Sud Lipez 🇧🇴

  1. Jour 1 – Day 1 📸
  2. Jour 2 – Day 2 🦩
  3. Jour 3 – Day 3 🦙
  4. Jour 4 – Day 4 🧂
  5. Cartes – Maps 📍

Sous ce nom se cache celui de la province située dans la région de Potosí au sud de la Bolivie qui contient nombre de sites d’intérêt sur son Altiplano (entre 4000 et 5000 m d’altitude) : formations géologiques, volcans, lagunes…ainsi qu’un accès au désert de sel (salar d’Uyuni). Nous y faisons une visite guidée de 3 jours et demi depuis la ville de Tupiza accompagnés de Solène et Nicolas, couple français croisé à Sucre et qui souhaitait faire la même visite aux mêmes dates, et de Bladimir notre guide. Sont inclus la nourriture, le logement et le transport en jeep dans le dédale des montagnes. En option, les feuilles de coca à mâcher ou à infuser en thé, indispensables pour supporter l’altitude ! Attention, ce post contient beaucoup de photos de lamas…

This is the name of the province located in the Potosí region of southern Bolivia, which hosts a number of interesting sites on its Altiplano (between 4,000 and 5,000 m height): geological formations, volcanoes, lagoons … as well as access to the famous salt flat (Salar de Uyuni). We take a 3 1/2-day guided tour from the city of Tupiza accompanied by Solène and Nicolas, a French couple we met in Sucre who wanted to do the same tour on the same dates, and our guide Bladimir. Food, lodgings and transportation in a jeep in the maze of mountains are included. Coca leaves are optional: to chew or to brew into tea, they are essential for coping with the altitude! Beware, this post contains a lot of pictures of llamas…

Paysage typique de cette partie de l’Altiplano : un volcan, une lagune, un lama. – Typical landscape of this part of Altiplano: a volcano, a lagoon, a llama.

Jour 1 – Day 1 📸

Pendant la montée entre Tupiza (2850 m) et l’Altiplano (commençant à 4000 m), des paysages déjà magnifiques se déroulent sous nos yeux, avec des mélanges de couleurs splendides. Nos premiers lamas apparaissent aussi. – As we climb between Tupiza (2850 m) and the Altiplano (starting at 4000 m), magnificent landscapes start unfolding before our eyes, with splendid blends of color. We also spot our first llamas!

Une formation géologique venue d’une autre planète nous attend ensuite : la Ciudad del Encanto, « ville » formée de pics rocheux et de plateaux improbables. Un nouvel opus de Star Wars pourrait être filmé par ici. – A geological formation from another planet awaits us next: the Ciudad del Encanto, a « city » of rocky peaks and improbable plateaus. A new Star Wars movie could easily be filmed here.

Nous visitons un village fantôme, le Pueblo Fantasmo, habité par des peuples autochtones devenus par la suite esclaves des espagnols afin d’extraire les minéraux de la mine toute proche. Puis une légende raconte qu’un pacte avec le diable a apporté la peste dans le village et depuis, plus personne ne s’y trouve. – We visit a ghost village, Pueblo Fantasmo, inhabited by indigenous peoples who were later enslaved by the Spanish to extract minerals from the nearby mines. Legend has it that a pact with the devil brought the plague to the village, and no one lives there since.

Pour finir la journée en beauté, une lagune à 4855 m au-dessus du niveau de la mer (un peu plus haut que le Mont-Blanc !), et un selfie d’équipe avec les lorrains Solène et Nicolas. – To end the day on a high, a lagoon at 4855 m above sea level (a little higher than Mont Blanc!), and a team selfie with Solène and Nicolas from Lorraine in the east of France.

Le soir nous dormons dans des petits villages, où nous attendent à l’auberge du café, du thé et des petits gâteaux puis un dîner copieux. Les chambres collectives sont un peu humides mais confortables, malgré le sommier en béton de ce premier lit. – In the evening, we sleep in small villages, where coffee, tea and cakes await us, followed by a hearty dinner. The shared rooms are a little damp, but comfortable, despite the concrete base of this first bed.

Jour 2 – Day 2 🦩

La Laguna Colorada contient une algue contenant de la bêta-carotène, un pigment bien connu qui donne sa couleur orangée à son eau ainsi qu’aux flamants rose qui y vivent. Au fur et à mesure de la journée, les couleurs changent et peuvent virer au vert, au jaune, ou bien se colorer complètement en rouge. – The Laguna Colorada is inhabited by an algae containing beta-carotene, a well-known pigment that gives its water and the flamingos that live there their orange hue. As the day progresses, the colors change and can turn green, yellow or completely red.

