De Belém à Santarém – From Belém to Santarém 🇧🇷

Pour explorer plus en profondeur l’état de Pará, la forêt amazonienne et le fleuve Amazone lui-même, nous prenons le bateau pour un voyage d’un peu moins de 3 jours et 2 nuits. Par confort et pour éviter les problèmes éventuels de sécurité, nous ne choisissons pas l’espace hamac du bateau mais nous prenons une des options les plus chères : la « suite » avec toilettes, salle de bains privative et climatisation. Nous nous rendrons compte une fois sur le bateau que l’agence qui nous a vendu les billets nous a fait payer plus que les locaux (la fameuse « taxe gringo »). En revanche, l’agence a été parfaite pour les recommandations que nous avons suivies : arriver plusieurs heures en avance à l’embarcadère à Belém, acheter de la nourriture au supermarché d’à côté afin d’éviter de trop goûter à la nourriture du bateau qui apparemment peut causer des dégâts, et faire le plein d’eau. Dans la suite nous avons également un petit frigo (branché sur l’unique prise de la chambre), ce qui nous permet de stocker des produits frais. L’expérience fut incroyable ! Le rythme lent du bateau nous laisse aperçevoir les habitants vivant le long du fleuve, des dauphins passent nous voir un matin, et nous aperçevons des vaches nageant pour traverser un bras du fleuve. Nous prenons le temps de connaître d’autres voyageurs qui deviendront nos premiers nouveaux amis.

To explore the state of Pará, the Amazon rainforest and the Amazon River itself in greater depth, we take the slow boat up the river for a trip of a little less than 3 days and 2 nights. For the sake of comfort and to avoid any possible security problems, we didn’t choose the hammock area on the boat, but took one of the more expensive options: the ‘suite’ with toilet, private bathroom and air conditioning. Once on the boat, we realised that the agency that sold us the tickets had charged us more than the locals (the famous « gringo tax’). On the other hand, the agency was perfect for the recommendations we followed: arrive several hours early at the pier in Belém (this allowed us to get the best cabin with a little private stretch of the deck – our « balcony »), buy food at the supermarket next door to avoid tasting too much of the boat’s food, which is reputed to cause some issues (especially for tourist stomachs), and bring sufficient fresh water. In the suite we also have a small fridge (plugged into the only power socket in the room), so we can stock up on fresh produce. It is an incredible experience! The slow pace of the boat allows us glimpses into the lives of the people living along the river, dolphins come to see us one morning, and we see cows swimming to cross between islands and smaller arms of the river. We take time to get to know other travellers who will become our new friends and teach us many things – including how to keep the « gringo-tax » to a minimum.

Notre bateau à gauche, sur le quai de Belém avant le départ. La route qui mène au bateau est une route en terre pleine de trous qui nous rappelle la Guyane… – Our boat on the left side, on the Belém platform before departure. The dirt road, full of potholes that leads to the the boat reminds us of French Guiana…

Les lumières de Belém s’éloignent à mesure que le bateau quitte le quai. – The city lights of Belém fade as the boat leaves the harbour.

Que mange-t’on sur un bateau où l’on ne peut faire la cuisine ? Notre petit déjeuner (à gauche) était constitué de boissons protéinées, de jus de fruit et de gruau d’avoine. Un exemple de déjeuner (à droite) avec salade de carottes, chou et pois chiches agrémentée de farofa, un accompagnement classique au Brésil fait de farine de manioc. Celle-ci comporte également des graines de sésame et de tournesol notamment. Des snacks salés et sucrés ont fait aussi partie de nos repas. – What do you eat on a boat where you can’t cook? Our breakfast (on the left) consisted of protein drinks, fruit juice and oatmeal. An example of lunch (on the right) with a salad of pre-grated carrots, pre-sliced cabbage and chickpeas topped with farofa, a classic Brazilian side dish made from manioc flour. This farofa also contained sesame and sunflower seeds. Savoury and sweet snacks were also part of our meals.

Paysage le long de l’Amazone. – Some of our views along the Amazon.

Le bateau s’arrête dans plusieurs villes sur le trajet vers Santarém, permettant une sortie rapide. Des vendeurs de fruits, jus et autres montent à bord proposer leurs produits tandis que certaines ressources quittent le bateau pour alimenter les villes fluviales. – The boat stops at several towns on the way to Santarém, providing a quick pitstop to leave the boat. Fruits, juices and other types of food are available then since vendors come on board or bring up poles with goods from the quay to sell their wares, while certain resources leave the boat to supply the river towns.

Nous rencontrons Heloisa, brésilienne de l’état de Paraná au sud, qui fait partie des 1% de ses compatriotes qui parlent anglais (selon elle), toujours de bonne humeur et qui partagera avec nous d’autres moments de découvertes une fois arrivés. Stan le hollandais, que nous avions croisé à Marajó déjà, est un barman qui a lâché son travail pour voyager en Amérique du Sud. Lui aussi nous accompagnera plus tard. Nous nous souviendrons également de Philippe, guadeloupéen minimaliste toujours prêt à se marrer qui voyage avec un sac de 3 kilos. – We meet Heloisa, a Brazilian from the southern state of Paraná, who is one of the 1% of her compatriots who speak English (according to her). She is always in a good mood and we will be sharing more discoveries with her once we arrive. Stan the Dutchman, whom we had already met in Marajó, is a barman who gave up his job to travel around South America. He too will be joining us later. We will also remember Philippe, a French guy from Guadeloupe, always ready to have a laugh. He is minimalist and travels with only 3kg backpack.

