Côte atlantique – Martinique’s Atlantic Coast 🇲🇶

  1. Escapades sur la côte – Getaway on the coast ⛪️
  2. Sortie kayak au Robert – Kayaking in Robert 🚣🏻‍♂️
  3. Cartes – Maps 🗺

Escapades sur la côte – Getaway on the coast ⛪️

Logés à la Trinité sur la côte est, la côte Atlantique, et le temps se dégradant un peu, nous en profitons pour aller de ville en ville afin d’explorer un peu cette partie de l’île. Nous y trouvons Sainte-Marie, son îlet accessible à pieds secs quand la marée le veut bien et son église aux deux tourelles qui nous fait penser à Notre-Dame de Paris. En montant vers le Nord, nous passons à travers Le Marigot et Le Lorrain sans vraiment s’arrêter car les restaurants ou magasins de bords de mer sont fermés en pleine journée et les villages ne présentent pas beaucoup d’intérêt à nos yeux. La ville du Lorrain est perchée à flanc de falaise au-dessus d’une plage de sable noir très belle mais constellée de déchets plastiques. Deux pêcheurs tentent leur chance depuis le sable. Nous en repartons avec un sentiment mitigé, comme si ces endroits pourtant plus authentiques que certaines villes du Sud étaient un peu laissés à l’abandon. Nous passons également par la distillerie Saint-James dans laquelle on peut observer des rhums de la fin du XIXème siècle, toujours en train de vieillir ! Mais cette fois pas de dégustation.

Our accomodation being in La Trinité on the east coast (the Atlantic coast) and with the weather deteriorating a little, we take the opportunity to go from town to town to explore this part of the island. In Sainte-Marie, we admire its islet accessible on dry land when the tide is low, and a church with towers that remind us of Notre-Dame de Paris. Heading north, we pass through Le Marigot without really stopping, as the seaside restaurants and stores are closed in the middle of the day and the village doesn’t seem to be of further interest. The town of Le Lorrain is on a cliffside above a beautiful black sand beach, which is unfortunately strewn with plastic waste. Two fishermen try their luck from the beach. We leave with a mixed feeling, as if these places, more authentic than some southern towns, feel a little abandoned. We also pass by the Saint-James distillery, where you can see rums dating back to the late 19th century, still ageing! But we’re not really up for a rum tasting this time.

Plage du Lorrain et église de Sainte-Marie (vue à travers la vitre de la voiture). – Lorrain beach and Sainte-Marie church (with the car window producing some distorting artistic effects).

Eglise du Lorrain et distillerie Saint-James. – Lorrain church and Saint-James rum distillery.

Sortie kayak au Robert – Kayaking in Robert 🚣🏻‍♂️

Le temps semble correct en ce 16 juillet, nous décidons de passer la journée en kayak. Au programme : sortie de la baie du Robert et direction l’îlet Chancel sur lequel on peut observer l’iguane pays, une espèce d’iguane qui fait l’objet de mesures de conservation contre une autre espèce d’iguane envahissante, l’iguane rayé. Sur cet îlet se trouvent également les restes d’une sucrerie ainsi que la cabane d’un esclave pas assez haute pour tenir debout, énième témoin du passé esclavagiste. Quelques plages sont accessibles en kayak un peu plus loin sur l’îlet afin de se détendre et de récupérer de nos efforts. Comme indiqué par les loueurs de kayak, nous longeons les côtes afin de ne pas trop être soumis aux courants et aux vents. Etonnamment nous avançons assez vite et rejoignons l’îlet Chancel en 45 minutes environ. Les iguanes sont bien présents et leur couleur verte est splendide. Le temps de visiter un peu les lieux, et d’éviter de se retrouver sous les mancenillers toxiques qui sont nombreux sur l’îlet, nous repartons vers les plages. Nous trouvons la plage des Amoureux, un petit banc de sable sur lequel nous nous trouvons avec seulement un autre couple. Nous passons un moment avec nos masques et tuba, à se baigner, ou juste à se reposer sur le sable. Nous visitons la plage d’à côté, avec beaucoup plus de monde car les familles semblent aimer y passer leur dimanche. La pluie drue nous surprend, mais ne dure pas. Le retour vers le Robert fut plus difficile alors que les courants étaient censés être avec nous ! Nous avons l’impression de ne pas avancer et de tourner en rond. Finalement après pas mal d’efforts nous rentrons mais en mettant plus de temps qu’à l’aller. Heureusement un planteur nous attend à l’arrivée.

