Fort-de-France 🇲🇶

Pour nos derniers jours en Martinique (déjà !!) et avant de s’envoler pour la Guyane, nous passons quelques jours à Fort-de-France afin de s’imprégner un peu de l’atmosphère de la ville et y tester ses plats végétariens, grâce aux très bonnes recommandations de notre hôte. Une onde tropicale passe le premier jour ce qui nous fait voir tout en gris, mais nous nous abritons dans les musées et en apprenons plus sur l’histoire pré-colombienne de l’île et l’importance toujours actuelle de la culture des peuples amérindiens. Les jours suivants, le soleil revient ainsi que la chaleur et nous flânons avec plaisir dans la ville. Beaucoup nous ont dit ne pas y trouver d’intérêt et c’est vrai que les 4 nuits nous ont suffi, mais la ville vaut le coup d’oeil. Pour finir, on ne pouvait pas faire autrement que de visiter La Favorite, distillerie de rhum traditionnelle qui fonctionne encore sous nos yeux.

For our last days in Martinique (already!!) and before heading off to French Guiana, we spend a few days in Fort-de-France to soak up a bit of the city’s atmosphere and try out its vegetarian dishes, thanks to our host’s very good recommendations. A tropical wave passed through on the first day, making us see everything in grey, but we took shelter in the museums and learned more about the island’s pre-Columbian history and the continuing importance of Amerindian culture. Over the next few days, the sun and the heat return, and we enjoy strolling around the city. Many people told us they didn’t find it interesting, and it’s true that the 4 nights were enough for us. But the city is well worth a visit. Finally, we had no choice but to visit La Favorite, a traditional rum distillery still operating before our very eyes.

La ville – The city ⛪️

Petite ruelle sympathique qui nous attira plusieurs fois : bars, restaurants, glaces maisons y figurent. – Nice little street that we passed by a lot: bars, restaurants, homemade icecreams are there to please us.

Gauche : bibliothèque Schoelcher, un des seuls bâtiments ayant survécu à l’incendie qui ravagea la ville en 1890. Droite : la cathédrale, dont la flèche n’a qu’une armature destinée à laisser passer les vents forts qui soufflent ici. – Left: Schoelcher library, one of the few buildings to survive the fire that destroyed the town in 1890. Right: the cathedral, whose spire has an open frame designed to let through the strong winds that blow here.

Vues depuis le fort Saint-Louis que nous avons visité, et qui est une base navale toujours active. – Views from fort Saint-Louis that we visited. It still is an active naval base.

La ville possède quelques décorations murales intéressantes. – The city offers some interesting wall paintings.

Distillerie La Favorite – La Favorite distillery 🥃

Après un petit périple en bus, nous accédons à pied à la distillerie. Ici, pas de visite guidée mais on peut naviguer dans le périmètre, voir les ouvriers travailler et les machines broyer la canne à sucre. Cette distillerie nous avait été recommandée par Sylvestre, notre guide à Trois-Rivières, merci à lui car nous ne l’avons pas regretté. La dégustation nous a beaucoup plu car nous avons pu tester un rhum blanc qui venait de sortir, très bon tout seul (sans le boire en ti punch), des expérimentations (distinguer les différences entre deux rhums strictement similaires si ce n’est que l’un a vieilli en fût de chêne français et l’autre américain), goûter des rhums vieux de 4 et 8 ans, et un « brut de colonne » sorti directement de la distillation avec 70% de taux d’alcool. Nous étions là au moment où une photographe a pris des clichés publicitaires pour un site de tourisme martiniquais, notre attrait pour le rhum sera donc vraiment connu de tous !

After a short bus journey, we reach the distillery on foot. There’s no guided tour here, but you can explore the perimeter, watch the workers at work and the machines crushing the sugar cane. This distillery had been recommended to us by Sylvestre, our guide in Trois-Rivières. Thanks to him, we didn’t regret it. We really enjoyed the tasting, as we were able to try out a newly-released white rum that was very good on its own (without drinking it as a ti punch). We experimented (distinguishing the differences between two rums that are strictly similar except that one has aged in French oak barrels and the other in American ones). We also tasted 4 and 8-year-old rums, and the direct product of the distillation process at 70% alcohol rate. We were there when a photographer took some shots for a Martinique tourism website, so our love affair with rum will truly be common knowledge!

La distillerie et le travail de récupération des restes végétaux de la canne afin d’alimenter les machines par combustion. Ainsi, pas d’autre dépendance énergétique. – The distillery and the work of recovering the remains from the cane to fuel the machines by combustion. Doing like this, there is no dependency on another energy source.

Machinerie et cuves de fermentation – Machinery and fermentation vats.

Colonne de distillation en cuivre – Distillation column in copper

Vieillissement en fût de chêne – Oak barrel ageing

Notre dégustation « favorite » – Our « favorite » rum tasting

C’en est fini de la Martinique et ses plages magnifiques, ses rhumeries et sa nature dense et belle (nous y reviendrons peut-être dans de futures publications). That’s the end of Martinique and its magnificent beaches, its rum factories and its dense, beautiful nature (we may come back to it in future publications though).

Trois-îlets 🇲🇶

  1. Chez Jean-Marc – At Jean-Marc’s 🐟
  2. Grande Anse 🐢
  3. Dauphins – Dolphins 🐬
  4. Cartes – Maps 🗺

Nous avons lâché la voiture de location, et pour une semaine nous logeons aux Trois îlets (plus précisément à l’Anse à l’Âne) dans le sud-ouest de la Martinique. Sans voiture, plus aucune pression pour aller à gauche et à droite, plus de visites tous les jours. Nous profitons simplement d’être au bord de l’eau et de vivre comme les gens sur place le temps d’une semaine. Un vrai régal et un repos bien mérité avant la suite des aventures, car le départ pour la Guyane se profile à l’horizon !

We’ve ditched our rental car, and for a good week we’re staying at Les Trois îlets (more precisely at Anse à l’Âne) in south-west Martinique. Without a car, there’s no pressure to go left and right, no more sightseeing every day. We simply enjoy being by the water and living like the locals (or the turists) for a week. A real treat, and a well-deserved rest before the next adventure, as departure for French Guiana is coming very soon!

Ponton de l’Anse à l’Âne, d’où vont et viennent les navettes pour Fort-de-France. Pier of Anse à l’Âne, where the shuttles leave to and from Fort-de-France.

Chez Jean-Marc – At Jean-Marc’s 🐟

Nous avons eu le bonheur de loger dans une chambre chez Jean-Marc et de participer pendant une semaine à la vie de son appartement, littéralement au bord de la plage. Les personnalités de Jean-Marc, toulousain retiré depuis quelques années en Martinique, et de Véziane sa colocataire nous ont touché car pour eux l’accueil signifie vraiment quelque chose. Nous avons pu tester la plupart des restaurants et bars qui donnent directement sur la plage, apprécier les couchers de soleils et l’illumination de Fort-de-France juste en face, participer à la nuit nocture (concerts) et connaître les voisins très agréables de Jean-Marc lors d’une soirée en bord de mer qui restera dans nos souvenirs. Merci à eux pour tout et vivement qu’on revienne !

We have the pleasure of staying in a room in Jean-Marc’s apartment and participating in the life of the house, literally on the beach, for a week. Jean-Marc, who’s originally from Toulouse who has been living in Martinique for several years now, and his flatmate Véziane really strike a chord with us. To them, hospitality is once again very much all encompassing and we soon feel integrated into their home and social circles. We are able to try out most of the restaurants and bars that are directly onto the beach, enjoy the sunsets and the illumination of Fort-de-France just across the bay, take part in the night life (concerts), go dolphin watching with the company of a friend of Veziane’s and get to know Jean-Marc’s very pleasant neighbors during an evening by the sea that will remain in our memories. Thanks to them for everything, and we can’t wait to come back!

Anse Mitan à gauche, juste avant l’Anse à l’Âne en navette depuis Fort-de-France. Arrivée à l’Anse à l’Âne à droite. – Anse Mitan on the left, just before Anse à l’Âne coming from Fort-de-France with the shuttle. Arrival at Anse à l’Âne on the right.

Vue de la plage depuis chez Jean-Marc et baignade au coucher de soleil. – View of the beach from Jean-Marc’s and the mandatory sunset dip.

