Uruguay nord – North Uruguay 🇺🇾

Depuis Punta del Este, c’est un bus de nuit qui nous transporte dans l’Uruguay moins touristique, plus rural et peut-être plus authentique. Notre premier arrêt a lieu dans la ville de Tacuarembó, connue pour sa culture « gaucho » du nom des paysans locaux habillés en bottes et portant le béret. Malheureusement nous ratons la fête annuelle des gauchos de quelques jours ! Depuis Tacuarembó, nous faisons une excursion d’une journée dans la Valle Eden, présentant des marches dans de beaux paysages bucoliques et proposant un musée consacré au créateur du tango chanté Carlos Gardel, objet d’une controverse sur son pays de naissance. Puis nous prenons un nouveau bus pour rejoindre Salto à 4h de route, ville frontalière avec l’Argentine, deuxième plus grande ville du pays après Montevideo et connue pour ses eaux thermales. Nous nous reposons bien dans cette charmante et paisible ville avant de retrouver l’Argentine.

From Punta del Este, an overnight bus takes us into the less touristy, more rural – and perhaps the more authentic Uruguay. Our first stop is in the town of Tacuarembó, famous for its « gaucho » culture, named after the local cow farmers dressed in boots and wearing berets. Unfortunately, we miss the annual gaucho festival by a few days! From Tacuarembó, we take a day trip to Valle Eden, featuring walks through beautiful green pastures and a museum dedicated to the creator of the sung tango, Carlos Gardel also subject to a controversy around his birth country. We then take another bus to Salto, a 4-hour drive away, on the border with Argentina, the country’s second-largest city after Montevideo and famous for its thermal waters. We have a good rest in this charming, peaceful town before heading back to Argentina.

Tacuarembó 🐴

Panneau d’entrée de la ville, peu après le terminal de bus. – Entrance sign of the city, not long after the bus station.

Aperçus de nos promenades en ville où contrairement à la côte, nous ne rencontrons aucun autre touriste européen et sommes regardés intensément par les personnes que l’on croise. Cela nous fait du bien d’être un peu en-dehors des sentiers battus. – Glimpses of our walks in the city, where unlike on the coast, we meet no other European tourists and are stared at intensely by the people we meet. It does us good to be a little off the beaten track.

Tuniques servant d’uniforme aux élèves. – Tunics used as student uniforms.

Nous sommes fascinés par les voitures anciennes que l’on rencontre un peu partout dans la ville. – We’re fascinated by the vintage cars that can be seen all over the city.

Nos amis argentins Clari et Mati nous avaient prévenus que les uruguayens prenaient la boisson du maté encore plus sérieusement que les argentins et nous ne les avions pas cru, ayant tellement observé d’argentins avec leur maté partout et en toute circonstance. Mais c’est vrai qu’il semble que cette boisson ait encore plus d’importance ici, que ce soit à pied, en voiture ou même…en vélo ! – Our Argentinian friends Clari and Mati had warned us that Uruguayans took the mate drink even more seriously than Argentinians, and we didn’t believe them, having observed so many Argentinians with their mate everywhere and in every circumstance. But it’s true that this drink seems to be even more important here, whether on foot, by car or even… by bike!

Nous visitons le musée du gaucho, qui expose les objets qui ont fait l’histoire de ces cow-boys sud-américains. – We visit the gaucho museum, which exhibits objects from the history of these South American cowboys.

Le musée des arts visuels présente de beaux tableaux et photos. – The Museum of Visual Arts features beautiful paintings and photos.

Le musée de l’indien n’a pas beaucoup d’explications, et expose de (très) nombreuses collections de pierres utilisées par les autochtones pour attaquer ou se défendre, ainsi que des flèches de lance ou de harpons pour la chasse et la pêche. – The Museo del Indio doesn’t offer much in the way of explanations, and exhibits an extensive collection of stones used by the natives to attack or defend themselves, as well as spear or harpoon arrows for hunting and fishing.

Le musée des géosciences nous étonne. Sa gardienne est très bavarde et nous tient la jambe un moment, les fossiles de dinosaures sont exposés sans aucune protection contre la lumière et sans que le fait de les toucher ne semble un problème, et sa carapace de tatou venue de nulle part. – The Geosciences Museum is a surprise – and not completely in a good way. Its guardian is very chatty with us, the dinosaur fossils are displayed without any protection from light and touching them doesn’t seem to be a problem, and its armadillo shell comes out of nowhere.