The weather looks fine on this July 16, so we decide to spend the day kayaking. On the agenda: a trip out of Robert Bay to the îlet Chancel, one of the last places where you can still observe the native iguana pays in the wild, a species of iguana that is the subject of conservation measures against another invasive iguana species, the striped iguana. The islet is also home to the remains of a sugar mill including former « lodging » for slaves working in the plantation, inside which it is impossible to stand, yet another reminder of the history of slavery in Martinique. A few beaches can be reached by kayak a little further along the islet to relax from our efforts (paddling against the wind and the current is no joke!). As indicated by the kayak rental company, we follow the coastline so as to reduce our exposure to currents and winds. Surprisingly (despite our lack of kayaking skills and overall fitness), we make good headway and reach îlet Chancel in around 45 minutes. The iguanas are present and their green color is splendid. Just enough time to have a look around, and to avoid being under the toxic manceniller trees which are plentiful on the islet (by the way, a favourite food for the iguanas pays), we set off again for the beaches. We reach the plage des Amoureux, a small sandbeach on which we find ourselves with only one other couple. We spend some time snorkeling, swimming and just relaxing on the sand. We visit the beach a little further back, which is much more crowded, as families seem to like spending their Sundays there. A heavy rain surprise us, but didn’t last. The trip back to Le Robert turns out to be more difficult, even though the currents are supposed to be with us! We feel like we’re going nowhere, going round in circles. In the end, after a lot of effort, we make it back, taking longer than on the outward journey. Fortunately, a rum cocktail is waiting for us on arrival.

Un peu flou à travers notre prochette étanche, avant le départ ! – A little blurry through our waterproof bag, juste before leaving!

Effort et réconfort – Effort and comfort

Iguane pays

Iguane au centre de la photo. – Iguanas are at the centre of the picture.

Gauche : figuier étrangleur (aussi: figuier maudit) déjà vu aux jardins de Balata. Ici, on nous dit qu’il servait pour les pendaisons au temps de la sucrerie… Droite : reste d’un mur de la sucrerie. – Left: strangler fig tree already seen in Balata garden. Here, we’re told it was used for hanging slaves in the days of the sugar mill… Right: remnant of a wall from the sugar mill.

Vidéos de snorkeling et de la pluie soudaine. Videos of snorkeling and of the sudden heavy rain.

Cartes – Maps 🗺

En bleu de haut en bas : le Lorrain, distillerie Saint-James, Sainte-Marie, îlet Chancel. En rouge : notre logement. (Organic Maps) – In blue and from top to bottom: Le Lorrain, distillerie Saint-James, Sainte-Marie, îlet Chancel: The red marker is our accomodation. (Organic Maps)

Martinique Nord – Northern Martinique 🇲🇶

  1. Saint-Pierre 🌋
  2. Grand’Rivière 🌪
  3. Nord Plage ⛪️
  4. Distillerie JM – JM distillery 🥃
  5. Cartes – Maps 🗺

Un petit résumé plus géographique que chronologique de nos escapades dans le nord de la Martinique, qui offre des paysages différents du sud : plages de sable noir, vues sur la montagne Pelée et sur les pitons du Carbet, raisiniers et bien entendu mancenillers, ces arbres dangereux car leurs feuilles et fruits sont toxiques. Il vaut mieux ne pas rester en-dessous lorsqu’il pleut ! Dans beaucoup de lieux touristiques ces arbres sont cerclés de rouge pour avertir les Zoreil.

A geographical rather than chronological summary of our adventures in the north of Martinique, which offers a different landscape to the south: black sandy beaches, views of Mount Pelée and the Pitons du Carbet, grape trees and, of course, mancenillers. Those dangerous trees grow leaves and fruits that are very toxic and can create severe skin irritations and blistering. It’s best not to stand under them when it’s raining! In many tourist areas, these trees are marked with red circles to warn the « Zoreil » who might not know of their risks.