Vue depuis la « Case à glaces », restaurant où nous dégusterons glaces maisons au manioc, à la cacahuète, à la goyave ainsi que de nombreux cocktails… – View from the « Case à glaces », a restaurant where we enjoy homemade manioc, peanut, passion fruit and guava ice cream, as well as a range of cocktails and local drinks (Desperados Mojito, Schweppes Coco, Vita Malt, etc.)…

Grande Anse 🐢

Sans voiture on teste donc les transports publics martiniquais le temps d’un trajet d’une dizaine de minutes à la Grande Anse d’Arlet que nous avions seulement vue sous la pluie quelques semaines plus tôt. Ce jour-là, grand soleil et grande chaleur. Avec l’application Sud’Lib, nous obtenons les horaires d’arrivée des bus de manière très fiable, même si ceux-ci sont espacés de deux heures donc il faut bien viser. Une fois à l’intérieur du bus, on se rend compte que les arrêts ne comptent pas pour grand chose car chaque personne demande au chauffeur de la déposer à l’endroit qui l’arrange. Nous découvrons Grande Anse sous un jour nouveau, avec plein de petits restos de bords de plage et très peu d’ombre. Une fois les affaires déposées, c’est parti pour 2h30 environ de snorkeling. Nous longeons la côte jusqu’au cap Salomon : les poissons sont magnifiques, de toutes les couleurs. On observe aussi des coraux rouges, jaunes, de formes variées ainsi que des murènes et des poissons trompettes, qui se tiennent à la verticale. Sur le chemin du retour, nous traçons tout droit vers la plage et tombons sur de nombreuses tortues qui broutent au fond, et qui remontent de temps en temps prendre de l’air à la surface…magique ! Un jus de fruit frais sera nécessaire pour nous remettre de nos émotions.

Without a car, we tested Martinique’s public transport system on a ten-minute trip to Grande Anse d’Arlet, which we had only briefly visited under the beginning rains of an onde tropicale a few weeks earlier. This time, it is sunny and warm. With the Sud’Lib app, we get the arrival times of the buses very reliably, even if they are two hours apart, so we have to aim carefully. Once inside the bus, we realize that the stops don’t count for much, as each person asks the driver to drop them off wherever it suits them. We discover Grande Anse in a whole new light, with lots of little beachside restaurants and very little shade. Once we’ve dropped off our stuff, it’s off for about 2h30 of snorkeling. We follow the coastline all the way to Cape Solomon: the fish are magnificent, in all colors. We also see red and yellow corals in a variety of shapes, as well as moray eels and trumpet fish standing upright. On the way back, we head straight for the beach and come across numerous turtles grazing on the seabed, coming up for air from time to time…magic! We’ll need a fresh fruit juice to recover from our emotions.

Tubas dans le dos, on attend le bus ! – Our masks and tubas on our backs, we wait for the bus!

Plage de Grande Anse – Grande Anse beach

Dauphins – Dolphins 🐬

Avec Thomas de Dauphins Martinique, nous partons de bonne heure pour une observation des dauphins au large de l’île depuis la Pointe du Bout pas très loin de l’Anse à l’Âne (merci Véziane pour le transport en voiture !). La technique est bien rodée : plusieurs compagnies qui proposent ces services partent environ à la même heure et se donnent les bons tuyaus et les endroits où ils ont pu observer les cétacés. Ainsi, tout le monde peut rappliquer au même endroit et faire profiter ses clients du spectacle. Seulement la zone est protégée, ce qui signifie que les capitaines des bateaux sont formés à l’approche des animaux, et rien ne doit être fait pour les déranger (donc pas de baignade avec eux). Thomas semble passionné par les dauphins et la vie marine en général et nous raconte plein d’anecdotes. Nous sommes semble-t’il chanceux car à peine sortis de la baie des Trois îlets et après avoir admiré les belles vues de l’île depuis la mer, Thomas nous amène vers un lieu où la présence des autres bateaux d’observations trahit celle des dauphins. En plus, nous en voyons deux espèces ! Les dauphins tachetés, la plus commune et les dauphins Fraser qui sont plutôt rares car Thomas ne les observe qu’une trentaine de fois par an. Les Fraser sont dynamiques, ont le ventre rose, pas de rostre, l’aileron similaire au requin, apparaissent en groupe et disparaissent sous l’eau pendant un long moment…avant de réapparaître. C’est difficile de devoir les quitter ! La suite du parcours em bateau nous emmène à Fond Boucher, où les fonds marins sont magnifiques. Nous nous arrêtons pour faire du snorkeling, et pour déguster le traditionnel planteur associé à chaque activité ici. Nous rentrons ébahis de la rencontre avec les dauphins, profitons un peu de la Pointe du Bout et repartons à pied pour l’Anse à l’Âne.

With Thomas from Dauphins Martinique, we set off early for a dolphin-watching trip off the island from Pointe du Bout, not far from Anse à l’Âne (thanks Véziane for the ride!). The technique is well tried and tested: several companies offering these services leave at roughly the same time, sharing the information on any locations where they find dolphins with each other. This way, everyone can arrive at the same spot and let their customers enjoy the show. The area is protected, which means that boat captains are trained to approach the animals, and nothing must be done to disturb them (so no swimming with them). Thomas is passionate about dolphins and marine life in general, and tells us lots of anecdotes. We’re lucky, it seems, because as soon as we leave the Baie des Trois îlets and admire the view, Thomas takes us to a spot where the presence of other observation boats betrays the presence of dolphins. What’s more, we see two species! Spotted dolphins, the most common and endemic to Martinique, and Fraser dolphins, which are more rare, as Thomas only observes them around thirty times a year. Fraser dolphins are dynamic, have a pink belly, no rostrum, a fin more similar to that of a shark, appear in groups and disappear underwater for a long time… before appearing them again. We enjoy the magic and everyone on the boat, from the little kids to their grandparents is equally mesmerized… it’s really hard when we have to leave them! The rest of the boat trip takes us to Fond Boucher, where the seabed is magnificent. We stop to snorkel, and to have the traditional planteur associated with each activity here. We return amazed by the encounter with the dolphins, enjoy the Pointe du Bout and adjacent Anse Mitan for a while and set off again on foot for Anse à l’Âne.

Dauphins Fraser – Fraser dolphins

Dauphins tachetés – Spotted dolphins

Dauphin tacheté qui joue avec notre bateau – Spotted dolphin playing with our boat

Entre la plongée et le planteur… – Between snorkeling and drinking planteur (rum cocktail)

Cartes – Maps 🗺

De haut en bas : Pointe du Bout, notre logement, Grande Anse. (Organic Maps) – From top to bottom: Pointe du Bout, our accomodation, Grande Anse. (Organic Maps)

Côte atlantique – Martinique’s Atlantic Coast 🇲🇶

  1. Escapades sur la côte – Getaway on the coast ⛪️
  2. Sortie kayak au Robert – Kayaking in Robert 🚣🏻‍♂️
  3. Cartes – Maps 🗺

Escapades sur la côte – Getaway on the coast ⛪️

Logés à la Trinité sur la côte est, la côte Atlantique, et le temps se dégradant un peu, nous en profitons pour aller de ville en ville afin d’explorer un peu cette partie de l’île. Nous y trouvons Sainte-Marie, son îlet accessible à pieds secs quand la marée le veut bien et son église aux deux tourelles qui nous fait penser à Notre-Dame de Paris. En montant vers le Nord, nous passons à travers Le Marigot et Le Lorrain sans vraiment s’arrêter car les restaurants ou magasins de bords de mer sont fermés en pleine journée et les villages ne présentent pas beaucoup d’intérêt à nos yeux. La ville du Lorrain est perchée à flanc de falaise au-dessus d’une plage de sable noir très belle mais constellée de déchets plastiques. Deux pêcheurs tentent leur chance depuis le sable. Nous en repartons avec un sentiment mitigé, comme si ces endroits pourtant plus authentiques que certaines villes du Sud étaient un peu laissés à l’abandon. Nous passons également par la distillerie Saint-James dans laquelle on peut observer des rhums de la fin du XIXème siècle, toujours en train de vieillir ! Mais cette fois pas de dégustation.

Our accomodation being in La Trinité on the east coast (the Atlantic coast) and with the weather deteriorating a little, we take the opportunity to go from town to town to explore this part of the island. In Sainte-Marie, we admire its islet accessible on dry land when the tide is low, and a church with towers that remind us of Notre-Dame de Paris. Heading north, we pass through Le Marigot without really stopping, as the seaside restaurants and stores are closed in the middle of the day and the village doesn’t seem to be of further interest. The town of Le Lorrain is on a cliffside above a beautiful black sand beach, which is unfortunately strewn with plastic waste. Two fishermen try their luck from the beach. We leave with a mixed feeling, as if these places, more authentic than some southern towns, feel a little abandoned. We also pass by the Saint-James distillery, where you can see rums dating back to the late 19th century, still ageing! But we’re not really up for a rum tasting this time.