Valle Eden 🌸

A une heure de Tacuarembó par bus local, nous passons la journée à Valle Eden où se trouvent notamment un grand pont en bois et une station de train toujours active, ainsi que quelques vieux trains exposés juste en contrebas du musée Carlos Gardel et rendant hommage au chanteur de tango. – An hour from Tacuarembó by local bus, we spend the day in Valle Eden, home to a large wooden bridge and a still-active train station, as well as a number of old trains on display just below the Carlos Gardel Museum in tribute to the tango singer.

Trois thèses différentes s’affrontent sur celui qui fut le premier à chanter sur du tango et à en faire un genre connu internationalement. L’uruguayenne, largement défendue dans la première partie du musée, montre documents à l’appui que Carlos Gardel est né à Tacuarembó comme on le voit sur sa demande de nationalité argentine effectuée à ses vingt ans. Ayant obtenu la nationalité argentine, les argentins le réclament comme leur créateur du tango. Mais il semble qu’il soit né en France à Toulouse, sous le nom de Charles Gardes et qu’il soit arrivé dès son enfance en Argentine. Sa demande de nationalité argentine serait due à un refus de s’engager pour la France lors de la Première Guerre mondiale. La deuxième partie du musée, plus intéressante que cette controverse retrace sa carrière musicale et nous fait écouter ses plus grands succès. Le mythe autour de Carlos Gardel est amplifié par sa mort brutale par lors d’unaccident d’avion le transportant en tournée. – There are three different theories about the man who was the first to sing tango and turn it into an internationally recognized genre. The Uruguayan theory, widely defended in the first part of the museum, shows that Carlos Gardel was born in Tacuarembó, as can be seen on his application for Argentine nationality at the age of twenty-something. Having obtained Argentine nationality, the Argentines claim him as their creator of tango. But it seems that he was born in Toulouse, France, under the name Charles Gardes, and arrived in Argentina as a child. His application for Argentine nationality later-on is said to have been prompted by his refusal to enlist for France in the First World War. The second part of the museum, more interesting than this controversy, retraces his musical career and lets us listen to his greatest hits. The myth surrounding Carlos Gardel is amplified by his sudden death in a plane crash while on tour.

Un étroit chemin de cailloux glissants nous emmène depuis le musée vers une cascade légèrement asséchée, et jusqu’à un promontoire où l’on a une vue imprenable sur la vallée. – A narrow path of slippery pebbles takes us from the museum to a slightly dry waterfall, and up to a view point with a breathtaking view over the valley.

De retour à l’arrêt de bus, il nous reste environ 3h avant que le prochain bus ne passe. Nous tentons donc notre chance au « dedo » (stop), et après avoir essuyé beaucoup de refus, un gaucho peu bavard finit par nous faire de la place dans son pickup pour nous ramener à Tacuarembó. – Back at the bus stop, we have about 3 hours before the next bus arrives. So we try our luck at the « dedo » (hitchhiking), and after a lot of refusals, a not very talkative but very kind gaucho ends up making room for us in his pickup to take us back to Tacuarembó.

Juste avant de repartir, un chaton super mignon se prend d’affection pour nous (et inversement). Nous avions bien envie de le mettre discrètement dans notre sac ! – Just before we leave, a super-cute kitten takes a liking to us (and vice versa). We really wanted to put it discreetly in our bag!

Salto 👙

Nous retrouvons Carlos Gardel sous la pluie à Salto, dans cet hôtel Gran Concordia toujours en activité et dans lequel le chanteur a pris une chambre. Le bâtiment, bien que sur le point de tomber en ruine, est très beau à visiter. – We meet Carlos Gardel again under the rain in Salto, at the still operating Gran Concordia hotel, in which the singer took a room a long time ago. The building, although not well maintained, is a delight to visit.

Le long du Rio Uruguay (avec l’Argentine en face), il y a un musée, des stands de nourriture, des espaces de jeux pour enfants…mais tout est fermé et il n’y a personne. – Along the Rio Uruguay (with Argentina opposite), there’s a museum, food stalls, children’s play areas… but everything’s closed and there’s no one around.