Saint-Pierre 🌋

Vue depuis le ponton de la ville de Saint-Pierre avec un point de vue dégagé sur la montagne Pelée (oui on était tout là-haut !!) – View from the pier of Saint-Pierre with a clear view of Mount Pelée (yes we were up there!)

La ville de Saint-Pierre est intéressante à différents points de vue. Elle fut la ville où débarqua le colon Pierre Belain d’Esnambuc en 1635, et depuis la place forte établie à l’époque à cet emplacement, le reste de l’île fut colonisé à son tour. Elle deviendra au fil des siècles la capitale économique et culturelle de la Martinique avec son artère centrale, la rue Victor Hugo, qui déborde de commerces et d’activités. Sa position privilégiée en faisait un passage obligé pour la marchandisation des esclaves. En mai 1902, elle fut ravagée par l’éruption de la montagne Pelée, les personnalités politiques ayant ignoré les signes avant-coureurs qui étaient apparu plusieurs semaines avant. Comme nous l’a appris le musée de la catastrophe de 1902, l’éruption fit environ 28000 victimes et marqua le lancement de l’étude précise et la surveillance scientifique des volcans. Plusieurs navires mouillant dans la baie de Saint-Pierre finirent au fond de l’eau la même année, dont l’Amélie, épave que l’on est allés voir avec nos masques et tubas. La ville fut entièrement reconstruite et perdit son influence au profit de sa rivale, Fort-de-France.

The town of Saint-Pierre is interesting for many reasons. It was the town where colonist Pierre Belain d’Esnambuc landed in 1635, and created the first stronghold from which was established there at the time, the rest of the island was colonized. Over the centuries, it became the economic and cultural capital of Martinique, with its central avenue, Rue Victor Hugo, brimming with shops and activity. Its privileged geographic position and regional importance made it an essential passageway for the slave trade. In May 1902, it was practically erased over night by the eruption of Mount Pelée, political figures having ignored the warning signs that had appeared several weeks earlier. As we learned from the 1902 disaster museum, the eruption in the morning of 8 May 1902, claimed some 28,000 victims and marked the launch of the precise study and scientific monitoring of volcanoes. Coincidentally, the same year several ships anchored in the bay Saint-Pierre had already sunk for a variety of reasons. Amongst this literal ship cemetary in the bay of Saint-Pierre is the Amélie (unclear when it sunk), a relatively shallow wreck we went to see snorkeling. Since the catastrophy the town of Saint Pierre has been completely rebuilt. However, it has lost its influence to its rival, Fort-de-France.

Musée de la catastrophe de 1902 et cloche déformée par la chaleur de l’éruption. – Museum of the 1902 disaster and bell deformed by the heat of the eruption.

Epave Amélie, la seule que l’on peut voir avec masques et tubas grâce à sa faible profondeur (8m) et sa proximité à la plage. – Amélie shipwreck, the only one you can see snorkeling thanks to its shallow depth (8m) and its proximity to the beach.

Grand’Rivière 🌪

Joli petit village de pêcheurs, où nous nous sommes arrêtés manger des accras aux légumes. Pendant le repas, le passage d’une onde tropicale dans la région déclencha une pluie intense mais nous étions bien protégés par la bâche du restaurant. A son extrémité, une belle plage de sable noir et le début d’un sentier de randonnée. Nos courbatures encore bien présentes, nous avons renoncé.

A pretty little fishing village, where we stopped for vegetable accras. During the meal, the passage of a tropical wave through the region triggered a heavy downpour, but we were well protected by the restaurant’s tarpaulin. At its far end, a beautiful black sand beach and the start of a hiking trail. With our muscles still sore, we gave up.