Les couchers de soleil furent sublimes tout au long du voyage. A droite, tentative de capture d’un lever de lune rougoyeant. – The sunsets were sublime throughout the trip. On the right, our attempt to capture a reddish moonrise.

Autres vues du trajet. – Some other views of our trip.

L’agence nous ayant vendu les billets nous a affirmé que le bateau arriverait à Santarém le samedi matin entre 11h et 12h. Quelle ne fut pas notre surprise de voir la responsable du bateau venir nous trouver la veille au soir, nous disant que l’arrivée et proche et nous demandant de lui rendre nos clés ! Nous n’avions rien réservé sur place pour passer la nuit, imaginant la passer sur le bateau ! Nous faisons intervenir le commandant et notre amie brésilienne qui négocie notre droit de dormir sur le bateau qui reste au port jusque vers 13h le lendemain, mais qu’à 6h nous devons libérer notre chambre. Á 5h55 le lendemain arrive donc la responsable qui cogne à la porte pour nous demander de sortir.. Un peu dur ! Nous nous retrouvons donc à l’aube à prendre notre dernier petit déjeuner sur le bateau. – The agency that sold us the tickets told us that the boat would arrive in Santarém on Saturday morning between 11am and 12pm. What a surprise to see the person in charge of the boat come to see us the evening before, telling us that the arrival was imminent and asking us to give her our keys! We hadn’t booked anything on site to spend the night, imagining we’d be spending it on the boat We got the captain and our Brazilian friend to intervene and negotiate our right to sleep on the boat, which remains in port until around 1pm the next day anyway, but we have to vacate our room at 6AM. At 5:55AM the next day, the manager arrives and knocks loudly on the door to ask us to leave. A rude awakening! So at dawn, we have our last breakfast on the boat.

Une fois à Santarém, nous constatons le phénomène de « rencontre des eaux » (encontra das aguas) où les eaux claires et bleues du Rio Tapajós cotoient les eaux brunes de l’Amazone sans se mélanger. Nous profitons aussi du marché au poisson, où un homme jette un poisson à la mer au bout d’une ligne afin d’attirer les dauphins. – Once in Santarém, we see the phenomenon of the « meeting of the waters » (encontra das aguas), where the clear blue waters of the Rio Tapajós meet the brown waters of the Amazon without mixing. We also explore the fish market, where a man throws a fish attached to a rope into the sea to attract dolphins.

Cartes – Maps 🗺

Trajet du bateau entre Belém et Santarém (Rome2Rio). – Boat trip between Belém and Santarém (Rome2Rio).

Belém – Ilha de Marajó 🇧🇷

Après un court trajet dans un avion presque vide, nous voici donc au Brésil, pays aux dimensions hors norme et dont nous allons essayer de nous imprégner au maximum en y passant le temps que voudra bien nous accorder la police fédérale. Pour le moment, nous nous engageons pour les 90 jours autorisés aux touristes en commençant par le nord du pays dans l’état de Pará (aussi grand que la France), plus pauvre que le sud mais avec une relation plus proche à la nature et un sens de l’accueil a priori impeccable. Nous ne passons pas plus d’une nuit à Belém car nous nous laissons influencer par de précédents voyageurs qui ont préféré découvrir l’île de Marajó à 1h45 en bateau et son côté sauvage. De plus Belém a très mauvaise réputation en terme de sécurité donc nous ne nous y attardons pas. Nous logeons chez Alessandro, extrêmement gentil, qui nous aide à créer un abonnement téléphonique avec son CPF, document d’identité indispensable pour faire la moindre chose au Brésil. Il nous offre de la cachaça (boisson de canne à sucre, similaire au rhum donc) au Jambú, une plante qui rend la bouche légèrement insensible. Une belle découverte ! Puis il nous conseille d’aller juste en face de chez lui sur les docks (Estação das Docas) pour passer la soirée car l’ambiance est bonne et la sécurité assurée. Nous y goûtons donc des bières locales ainsi que les « meilleurs glaces du Brésil » chez Cairu, recommandées par Alessandro. Une bonne mise en bouche.

After a short journey on an empty plane, we’re in Brazil, a country of extraordinary dimensions, and we’re going to try to immerse ourselves as fully as possible by spending as much time there as the federal police will allow. For the moment, we’re committing ourselves to the 90 days authorised for tourists, starting in the north of the country in the state of Pará (as big as France), which is poorer than the south but has a closer relationship with nature and an apparently impeccable sense of welcome. We don’t spend more than one night in Belém informed by the stories of other travellers who chose the island of Marajó for its nature and tranquility over the bustling city of Belém, 1h45 away by boat. What’s more, Belém has a very bad reputation in terms of security, so we didn’t linger long. We stay with Alessandro, who is extremely kind and helps us set up a telephone subscription with his CPF, the identity document you need to do almost anything in Brazil (phone subscriptions, plane or bus tickets, etc.). He shares cachaça (a sugar cane spirit, similar to rum and very popular in Brazil) with Jambú, a plant that makes the mouth go slightly numb. A wonderful discovery! He then advises us to go across the street on the docks (Estação das Docas) to spend the evening, where the atmosphere is good and security is assured. There, we sample some local beers and the « best ice creams in Brazil » at Cairu, recommended by Alessandro. A good way to start the trip.

Belém et notre adorable hôte d’un soir Alessandro, avec sa cachaça au Jambú. – Belém and our adorable host for the night, Alessandro and his Jambú cachaça.

Nous, aux docks de Belém. – Us in the Belém docks.