Plage du Lorrain et église de Sainte-Marie (vue à travers la vitre de la voiture). – Lorrain beach and Sainte-Marie church (with the car window producing some distorting artistic effects).

Eglise du Lorrain et distillerie Saint-James. – Lorrain church and Saint-James rum distillery.

Sortie kayak au Robert – Kayaking in Robert 🚣🏻‍♂️

Le temps semble correct en ce 16 juillet, nous décidons de passer la journée en kayak. Au programme : sortie de la baie du Robert et direction l’îlet Chancel sur lequel on peut observer l’iguane pays, une espèce d’iguane qui fait l’objet de mesures de conservation contre une autre espèce d’iguane envahissante, l’iguane rayé. Sur cet îlet se trouvent également les restes d’une sucrerie ainsi que la cabane d’un esclave pas assez haute pour tenir debout, énième témoin du passé esclavagiste. Quelques plages sont accessibles en kayak un peu plus loin sur l’îlet afin de se détendre et de récupérer de nos efforts. Comme indiqué par les loueurs de kayak, nous longeons les côtes afin de ne pas trop être soumis aux courants et aux vents. Etonnamment nous avançons assez vite et rejoignons l’îlet Chancel en 45 minutes environ. Les iguanes sont bien présents et leur couleur verte est splendide. Le temps de visiter un peu les lieux, et d’éviter de se retrouver sous les mancenillers toxiques qui sont nombreux sur l’îlet, nous repartons vers les plages. Nous trouvons la plage des Amoureux, un petit banc de sable sur lequel nous nous trouvons avec seulement un autre couple. Nous passons un moment avec nos masques et tuba, à se baigner, ou juste à se reposer sur le sable. Nous visitons la plage d’à côté, avec beaucoup plus de monde car les familles semblent aimer y passer leur dimanche. La pluie drue nous surprend, mais ne dure pas. Le retour vers le Robert fut plus difficile alors que les courants étaient censés être avec nous ! Nous avons l’impression de ne pas avancer et de tourner en rond. Finalement après pas mal d’efforts nous rentrons mais en mettant plus de temps qu’à l’aller. Heureusement un planteur nous attend à l’arrivée.

The weather looks fine on this July 16, so we decide to spend the day kayaking. On the agenda: a trip out of Robert Bay to the îlet Chancel, one of the last places where you can still observe the native iguana pays in the wild, a species of iguana that is the subject of conservation measures against another invasive iguana species, the striped iguana. The islet is also home to the remains of a sugar mill including former « lodging » for slaves working in the plantation, inside which it is impossible to stand, yet another reminder of the history of slavery in Martinique. A few beaches can be reached by kayak a little further along the islet to relax from our efforts (paddling against the wind and the current is no joke!). As indicated by the kayak rental company, we follow the coastline so as to reduce our exposure to currents and winds. Surprisingly (despite our lack of kayaking skills and overall fitness), we make good headway and reach îlet Chancel in around 45 minutes. The iguanas are present and their green color is splendid. Just enough time to have a look around, and to avoid being under the toxic manceniller trees which are plentiful on the islet (by the way, a favourite food for the iguanas pays), we set off again for the beaches. We reach the plage des Amoureux, a small sandbeach on which we find ourselves with only one other couple. We spend some time snorkeling, swimming and just relaxing on the sand. We visit the beach a little further back, which is much more crowded, as families seem to like spending their Sundays there. A heavy rain surprise us, but didn’t last. The trip back to Le Robert turns out to be more difficult, even though the currents are supposed to be with us! We feel like we’re going nowhere, going round in circles. In the end, after a lot of effort, we make it back, taking longer than on the outward journey. Fortunately, a rum cocktail is waiting for us on arrival.

Un peu flou à travers notre prochette étanche, avant le départ ! – A little blurry through our waterproof bag, juste before leaving!

Effort et réconfort – Effort and comfort

Iguane pays

Iguane au centre de la photo. – Iguanas are at the centre of the picture.

Gauche : figuier étrangleur (aussi: figuier maudit) déjà vu aux jardins de Balata. Ici, on nous dit qu’il servait pour les pendaisons au temps de la sucrerie… Droite : reste d’un mur de la sucrerie. – Left: strangler fig tree already seen in Balata garden. Here, we’re told it was used for hanging slaves in the days of the sugar mill… Right: remnant of a wall from the sugar mill.

Vidéos de snorkeling et de la pluie soudaine. Videos of snorkeling and of the sudden heavy rain.

Cartes – Maps 🗺

En bleu de haut en bas : le Lorrain, distillerie Saint-James, Sainte-Marie, îlet Chancel. En rouge : notre logement. (Organic Maps) – In blue and from top to bottom: Le Lorrain, distillerie Saint-James, Sainte-Marie, îlet Chancel: The red marker is our accomodation. (Organic Maps)

Presqu’île de la Caravelle – Caravelle peninsula 🇲🇶

  1. Randonnée – Hike 🥾
  2. Tartane 🎣
  3. Cartes – Maps 🗺

Randonnée – Hike 🥾

11.1 km – 134 m dénivelé (up/down)

Depuis notre nouveau logement à La Trinité, nous prenons plaisir à faire une des randonnées les plus connues de la Martinique, sur la presqu’île de la Caravelle, qui combine forêts, paysages côtiers déchiquetés, et termine (quand on la fait dans le bon sens) par la baie du Trésor, une mangrove où il est très agréable de se baigner. Cette presqu’île constitue la première formation rocheuse qui donna d’abord le centre et le nord de la Martinique suite à des mouvements de plaques ocániques. Le sud de l’île apparut par la suite. Cette randonnée permet donc d’aperçevoir dans les rochers des restes de forme corallienne, témoins de l’époque ou ces coraux étaient au fond de l’océan. Avec peu d’ombre sur le parcours et le soleil qui tape, nous emportons 5 litres d’eau qui seront entièrement bus. Nous garons la voiture un peu avant les ruines de Château Dubuc (une ancienne sucrerie), ce qui rajoute environ 1.5 km à la marche. Pour la première fois du séjour, nous rencontrons pas mal de monde sur ce chemin.

From our new accommodation in La Trinité, we’re enjoying one of Martinique’s best-known hikes, on the Caravelle peninsula, which combines forests and jagged coastal landscapes. It ends (if you do it the right way round) in the Baie du Trésor, a mangrove where it’s very pleasant to swim (the water is clear and there are a multitude of fish enjoying the protection the bay and the mangrove bring from predators). This peninsula was the first rock formation to create the center and north of the island of Martinique, as a result of the movement of tectonic plates 18-24 million years ago. The south of the island then appeared later on. On this hike, you’ll see remnants of coral forms in the rocks, evidence of the time when these corals were on the ocean floor. With little shade along the way and the sun beating down, we take along 5 liters of water, which we drink in full. We park the car just before the ruins of Château Dubuc (a former sugar refinery), which adds about 1.5 km to the walk. For the first time of our trip, we meet quite a lot of other people since the hike is quite popular.

Le début de la randonnée se fait assez haut, ce qui donne déjà de belles perspectives. – The start of the hike is at a fairly high level, which already allows for an excellent view.

Première étape : le phare de la Caravelle que l’on aperçoit même depuis le balcon de notre logement et qui sera un point de repère pour la suite de la randonnée. – First stop: the Caravelle lighthouse. We can even see it from our balcony in La Trinité at night. It will be a reference point for the rest of the hike.

Panorama depuis le phare de la Caravelle – Panoramic view from the top of the Caravelle lighthouse.

On se rend particulièrement compte dans ce passage de la randonnée de l’histoire tectonique de l’île. – You can clearly see in this section of the hike the tectonic origins of the island.

La belle Baie du Trésor, un peu cachée au fond de la mangrove. Même si beaucoup de monde s’y arrête, on peu quand même facilement profiter d’un coin à soi. – The beautiful Baie du Trésor, tucked away in the mangrove swamps. Even if many people stop here, it’s still easy to find a quiet spot to enjoy on your own.

Tartane 🎣

Sur le chemin vers le bout de la presqu’île et les ruines de Château Dubuc se trouve le petit village de Tartane, dont nous avons apprécié les vues depuis la route mais aussi la vie nocturne active et l’animation. Bars et restos en bord de mer, stands de jus et glaces maison, chichis, musique un peu partout…ce village tranche avec pas mal de villes de la Martinique qui sont plutôt sans vie.