A quasiment 5000 m, nous rencontrons des geysers bien fumants, on conseille d’ailleurs de ne pas y rester plus de 30 minutes pour éviter que les vapeurs de soufre ne nous fassent tourner la tête. Pour se rendre compte du côté bouillonnant, une vidéo s’impose. – At almost 5,000 m, we come across steaming geysers, and we are advised not to stay there for more than 30 minutes to avoid the sulphur fumes that can make your head spin. To get an idea of just how bubbling they are, see the following video.

Notre guide nous avait prévenus, la Laguna Verde n’est pas très verte en ce moment (à moins d’utiliser le bon filtre) et nous suggère de ne pas y aller…heureusement que nous y sommes quand même allés car le paysage reste à couper le souffle. – Our guide had warned us that the Laguna Verde is not very green at the moment (unless you use the right filter) and suggested that we shouldn’t go… fortunately we went anyway, as the scenery is still breathtaking.

Sur le chemin nous tombons amoureux de ces montagnes colorées au loin et demandons plusieurs fois au guide de s’arrêter pour prendre des photos. – On the way, we fall in love with the colorful mountains in the distance and ask the guide several times to stop and take photos.

Cette partie du Sud Lipez se nomme le désert de Dalí pour sa ressemblance avec les paysages en arrière-fond des tableaux du peintre. – This part of South Lipez is called Dalí’s desert for its resemblance to the landscapes in the background of the painter’s works.

Au bord d’une lagune nous attendent des eaux thermales dans lesquelles nous sommes les seuls à se baigner grâce à la ruse de notre guide. L’eau, autour de 38 degrés, est presque trop chaude et les vues sont de nouveau incroyables. – At the edge of a lagoon, thermal waters await us, in which we are the only ones to bathe, thanks to our guide’s cunning last-minute reorganisation of our route. The water, at around 38 degrees, is almost too hot and the views are once more incredible.

La dernière lagune de la journée nous permet d’observer les flamants rose, qui prennent leur envol ou qui se décalent gracieusement au fur et à mesure que nous nous rapprochons. – The last lagoon of the day gives us a chance to observe pink flamingos in more detail, as they gracefully shift position or take flight the closer we get.

Nouvelle auberge, cette fois avec des sommiers plus classiques. Les différentes couches de couettes et draps témoignent du froid qu’il fait le soir. – Another inn, this time with more conventional bed bases. The different layers of sheets bear witness to the chill in the evenings.

Jour 3 – Day 3 🦙

Au troisième jour le guide nous présente la coupe du monde, qui appartient pour toujours à la Bolivie sans même avoir besoin de jouer ! – On the third day, the guide introduces us to the World Cup, which will forever belong to Bolivia without them even having to play a single match!

Après la montée épique d’un rocher voisin, Nat aperçoit depuis le sommet une viscache (rongeur d’Amérique du Sud). Ou alors ce n’est qu’un montage photo. – After the epic climb of a nearby rock, Nat spots a viscache (South American rodent) from the summit. Or maybe we’re just gaining some photoshop skills (unlikely…).

La Laguna Negra est entourée de lamas et de pics rocheux qui permettent une vue de haut. – Laguna Negra is surrounded by llamas and rocky peaks from which to enjoy a bird’s-eye view.

Petit point lama, de la famille des camélidés : voici la vigogne, animal sauvage que l’on a parfois rencontré en bord de route et qu’il est difficile de photographier. Le lama alpaga, à la fourrure plus touffue, est lui domestiqué et descend de la vigogne. – A little llama interlude: from the camelid family, this is the vicuña, a wild animal that we’ve sometimes come across on the side of the road, and which is quite difficult to photograph. The llama alpaca, with its thicker fur, is domesticated and descends directly from the vicuña.

Le lama blanc, ou lama tout court, est l’espèce domestique que l’on a rencontrée le plus et qui semble bien habituée à la présence des humains. Nous n’avons pas aperçu le guanaco, son cousin sauvage. – The white llama, or just llama, is the domestic species we encountered most often, and seems well accustomed to the presence of humans. We did not see the guanaco, its wild cousin.

Les marques noires au sol sont les toilettes des lamas, qui aiment se regrouper au même endroit pour faire leurs besoins. Les rubans dans les oreilles permettent d’identifier leurs propriétaires, la plupart des habitants de la région vivant de la viande et/ou de la laine de lama. – The black marks on the ground are the llamas’ toilets, as they like to gather in the same place to relieve themselves. The ribbons in their ears identify their owners, most of whom live off llama wool and/or meat.

Prochain arrêt : depuis le bord du canyon, on peut voir la rivière Anaconda dont les méandres forment la vallée en contre-bas. – Next stop: from the edge of the canyon you can see the Anaconda river far below meandering in snakelike curves around the valley.

On l’aperçoit à peine de si haut, mais de nombreux lamas paissent tranquillement dans la vallée, une oasis au milieu d’une terre très sèche. – You can hardly see it from so high up, but many llamas graze peacefully in the valley, an oasis in the middle of a very dry land.