Le lendemain, le temps s’éclaircit et nous allons aux thermes de Dayman à une vingtaine de minutes en bus depuis Salto. Creusant pour trouver du pétrole, ce sont finalement des sources chaudes qui sont trouvées tout le long de la frontière entre Uruguay et Argentine. Nous passons notre dimanche avec les locaux qui viennent en famille profiter des eaux très (trop ?) chaudes des piscines du parc et nous sentons très détendus à la fin de la journée. – The next day, the weather clears and we head for the Dayman thermal baths, a twenty-minute bus ride from Salto. Originaly digging for oil, hot springs were found instead all along the Uruguay-Argentina border. We spend our Sunday with the locals, who come with their families to enjoy the hot waters (maybe too hot?) of the park’s pools and feel super relaxed at the end of the day.

Le soir même, c’est une autre version du plat national le Chivitos que nous testons en version végétarienne. – That same evening, we try another vegetarian version of the national dish, the Chivitos.

La ville de Salto est plus reposante que Montevideo, et lorsqu’il ne pleut pas nous arpentons sa rue principale, qui est aussi la rue de notre logement. Etant située très proche de la frontière, c’est aussi une façon très facile pour nous de rejoindre l’Argentine à nouveau. – The town of Salto is more relaxing than Montevideo, and when it’s not raining we stroll along its main street, which is also the street of our accommodation. Being so close to the border, it’s also a very easy way for us to reach Argentina again.

Presque en face de chez nous, un beau bâtiment attire notre attention et sa visite, bien que sans aucune explication (du moins jusqu’à ce que l’on pose des questions à la gardienne), vaut le coup. Il s’agit du musée des beaux-arts María Irene Olarreaga Gallino, du nom de la personne qui en a fait donation à la ville de Salto. Tout le bois et les décorations murales ont été importées de France et d’Italie pour en faire une riche demeure. Aujourd’hui elle est transformée en musée. – Almost opposite our accomomdation, a beautiful building catches our eye, and a visit to it, albeit without any explanation – at least until we ask the museum’s guardian, who proves to be a treasure trove of information, is well worth the effort. It’s the Museo de Bellas Artes María Irene Olarreaga Gallino, named after the person who donated it to the city of Salto. All the woodwork and wall decorations were imported from France and Italy to make this a wealthy residence. Today, it has been converted into a museum.

Cartes – Maps 📍

En rouge, à gauche Salto (Concordia est le nom de la ville argentine qui lui fait face), et à droite Tacuarembó. On aperçoit Montevideo et Buenos Aires en bas. Organic Maps. – In red, on the left is Salto (Concordia is the name of the Argentinian town opposite), and on the right is Tacuarembó. Montevideo and Buenos Aires can be seen below. Organic Maps.

Côte uruguayenne – Uruguayan coast 🇺🇾

Nous poursuivons vers l’est le long de la côte uruguayenne jusqu’à la ville la plus excentrée Cabo Polonio, et afin d’avoir une expérience de l’Uruguay plus campagnard (et espérons-le moins cher) un peu plus tard, nous devons revenir en arrière sur la côte et passons un court séjour à La Pedrera et seulement un après-midi à Punta del Este, sous la pluie.

We continue east along the Uruguayan coast to Uruguay’s most off-the-grid town of Cabo Polonio, and in order to get a more rural (and hopefully less expensive) Uruguayan experience later we have to go back the coast a bit and spend a short stay in La Pedrera and only an afternoon in rainy Punta del Este.

Le phare de Cabo Polonio – Cabo Polonio’s lighthouse.

Cabo Polonio 🦦

Cette ville étonnante située au bout d’une pointe ne peut être atteinte que via son parc national qui commence à 7 km de la ville elle-même. Les bus nous déposent donc à l’entrée du parc, et nous devons attendre notre transport pour rejoindre Cabo Polonio : un 4×4 à toit ouvert, nécessaire pour parcourir le reste du chemin dans les dunes de sable. La ville n’est pas reliée à l’électricité, donc chacun a son panneau solaire et/ou son éolienne. On entend malgré tout le bruit de quelques générateurs qui couvrent les besoins de restaurants et supermarchés. Par conséquent, le ciel de nuit est d’une pureté incoryable car non pollué par la lumière de la ville. Il y a une plage sud et une plage nord, chacune s’étend à l’infini vers les dunes de sable. Au milieu d’entre elles au bout de la péninsule, un phare qui rappelle des paysages bretons et une colonie de lions de mer que nous viendrons observer chaque matin. A part cela, rien d’autre à faire que de se reposer et cuisiner tranquillement nos repas avec Edith et Lucio, les gérants de notre auberge de jeunesse.