Point de vue sur la route vers Tartane. – Viewpoint on the way to Tartane.

Juste avant d’aborder le village de Tartane, la route nous offre un aperçu du village et son bord de mer. – Just before reaching the village of Tartane, the road offers us a glimpse of the village and its seafront.

Monument aux disparus en mer et église de Tartane. – Monument to those lost at sea and Tartane church.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée de la presqu’île de la Caravelle, en rouge notre logement. Entre les deux, le village de Tartane (OsmAnd). Map of the Caravelle hike, the red marker is our accomodation. In between, the lovely village of Tartane.

Vol en avion – Flying a plane 🇲🇶

Grâce aux collègues de Matt, nous avons pu nous envoler pour observer l’île depuis le ciel (merci à eux !). Sur la plateforme wingly, les pilotes proposant des vols de jour n’étaient pas disponibles. Nous avons donc choisi un vol au coucher de soleil, rendez-vous sur la Zone d’aviation générale de l’aéroport du Lamentin le 12/07/23 à 18h. Notre pilote Sacha avait un petit retard dû à un vol précédent, et nous avons un peu attendu sur la piste pendant les essais moteurs avant d’avoir l’autorisation de décoller. Nous décollons donc au moment où le soleil vient de se coucher. Les paysages restent beaux vus d’en haut, et les villes s’illuminent au fur et à mesure du vol. Les deux jours précédents étant très pluvieux, nous appréhendions pour le temps mais ce 12 juillet l’était un peu moins. Les gros nuages sont présents mais pas d’averse en vol. Avec le relief accidenté de l’île, les turbulences sont nombreuses mais nous pouvons partir en direction du large quand cela arrive. Matt s’essaie au co-pilotage mais vole soit trop bas, soit trop à l’intérieur des terres 🤓 🛬. Quelques photos et vidéos.

Thanks to Matt’s colleagues, we were able to take off and see the island from the air on a small plane. None of the pilots offering daytime flights were available on the Wingly platform. So, we opted for a sunset flight, meeting at the Lamentin airport’s general aviation zone on 12/07/23 at 6pm. Our pilot Sacha was running a little late due to a previous flight, and we had to wait a little on the runway during engine tests before getting clearance to take off. So we take off just as the sun was setting. The scenery is still beautiful from above, and the cities light up as the flight progresses. The previous two days had been very rainy, but luckily the rain had subsided a bit (the North of the island was still under the clouds). There are heavy clouds, but no heavy rain during flight. With the island’s rugged terrain, there’s plenty of turbulence, but we can head further over the water when this happens. Matt tries his hand at co-piloting but flies either too low or too far inland 🤓 🛬. Here are a few photos and videos.

Sacha et notre coucou des années 70, ancien mais fiable. Sacha the pilot and our little plane from the 70s. Old but very reliable.

Le soleil qui ne nous attend pas pour se coucher, et premières vues sur la presqu’île de la Caravelle où nous logeons au moment du décollage. – The setting sun is not waiting for us. First views after the takeoff of the Caravelle peninsula where we are staying.

Aperçus de la côte Atlantique, déchirée. – Views of the rugged Atlantic coast.

Rapidement la nuit tombe, nos équipements photographiques n’étaient malheureusement pas adaptés. – Soon enough the night falls. Our camera are not equipped to take good pictures but the scenery is still beautiful, with the towns and harbours sparkling.

Retour aérien sur le Morne Larcher et le rocher du Diamant. – Back to Morne Larcher and rocher du Diamant from up in the air.

Jardins, cascades et rivières – Gardens, waterfalls and rivers 🇲🇶

  1. Jardin de Balata – Balata garden 🌸
  2. Cascade Saut du gendarme 👮🏻‍♂️
  3. Cascade d’Absalon ⛲️
  4. Coeur Bouliki 🏊🏻‍♀️
  5. Cartes – Maps 🗺

Après 5 nuits et après avoir exploré la plupart des choses que nous avions listées pour le nord de la Martinique, nous reprenons la route vers le sud en direction de la côte Atlantique cette fois. Sur le chemin, nous rencontrons des cascades et des plantes tropicales splendides au jardin de Balata. Enfin, nous passons voir la Rivière Blanche connue pour ses paysages forestiers et ses sources d’eau fraîche.

After 5 nights and exploring most of the things we have had on our list in the North of Martinique, we head back down southwards, this time towards the Atlantic coast. On our way, we explore some waterfalls and the Jardin du Balata. A few days later we also head to the white river (rivière blanche) to enjoy some of the scenery around Martinique’s famed freshwater sources.

Jardin de Balata – Balata garden 🌸

Sur la route de la Trace, connue pour ses kilomètres de virages en épingle à travers la végétation dense, se trouve le jardin de Balata. Il s’agit d’un jardin d’agrément mis en place par un martiniquais passionné de plantes tropicales et qui a ramené des boutures de chacun de ses voyages (principalement en Asie) afin de les replanter dans ce maginifique jardin qui contient notamment aussi parcours dans les arbres et mare japonaise. Nous y avons appris que bien que la Martinique soit surnommée l’île aux fleurs (on aurait plutôt île aux lézards (ou encore l’île aux crabes !)), la plupart des fleurs endémiques de l’île ne sont en fait pas réellement visibles. Leurs couleurs chatoyantes que l’on voit ne sont là que pour attirer le pollinisateur vers une fleur minuscule et très peu visible, à l’intérieur.

On the Route de la Trace, known for its miles of hairpin bends through dense vegetation, lies the Balata garden. It’s an ornamental garden created by a Martinican with a passion for tropical plants, who brought back cuttings from each of his travels (mainly in Asia) to replant in this magical garden. It also features a tree walk and a Japanese pond. We learned that, although Martinique is nicknamed the Island of Flowers (we’d have named it the island of lizards (or the island of crabs)!), most of the island’s endemic flowers are not actually visible. Their shimmering colors are only there to attract the pollinator to a tiny, inconspicuous flower inside.

Allée de Broméliacées, plante sans racine qui a besoin d’un hôte pour pousser. – A row of Bromeliacae, rootless plants that need a host to grow on (or water within the plant).

De gauche à droite: broméliacée, rose de porcelaine, médinille, héliconiacée. – From left to right: Bromeliacae, Etlingera eliator, Medinilla magnifica, Heliconiacae.

Gauche : le Pandanus, arbre instable dont les racines externes cherchent un appui pour se tenir. Le jardin en comptait toute une forêt, détruite par une tempête. Droite : baie de Fort-de-France visible au fond. – Left: the Pandanus, an unstable tree whose outer roots seek support. An entire forest of these trees once stood in the garden, but was destroyed by a storm. Right: Fort-de-France bay, visible in the background.

Ficus étrangleur qui profite d’un cocotier en son centre mais sans le faire dépérir. – Strangler fig which takes advantage of a coconut tree in its core without making it die.

Mare japonaise (gauche) et nos amis les lézards (droite) que l’on trouve un peu partout. – Japanese pond (left) and our friends the lizards (right) that we find almost everywhere.

Colibris au ralenti. Les bruits en fin de vidéo sont bel et bien des êtres humains. – Slow-motion hummingbirds. Noises at the end of the video are real human beings.

Cascade Saut du gendarme 👮🏻‍♂️

Un peu plus au sud de Morne-Rouge, cette cascade se trouve en descendant un escalier très bien aménagé et en traversant la rivière à pieds secs (si on ne tombe pas). Là aussi beaucoup de succès car plusieurs familles sont en bas et veulent leur quelques minutes de photos et baignades. Des tables de pique-nique permettraient d’y passer plus de temps.

A little south of Morne-Rouge, this waterfall can be found by descending a well-maintained staircase and crossing the river on dry feet (if you don’t fall). When we get there, many families are down below and want a few minutes to take photos and swim. Picnic tables make it possible to spend more time there.

Cascade d’Absalon ⛲️

Cette cascade, aussi nommée Ravine Baron sur certaines cartes, se trouve juste au-dessus du jardin de Balata et s’accède après quelques virages serrés par un escalier assez raide et pas très entretenu mais cela reste faisable. Elle est proche d’une ancienne station thermale aujourd’hui fermée. En bas beaucoup de monde, il a fallu faire la queue pour la photo et la baignade. La cascade se vide aussi rapidement qu’elle s’est remplie, il ne reste plus que nous et des martiniquais qui descendent boire un peu de rhum les pieds dans l’eau.