Alors que nous arrivons aux abords du désert de sel d’Uyuni, notre logement du soir est entièrement construit de sel du sol au plafond. – As we arrive at the edge of the Uyuni salt desert, our accommodation for the evening is built entirely of salt from floor to ceiling.

Avant d’aller se coucher, notre guide nous emmène voir le coucher de soleil sur le désert de sel et nous tombons bien car les couleurs sont parfaites. – Before going to bed, our guide takes us to see the sunset over the salt flats, and the timing is perfect, as the colors are just right.

Jour 4 – Day 4 🧂

On se lève à 4h30 pour voir le lever de Soleil sur le désert, comme on le voit il fait bien frais car un vent constant souffle. – We get up at 4:30 am to watch the sunrise over the desert, but as we can see it’s quite cool as a constant wind is blowing.

Une fois le Soleil levé, nous découvrons l’île Incahuasi, une île aux cactus géants (12 m au maximum) qui ne semble habitée que par un chat que nous rencontrons au sommet. Au retour de la marche sur l’île, nous prenons un bon petit-déjeuner (assis sur du sel bien sûr). – Once the sun has risen, we discover Incahuasi Island, an island of giant cacti (12 m at most) inhabited only by a cat we meet on the summit. On our return from the island walk, we enjoy a hearty breakfast (sitting on salt, of course).

Lorsque le Soleil est bien haut dans le ciel, il convient de prendre des photos en perspective et de s’amuser avec cette surface blanche infinie. – When the Sun is high in the sky, it’s time to take perspective photos and have fun with this infinite white surface.

Monument en honneur des deux passages de la course Paris-Dakar dans le salar d’Uyuni en 2015 et 2016, à côté du premier hôtel de sel et d’un monument aux drapeaux. – Monument in honor of the two Paris-Dakar races in the Salar de Uyuni in 2015 and 2016, next to the very first salt hotel and a flag monument.

La visite se clôture aux portes de la ville d’Uyuni avec son cimetière de locomotives à vapeur des années 50. Une improbable exposition d’animaux et créatures en métal de récupération s’y trouve également. – The tour ends at the gates of the town of Uyuni, with its cemetery of steam locomotives from the 1950s. There’s also an unlikely exhibition of animals and creatures made from recycled metal.

Après cette visite magnifique qui nous a fait rencontrer des paysages hors du commun, nous reprenons les bus (parfois de nuit) afin de se diriger le plus rapidement possible vers la frontière paraguayenne. En effet, nous passerons quelques jours à Asunción avant d’y prendre un vol pour Rio de Janeiro et y trouver les parents de Nat. Destination Paraguay ! 🇵🇾

After this magnificent visit, which took us through some extraordinary landscapes, we are back on a succession of buses (many at night), heading as quickly as possible for the Paraguayan border. We’ll be spending a few days in Asunción before boarding a flight to Rio de Janeiro to meet Nat’s parents. Destination Paraguay! 🇵🇾

Cartes – Maps 📍

En jaune, le salar d’Uyuni qui s’étend sur plus de 10000 km2. En rouge, nos trois logements pendant la visite. En noir, la frontière avec le Chili à l’ouest et l’Argentine au sud-est. – In yellow, the Uyuni salar, which extends over 10,000 km2. In red, our three accommodations during the tour. In black, the border with Chile to the west and Argentina to the southeast.

Sucre 🇧🇴

Depuis Samaipata, un bus de nuit nous transporte à la ville de Sucre et doit faire face à deux reprises aux protestations des travailleurs boliviens. Une première fois vers 1h du matin, le bus est arrêté par un blocus et nous devons récupérer nos sacs, franchir les barricades à pied et attendre de l’autre côté qu’un autre bus vienne nous chercher. Après moins d’une heure d’attente, c’est finalement notre bus de départ qui franchit le blocus et parvient à nous reprendre. La deuxième fois, c’est en arrivant à Sucre vers 6h que le bus est bloqué et ne peut atteindre le terminal de bus situé en centre-ville. Il nous abandonnera aux portes de la ville et nous devrons nous débrouiller pour atteindre un café qui veuille bien nous laisser entrer avant de récupérer notre logement. Finalement, nous y restons 5 nuits au lieu de 3 et profitons de la tranquillité de la ville, de ses musées, restaurants et cafés. Le temps d’organiser la visite des déserts de sel d’Uyuni !

From Samaipata, a night bus takes us to the city of Sucre, where we have to pass through Bolivian workers’ protests twice (and here we thought France was the country of constant mass demonstrations…). The first time, at around 1 a.m., the bus was stopped by a blockade and we had to collect our bags, cross the barricades on foot and wait on the other side for another bus to pick us up. After less than an hour’s wait, it’s finally our initial bus that gets through the blockade and picks us up. The second time, arriving in Sucre at around 6am, the bus is blocked and unable to reach the bus terminal in the city center. It drops us off at the entrance to the city, and we had to scramble to find a café willing to let us in before we could get back to our accommodation. In the end, we stayed 5 nights instead of 3, enjoying the tranquility of the city, its museums, restaurants and cafés. Time enough to organize a visit to Uyuni’s salt flats!