Nord Plage ⛪️

Etonnant endroit que Nord Plage… poussé par la curiosité de visiter quelques plages avant que la pluie ne tombe à nouveau, nous trouvons Nord Plage sur nos GPS et tentons la descente à pied car la ville de Macouba juste au-dessus est au bord des falaises. Le chemin est ponctué de croix blanches avec des numéros qui décroissent, signe qu’un édifice religieux quelconque doit se trouver en contrebas. Une fois en bas, nous trouvons en effet un autel avec une vierge Marie mais aussi des restes d’habitations : carrelages anciens, traces d’emplacements de murs. Une partie de la ville était située là, mais a été contrainte de déménager suite aux effets de l’érosion. Nous avons lu que quelques habitants récalcitrants ont tenté en vain de rester. Deux cabanes que nous trouvons là-bas cachées près d’une grotte sont peut-être les habitations des derniers villageois.

Nord Plage is an strange place… driven by the curiosity of visiting a few beaches before the rain comes down again, we find Nord Plage on our GPS and attempt the descent on foot. The town of Macouba just above is on the edge of the cliffs. The path is punctuated by white crosses with decreasing numbers, a sign that a religious building of some kind must be found below. At the bottom, we find an altar with a Virgin Mary in a little cave, as well as all that the remains of the former neighbourhood of Nord Plage: some tiles and traces of walls. Part of the town was located here, but was forced to move by the effects of erosion (and apparently the abandoned houses were torn down by the authorities later to prevent people from remaining in this area qualified as dangerous). We read that a few recalcitrant inhabitants tried in vain to stay. Two huts we found over there hidden next to a cave may have been the homes of the last villagers.

Distillerie JM – JM distillery 🥃

Que faire quand il pleut toute la journée en Martinique ? Visiter une distillerie bien sûr ! Cette fois-ci il s’agit de la distillerie JM dite de Fonds Préville, détenue aujourd’hui par le béké Bernard Hayot déjà rencontré à l’habitation Clément. A notre arrivée, les cheminées fument ! Pour la première fois nous pouvons visiter le lieu où le rhum est produit directement, et non pas une ancienne machinerie. Avant la dégustation, le parcours de visite propose de sentir les différents arômes qui composent le rhum (vanille, banane, épices,…) mais aussi les rhums eux-mêmes afin de pré-sélectionner ceux qui nous plaisent le plus à l’odeur. Le rhum JM bénéficie également de son emplacement dans le nord avec l’accès à une source d’eau venant directement de la montagne Pelée.

What do you do when it rains all day in Martinique? Visit another distillery, of course! This time it’s the JM distillery, known as Fonds Préville, now owned by the béké Bernard Hayot, whom we already talked about at Habitation Clément. When we arrive, the chimneys are smoking! For the first time, we can visit the actual place where rum is produced, rather than an old piece of machinery. Before the tasting, the tour includes a chance to smell the different aromas that make up the rum (vanilla, banana, spices, etc.), as well as the rums themselves, so that we can pre-select the ones we like best by smell. JM rum also benefits from its northern location, with access to a spring water from its own source directly from Mount Pelée.

Bel espace extérieur et rhums en cours de vieillissement. – Nice outdoor space and rum getting older and older.

Les cuves sont remplies de jus de canne à sucre en pleine fermentation (voir vidéo plus bas) ! – Wats are full with sugar cane juice actually fermenting (see video below)!

Cartes – Maps 🗺

En haut de gauche à droite : Grand’Rivière, Nord Plage, Distillerie JM. Puis Saint-Pierre au milieu (OsmAnd). – Top, left to right: Grand’Rivière, Nord Plage, JM Distillery. Middle: Saint-Pierre.

A l’assaut de la Montagne Pelée – Climbing Mount Pelée 🇲🇶

  1. Morne-Rouge 🥶
  2. Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔
  3. Cartes – Maps 🗺

Morne-Rouge 🥶

Pour la première fois depuis notre arrivée, nous respirons à nouveau ! En montant dans le nord, nous perdons 4-5 degrés par rapport au sud et nous pouvons passer des journées sans transpirer et sans sentir le besoin de mettre la climatisation, que de toute façon nous tentons de réduire afin de mieux s’acclimater. Morne-Rouge est une ville située à environ 500m d’altitude et présente une jolie vue sur la vallée qu’elle domine, on aperçoit même la mer par beau temps. C’est depuis cette vile, logé chez Patrick dans une dépendance indépendante de sa maison avec accès à une piscine, que nous nous préparons à découvrir la Montagne Pelée.