This amazing town at the end of a peninsula can only be reached via its national park, which starts 7 km from the town itself. So the buses drop us off at the park entrance, and we have to wait for our special transport to Cabo Polonio: an open-top 4×4 in the form of a converted truck, necessary to cover the rest of the way through the dunes. The town has no electricity, so everyone has their own solar panels or wind turbines. Even so, the sound of a few generators can be heard, covering the needs of restaurants and little supermarkets. As a result, the night sky is incredibly pure, unpolluted by city lights. There’s a south beach and a north beach, each stretching endlessly towards the sand dunes. Lodged between the two is a small picturesque lighthouse. Overall, the landscape reminds us a lot of Brittany. Another highlight is the colony of sea lions living on the rocks and islets along the shore, which we come to observe every morning. Apart from that, there’s nothing to do but relax and quietly cook our meals with Edith and Lucio, the managers of our hostel.

Sur le haut de la jeep, nous subissons les bosses et creux du chemin en sable, mais pour seulement quelques dizaines de minutes avant d’aperçevoir enfin la ville de Cabo Polonio se dessiner à l’horizon. – On top of the jeep, we endure the bumps and dips of the sandy road, but it takes only around twenty minutes before we finally see the town of Cabo Polonio on the horizon.

Notre beau logement, le Bunker Hostel est tenu par Edith et Lucio (elle péruvienne, lui argentin) et fait également restaurant. Nous goûtons les Buñuelos de Alguas (beignets d’algues) et le burger végétarien d’Edith, tous deux excellents. Les chiens Tio Pancho et Zula nous accompagnent et demandent beaucoup de caresses quand ils ne font pas la sieste. Très calme jusqu’à la dernière nuit où un couple arrive dans la chambre d’à côté et parle fort, sans aucun respect, tard le soir et tôt le matin. – Our beautiful accommodation, the Bunker Hostel, is run by Edith and Lucio (she is Peruvian, he is Argentinian) and is also a restaurant. We try Edith’s Buñuelos de Alguas (seaweed fritters) and vegetarian burger, both excellent. Their dogs, Tio Pancho and Zula, accompany us and ask all the time to be petted when they don’t nap. Very quiet until the last night, when the hostel is full and a couple arrive in the room next door and talk loudly and rather disrespectfully of everyone else, late at night and early in the morning.

Aperçu des maisons rencontrées au cours de notre exploration de la ville. Pas vraiment de route pour les rejoindre, il faut passer par des chemins en sable ou entre les rochers. – A glimpse of the houses we came across during our exploration of the town. There’s no real road to reach them, so you have to walk along sandy paths or between rocks.

Les plages n’offrent pas d’ombre et sont très venteuses mais elles dévoilent tout leur charme au moment du coucher de soleil. Un soir d’orage, nous aperçevons des dauphins s’amusant dans les vagues à quelques mètres du bord ! – The beaches offer no shade and are very windy, but they reveal all their charm at sunset. One stormy evening, we spot dolphins frolicking in the waves just a few meters from the shore!

Hommage à la dernière femme autochtone. – Tribute to the last indigenous woman.

Tous les matins nous venons observer au pied du phare la colonie de lions de mer qui a élu domicile sur ces rochers. A l’aide des explications données par les panneaux touristiques, nous identifions deux espèces : le lion de mer d’Amérique du Sud ou otarie à crinière (le plus gros à la crinière blonde), et l’otarie à fourrure australe (tous les autres, au nez pointu et moustaches). Nous les voyons nager en groupe, monter sur les rochers, faire sécher leur fourrure, dormir, redescendre dans l’eau. Vidéos ci-dessous. – Every morning we come to the foot of the lighthouse to observe the colony of sea lions that has made its home on these rocks. With the help of the explanations given on the tourist boards, we identify two species: the South American sea lion (the larger one with the blond mane), and the South American fur seal (all the others, with pointed noses and whiskers). We see them swimming in groups, climbing onto rocks, drying their fur, sleeping, and getting back into the water. Videos below.

La Pedrera 🍺

Après avoir quitté Cabo Polonio, en une heure de bus nous débarquons à La Pedrera, un charmant petit ancien port de pêche qui là aussi nous rappelle la Bretagne. Nous restons deux nuits dans une auberge de jeunesse très calme et agréable et passons notre première soirée au bord de mer à apprécier la bière locale. En revanche, la journée du lendemain est pluvieuse donc nous restons principalement à l’auberge, ne sortant que pour déjeuner et pour faire les courses entre deux averses.