This waterfall, also known as Ravine Baron on some maps, is located just above the Balata garden and can be reached after a few sharp bends via a fairly steep, narrow and slipperly staircase. Nonetheless, the access remains easy enough. It’s next to an old thermal resort, which is now closed. There were lots of people at the bottom when we get there, it almost feels like you have to queue up for photos and a swim. The waterfall empties as quickly as it fills up, leaving just us and a few local youth who are having some rum with their feet in the water.

Belle vue sur le pont qui enjambe la rivière lorsqu’on est dos à la cascade. – Beautiful view of the bridge over the river with your back to the waterfall.

Coeur Bouliki 🏊🏻‍♀️

Il y a les cartes et l’interprétation des cartes. Nous pensions faire une petite randonnée à Coeur Bouliki au centre de la Martinique, afin de profiter de l’ombre des arbres de la forêt que contient ce lieu, ainsi que de la présence de la Rivière Blanche pour se baigner. Selon la carte, la randonnée semblait démarrer à un point précis mis dans le GPS : quand nous arrivons, nous nous trouvons au bout d’un chemin sans possiblité de se garer, en pente et probablement encore assez loin de la rivière. La vue est magnifique, donc nous en profitons un instant et repartons ensuite vers le vrai Coeur Bouliki qui se trouve à quelques kilomètres. Nous passons trois gués pour y arriver, tous de plus en plus impressionnants. Nous reculons devant le dernier et la quantité d’eau à traverser mais des gens en face nous font signe que ça passe. En effet, c’est passé. Nous arrivons au coeur d’une belle forêt traversée par une rivière au fort courant. Quelques familles y sont mais nous sommes globalement assez seuls. Une passerelle de 56m de longueur est indiquée sur le chemin de randonnée, mais nous la trouverons fermée. Est-ce à cause des pluies récentes ou d’un manque de financement pour entretenir ce sentier ? Nous n’en saurons rien mais sans passerelle, pas de randonnée donc nous trouvons un coin paisible et profitons de la fraîcheur de la Rivière Blanche.

There is a difference between maps and how you read them. We are thinking of taking a short hike to Coeur Bouliki in the center of Martinique, to enjoy the shade of the forest there, as well as the presence of the Rivière Blanche for swimming. According to the map, the hike seems to start at a precise point, which we eagerly set up in the GPS: when we arrive, we find ourselves at the end of a road with no parking, on a slope and probably still quite far from the river. The view is magnificent, so we enjoy it for a while and then use Google maps suggestions to find to the actual Coeur Bouliki, just a few kilometers away. We pass three slightly flooded crossings to get there, each of them more impressive than the last. We almost give up at the view of the last one and the amount of water we have to cross, but some people playing in the water in front of us signal that it’s clear. Indeed, we make it across without any issues. We arrive at the heart of a beautiful forest with a fast-flowing river running through it. A few families are there, but we’re pretty much on our own. A 56m-long footbridge is indicated on the path, but we find it shut down. Is this due to recent rains or a lack of funding to maintain the trail? We don’t know, but without a footbridge, there’s no hiking. We find a peaceful spot and enjoy the coolness of the Rivière Blanche.

Vue splendide mais mauvais chemin… – Tremendous view but it’s the wrong way…

Coeur Bouliki et sa belle Rivière Blanche avec multiples « piscines » pour se baigner. – Coeur Bouliki and its marvelous Rivière Blanche with multiple spots to swim.

Comme quoi la Martinique est bien plus que ses cartes postales avec mer turquoise : c’est aussi des forêts et des rivières agréables. – Martinique is much more than postcard-perfect turquoise seas: it’s also forests and pleasant rivers.

Cartes – Maps 🗺

En bleu de haut en bas : cascade Saut du gendarme, Coeur Bouliki, cascade Absalon. En vert : jardin de Balata. – In blue and from top to bottom: cascade Saut du gendarme, Coeur Bouliki and cascade Absalon. In green: Balata garden.

Martinique Nord – Northern Martinique 🇲🇶

  1. Saint-Pierre 🌋
  2. Grand’Rivière 🌪
  3. Nord Plage ⛪️
  4. Distillerie JM – JM distillery 🥃
  5. Cartes – Maps 🗺

Un petit résumé plus géographique que chronologique de nos escapades dans le nord de la Martinique, qui offre des paysages différents du sud : plages de sable noir, vues sur la montagne Pelée et sur les pitons du Carbet, raisiniers et bien entendu mancenillers, ces arbres dangereux car leurs feuilles et fruits sont toxiques. Il vaut mieux ne pas rester en-dessous lorsqu’il pleut ! Dans beaucoup de lieux touristiques ces arbres sont cerclés de rouge pour avertir les Zoreil.

A geographical rather than chronological summary of our adventures in the north of Martinique, which offers a different landscape to the south: black sandy beaches, views of Mount Pelée and the Pitons du Carbet, grape trees and, of course, mancenillers. Those dangerous trees grow leaves and fruits that are very toxic and can create severe skin irritations and blistering. It’s best not to stand under them when it’s raining! In many tourist areas, these trees are marked with red circles to warn the « Zoreil » who might not know of their risks.

Saint-Pierre 🌋

Vue depuis le ponton de la ville de Saint-Pierre avec un point de vue dégagé sur la montagne Pelée (oui on était tout là-haut !!) – View from the pier of Saint-Pierre with a clear view of Mount Pelée (yes we were up there!)

La ville de Saint-Pierre est intéressante à différents points de vue. Elle fut la ville où débarqua le colon Pierre Belain d’Esnambuc en 1635, et depuis la place forte établie à l’époque à cet emplacement, le reste de l’île fut colonisé à son tour. Elle deviendra au fil des siècles la capitale économique et culturelle de la Martinique avec son artère centrale, la rue Victor Hugo, qui déborde de commerces et d’activités. Sa position privilégiée en faisait un passage obligé pour la marchandisation des esclaves. En mai 1902, elle fut ravagée par l’éruption de la montagne Pelée, les personnalités politiques ayant ignoré les signes avant-coureurs qui étaient apparu plusieurs semaines avant. Comme nous l’a appris le musée de la catastrophe de 1902, l’éruption fit environ 28000 victimes et marqua le lancement de l’étude précise et la surveillance scientifique des volcans. Plusieurs navires mouillant dans la baie de Saint-Pierre finirent au fond de l’eau la même année, dont l’Amélie, épave que l’on est allés voir avec nos masques et tubas. La ville fut entièrement reconstruite et perdit son influence au profit de sa rivale, Fort-de-France.

The town of Saint-Pierre is interesting for many reasons. It was the town where colonist Pierre Belain d’Esnambuc landed in 1635, and created the first stronghold from which was established there at the time, the rest of the island was colonized. Over the centuries, it became the economic and cultural capital of Martinique, with its central avenue, Rue Victor Hugo, brimming with shops and activity. Its privileged geographic position and regional importance made it an essential passageway for the slave trade. In May 1902, it was practically erased over night by the eruption of Mount Pelée, political figures having ignored the warning signs that had appeared several weeks earlier. As we learned from the 1902 disaster museum, the eruption in the morning of 8 May 1902, claimed some 28,000 victims and marked the launch of the precise study and scientific monitoring of volcanoes. Coincidentally, the same year several ships anchored in the bay Saint-Pierre had already sunk for a variety of reasons. Amongst this literal ship cemetary in the bay of Saint-Pierre is the Amélie (unclear when it sunk), a relatively shallow wreck we went to see snorkeling. Since the catastrophy the town of Saint Pierre has been completely rebuilt. However, it has lost its influence to its rival, Fort-de-France.

Musée de la catastrophe de 1902 et cloche déformée par la chaleur de l’éruption. – Museum of the 1902 disaster and bell deformed by the heat of the eruption.

Epave Amélie, la seule que l’on peut voir avec masques et tubas grâce à sa faible profondeur (8m) et sa proximité à la plage. – Amélie shipwreck, the only one you can see snorkeling thanks to its shallow depth (8m) and its proximity to the beach.

Grand’Rivière 🌪

Joli petit village de pêcheurs, où nous nous sommes arrêtés manger des accras aux légumes. Pendant le repas, le passage d’une onde tropicale dans la région déclencha une pluie intense mais nous étions bien protégés par la bâche du restaurant. A son extrémité, une belle plage de sable noir et le début d’un sentier de randonnée. Nos courbatures encore bien présentes, nous avons renoncé.

A pretty little fishing village, where we stopped for vegetable accras. During the meal, the passage of a tropical wave through the region triggered a heavy downpour, but we were well protected by the restaurant’s tarpaulin. At its far end, a beautiful black sand beach and the start of a hiking trail. With our muscles still sore, we gave up.