For the first time since our arrival, we feel like we’re breathing again! As we go northwards, we lose 4-5 degrees compared to the South, and we can spend days without sweating or feeling the need to turn on the air-conditioning in the car. We’re trying to reduce AC anyway, in order to acclimatize better. Morne-Rouge is a town situated at an altitude of around 500m, with a lovely view over its valley. On a clear day you can even see the sea. From here, staying with Patrick in a separate building next to his house with access to a swimming pool, we prepare to climb Montagne Pelée.

Vue depuis la place principale de Morne-Rouge. – View from Morne-Rouge’s main square.

Montagne Pelée – Mount Pelée 🏔

6.65 km – 778m dénivelé (up/down) – Amplitude 830m->1344m

Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps : nous ne sommes pas des randonneurs aguerris donc oui, ce fut la randonnée la plus difficile que nous ayons faite depuis un certain temps, oui nous avons traîné des courbatures des jours après, et oui nous avons pendant quelques minutes pensé que nous allions passer la nuit derrière un rocher lorsque nous étions au sommet. On se rappellera de cette randonnée un petit moment. Explications.

Let’s not prolong the suspense any longer: no we’re not seasoned hikers so yes, it was the toughest hike we’ve done in a while, yes we were sore for days afterwards, and yes we thought for a few minutes that we were going to spend the night behind a rock up there. We will remember this hike for a long time. But we are getting ahead of ourselves…

Pantalons de randonnée anti-moustique, chaussures adaptées et coupes-vent, nous sommes prêts. – With mosquito-proof hiking pants, appropriate footwear and rain jackets, we’re ready to go.

La route qui mène à notre logement est vraiment pratique, car elle monte directement vers l’accès le plus populaire et le plus « facile » (tous les guides et cartes parlent d’un accès ravineux mais plus court) vers la montagne Pelée, point culminant de l’île à 1400m environ. Après 6 minutes de route, nous arrivons au parking de l’Aileron, point de départ de la randonnée à 800m d’altitude. Les panneaux d’information en bas du chemin parlent d’une montée d’environ 1h30 afin d’atteindre la caldeira, une boucle autour de la caldeira est également possible avant de redescendre mais nous pensons que si nous arrivons en haut ce sera déjà une réussite. La difficulté est bleue pour la montée, rouge pour la caldeira. Rapidement, le temps devient brumeux et une pluie fine arrive qui nous fait sortir nos coupe-vents. Pas mal de marches au début, puis de plus en plus de rochers qui glissent un peu. Nous croisons des groupes en tout genre, dont une famille avec des enfants en sandales ! Plus le chemin avance, et plus la pente devient raide. Nous devons nous accrocher aux rochers avec nos mains, un peu comme l’escalade en bloc que nous avons pratiqué à Paris (période pré-Covid). Nous trouvons la montée difficile, mais amusante avec l’escalade des rochers. Au bout d’1h30 environ, peut-être 2h nous sommes en haut et assez contents. Le « deuxième refuge » (plutôt un espace couvert un peu désaffecté) s’offre à nous pour une pause déjeuner mais sur notre lancée nous décidons de poursuivre avec la boucle autour de la caldeira : en commençant la boucle le chemin est plat, agréable et par moment nous voyons s’ouvrir les nuages devant nous et nous pouvons admirer la superbe vue sur les villes du Nord. Après avoir soufflé un moment et dégusté nos sandwichs, nous continuons. Rapidement, le chemin n’est plus plat et part à la conquête d’un flanc de la montagne. La pente est encore plus raide qu’avant, et la sensation d’escalade est encore plus forte ! Nous adorons gravir les rochers, d’autant que la vue derrière nous est splendide, un regard derrière et la mer affiche un bleu profond. Au sommet, nous parvenons au « troisième refuge » (plutôt un cabanon) et avons deux options : reprendre l’escalade vers le sommet du Chinois juste à côté (1395m) ou bien continuer la boucle. Raisonnables et déjà pas mal fatigués, nous choisissons la fin de la boucle. C’est là que le temps s’est mis à changer brutalement, pas de visibilité à plus de 2-3 mètres et la pluie tombe à grosses gouttes : nous sommes vite trempés (petite surprise, la veste anti-moustique de Nat est tout sauf étanche). Une difficulté n’arrivant jamais seule, deux chemins partent devant nous et nous ne savons pas lequel choisir. Nous en prenons un, qui mène vers des tas de gros rochers qui recouvrent des failles qui ont l’air profondes et en explorant un peu plus loin sous le déluge nous trouvons que le chemin est trop difficile. Nous pensons tous les deux sans nous le dire que nous allons peut-être devoir envoyer un message à notre hôte pour nous envoyer de l’aide… Nous décidons de rebrousser chemin sous la pluie battante. L’autre chemin voie semble la bonne et descend en pente raide, nous devons descendre sur les fesses pour ne pas tomber. La pluie se calme un peu, et nous nous trouvons face à un dernier flanc à grimper avec des marches bien trop grandes. Parvenus en haut à nouveau et ayant complété la boucle, non sans stress pendant la période d’incertitude et de pluie, nous faisons une bonne pause et repartons vers le parking. La descente fait mal dans les jambes qui flageolent mais tiennent bon. En un peu plus d’une heure nous sommes redescendus au parking en croisant des marcheurs pas du tout habillés pour l’occasion et qui ont peur de chaque rocher. Il est 16h30, nous avons démarré la montée à 9h30. La journée est passée, nous n’avons pas éte aussi fatigués depuis longtemps mais la piscine nous attend et nous sommes fiers de nous. 💪🏻