Vue de la ville depuis le café Mirador, situé dans la tour d’une église. – View of the city from the Mirador coffee shop, located in a church bell tower.

Nous venons souvent sur la place centrale « 25 de Mayo » pour simplement s’asseoir sur un banc et regarder les gens passer. Le dimanche, les voitures ne peuvent pas circuler autour de la place et un grand calme règne. – We often come to the central plaza « 25 de Mayo » just to sit on a bench and watch the people go by. On Sundays, cars aren’t allowed around the square and it’s very peaceful.

Nous y sommes exactement au moment où les lumières de Noël démarrent pour le premier dimanche de l’Avent, cérémonie fêtée dès le matin dans la ville avec musiques et danses. Le soir, un défilé est organisé pour l’allumage des lumières. – We’re there just as the Christmas lights go up for the first Sunday in Advent, a ceremony celebrated in the city in the morning with music and dancing. In the evening, there’s a parade to switch on the lights.

La Casa de la Libertad, ancien bâtiment colonial, est l’endroit même où on été signés les documents donnant son indépendance à la Bolivie face à la couronne espagnole. Les différentes salles du bâtiment aujourd’hui transformé en musée célèbrent entre autres Simon Bolivar et Juana Aurduy menant le combat pour l’indépendance de ce territoire auparavant appelé « Haut Pérou ». – The Casa de la Libertad, an ancient colonial building, is the very place where the documents giving Bolivia its independence from the Spanish crown were signed. The various rooms of the building, now transformed into a museum, celebrate, among others, Simon Bolivar and Juana Aurduy, who led the fight for independence of this territory formerly known as « Alto Peru ».

Le musée du Trésor renferme une collection impressionnante de minéraux et pierres extraites en Bolivie et aux alentours. David, notre guide français extrêmement pédagogue, retrace pour nous la triste histoire des célèbres mines d’argent de Potosi encore visitables de nos jours. Nous confirmons également l’existence de l’amétrine, pierre déjà croisée à Samaipata, mélange étonnant d’améthyste et de citrine (violet et jaune) et que l’on trouve presque exclusivement en Bolivie. Son deuxième nom est la bolivianite. – The Treasure Museum houses an impressive collection of minerals and stones mined in and around Bolivia. David, our extremely knowledgeable French guide, tells us the sad story of Potosi’s famous silver mines, which can still be visited today. We also confirm the existence of ametrine here, a stone we have already come across in Samaipata: an astonishing mixture of amethyst and citrine (purple and yellow) found almost exclusively in Bolivia. Its second name is bolivianite.

Sur le marché, nous nous arrêtons à la « Comida Popular » pour goûter à la soupe de cacahuète et la soupe de maïs locale. – At the market, we stop off at the « Comida Popular » to sample the local peanut and corn soups.

A plusieurs reprises, et en souvenir de notre vie parisienne, nous dégustons les excellents gâteaux des cafés de Sucre. L’occasion aussi de se protéger d’un gros orage suivi d’une pluie intense ! – On several occasions, as a souvenir of our Parisian life, we sample the excellent cakes from Sucre’s cafés. It’s also an opportunity to protect ourselves from a heavy thunderstorm followed by intense rain!

Depuis le café Mirador, la vue sur la ville est imprenable. – The view of the city from the Mirador café is breathtaking.

En plus de la nourriture vendue à tous les coins de rue, beaucoup de restaurants proposent des menus fixes et très peu chers dont certains sont végétariens. Au menu : soupe (souvent au maïs), plat de résistance avec riz, petits légumes et banane, mais aussi boulettes de lentille et spaghettis. Nous avons aussi mangé d’excellents arepas (galettes de maïs fourrées). – In addition to the food sold on every street corner, many restaurants offer fixed, very inexpensive lunch menus, some of which are vegetarian. On the menu: soup (often with corn), main course with rice, vegetables and banana, but also lentil « meat » balls and spaghetti. We also had excellent arepas (stuffed corn pancakes).

Dans le parc Simon Bolivar, on trouve une réplique de la Tour Eiffel, ainsi qu’un parc pour enfants où les toboggans sont des dinosaures ! Le parc idéal pour le neveu et la nièce de Matt. – The Simon Bolivar park features a replica of the Eiffel Tower, as well as a children’s park where the slides are dinosaurs! The perfect park for Matt’s niece and nephew.

Les habitants de Sucre semblent adorer les anciennes Coccinelle. – Sucre’s inhabitants seem to love old Beetles.