Nord Plage ⛪️

Etonnant endroit que Nord Plage… poussé par la curiosité de visiter quelques plages avant que la pluie ne tombe à nouveau, nous trouvons Nord Plage sur nos GPS et tentons la descente à pied car la ville de Macouba juste au-dessus est au bord des falaises. Le chemin est ponctué de croix blanches avec des numéros qui décroissent, signe qu’un édifice religieux quelconque doit se trouver en contrebas. Une fois en bas, nous trouvons en effet un autel avec une vierge Marie mais aussi des restes d’habitations : carrelages anciens, traces d’emplacements de murs. Une partie de la ville était située là, mais a été contrainte de déménager suite aux effets de l’érosion. Nous avons lu que quelques habitants récalcitrants ont tenté en vain de rester. Deux cabanes que nous trouvons là-bas cachées près d’une grotte sont peut-être les habitations des derniers villageois.

Nord Plage is an strange place… driven by the curiosity of visiting a few beaches before the rain comes down again, we find Nord Plage on our GPS and attempt the descent on foot. The town of Macouba just above is on the edge of the cliffs. The path is punctuated by white crosses with decreasing numbers, a sign that a religious building of some kind must be found below. At the bottom, we find an altar with a Virgin Mary in a little cave, as well as all that the remains of the former neighbourhood of Nord Plage: some tiles and traces of walls. Part of the town was located here, but was forced to move by the effects of erosion (and apparently the abandoned houses were torn down by the authorities later to prevent people from remaining in this area qualified as dangerous). We read that a few recalcitrant inhabitants tried in vain to stay. Two huts we found over there hidden next to a cave may have been the homes of the last villagers.

Distillerie JM – JM distillery 🥃

Que faire quand il pleut toute la journée en Martinique ? Visiter une distillerie bien sûr ! Cette fois-ci il s’agit de la distillerie JM dite de Fonds Préville, détenue aujourd’hui par le béké Bernard Hayot déjà rencontré à l’habitation Clément. A notre arrivée, les cheminées fument ! Pour la première fois nous pouvons visiter le lieu où le rhum est produit directement, et non pas une ancienne machinerie. Avant la dégustation, le parcours de visite propose de sentir les différents arômes qui composent le rhum (vanille, banane, épices,…) mais aussi les rhums eux-mêmes afin de pré-sélectionner ceux qui nous plaisent le plus à l’odeur. Le rhum JM bénéficie également de son emplacement dans le nord avec l’accès à une source d’eau venant directement de la montagne Pelée.

What do you do when it rains all day in Martinique? Visit another distillery, of course! This time it’s the JM distillery, known as Fonds Préville, now owned by the béké Bernard Hayot, whom we already talked about at Habitation Clément. When we arrive, the chimneys are smoking! For the first time, we can visit the actual place where rum is produced, rather than an old piece of machinery. Before the tasting, the tour includes a chance to smell the different aromas that make up the rum (vanilla, banana, spices, etc.), as well as the rums themselves, so that we can pre-select the ones we like best by smell. JM rum also benefits from its northern location, with access to a spring water from its own source directly from Mount Pelée.

Bel espace extérieur et rhums en cours de vieillissement. – Nice outdoor space and rum getting older and older.

Les cuves sont remplies de jus de canne à sucre en pleine fermentation (voir vidéo plus bas) ! – Wats are full with sugar cane juice actually fermenting (see video below)!

Cartes – Maps 🗺

En haut de gauche à droite : Grand’Rivière, Nord Plage, Distillerie JM. Puis Saint-Pierre au milieu (OsmAnd). – Top, left to right: Grand’Rivière, Nord Plage, JM Distillery. Middle: Saint-Pierre.

A l’assaut de la Montagne Pelée – Climbing Mount Pelée 🇲🇶

  1. Morne-Rouge 🥶
  2. Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔
  3. Cartes – Maps 🗺

Morne-Rouge 🥶

Pour la première fois depuis notre arrivée, nous respirons à nouveau ! En montant dans le nord, nous perdons 4-5 degrés par rapport au sud et nous pouvons passer des journées sans transpirer et sans sentir le besoin de mettre la climatisation, que de toute façon nous tentons de réduire afin de mieux s’acclimater. Morne-Rouge est une ville située à environ 500m d’altitude et présente une jolie vue sur la vallée qu’elle domine, on aperçoit même la mer par beau temps. C’est depuis cette vile, logé chez Patrick dans une dépendance indépendante de sa maison avec accès à une piscine, que nous nous préparons à découvrir la Montagne Pelée.

For the first time since our arrival, we feel like we’re breathing again! As we go northwards, we lose 4-5 degrees compared to the South, and we can spend days without sweating or feeling the need to turn on the air-conditioning in the car. We’re trying to reduce AC anyway, in order to acclimatize better. Morne-Rouge is a town situated at an altitude of around 500m, with a lovely view over its valley. On a clear day you can even see the sea. From here, staying with Patrick in a separate building next to his house with access to a swimming pool, we prepare to climb Montagne Pelée.

Vue depuis la place principale de Morne-Rouge. – View from Morne-Rouge’s main square.

Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔

6.65 km – 778m dénivelé (up/down) – Amplitude 830m->1344m

Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps : nous ne sommes pas des randonneurs aguerris donc oui, ce fut la randonnée la plus difficile que nous ayons faite depuis un certain temps, oui nous avons traîné des courbatures des jours après, et oui nous avons pendant quelques minutes pensé que nous allions passer la nuit derrière un rocher lorsque nous étions au sommet. On se rappellera de cette randonnée un petit moment. Explications.

Let’s not prolong the suspense any longer: no we’re not seasoned hikers so yes, it was the toughest hike we’ve done in a while, yes we were sore for days afterwards, and yes we thought for a few minutes that we were going to spend the night behind a rock up there. We will remember this hike for a long time. But we are getting ahead of ourselves…

Pantalons de randonnée anti-moustique, chaussures adaptées et coupes-vent, nous sommes prêts. – With mosquito-proof hiking pants, appropriate footwear and rain jackets, we’re ready to go.

La route qui mène à notre logement est vraiment pratique, car elle monte directement vers l’accès le plus populaire et le plus « facile » (tous les guides et cartes parlent d’un accès ravineux mais plus court) vers la montagne Pelée, point culminant de l’île à 1400m environ. Après 6 minutes de route, nous arrivons au parking de l’Aileron, point de départ de la randonnée à 800m d’altitude. Les panneaux d’information en bas du chemin parlent d’une montée d’environ 1h30 afin d’atteindre la caldeira, une boucle autour de la caldeira est également possible avant de redescendre mais nous pensons que si nous arrivons en haut ce sera déjà une réussite. La difficulté est bleue pour la montée, rouge pour la caldeira. Rapidement, le temps devient brumeux et une pluie fine arrive qui nous fait sortir nos coupe-vents. Pas mal de marches au début, puis de plus en plus de rochers qui glissent un peu. Nous croisons des groupes en tout genre, dont une famille avec des enfants en sandales ! Plus le chemin avance, et plus la pente devient raide. Nous devons nous accrocher aux rochers avec nos mains, un peu comme l’escalade en bloc que nous avons pratiqué à Paris (période pré-Covid). Nous trouvons la montée difficile, mais amusante avec l’escalade des rochers. Au bout d’1h30 environ, peut-être 2h nous sommes en haut et assez contents. Le « deuxième refuge » (plutôt un espace couvert un peu désaffecté) s’offre à nous pour une pause déjeuner mais sur notre lancée nous décidons de poursuivre avec la boucle autour de la caldeira : en commençant la boucle le chemin est plat, agréable et par moment nous voyons s’ouvrir les nuages devant nous et nous pouvons admirer la superbe vue sur les villes du Nord. Après avoir soufflé un moment et dégusté nos sandwichs, nous continuons. Rapidement, le chemin n’est plus plat et part à la conquête d’un flanc de la montagne. La pente est encore plus raide qu’avant, et la sensation d’escalade est encore plus forte ! Nous adorons gravir les rochers, d’autant que la vue derrière nous est splendide, un regard derrière et la mer affiche un bleu profond. Au sommet, nous parvenons au « troisième refuge » (plutôt un cabanon) et avons deux options : reprendre l’escalade vers le sommet du Chinois juste à côté (1395m) ou bien continuer la boucle. Raisonnables et déjà pas mal fatigués, nous choisissons la fin de la boucle. C’est là que le temps s’est mis à changer brutalement, pas de visibilité à plus de 2-3 mètres et la pluie tombe à grosses gouttes : nous sommes vite trempés (petite surprise, la veste anti-moustique de Nat est tout sauf étanche). Une difficulté n’arrivant jamais seule, deux chemins partent devant nous et nous ne savons pas lequel choisir. Nous en prenons un, qui mène vers des tas de gros rochers qui recouvrent des failles qui ont l’air profondes et en explorant un peu plus loin sous le déluge nous trouvons que le chemin est trop difficile. Nous pensons tous les deux sans nous le dire que nous allons peut-être devoir envoyer un message à notre hôte pour nous envoyer de l’aide… Nous décidons de rebrousser chemin sous la pluie battante. L’autre chemin voie semble la bonne et descend en pente raide, nous devons descendre sur les fesses pour ne pas tomber. La pluie se calme un peu, et nous nous trouvons face à un dernier flanc à grimper avec des marches bien trop grandes. Parvenus en haut à nouveau et ayant complété la boucle, non sans stress pendant la période d’incertitude et de pluie, nous faisons une bonne pause et repartons vers le parking. La descente fait mal dans les jambes qui flageolent mais tiennent bon. En un peu plus d’une heure nous sommes redescendus au parking en croisant des marcheurs pas du tout habillés pour l’occasion et qui ont peur de chaque rocher. Il est 16h30, nous avons démarré la montée à 9h30. La journée est passée, nous n’avons pas éte aussi fatigués depuis longtemps mais la piscine nous attend et nous sommes fiers de nous. 💪🏻