Nous arrivons en bateau au port de Camará, où Sarah chez qui nous logeons pour 4 nuits vient nous chercher car il n’y avait plus de minibus disponible pour desservir les villes de la région. Les deux principales se nomment Soure et Salvaterra, mais nous dormons à Joanes, un plus petit village au sud. Nous sommes emérveillés par l’aspect sauvage de l’île : des buffles s’y promènent en liberté, la légende raconte qu’un bateau de buffles a fait naufrage au large de Marajó et a donné naissance à ce phénomène. Les plages sont belles, les maisons en terre de plain pied sont décorées joliment et Sarah qui ne parle pas anglais nous offre un accueil magnifique. Elle nous cuisine de la nourriture locale et végétarienne avec plaisir et naturel, nous fait goûter la façon traditionnelle de boire l’açai (baies violettes poussant sur les palmiers) avec farine de manioc ou de tapioca. Elle nous emmène chez Tio (oncle) Mario et Tia (tante) Maria, ses amis avec lesquels elle fait des sorties de pêche et de découverte pour les touristes comme nous. Nous nous sentons intégrés dans une petite communauté, loin des soubresauts de la ville et qui s’entraide en se partageant ressources et savoir-faire. Que demander de mieux ?

We arrive by boat at the port of Camará, where Sarah, with whom we are staying for 4 nights, picks us up as there are no minibuses available today to serve the towns in the region. The two main towns of Marajó are Soure and Salvaterra, but we sleep in Joanes, a smaller village to the south. We are amazed by the wildness of the island: buffalos roam freely here, and legend has it that a boat loded with buffalos heading towards India was shipwrecked off Marajó, giving rise to this phenomenon. The beaches are beautiful, the single-story clay houses are attractively decorated and Sarah, who speaks no English, offers us a wonderful welcome. She makes delicious local and vegetarian food for us, and lets us taste the traditional way of drinking/eating açai (purple berries growing on palm trees) with manioc flour (farinha). She takes us to her friends Tio (uncle) Mario and Tia (aunt) Maria, with whom she organises fishing trips and discovery tours for tourists like us. We feel part of a small community, far from the hustle and bustle of the city, helping each other by sharing resources and trading know-how and little services. What more could you ask for?

Pizzeria et bar à Joanes – Pizzeria and bar in Joanes

La maison de Sarah, artiste et tatoueuse – Sarah’s house. She’s a tattoo artist

De gauche à droite : bol d’açai, farine de manioc parsemée de noix de coco râpée et de lait (petit-déjeuner) et riz, farine de manioc et remplacement de viande avec le fruit du cajou (trop bon !). – From left to right: bowl of açai, couscouz (cassava flour sprinkled with grated coconut and milk, breakfast) and rice, cassava flour and meat replacement with cashew fruit (so good!)

Sarah nous emmène nous baigner dans un bras du fleuve et nous découvrons les alentours. – Sarah takes us for a bath in a branch of the river and we explore around.

Lors d’une autre balade, Sarah nous emmène voir les ruines d’une église construite par les jésuites au XVIIIème siècle, et nous fait escalader les rochers pour accéder aux plages. – On another walk, Sarah takes us to see the ruins of a church built by the Jesuits in the 18th century, and leads us up the rocks to the beaches.

Plage de Joanes, balayée par les vagues. – Joanes beach, swept by the waves.

Nous partons explorer Soure et Salvaterra et Matt conduit la voiture la plus ancienne et en plus piteux état jamais vue, pendant que Nat et Sarah s’occupent de l’essence. – We set off to explore Soure and Salvaterra, with Matt driving the oldest and shabbiest car he’s ever seen, while Nat and Sarah look after the petrol.

« J’aime Salvaterra » en tête de buffle et une crique non loin de la plage. Les criques se nomment Igarapé en portugais. – « I love Salvaterra » with a buffalo head, and a little creek (Igarapé in portuguese) not far from the beach.

Depuis le point de passage par bateau entre Salvaterra et Soure, nous mangeons une feijão (soupe de haricots) et observons martin-pêcheur et ibis rouge. – From the boat crossing point between Salvaterra and Soure, we eat feijão (bean soup) and observe kingfisher and scarlet ibis.

Du côté de Soure, nous nous baladons à la Praia do Pesqueiro (plage du pêcheur) et rencontrons un buffle qui profite du peu d’ombre disponible. – In Soure, we explore Praia do Pesqueiro (fisherman beach) and meet a buffalo enjoying a bit of shade.

En attendant le bateau de retour vers Salvaterra, nous profitons encore une fois de ce paysage unique. – Waiting for the return boat to Salvaterra, we enjoy a last view of this unique panorama.

Sarah nous emmène avec Tio Mario, Tia Maria et « Puri » (un surnom) dans le bateau de pêcheur de Tio Mario pour un trajet paisible et silencieux sur un bras du fleuve pour observer fleurs et animaux. Nous y trouvons du capuaçu sauvage (un fruit typique d’Amazonie), des fleurs aux belles couleurs, un paresseux bien installé dans un arbre que Tio Mario secoue afin de nous le faire voir (le pauvre !). Au retour, nous avons le courant avec nous et nous nous laissons porter tranquillement dans l’eau à côté du bateau. Pas besoin de parler la langue pour bien rigoler ensemble !

Sarah takes us, Tio Mario, Tia Maria and « Puri » (a nickname) in Tio Mario’s fishing boat for a quiet, peaceful trip down a branch of the river to observe flowers and animals. We find wild capuaçu (a typical fruit from the Amazon region), brightly coloured flowers and a sloth sitting comfortably in a tree, which Tio Mario shakes to show it to us (poor thing!). On the way back, the current is with us and we let ourselves be carried steadily beside the boat. No need to speak portuguese to have a good laugh all together!