After leaving Cabo Polonio and an hour’s bus ride, we get off at La Pedrera, a charming little old fishing port which again reminds us of Brittany. We stay two nights in a very quiet and pleasant hostel and spend our first evening by the sea enjoying the local beer. Unfortunately, the following day is rainy, so we stay mostly at the hostel and only venture out for lunch and provisions in between rain showers.

Le jardin de notre auberge de jeunesse où nous voyons des colibris et où les moustiques nous attaquent. Matt se fait un nouvel ami canin du nom de Maica. – Our hostel’s garden where we see hummingbirds and where mosquitos attack us. Matt makes a new dog friend called Maica.

La plage comporte son petit bar et propose de la bière artisanale très bonne. – The beach has its own little bar and serves excellent craft beer.

La rue principale de La Pedrera, en période touristique basse et sous la pluie. Personne ! – The main street of La Pedrera, during the low tourist season and in the rain. Nobody’s there!

Punta del Este ☔️

Depuis La Pedrera, un bus nous transporte d’abord à San Carlos, puis un bus local nous emmène à Punta del Este que l’on nous présente comme le Saint-Tropez uruguayen. Un peu moins bling-bling, nous comprenons tout de même d’où vient la ressemblance en voyant les immeubles en bord de mer et quelques yachts amarrés dans le port. La pluie battante nous fait passer de café en café en attendant notre bus de nuit pour l’Uruguay rural.

From La Pedrera, a bus takes us first to San Carlos, then a local bus takes us to Punta del Este, which we’re told is Uruguay’s Saint-Tropez. A little less bling-bling, we nevertheless see some resemblance looking at the buildings on the seafront and the few yachts moored in the harbour. The pouring rain sends us from café to café as we wait for our overnight bus to rural Uruguay.

La vie sous la pluie en attendant le bus. – Life under pouring rain, waiting for our bus.

Cartes – Maps 📍

Cabo Polonio. En rouge notre logement, en jaune la colonie de lions de mer. Organic Maps. – Cabo Polonio. In red our accomodation, in yellow the sea lions colony. Organic Maps.

La côte uruguayenne. De gauche à droite : Punta del Este, La Pedrera, Cabo Polonio. Organic Maps. – The Uruguayan coast. From left to right: Punta del Este, La Pedrera, Cabo Polonio. Organic Maps.

Montevideo 🇺🇾

Sur les recommandations de Clari et Mati (nos amis de Buenos Aires), avant de prolonger encore l’expérience argentine nous devons passer par l’Uruguay, accessible à seulement une heure en ferry depuis la capitale argentine. Nous allons donc y passer quelques jours ou semaines sur la côte et dans la campagne de ce petit pays, mais sans trop s’y éterniser car le niveau de vie est très élevé…un peu trop pour un budget de backpackers comme le nôtre ! Notre premier arrêt : Montevideo, connue pour être une des capitales les plus sûres d’Amérique Latine et pour être la petite soeur de Buenos Aires. Nous arrivons donc en ferry à Colonia del Sacramento, et depuis là 4h de bus nous attendent pour atteindre la capitale.

On the recommendation of Clari and Mati (our friends from Buenos Aires), before extending our Argentine experience any further, we have to stop off in Uruguay, which is only an hour’s ferry ride from the Argentine capital. We’ll be spending a few days or weeks on the coast and in the countryside of this small country, but we won’t be staying too long, as the standard of living (and with it the cost) is very high… a little too high for a backpacker budget like ours! Our first stop: Montevideo, known as Latin America’s safest capital and the little sister of Buenos Aires. We arrive by ferry at Colonia del Sacramento, and from there it’s a 4-hour bus ride to the capital.

Plaza Independencia

Nous logeons dans le quartier de Pocitos, avec sa plage et son ambiance décontractée le soir. Beaucoup d’uruguayens s’y retrouvent pour partager le maté. Nous avions observé que les argentins en boivent partout et dans toutes les situations, mais c’est encore pire avec les uruguayens qui transportent la bouteille de thermos sous le bras toute la journée ! – We’re staying in the Pocitos district, with its beach and relaxed atmosphere in the evening. Many Uruguayans gather here to share a mate. We’d observed that Argentinians drink it everywhere and in every situation, but it’s even worse with Uruguayans who seem to carry a thermos around all day long, often squeezed between their arms and bodies!