Nous tombons sur un mariage, juste avant que l’orage n’éclate et que tout le monde doive se réfugier au café. – We come across a wedding, just before the storm breaks and everyone has to take refuge in a café.

A quelques kilomètres de Sucre se trouve le Parque Cretácico, lieu intrigant où des miniers creusant le sol dans les années 1980 trouvent des empreintes fossilisées, confirmées par les archéologues comme appartenant à plusieurs sortes de dinosaures. Le site est donc encore situé à proximité de l’usine minière, et permet de visiter les traces ainsi que des reproductions de dinosaures à taille réelle. – A few kilometers from Sucre lies the Parque Cretácico, an intriguing place where miners digging in the ground in the 1980s found fossilized footprints, confirmed by archaeologists as belonging to several types of dinosaurs. The site is still located close to the mining plant, and allows visitors to see the tracks as well as life-size reproductions of the dinosaurs.

La reproduction de diplodocus est réellement impressionnante. – The diplodocus reproduction is really impressive.

Le site industriel aujourd’hui à l’abandon montre des traces de pas, laissées par les dinosaures plusieurs dizaines de millions d’années auparavant, à l’époque où un lac était présent dans la région. Une fossilisation rapide a eu lieu, puis un enfoncement sous plusieurs couches de terre. Enfin, la tectonique des plaques a incliné les parois. – The now-abandoned industrial site shows footprints left by dinosaurs tens of millions of years ago, when there was a lake in the area. Rapid fossilization took place, followed by sinking under several layers of earth. Finally, plate tectonics tilted the walls.

Quel vertige de se trouver à seulement un mètre d’empreintes laissées par des animaux éteints il y a plusieurs dizaines de millions d’années ! – How dizzying to be just a metre away from footprints left by animals that became extinct tens of millions of years ago!

Cartes – Maps 🗺

Au centre : en rouge notre logement, en vert de haut en bas le parc Simon Bolivar, le marché central et la place principale autour de laquelle se trouvent la plupart des musées. En haut : les empreintes de dinosaures. Organic Maps. – In the center: in red our accommodation, in green from top to bottom the Simon Bolivar park, the central market and the main square around which most of the museums are located. Above: dinosaur footprints. Organic Maps.

Samaipata 🇧🇴

  1. El Fuerte 👽
  2. Ville – City 🍍
  3. Volontariat – Volunteering 💪🏻
  4. Las Cuevas 💧
  5. Cartes – Maps 🗺

Un transport collectif nous emmène de Santa Cruz de la Sierra vers le village de Samaipata situé à un peu moins de 1700m d’altitude entouré par les montagnes. Nous y restons au total presque trois semaines car en plus de découvrir un des sites archéologiques majeurs de Bolivie (El Fuerte) et de profiter du calme du village, nous réalisons deux semaines de travail volontaire au sein d’une famille dont la maison est perchée dans les hauteurs à une heure de route de la civilisation. Dès notre arrivée, nous croisons beaucoup de touristes français, et nous rendons compte que beaucoup d’allemands vivent ici dont un certain nombre depuis la pandémie de Covid-19, et quelques uns se considérant même des réfugiés politiques.

A shared taxi/minibus takes us from Santa Cruz de la Sierra to the mountain village of Samaipata, just about 1700m above sea level. We’ll be staying there for a total of almost three weeks, to discover one of Bolivia’s major archaeological sites (El Fuerte) and enjoy the peace and quiet of the village. In addition, we’ll be doing two weeks of voluntary work with a family whose house is perched up high up in the mountains, almost an hour’s drive from civilization. As soon as we arrive, we come across a lot of French tourists, and realize that many Germans live here, many of them since the Covid-19 pandemic.

El Fuerte 👽

Notre premier hôte à Samaipata (un allemand) nous emmène sur les hauteurs du village où l’on peut visiter le site archéologique étonnant d’El Fuerte, le Fort de Samaipata. Selon les scientifiques, ce site aurait été occupé successivement par des populations amérindiennes arawak (les Chané), les Incas, et repris ensuite par les colons espagnols. Il y aurait différents rôles associés à cet endroit, à la fois rituel, résidentiel et administratif. Selon les non-scientifiques, il s’agirait en fait d’un vaisseau spatial d’extraterrestres à l’envers…

Our first host in Samaipata (a German) takes us to the heights of the village, where we can visit the astonishing archaeological site of El Fuerte, the Fort of Samaipata. According to scientists, this site was occupied successively by Arawak Amerindian populations (the Chané), the Incas, and then taken over by Spanish settlers. There are various roles associated with the site: ritual, residential and administrative. According to non-scientists, it is in fact likely an upside-down alien spaceship…

A quelques minutes à pied du Fort, un beau vignoble (Bodegas Landsuá) s’étale sur les collines. Nous le visitons et sommes agréablement surpris à la fois par la qualité du vin et celle de la visite : nous avons quasiment eu un cours d’oenologie avec notre guide passionné. Une belle découverte !