Nous partons naviguer ! We are ready to sail!

Le paysage paisible qui nous accompagne pendant la balade. – The quiet landscape that accompany us throughout the stroll.

Souvenir du Costa Rica où nous avions vu de tels oiseaux étendre leurs ailes au soleil, et fleurs ornant la verdure. – We remember Costa Rica, where we saw such birds spreading their wings in the sun, and flowers adorning the greenery.

Capuaçu sauvage et Tio Mario nous coupant une noix de coco fraîchement tombée de l’arbre. – Wild capuaçu, and Tio Mario cutting us a coconut fresh from the tree.

Sarah, Tia Maria et Tio Mario se laissant transporter par le courant. – Sarah, Tia Maria and Tio Mario swimming with the current.

Il manque des panneaux « Attention aux buffles » ! – There is no « Beware of the buffalos » sign here!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : notre logement chez Alessandro à Belém. Milieu : chez Sarah à Joanes sur l’île de Marajó. Droite : vue lointaine du pays. – Left: our accomodation at Alessandro’s in Belém. Middle: at Sarah’s in Joanes on the Marajó island. Right: distant view of the country.

Marais de Kaw 🇬🇫

Pour finir notre séjour d’un mois en Guyane, nous terminons en beauté avec les marais de Kaw, zone marécageuse au sud-est de Cayenne à environ 2h30 de route dont 50 km de piste pleine de nids de poule. Avec notre expérience précédente sur la piste menant à la ferme C+A, nous angoissons mais ce sont de plus petits trous et nous prenons largement de l’avance pour ne pas être inquiétés. C’est quand même scandaleux qu’un des sites les plus touristiques de Guyane soit accessible par une seule « route » en si piteux état mais cela reste dans le thème du séjour qui nous a montré que le tourisme n’est clairement pas la priorité principale des guyanais. De plus une guerre de chapelle entre deux villes adjacentes fait que les maires se renvoient la responsabilité de l’entretien de la piste. Nous trouvons la prestation un peu chère pour ce que c’est car l’écolodge flottant qui nous accueille pour la nuit tombe un peu en ruine et n’est pas du plus grand confort. En revanche, nous avons pu observer énormément d’oiseaux dont on a oublié les noms (désolés) mais que notre guide Ricky savait repérer de loin et nous faire apprécier. Après une pause déjeuner envahis par la fumée (apparemment notre guide faisait un feu pas loin mais n’a pas contrôlé le trajet de la fumée), nous partons nous baigner dans les marais qui sont connus pour la présence de caïmans (rassurant) et plus tard dans l’après-midi pour une balade au coucher du soleil et en pirogue. Enfin, après le dîner nous partons à la recherche des caïmans trop craintifs pour apparaître de jour. Nous en verrons beaucoup (de petits), ainsi que le plus grand rongeur de Guyane, le cabiaï.

To round off our month-long stay in French Guiana, we end on a high note with the Kaw marshes, a marshy area south-east of Cayenne about 2.5 hours away by road, including 50 km of track full of potholes. With our previous experience on the track leading to the C+A farm, we were nervous, but the holes were smaller and we took plenty of time to avoid being worried. It’s scandalous that one of the most popular tourist sites in French Guiana should be accessible by a single road in such a sorry state, but it’s in keeping with the theme of the trip, which showed us that tourism is clearly not the main priority for the Guyanese. What’s more, a turf war between two adjacent towns means that the mayors pass the buck on responsibility for maintaining the runway. We found the service a little expensive for what it was, as the floating ecolodge that welcomed us for the night was falling into disrepair and was not very comfortable. On the other hand, we were able to see a huge number of birds whose names we’ve forgotten (sorry) but which our guide Ricky knew how to spot from a distance and make us appreciate. After a smoke-filled lunch break (apparently our guide was building a fire nearby but couldn’t control the path of the smoke), we head off for a swim in the marshes, which is known for its caiman population (reassuring), and later in the afternoon for a sunset stroll in a pirogue. Finally, after dinner we set off in search of caimans too shy to appear in daylight. We will see many of them, as well as Guyana’s largest rodent, the cabiaï.

Bourg de Kaw, accessible depuis deux points d’entrée sur le marais et qui accueille 40 habitants dont 15 enfants. – City of Kaw, accessible from two entry points in the marshes. It is home for 40 inhabitants including 15 children.

Série d’observation du matin – Morning observation series

Pause déjeuner – Lunch break

Série observation de fin d’après-midi – End of afternoon observation series

Coucher de soleil sur l’écolodge – Sunset on the ecolodge

Observation des caïmans la nuit tombée – Caiman observation at night

…et on tombe sur des Cabiaïs ! and we come across Cabiais!