Le lendemain matin nous partons à pied pour la Ciudad Vieja, le centre-ville historique dont on nous a dit qu’il était peu animé et nous appréhendions qu’il soit comme Asunción. Mais bien au contraire, la ville est vivante sur tout le chemin et nous prenons plaisir à nous promener malgré le blues d’Ushuaia que nous ressentons tous les deux. – The next morning we set off on foot for Ciudad Vieja, the historic city center which we’d heard was not very lively, and we were apprehensive that it would be like Asunción. But on the contrary, the town is lively all the way, and we enjoy the walk despite the Ushuaia blues we’re both feeling.

Pour déjeuner nous trouvons un restaurant vegan un peu caché qui propose des Chivitos (la spécialité uruguayenne) avec des steaks de seitan. Un délice ! – For lunch we find a hidden vegan restaurant in one of the many half-abandoned seeming shopping galeries of the city centre serving Chivitos (Uruguay’s specialty) with homemade seitan steaks. Delicious!

La Plaza Independencia est le coeur de la vieille ville, on y aperçoit le Teatro Solis (première photo) qui est le théâtre le plus ancien d’Amérique Latine. – Plaza Independencia is the heart of the old town, with the Teatro Solis (first photo), Latin America’s oldest theater.

Pour le goûter, un alfajor (même si les argentins sont censés être les meilleurs), et un « submarino » : du chocolat à faire fondre dans du lait chaud. – As an afternoon snack we have an alfajor (although Argentines ones are supposedly the best), and a « submarino »: some chocolate to melt in hot milk.

Le jour d’après nous faisons un tour des musées de Montevideo avec celui des arts précolombiens qui, en plus de raconter une partie de l’histoire des peuples indiens de la région, expose une collection de masques de fêtes. – The next day we take a tour of Montevideo’s museums, including the Museum of Pre-Columbian Art, which not only tells part of the story of the region’s indigenous peoples, but also exhibits a collection of festive masks.

Le Museo Romantico retrace la vie bourgeoise à Montevideo avec ses tables à l’effigie de Louis XVI et sa cour, ainsi qu’un secrétaire personnel de voyage entre autres objets luxueux. – The Museo Romantico retraces bourgeois life in Montevideo, with tables bearing the effigy of Louis XVI and his court, as well as a « compact box » with all travel essentials (including collapsible candle holders) and other luxury items.

Pause déjeuner au restaurant El Navegante, très plaisant à l’intérieur et avec une nourriture très copieuse. – Lunch break at the El Navegante restaurant, with its pleasant interior and hearty food.

Le musée des Arts Décoratifs, bien qu’occupé en partie par une réception de femmes de nationalités différentes semble-t’il, nous permet de visiter un autre type d’intérieur bourgeois de l’époque où les personnes influentes de Montevideo exhibaient un style très influencé par l’Europe (piano Pleyel par exemple). – The Decorative Arts museum, although in the midst of an official reception, allows us to visit another type of bourgeois interior from the period when Montevideo’s influential people exhibited a style strongly influenced by Europe (see for example the Pleyel piano).

Pour notre dernière nuit nous nous arrêtons pour prendre un verre et petit encas dans ce café qui nous a tapé dans l’oeil depuis l’autre côté de la rue car il avait l’air très accueillant. C’était le cas. – On our last night we stopped for a drink and a snack at this café, which caught our eye from across the street because it looked so welcoming. And it was.

Ce n’était qu’un passage éclair car nous prenons ensuite un bus qui longe la côte uruguayenne pour atteindre Cabo Polonio, la ville la plus reculée du pays. Un changement à venir après ces quelques jours à nouveau en pleine ville.

It was only a brief stopover, as we then take a bus along the Uruguayan coast to Cabo Polonio, the most remote town in the country. A welcome change for us after a few days back in the city.

Cartes – Maps 📍

En rouge notre logement. En jaune de gauche à droite : le musée des arts pré-colombiens, le musée des arts décoratifs, le musée romantique, la Plaza Independencia, la plage de Pocitos. Organic Maps. – In red: our accommodation. In yellow, from left to right: Museum of Pre-Columbian Art, Museum of Decorative Arts, Romantic Museum, Plaza Independencia, Pocitos beach. Organic Maps.

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