A few minutes’ walk from the Fort, a beautiful vineyard (Bodegas Landsuá) stretches across the hills. We enjoy the guided visit and are pleasantly surprised both by the quality of the wine and the quality of the visit: we practically had a course in oenology with our passionate guide. A wonderful discovery!

Avant de rejoindre à pied la route vers Samaipata se trouve également un refuge pour colibris que nous visitons également. Il s’agit en fait d’un terrain privé, appartenant à une dame et sa fille qui ont tout fait dans leur propriété pour attirer et faire survivre en hiver les fragiles colibris. Ouvert au public depuis 3 ans, tout est fait pour inciter à la détente et à l’observation des oiseaux.

Before reaching the road to Samaipata by foot, we also visit a hummingbird refuge. This is a private property belonging to a lady and her daughter, who have done everything in their power to attract the fragile hummingbirds and help them survive the winter. Open to the public for the past 3 years, everything is done to encourage relaxation and birdwatching.

Ville – City 🍍

Avant et après la période volontariat, nous avons pris plaisir à déambuler dans les rues de Samaipata, à découvrir sa scène végétarienne, ses restaurants et cafés aux beaux jardins intérieurs cachés, son art, son marché et sa nourriture de rue. Comme un air de ressemblance avec la vallée de Capão au Brésil, mais avec deux mondes bien distincts : les étrangers et touristes d’un côté et les boliviens de l’autre.

Before and after the volunteering period, we enjoyed wandering the streets of Samaipata, discovering its vegetarian scene, its restaurants and cafés with beautiful hidden interior gardens, its street art its market and street food. It’s a bit like the Capão Valley in Brazil, but with two very distinct worlds: foreigners and tourists on one side, and Bolivians on the other.

En revenant du volontariat dans les montagnes, un week-end festif avait lieu dans le village : stands de nourriture et d’artisanat, musique et même acrobatie. – On returning from our workaway in the mountains, a weekend of festivities took place in the village: food and craft stalls, music and even acrobatics.

Volontariat – Volunteering 💪🏻

Pendant deux semaines, nous sommes accueillis chez Juana et Dario, leur fils d’un an Damian, leur chienne Lotta et leur chat Lisael où nous sommes logés et nourris en échange d’un travail quotidien sur leur terrain. Leur style de vie diffère en bien des points du notre : ils habitent sans électricité au milieu des montagnes à une heure de route du village, dans des maisons en adobe (mélange paille et boue séchée) et possèdent caféiers, mandariniers, orangers, salades, plantes aromatiques…ainsi qu’un immense terrain vague face aux montagnes qui deviendra leur future maison. Dario est allemand de père bolivien, nostalgique de la langue ancienne, et comme beaucoup de ses compatriotes a rejoint la Bolivie avec toute sa famille après la pandémie de Covid-19. Juana est argentine, ne s’est jamais sentie complètement acceptée par les boliviens et souhaite ardemment que leur fils soit le plus protégé possible des stimulations néfastes de la ville. Damian n’a pas de jouets, ou plutôt la nature est son jouet. Tout oiseau, insecte, pierre, constitue un émerveillement pour lui. Pendant ces deux semaines, pour Matt les travaux physiques, pour Nat le jardinage et la cuisine. En dehors de cette séparation bien genrée, nous avons aussi ensemble récolté le café ou fait du beurre de cacahuète. Nous avons eu beaucoup de plaisir à faire partie de cette famille, à la fois proche et éloignée de nos convictions. Les parents de Dario ont également été très généreux, nous invitant à déjeuner et nous permettant de dormir dans une de leurs maisons du village après le volontariat. Nous sommes tombés amoureux de la chienne Lotta et de sa fille Maia que nous avons failli voler dans un coin de nos sacs à dos 🥰

For two weeks, we are received by Juana and Dario, their one-year-old son Damian, their dog Lotta and their cat Lisael, where we are housed and fed in exchange for daily work on their land. Their lifestyle differs in many ways from ours: they live without electricity in the middle of the mountains, an hour’s drive from the village, in houses made of adobe (a mixture of straw and dried mud) and own coffee, mandarin and orange trees, lettuce and aromatic plants… as well as a huge plot of empty land facing the mountains, which will become their future home. Dario is German with a Bolivian father, with some nostalgia for German literature from the 19th and 20th century, and moved to Bolivia with his family in 2020. Juana is Argentinian living in Samaipata since childhood and is keen for their son to be protected for as long as possible from the numerous stimuli and dangers of the city. Damian does not have a lot of toys, or rather nature is his toy. Every bird, insect and stone is a source of wonder for him. During these two weeks, for Matt physical labor is planned, for Nat gardening and cooking. Apart from this slightly gendered separation, we’ve also harvested coffee and made peanut butter together. We really enjoyed being part of this family, who are at the same time so close to and so far from our own convictions. Dario’s parents and other family members have also been very generous, inviting us to lunch and allowing us to sleep in one of their houses in the village after volunteering. We fell in love with the dog Lotta and her daughter Maia, whom we wanted to carry off in a corner of our backpacks 🥰

Dario et Juana, la mère de Dario Maria et un voisin. – Dario and Juana, Dario’s mother Maria and a neighbor.