Lever de soleil sur les marais – Sunrise on the marshes

Ce fut un mois intense, plein de nature et d’animaux à observer (rien que devant le balcon de notre appartement) et nous partons heureux mais avec un petit manque de contact avec les locaux. Etant dans une résidence avec piscine, nous avons eu tendance à vouloir profiter de cet environnement et moins de partir à l’inconnu chez l’habitant. Il y a tellement de choses en Guyane que nous n’avons pas eu le temps de faire (camp canopée, Saül, Maripasoula, l’Oyapoque,…). Nous reviendrons peut-être, qui sait. En tout cas, il ne faut pas hésiter à aller visiter ce territoire français qui comporte tellement de richesses et ne pas s’arrêter simplement à ses eaux marrons ! Mais maintenant, le son de la samba résonne de plus en plus fort dans nos oreilles alors…

It was an intense month, full of nature and animals to observe (just outside the balcony of our flat) and we left happy but with a slight lack of contact with the locals. As we were staying in a residence with a swimming pool, we tended to want to take advantage of this environment and less of the unknown in the homes of local people. There are so many things in French Guiana that we didn’t have time to do (canopy camp, Saül, Maripasoula, l’Oyapoque, etc.). Perhaps we’ll be back in the future, who knows. In any case, don’t hesitate to visit this French territory, which has so much to offer, and don’t just stop at its brown waters! But for now the sound of the samba is ringing in our ears louder and louder, so…

Fleuve Maroni – Maroni river 🇬🇫

  1. Camp de la transportation – Prison camp 👮🏻‍♂️
  2. Journée sur le fleuve – A day on the river 🇸🇷
  3. Chez Arnaud – At Arnaud’s 🥚
  4. Awala-Yalimapo 🌊
  5. Crique Morpio – Morpio creek 👙
  6. Carte – Maps 🗺

Nous partons à 3 heures de route environ (les routes toute droites, comme aux Etats-Unis) pour aller explorer pendant 4 jours la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, conçue comme capitale du bagne français au moment de sa construction, et passer une journée avec un guide en pirogue sur le fleuve Maroni. Nous aurons une expérience toute particulière en logeant chez Arnaud en plein milieu de la forêt.

We’re off for a 3-hour drive (straight roads, just like in the USA) to explore the town of Saint-Laurent-du-Maroni, designed as the capital of the French penal colony when it was built, and spend a day with a guide in a pirogue on the Maroni River. We’ll have a very special experience when we stay with Arnaud in the middle of the forest.

Camp de la transportation – Prison camp 👮🏻‍♂️

En arrivant à Saint-Laurent-du-Maroni, on se rend compte de son statut de capitale du bagne de l’époque car le camp de la transportation est en plein centre de la ville, au bord du fleuve et à côté de l’office du tourisme. Ici, contrairement à Cayenne ou d’autres villes en Guyane, le tourisme est particulièrement bien développé et les agents de l’office du tourisme nous donnent plein d’informations utiles pour manger un bout, dormir en carbet ou faire des visites guidées. Les prisonniers arrivant au bagne avaient trois statuts principaux : les transportés (d’où le nom du camp) qui comme leur nom l’indique venaient tout droit de la métropole pour y purger leur peine de travaux forcés, les relégués qui n’avaient pas commis de gros délits mais qui récidivaient et pesaient sur l’administration qui voulait les voir de plus loin, et les déportés, prisonniers politiques non astreints au travail la plupart du temps. Au camp de Saint-Laurent, les deux premières catégories se retrouvaient temporairement car s’y trouvait un « tribunal maritime » qui jugeait s’il fallait envoyer les prisonniers sur les îles du Salut, rester au camp ou se diriger vers des camps qui mènent plus directement vers la mort. Notre guide a tenté de nous montrer qu’au camp de Saint-Laurent, la vie n’était pas si difficile car elle était organisée comme une petite ville et beaucoup de bagnards pratiquaient le même métier qu’avant leur condamnation. C’était loin de la colonie de vacances tout de même.

When you arrive in Saint-Laurent-du-Maroni, you realise that it was the capital of the penal colony at the time, because the transportation camp is right in the centre of town, on the banks of the river and next to the tourist office. Here, unlike in Cayenne or other towns in French Guiana, tourism is particularly well-developed and the tourist office staff give us lots of useful information on where to eat, sleep in a carbet or take guided tours. Prisoners arriving at the penal colony had three main statuses: transported prisoners (hence the name of the camp) who, as their name suggests, came straight from metropolitan France to serve their forced labour sentence. Relegated prisoners who had not committed major offences but who reoffended and weighed on the administration, which wanted to see them from further away. Finally deportees, political prisoners who were not required to work most of the time. At the Saint-Laurent camp, the two first categories came together temporarily, as there was a « maritime tribunal » that judged whether prisoners should be sent to the Salvation Islands, remain in the camp or be sent to camps that led more directly to death. Our guide tried to show us that life in the Saint-Laurent camp was not so difficult because it was organised like a small town and many convicts were doing the same job as before their sentence. Still, it seems a bit far from a holiday camp.

Entrée du camp – Entrance of the camp

Gauche : bâtiments qui servaient de dortoirs quand les bagnards n’étaient pas à l’isolement. Droite : « quartier spécial », une belle expression pour désigner les cellules isolées des condamnés à mort (la guillotine était juste derrière). – Left: buildings used as dormitories when convicts were not in solitary confinement. Right: « special quarter », a fine expression to describe the isolated cells for those condemned to death (the guillotine was just behind).

Les différentes parties du camp selon le statut du bagnard, avec notre guide et les portes d’origine des cellules d’un autre bâtiment d’isolement et fers aux pieds à l’intérieur. – The different parts of the camp according to the status of the convict, with our guide and the original cell doors of another isolation building with leg irons inside.