The road leading to our accommodation is really convenient, as it climbs directly up to the most popular and « easy » (=shortest, all the guides and maps we consulted speak of a rather steep ravine making it more difficult than the length might suggest) access to Mount Pelée, the island’s highest point at around 1400m. After a 6-minute drive, we arrive at the Aileron parking lot, the starting point for the hike at about 800m high. The information panels below the path tell us that it takes around 1h30 to climb up to the caldera, and that we can also do a loop around the latter before heading back down. At first we think that if we get to the top it will already be a success. The difficulty scale is blue (level 3) for the ascent, red for the caldera loop. The weather soon turns misty and a light rain arrives, prompting us to get out our rain jackets. Quite a few steps at first, then more and more slippery rocks. We pass groups of all kinds, including a family with children in flip flops! The further we go, the steeper the slope becomes. We have to hold on to the rocks with our hands, a bit like the bouldering we did in Paris (pre-Covid). We find the climb difficult, but fun with the rock climbing. After about 1h30, maybe 2h, we’re at the top and quite happy. The « second refuge » (more of a abandoned covered area) would offer nice shelter from the mist and wind for a lunch break. As we are in the flow (and against our better judgment) we decide to continue with the loop around the caldera: as we start the loop the path is flat, pleasant and at times we see the clouds open up in front of us and we can admire the superb view over the northern cities. After taking a break to enjoy our sandwiches, we continue. Before long, the path is no longer flat, but climbs up a mountainside in almost a straight line. The slope is even steeper than before, and the climbing sensation is even stronger! We love climbing the rocks, especially as the view behind us is splendid: one look back and we see a deep blue sea. At the summit, we reach the « third refuge » (more like a hut) and have two options: resume the climb to the adjacent summit of Le Chinois (1395m) or continue the loop. Reasonable and already quite tired, we opt for the end of the loop. At this point, the weather begins to change abruptly, with no visibility of more than 2-3 meters and heavy rain: we are soon soaked (plus little surprise: Nat’s mosquito-proof windbreaker is everything but waterproof). Since one difficulty never comes alone, two paths lead off in front of us, and we don’t know which one to choose. We take one, which leads to piles of large boulders covering deep-looking faults, and some loose rocks, as we explore a little further in the downpour things get more and more difficult. Behind a large bolder we are already thinking whether we will have to text our host for help… Finally, we decide to head back (despite some shoeprints visible in the mudd puddles) and find the crossing again in the streaming rain. The other path seems to be the right one and it descends steeply into the caldera, so we have to get down on our bums to avoid falling. The rain eases a little, and we find ourselves facing a final slope to climb, with steps that are far too big. Having reached the top again and completed the loop, we take a break and head back to the parking lot. The descent is hard on the legs, which wobble but we keep going. In just over an hour we’re back down to the parking lot (after overtaking some even more unfortunate hikers dressed in their dinner finery and scared for every step). It’s 4.30pm, we started the climb at 9.30am. The day is over, we haven’t been this tired for a long time, but the pool is waiting for us and we’re proud of ourselves. 💪🏻

Nous sommes dans les nuages, mais la végétation qui pousse au milieu des anciennes coulées de lave est impressionnante de beauté. – We’re in the middle of the clouds, but the vegetation growing among the ancient lava flows is impressively beautiful.

Une fois le deuxième refuge passé, nous sommes encore souriants. – Once past the second refuge, we’re still smiling.

Quand les nuages se dissipent, on aperçoit la mer et la ville en contrebas, sûrement le Prêcheur. – When the clouds clear, you can see the sea and the town below, likely Le Prêcheur.

Entre optimiste et scepticisme… – Between optimism and skepticism…

Escalade et arrivée au troisième refuge, juste avant la tempête. – Climb to the third refuge, just before the storm.

Comme vous pouvez le deviner, le reste de la randonnée ne fut pas propice à beaucoup de prises de photos 😰. Complètement rincés en revenant, la piscine de Patrick fut la bienvenue. Oubliant de s’étirer après l’effort, nos courbatures nous poursuivront plusieurs jours après. – As you can guess, the rest of the hike was not very photo-friendly 😰. Completely exhausted once back, Patrick’s pool is a welcome relief. As we totally forgot to stretch before or after the efforts of the day, our muscles will remain sore for several days afterwards.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée, le point rouge est la position de notre logement (OsmAnd). – Map of the hike, the red marker is our accomodation (OsmAnd).

Anses d’Arlet et Diamant 🇲🇶

  1. Village des Anses d’Arlet – Village of Anses d’Arlet ⛪️
  2. Dernières vues du Diamant – Last views of Diamant ⛈
  3. Masque et tuba – Snorkeling 🤿
  4. Cartes – Maps 🗺

Derniers moments dans le sud de la Martinique qui nous permettent d’explorer des fonds sous-marins riches de vie, avant de se diriger vers le nord et la Montagne Pelée.

Our last moments in the south of Martinique, where we can explore an underwater world rich in life, before heading north to Montagne Pelée.

Village des Anses d’Arlet – Village of Anses d’Arlet ⛪️

Un de nos coups de coeur du sud de l’île, le village des Anses d’Arlet est connu pour son ponton qui avance dans l’océan et qui offre une jolie vue en ligne droite sur sa petite église. Sans aucun équipement pour observer les poissons, nous achetons en catastrophe à un marché qui fermait (il était déjà 14h) deux masques et deux tubas. Nous ne regretterons pas la dépense, qui nous servira aussi à l’anse Dufour où nous avons nagé la tête vers le bas jusqu’à Anse Noire, une des rares plages de sable noir du sud de la Martinique. Cette virée en mer causa des coups de soleil dont on se souviendra, malgré l’indice 50 de la crème solaire et un t-shirt 3/4 anti-UV pour Nat. Comme il s’agit d’un blog public, nous ne partagerons pas les photos légèrement gênantes de Nat se faisant traiter le derrière à l’Aloe Vera par notre hôte. Les prochaines foisl on n’oubliera pas d’avoir avec nous nos t-shirts et pantalons anti-UV qui couvrent tout le corps.

One of our favorite spots in the south of the island, the village of Anses d’Arlet, is famous for its long pier jutting straight out into the ocean, offering a pretty, centred view of its small church. Lacking any fish-watching equipment (or any open rental place for that matter), we hurriedly bought two sets of masks and tubas at a market that was technically already closing (it was already 2pm). We won’t regret the expense, which will also come in handy at Anse Dufour, where we snorkeled over to Anse Noire, one of the few black-sand beaches in southern Martinique. The sunburns we will take away from this trip (despite factor 50 sunscreen and a 3/4-sleeve anti-UV shirt for Nat) will accompany us for a while. As this is a public blog, we won’t share the mildly embarassing shots of Nat getting her backside covered in Aloé by our host but suffice it to say, we were red as lobsters… Next time we’ll be sure to bring both of our longsleeve anti-UV t-shirts and pants.