Vue depuis la maison sur le terrain vague et les montagnes. – View from their house on the empty land and the mountains.

La partie de la maison où vivent Juana, Dario et Damian se compose de deux pièces : une cuisine et une chambre. Nous étions logés dans la dépendance dont on voit le mur à gauche. Un espace ouvert sert de salle à manger. L’eau provient directement d’une source de la montagne voisine. – The part of the house where Juana, Dario and Damian live consists of two rooms: a kitchen and a bedroom. We stayed in the outbuilding, the wall of which can be seen on the left. An open space serves as the dining room. The water comes directly from a nearby mountain spring.

Vues du jardin (caféier à droite). – Views of the garden (coffee tree on the right).

Le débroussaillage du terrain vague fut une grande partie du travail de Matt, car c’est ici qu’aura lieu le mariage de Juana et Dario en janvier. – Cutting the grass was a big part of Matt’s job, as this is where Juana and Dario’s wedding will take place in January.

Pour Nat, préparation de bois pour cuisson de céramiques, collecte des fruits du café et broyage du fruit pour ressortir les grains, et peinture de plaques en bois. – Nat prepared wood for firing ceramics, collected coffee fruit and grinded it to extract the beans, and painted wooden plates.

Récolte de café – Coffee harvesting

Broyage manuel de cacahuètes grillées pour en faire du beurre. – Manual grinding of roasted peanuts to make peanut butter.

Arrosage quotidien, même par temps pluvieux. – Daily watering, even on rainy weather.

Petit déjeuner typique préparé par Juana : bol d’avoine avec céréales, graines de chia, raisins secs. Plateaux de fruits (pêches du jardin, bananes, papayes), pain au levain maison, miel et confitures maisons. Le beurre doit être mangé dans les jours qui suivent son achat en l’absence de réfrigérateur. – Typical breakfast prepared by Juana: bowl of oats with cereals, chia seeds, raisins. Fruit platters (garden peaches, bananas, papayas), homemade sourdough bread, honey and homemade jams. Butter must be eaten within a few days of purchase in the absence of a refrigerator.

Quelques uns de nos repas, dont certains furent partagés à la lumière de la bougie. – Some of our meals, some of them we had under candle light.

A gauche, notre première méthode pour les toilettes : un piolet pour faire un trou dans la forêt. A droite, les toilettes sèches quasiment terminées. – On the left, our first method for the toilet: a pick to make a hole in the forest. On the right, the almost-finished dry toilet.

Tous les matins, nous nous occupons des animaux qui nous le rendent bien en câlins le soir après le travail. De temps en temps, nous emmenons Damian pour une promenade. La nuit tombée, Dario et Matt jouent aux échecs avec un magnifique jeu taillé dans le bois par son grand-père. – Every morning, we look after the animals, who repay us with lots of cuddles in the evenings after work. From time to time, we take Damian for a walk. After dark, Dario and Matt play chess with a magnificent set carved from wood by Dario’s grandfather.

Quand Lotta et sa fille Maia se retrouvent, elles ne s’arrêtent plus jamais de jouer au grand plaisir de Damian. – When Lotta and her daughter meet, they never stop playing. This amuses Damian a lot.

Un jour, Juana et Dario nous emmènent en balade dans la forêt pour rencontrer leur ami Philippe, un français du pays basque qui vit de sa production de croissants et pains aux chocolats au levain dans sa cabane en bois perdue dans la forêt. Une belle rencontre pour nous, et un délice de goûter ses viennoiseries. – One day, Juana and Dario take us for a walk in the forest to meet their friend Philippe, a Frenchman from the Pays Basque in his wooden hut lost in the forest. He makes his living selling homemade croissants and sourdough chocolate breads. A wonderful encounter for us, and a delight to taste his viennoiseries.

Dernière vue claire de la montagne peu avant de partir. Pendant la plupart du séjour, les feux de forêt semblent-ils causés par les agriculteurs nous masquaient la vue. – Last clear view of the mountain shortly before leaving. For most of our stay, forest fires, apparently caused by farmers, obscured our view.

Nous revenons au village à l’arrière d’un camion, transportés par les voisins. Malheureusement le temps n’est pas avec nous ! – We return to the village in the back of a truck, transported by neighbors. Unfortunately, the weather wasn’t with us!