Journée sur le fleuve – A day on the river 🇸🇷

Notre guide Chuity Liba pour cette journée sur le Maroni est un personnage haut en couleur, originaire d’un petit village amérindien de la côte. Il nous fait vivre intensément les histoires du fleuve, les modes de vie historiques qui pour la plupart ont disparu. Fleuve frontière officiel entre le Suriname (ex Guyane hollandaise) et la Guyane française, pour les peuples qui vivent sur les bords du Maroni aucune notion de frontière. On passe d’un côté à l’autre sans se préoccuper des visas sur les passeport pour échanger biens de toute sorte. Tous les biens, hors bois ou ressources cultivées localement, passent fatalement à un moment ou un autre sur le fleuve transportés par des pirogues en bois ou métal. Nous croisons certaines surchargées qui dépassent à peine la ligne de flottaison ! Avec le guide, nous allons dans un village de descendants de noirs marrons (esclaves qui se sont rebellés et ont fui leurs oppresseurs) côté Suriname. Nous y assistons à la fabrication de la cassave, galette de manioc cuite. Puis nous passons côté français dans un village amérindien avec un stand d’artisanat qui attendait tranquillement la venue de notre groupe de touristes. Pause déjeuner à Apatou, autre village amérindien, puis démonstration de fabrication de pirogue en bois, et retour sous une pluie torrentielle qui ne laissera à peu près rien de sec dans nos affaires.

Our guide for this day on the Maroni is Chuity Liba, a colourful character from a small Amerindian village on the coast. He brings to life for us the stories of the river and the historic ways of life, most of which have now disappeared. The river is the official border between Suriname (formerly Dutch Guiana) and French Guiana, but for the people who live on the banks of the Maroni there is no such thing as a border. People pass from one side to the other without worrying about visas on their passports to exchange goods of all kinds. All goods, apart from timber or locally-grown resources, inevitably cross the river at some point, transported in wooden or metal pirogues. Some of these are overloaded and barely rise above the waterline! With the guide, we go to a village of descendants of black maroons (slaves who rebelled and fled their oppressors) on the Suriname side. Here, we watch cassave, a cooked cassava galette, being made. Then, on the French side, we pass through an Amerindian village with a craft stall quietly awaiting the arrival of our group of tourists. Lunch break in Apatou, another Amerindian village, then fabrication of wooden pirogue and we experience a torrential downpour that left almost nothing dry in our luggage for the way back.

Coucher de soleil incoryable sur le Maroni, petites lumières du Suriname en face. Vu depuis la terrasse du restaurant La Goélette qui nous a également comblé avec ses plats. – Incredible sunset over the Maroni, with the little lights of Suriname opposite. Seen from the terrace of the restaurant La Goélette, which also delighted us with its dishes.

Notre guide qui nous en raconte une bonne et la fabrication de cassave, en village noir marron. – Our guide who tells another funny one and the cassava galette fabrication, in a black maroon village.

Balade en pirogue et aperçu d’un Moutouchi, arbre qui sert à la fabrication de pagaies (milieu). A droite, arbre dans le village amérindien. – Pirogue tour where we see the Moutouchi tree used to build paddles (in the middle). On the right, a big tree in an amerindian village.

Quelques bêtises de notre guide, notamment avec un coati apprivoisé, et les vendeuses de bracelet du village amérindien. – Our guide doing funny things with a coati, and bracelet saleswomen in the amerindian village.

Un autre coucher de soleil sur le Maroni – Another sunset on the Maroni

Chez Arnaud – At Arnaud’s 🥚

Au retour de notre journée sur le Maroni, nous logeons chez l’habitant dans l’espace hamac qui jouxte la maison d’Arnaud (Ferme C+A), la première personne en autonomie complète que nous rencontrons depuis le début de ce voyage. Nous apprenons énormément de choses, il nous fait visiter son jardin d’un hectare rempli d’arbres fruitiers tropicaux de toutes sortes : des jacquiers aux fruits gigantesques, bananiers, du poivre planté ici et là le long des arbres, du fruit à pain, des ananas, de la citronnelle, de la dachine, des manguiers, des citronniers aux fruits aux dimensions impressionnantes, des baies multiples, de la cerise et bien d’autres. Le tout en suivant les principes de la permaculture afin que tous les éléments vivent ensemble en harmonie. L’eau vient de l’eau de pluie filtrée, l’énergie de quelques panneaux solaires sur le toit qui permettent d’alimenter en permanence frigo et congélateur, et il récupère ses propres déjections pour faire du gaz de cuisine. Arnaud cuisine pour nous une omelette de fruit à pain (très ressemblant à la pomme de terre qui ne pousse pas ici), et nous fait goûter ses glaces maisons aux baies et à la cerise. Tout cela aurait été une expérience magnifique s’il ne vivait pas de manière aussi isolée au bord d’une route qui fut quasiment impraticable pour nous. La piste en terre rouge de 5 km qui amène chez lui est constellée de failles et nids de poule, ce qui nous angoissa beaucoup. De plus, aucun réseau chez lui ce qui fait que le jardin et la forêt qui l’entoure nous oppresse légèrement. Malgré une première vision de ce que donne l’autosuffisance, nous sommes content de quitter ce lieu.

On the way back from our day on the Maroni, we stay in a hammock next to the house of Arnaud (Ferme C+A), the first completely self-sufficient person we’ve met since the start of this trip. He showed us around his one-hectare garden full of tropical fruit trees of all kinds: jackfruit trees with gigantic fruits, banana trees, pepper planted here and there along the trees, breadfruit, pineapples, lemongrass, dachine, mango trees, lemon trees with impressively large fruits, multiple berries, cherries and many others. All of this is done in accordance with the principles of permaculture, so that all the elements live together in harmony. The water comes from filtered rainwater, the energy from a few solar panels on the roof to keep the fridge and freezer running at all time, and he recovers his own faeces to make cooking gas. Arnaud cooks us a breadfruit omelette (very similar to the potato, which doesn’t grow here), and gives us a taste of his homemade berry and cherry ice creams. It would have been a wonderful experience if he didn’t live so isolated on the side of a road that was almost impassable for us. The 5 km red dirt track that leads to his house is strewn with potholes and breaches, which gave us a great deal of anxiety. What’s more, there’s no network at his place, which helps create an oppressive feeling along with the very close garden and forest that surround it. Despite our first glimpse of self-sufficiency, we’re happy to leave this place.

