc et de marais salants, une très belle plage de sable blanc en contrebas (en exergue de la publication), ce château vaut la visite. A l’extérieur, notre guide barbu nous a bien fait rire. A l’intérieur, le parcours astucieux évite les croisements et permet de profiter des décorations, des chambres aux dimensions gigantesques et de la vue depuis les tours.

Twenty kilometers away from Pénestin, the « Chateau de Suscinio » is a former residence of the dukes and duchesses of Brittany in the XVth century, and belongs to the city of « Sarzeau ». It is surrounded by a park, swamps and a beautiful sand beach (the featured title photo of this post) which makes it really nice to visit. Outside the castle, our bearded tour guide took us on very funny and interesting excursion. Inside, the self-guided tour is smartly designed to showcase the wide rooms and towers in all their splendour.

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