Vue des habitations des Anses d’Arlet depuis le ponton – View of the houses in Anses d’Arlet, from the pier.

Fameuse vue de l’église depuis le ponton, et arrêt au restaurant les pieds dans le sable où nous dégustons une assiette végétarienne : manioc, patates douces, lentilles/frites et crudités. – Famous view of the church from the pier, and a stop at a restaurant with our feet in the sand, where we enjoy a vegetarian plate of cassava, sweet potatoes, rice, lentils/fries and raw vegetables.

Nageons depuis Anse Dufour… – Let’s swim from Anse Dufour…

jusqu’à Anse Noire ! – …to Anse Noire!

Dernières vues du Diamant – Last views of Diamant

Avant de rejoindre le nord de l’île, nous nous arrêtons devant quelques endroits à ne pas rater quand on passe près de la ville du Diamant et sa plage réputée comme l’une des plus belles (mais que nous ne verrons pas sous son plus bel angle car le temps n’est pas avec nous). Un monument aux morts commémorant le naufrage en 1830 sur la côte déchaînée d’un bateau de traite clandestine rempli de prisonniers africains, supposé être le dernier naufrage de bateau négrier de l’histoire esclavagiste de la Martinique. Puis la Maison du Bagnard, érigée par Médard Aribot en 1960 à son retour après 20 ans de bagne en Guyane et qui ressemble à une maison de poupée tellement il est difficile d’imaginer une personne tenir debout à l’intérieur.

Before reaching the north of the island, we stop off at a few places around the town of Le Diament and its well-known beach – but which we won’t be seeing at its best, as the weather isn’t with us that are not to be missed: One of them is a memorial commemorating the ship that sunk in 1830 on the stormy coast, a slave ship filled with African prisoners, supposedly the last slave ship to go down in Martinique’s history. Then there’s the Maison du Bagnard, built by Médard Aribot in 1960 on his return from 20 years of imprisonment in French Guiana, and which looks so much like a dollhouse that it’s hard to imagine a person standing upright inside.

Mémorial du cap 110 (tournée vers la Guinée d’où venaient les prisoniers), très émouvant. – Cape 110 Memorial (facing Guinea, where the prisoners came from), very moving.

Maison du Bagnard en rénovation et dernier regard vers le rocher du Diamant. – Maison du Bagnard under renovation and a final glance at the rocher du Diamant.

Masque et tuba – Snorkeling 🤿

Quelques vidéos afin de vous faire voir les fonds sous-marins (pas très profonds avec masques et tuba) du sud de l’île. – A few videos to show some impressions from the more shallow underwater world of the south of the island we were able to glean.

Cartes – Maps 🗺

De haut en bas : Anse Noire, Anse Dufour, ville des Anses d’Arlet, mémorial cap 110 et Maison du Bagnard (Organic Maps). – From top to bottom: Anse Noire, Anse Dufour, ville des Anses d’Arlet, mémorial cap 110 et Maison du Bagnard (Organic Maps).

Cap au Nord ! Let’s head North!

Boucle du Vauclin et Habitation Clément 🇲🇶

  1. Boucle du Vauclin – Vauclin loop 🥾
  2. Habitation Clément 🥃
  3. Cartes – Maps 🗺

Nous continuons à explorer le sud de l’île, côté est cette fois-ci avec une randonnée de 6.5 km environ appelée la Boucle du Vauclin. La journée se terminera par une nouvelle dégustation de rhum chez Clément, qui nous permet également de visiter ce lieu chargé d’histoire et cet espace à la végétation luxuriante qu’est l’Habitation Clément.

We continue exploring the south of the island, this time on the east side, with a 6.5 km hike called the Boucle du Vauclin. The day ends with another rum tasting at Clément, which also gives us a chance to visit the lushly planted Habitation Clément, a place steeped in history.

Boucle du Vauclin – Vauclin loop 🥾

Nous démarrons la boucle en garant la voiture sur le parking du BioBan, site de collecte et de production de bananes biologiques près du quartier résidentiel Château Paille du Vauclin. Le mieux est de faire la boucle d’est en ouest afin de profiter de la baignade dans la mangrove du Trou Cochon au 3/4 du parcours plutôt qu’au début et pour mieux profiter de la vue (recommandations de notre hôte Cécile). Le chemin de départ est accessible juste derrière le parking.

We start the loop by parking at BioBan, a collection and production site for organic bananas near the Château Paille residential area of Le Vauclin. We were advised it was best to do the loop from east to west, so as to enjoy a swim in the Trou Cochon mangrove at 3/4 of the way along rather than at the beginning, and to make the most of the view (recommended by our host Cécile). The starting point is just behind the parking lot.

Bananeraie qui fait la jonction entre le départ et l’arrivée de la boucle du Vauclin – Banana plantation that links the start and finish of the Vauclin loop.

Le soleil est au rendez-vous, le chemin est sec, les conditions parfaites sont réunies. Dès les premiers kilomètres, nous aperçevons depuis le chemin de randonnée un village de pêcheurs (à droite). – The sun is shining, the path is dry – perfect conditions. Within the first few kilometers, we get glimpses of a fishing village from the trail (photo to the right).

Le chemin passe à l’intérieur du village, très calme et à première vue uniquement habité par brebis, poules et coqs. Un habitant nous redirige vers la sortie du village quand nous prenons le mauvais chemin. – The path leads through the village, very quiet and at first sight inhabited only by sheep, hens and roosters. We take a wrong turn and luckily there are actually people there, a nice older gentleman redirects us towards the correct path.

Les sargasses, algues que l’on voit s’accumuler à droite, sont très présentes le long des côtes. – Sargassum, the algae seen accumulating on the right picture, is very present along the coast.

Vues depuis la pointe du Vauclin (gauche et milieu) et sur quelques îlets – Views from the pointe du Vauclin (left and middle) and over a few small islands.

L’arrivée au Trou Cochon nous offre une baignade et une pause déjeuner bien méritées – We arrive at Trou Cochon for a well-deserved swim and lunch break.

Malheureusement, bien que calme au début, la baie de Trou Cochon se remplit rapidement par la mer avec des jet-skis, et des bateaux sur lesquels est jouée (très fort) de la musique. Ayant pu profiter un peu, nous quittons les lieux et finissons la randonnée par la partie la moins intéressante : un chemin qui longe une prairie avant de rejoindre la bananeraie.

Unfortunately, although calm at first, Trou Cochon Bay soon fills up with jet-skis and boats playing (very loud) music. Having had a chance to enjoy a bit, we leave the area and finish the hike with the least interesting part: a path that runs alongside a meadow before reaching the banana plantation.

Habitation Clément 🥃

Située à quelques kilomètres seulement du Vauclin, l’habitation Clément permet de clôturer cette journée déjà bien remplie. Après tout, quoi de mieux qu’un bon rhum après la marche ? Mais ce lieu est bien plus intéressant que cela.

Located just a few kilometers from Le Vauclin, Habitation Clément is the perfect way to round off an already busy day. After all, what could be better than a good rum after a walk? But there’s much more to this place than that.

Ancienne distillerie, très semblable à celle de Trois-Rivières (on ne vous refait pas le laïus sur la fabrication du rhum agricole 😉). Le rhum est produit sur place chez Clément, on aperçoit la nouvelle distillerie en sortant du parking. – The old distillery, very similar to the one in Trois-Rivières (we won’t go through the agricultural rum-making process again 😉 ). Rum is produced on-site at Clément, and the new distillery can be seen as you leave the parking lot.

L’avantage est qu’ici, on peut admirer (et sentir) les rhums vieillir dans leurs fûts de chêne – The advantage here is that you can admire (and smell) the rum aging in its oak barrels.

L’espace extérieur est somptueux, et présente nombre de variétés de plantes à proximité des champs de canne à sucre – The outdoor area is sumptuous, featuring a number of plant varieties close to the sugarcane fields.

La maison princiaple, habitation de la famille Clément pendant environ un siècle, contient aujourd’hui de nombreuses photos de la famille Hayot, propriétaire actuel des lieux, avec quantité de ministres et patrons d’entreprise. Sur le seuil de cette maison, Mitterrand et Bush père se sont serrés la main devant les caméras en 1991. – The main house, home to the Clément family for around a century, today contains numerous photos of the Hayot family, current owners of the premises, with a host of international ministers and business leaders. On the threshold of this house, Mitterrand and Bush Sr. shook hands in front of the cameras in 1991.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la boucle du Vauclin, notre logement en rouge (Organic Maps) – Map of the Vauclin loop, the red marker is our accomodation (Organic Maps)

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