Omelette au fruit à pain avec poivre local et glaces maison. Breadfruit omelette with local pepper and homemade ice cream.

Fruit du jacquier et citron énormes du jardin d’Arnaud. – Huge jackfruit and lemon from Arnaud’s garden.

Aperçu de la piste qui mène à la ferme C+A – View of the track leading to the C+A farm.

Awala-Yalimapo 🌊

Pour finir notre tour de la région et avant de retourner vers Cayenne, nous passons à Amala-Yalimapo, où habitent encore les amérindient Kali’nas. La plage est très belle et connue pour ses pontes et eclosions de tortues luth.

To finish our tour of the region and before heading back to Cayenne, we pass through Amala-Yalimapo, where the Kali’nas Amerindians still live. The beach is very beautiful and famous for its leatherback turtle hatchlings.

Plage de Awala-Yalimapo – Awala-Yalimapo beach

Crique Morpio – Morpio creek 👙

Une jolie crique pour nous rafraîchir sur la route vers Cayenne !

A nice creek we found to cool us off on the way back to Cayenne!

Carte – Maps 🗺

De haut en bas : Awala-Yalimapo, le camp de la transportation, le carbet Palambala (non mentionné dans la publication), localisation approximative de la ferme d’Arnaud (le GPS ne passe pas), et le village d’Apatou jusqu’où nous sommes allés en pirogue. Organic Maps. From top to bottom: Awala-Yalimapo, the prison camp, the Palambala carbet (not mentioned in the post), approximative geolocation of Arnaud’s farm (no GPS there), and the Apatou village which is as far as we got on our pirogue tour. Organic Maps.

Jardins, cascades et rivières – Gardens, waterfalls and rivers 🇲🇶

  1. Jardin de Balata – Balata garden 🌸
  2. Cascade Saut du gendarme 👮🏻‍♂️
  3. Cascade d’Absalon ⛲️
  4. Coeur Bouliki 🏊🏻‍♀️
  5. Cartes – Maps 🗺

Après 5 nuits et après avoir exploré la plupart des choses que nous avions listées pour le nord de la Martinique, nous reprenons la route vers le sud en direction de la côte Atlantique cette fois. Sur le chemin, nous rencontrons des cascades et des plantes tropicales splendides au jardin de Balata. Enfin, nous passons voir la Rivière Blanche connue pour ses paysages forestiers et ses sources d’eau fraîche.

After 5 nights and exploring most of the things we have had on our list in the North of Martinique, we head back down southwards, this time towards the Atlantic coast. On our way, we explore some waterfalls and the Jardin du Balata. A few days later we also head to the white river (rivière blanche) to enjoy some of the scenery around Martinique’s famed freshwater sources.

Jardin de Balata – Balata garden 🌸

Sur la route de la Trace, connue pour ses kilomètres de virages en épingle à travers la végétation dense, se trouve le jardin de Balata. Il s’agit d’un jardin d’agrément mis en place par un martiniquais passionné de plantes tropicales et qui a ramené des boutures de chacun de ses voyages (principalement en Asie) afin de les replanter dans ce maginifique jardin qui contient notamment aussi parcours dans les arbres et mare japonaise. Nous y avons appris que bien que la Martinique soit surnommée l’île aux fleurs (on aurait plutôt île aux lézards (ou encore l’île aux crabes !)), la plupart des fleurs endémiques de l’île ne sont en fait pas réellement visibles. Leurs couleurs chatoyantes que l’on voit ne sont là que pour attirer le pollinisateur vers une fleur minuscule et très peu visible, à l’intérieur.

On the Route de la Trace, known for its miles of hairpin bends through dense vegetation, lies the Balata garden. It’s an ornamental garden created by a Martinican with a passion for tropical plants, who brought back cuttings from each of his travels (mainly in Asia) to replant in this magical garden. It also features a tree walk and a Japanese pond. We learned that, although Martinique is nicknamed the Island of Flowers (we’d have named it the island of lizards (or the island of crabs)!), most of the island’s endemic flowers are not actually visible. Their shimmering colors are only there to attract the pollinator to a tiny, inconspicuous flower inside.

Allée de Broméliacées, plante sans racine qui a besoin d’un hôte pour pousser. – A row of Bromeliacae, rootless plants that need a host to grow on (or water within the plant).

De gauche à droite: broméliacée, rose de porcelaine, médinille, héliconiacée. – From left to right: Bromeliacae, Etlingera eliator, Medinilla magnifica, Heliconiacae.

Gauche : le Pandanus, arbre instable dont les racines externes cherchent un appui pour se tenir. Le jardin en comptait toute une forêt, détruite par une tempête. Droite : baie de Fort-de-France visible au fond. – Left: the Pandanus, an unstable tree whose outer roots seek support. An entire forest of these trees once stood in the garden, but was destroyed by a storm. Right: Fort-de-France bay, visible in the background.

Ficus étrangleur qui profite d’un cocotier en son centre mais sans le faire dépérir. – Strangler fig which takes advantage of a coconut tree in its core without making it die.