Las Cuevas 💧

En redescendant de nos deux semaines déconnectées et difficiles physiquement, nous nous reposons en profitant des cascades Las Cuevas à proximité de Samaipata. Un bonheur !

On the way down from our disconnected and physically demanding two weeks, we relax and enjoy the Las Cuevas waterfalls near Samaipata. A real treat!

Cartes – Maps 🗺

En rouge, nos deux logements à Samaipata avant et après le volontariat, et l’emplacement de la maison de Juana et Dario dans les hauteurs. En vert de haut en bas et gauche à droite : le dernier point de connexion à Internet à 40 minutes de marche de la maison, El Fuerte de Samaipata et Las Cuevas. – In red: our two accomodations in Samaipata before and after volunteering, and the location of Juana and Dario’s house in the hills. In green, from top to bottom and left to right: the last Internet connection point, a 40-minute walk from the house, El Fuerte de Samaipata and Las Cuevas.

Santa Cruz de la Sierra 🇧🇴

Depuis Cuiabá au Brésil, nous prenons un bus pour la ville de Cáceres, sorte de far west brésilien où nous sommes les seuls touristes. D’ici, nous trouvons un taxi qui nous fait traverser la frontière avec la Bolivie pour la ville de San Matias. Nous tamponnons le passeport côté brésilien, passons le point de contrôle et faisons de même dans un bureau d’immigration côté bolivien… et ça y est nous entrons dans un nouveau pays. A San Matias, nous prenons un bus de nuit pour la grande ville de Santa Cruz de la Sierra afin d’y passer quelques jours. A peine une heure de trajet et le bus s’arrête en pleine voie par 40 degrés et sans climatisation autre que les vitres ouvertes. Nous restons ainsi pendant plus de 4 heures, pendant que le chauffeur tente de réparer avec les moyens du bord. Les brésiliens à bord, faisant leurs études de médecine en Bolivie nous souhaitent ironiquement la bienvenue. Nous repartons et arrivons à Santa Cruz au matin. Logeant en plein centre, nous profitons de l’ambiance tranquille et des musées gratuits par une chaleur étouffante pendant que Nat inaugure son nouvel appareil photo !

From Cuiabá in Brazil, we take a bus to the town of Cáceres, a sort of Brazilian Wild West where we are the only tourists. From here, we find a cab that takes us across the border to Bolivia for the town of San Matias. We stamp the passport on the Brazilian side, pass through the checkpoint and do the same at an immigration office on the Bolivian side… and that’s it, we’re entering a new country! In San Matias, we take an overnight bus to the city of Santa Cruz de la Sierra to spend a few days there. Barely an hour into the journey, the bus stops in the middle of the road in 40-degree weather, with no air-conditioning other than the opened windows. We stay like that for over 4 hours, while the driver desperately tries to repair the problem with the means at hand. The Brazilians on board, studying medicine in Bolivia, give us an ironic welcome. We set off again, arriving in Santa Cruz in the morning. Lodging right in the center of town, we enjoy the quiet atmosphere and the free museums in the sweltering heat while Nat properly inaugurates her new camera!

Derrière la place principale qui accueille la cathédrale se cache une petite place plus tranquille entourée d’arts de rue. – Behind the main square, home to the cathedral, lies a smaller, quieter square surrounded by street art.

Le bus qui nous emmène à Santa Cruz tombe en panne après seulement une heure de voyage. – The bus to Santa Cruz breaks down after only an hour’s travel.

Vendeuse de Somó, boisson locale à base de farine de maïs, de cannelle et de sucre. – Street seller of Somó, a local drink made from corn flour, cinnamon and sugar.

Vendeur de lait. – Milk seller.

Ambiance sur la place principale où se croisent joueurs d’échecs, étudiants, employés dans un environnement où se mélange Starbucks, Burger King, Açai bar et restos locaux. – Main square atmosphere where chess players, students and employees mingle in an environment where Starbucks, Burger King, an Açai bar and local restaurants all come together.

La circulation ne s’arrête jamais! – Traffic never stops!

Sur le marché nous découvrons entre autres la présence de communautés Mennonites (que nous méprenons au début pour des Amish), religieux conservateurs vivant principalement de l’agriculture. – In the market we discover, among other things, the presence of Mennonite communities (which we mistake at first for Amish), members of a conservative religious community living mainly from agriculture.

Nous profitons des nombreux musées… – We enjoy the numerous museums…

…tout comme des endroits un peu plus cachés. – as well as some more hidden spots.

Cartes – Maps 🗺

De droite à gauche : Cuiabá et Cáceres au Brésil, San Matias à la frontière (en noir) et Santa Cruz. Organic Maps. – From right to left: Cuiabá and Cáceres in Brazil, San Matias at the border (in black) and Santa Cruz. Organic Maps.

Notre logement au centre de Santa Cruz. Organic Maps. – Our accomodation in the center of Santa Cruz. Organic Maps.

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