Mare japonaise (gauche) et nos amis les lézards (droite) que l’on trouve un peu partout. – Japanese pond (left) and our friends the lizards (right) that we find almost everywhere.

Colibris au ralenti. Les bruits en fin de vidéo sont bel et bien des êtres humains. – Slow-motion hummingbirds. Noises at the end of the video are real human beings.

Cascade Saut du gendarme 👮🏻‍♂️

Un peu plus au sud de Morne-Rouge, cette cascade se trouve en descendant un escalier très bien aménagé et en traversant la rivière à pieds secs (si on ne tombe pas). Là aussi beaucoup de succès car plusieurs familles sont en bas et veulent leur quelques minutes de photos et baignades. Des tables de pique-nique permettraient d’y passer plus de temps.

A little south of Morne-Rouge, this waterfall can be found by descending a well-maintained staircase and crossing the river on dry feet (if you don’t fall). When we get there, many families are down below and want a few minutes to take photos and swim. Picnic tables make it possible to spend more time there.

Cascade d’Absalon ⛲️

Cette cascade, aussi nommée Ravine Baron sur certaines cartes, se trouve juste au-dessus du jardin de Balata et s’accède après quelques virages serrés par un escalier assez raide et pas très entretenu mais cela reste faisable. Elle est proche d’une ancienne station thermale aujourd’hui fermée. En bas beaucoup de monde, il a fallu faire la queue pour la photo et la baignade. La cascade se vide aussi rapidement qu’elle s’est remplie, il ne reste plus que nous et des martiniquais qui descendent boire un peu de rhum les pieds dans l’eau.

This waterfall, also known as Ravine Baron on some maps, is located just above the Balata garden and can be reached after a few sharp bends via a fairly steep, narrow and slipperly staircase. Nonetheless, the access remains easy enough. It’s next to an old thermal resort, which is now closed. There were lots of people at the bottom when we get there, it almost feels like you have to queue up for photos and a swim. The waterfall empties as quickly as it fills up, leaving just us and a few local youth who are having some rum with their feet in the water.

Belle vue sur le pont qui enjambe la rivière lorsqu’on est dos à la cascade. – Beautiful view of the bridge over the river with your back to the waterfall.

Coeur Bouliki 🏊🏻‍♀️

Il y a les cartes et l’interprétation des cartes. Nous pensions faire une petite randonnée à Coeur Bouliki au centre de la Martinique, afin de profiter de l’ombre des arbres de la forêt que contient ce lieu, ainsi que de la présence de la Rivière Blanche pour se baigner. Selon la carte, la randonnée semblait démarrer à un point précis mis dans le GPS : quand nous arrivons, nous nous trouvons au bout d’un chemin sans possiblité de se garer, en pente et probablement encore assez loin de la rivière. La vue est magnifique, donc nous en profitons un instant et repartons ensuite vers le vrai Coeur Bouliki qui se trouve à quelques kilomètres. Nous passons trois gués pour y arriver, tous de plus en plus impressionnants. Nous reculons devant le dernier et la quantité d’eau à traverser mais des gens en face nous font signe que ça passe. En effet, c’est passé. Nous arrivons au coeur d’une belle forêt traversée par une rivière au fort courant. Quelques familles y sont mais nous sommes globalement assez seuls. Une passerelle de 56m de longueur est indiquée sur le chemin de randonnée, mais nous la trouverons fermée. Est-ce à cause des pluies récentes ou d’un manque de financement pour entretenir ce sentier ? Nous n’en saurons rien mais sans passerelle, pas de randonnée donc nous trouvons un coin paisible et profitons de la fraîcheur de la Rivière Blanche.

There is a difference between maps and how you read them. We are thinking of taking a short hike to Coeur Bouliki in the center of Martinique, to enjoy the shade of the forest there, as well as the presence of the Rivière Blanche for swimming. According to the map, the hike seems to start at a precise point, which we eagerly set up in the GPS: when we arrive, we find ourselves at the end of a road with no parking, on a slope and probably still quite far from the river. The view is magnificent, so we enjoy it for a while and then use Google maps suggestions to find to the actual Coeur Bouliki, just a few kilometers away. We pass three slightly flooded crossings to get there, each of them more impressive than the last. We almost give up at the view of the last one and the amount of water we have to cross, but some people playing in the water in front of us signal that it’s clear. Indeed, we make it across without any issues. We arrive at the heart of a beautiful forest with a fast-flowing river running through it. A few families are there, but we’re pretty much on our own. A 56m-long footbridge is indicated on the path, but we find it shut down. Is this due to recent rains or a lack of funding to maintain the trail? We don’t know, but without a footbridge, there’s no hiking. We find a peaceful spot and enjoy the coolness of the Rivière Blanche.

Vue splendide mais mauvais chemin… – Tremendous view but it’s the wrong way…

Coeur Bouliki et sa belle Rivière Blanche avec multiples « piscines » pour se baigner. – Coeur Bouliki and its marvelous Rivière Blanche with multiple spots to swim.

Comme quoi la Martinique est bien plus que ses cartes postales avec mer turquoise : c’est aussi des forêts et des rivières agréables. – Martinique is much more than postcard-perfect turquoise seas: it’s also forests and pleasant rivers.

Cartes – Maps 🗺

En bleu de haut en bas : cascade Saut du gendarme, Coeur Bouliki, cascade Absalon. En vert : jardin de Balata. – In blue and from top to bottom: cascade Saut du gendarme, Coeur Bouliki and cascade Absalon. In green: Balata garden.

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