The road leading to our accommodation is really convenient, as it climbs directly up to the most popular and « easy » (=shortest, all the guides and maps we consulted speak of a rather steep ravine making it more difficult than the length might suggest) access to Mount Pelée, the island’s highest point at around 1400m. After a 6-minute drive, we arrive at the Aileron parking lot, the starting point for the hike at about 800m high. The information panels below the path tell us that it takes around 1h30 to climb up to the caldera, and that we can also do a loop around the latter before heading back down. At first we think that if we get to the top it will already be a success. The difficulty scale is blue (level 3) for the ascent, red for the caldera loop. The weather soon turns misty and a light rain arrives, prompting us to get out our rain jackets. Quite a few steps at first, then more and more slippery rocks. We pass groups of all kinds, including a family with children in flip flops! The further we go, the steeper the slope becomes. We have to hold on to the rocks with our hands, a bit like the bouldering we did in Paris (pre-Covid). We find the climb difficult, but fun with the rock climbing. After about 1h30, maybe 2h, we’re at the top and quite happy. The « second refuge » (more of a abandoned covered area) would offer nice shelter from the mist and wind for a lunch break. As we are in the flow (and against our better judgment) we decide to continue with the loop around the caldera: as we start the loop the path is flat, pleasant and at times we see the clouds open up in front of us and we can admire the superb view over the northern cities. After taking a break to enjoy our sandwiches, we continue. Before long, the path is no longer flat, but climbs up a mountainside in almost a straight line. The slope is even steeper than before, and the climbing sensation is even stronger! We love climbing the rocks, especially as the view behind us is splendid: one look back and we see a deep blue sea. At the summit, we reach the « third refuge » (more like a hut) and have two options: resume the climb to the adjacent summit of Le Chinois (1395m) or continue the loop. Reasonable and already quite tired, we opt for the end of the loop. At this point, the weather begins to change abruptly, with no visibility of more than 2-3 meters and heavy rain: we are soon soaked (plus little surprise: Nat’s mosquito-proof windbreaker is everything but waterproof). Since one difficulty never comes alone, two paths lead off in front of us, and we don’t know which one to choose. We take one, which leads to piles of large boulders covering deep-looking faults, and some loose rocks, as we explore a little further in the downpour things get more and more difficult. Behind a large bolder we are already thinking whether we will have to text our host for help… Finally, we decide to head back (despite some shoeprints visible in the mudd puddles) and find the crossing again in the streaming rain. The other path seems to be the right one and it descends steeply into the caldera, so we have to get down on our bums to avoid falling. The rain eases a little, and we find ourselves facing a final slope to climb, with steps that are far too big. Having reached the top again and completed the loop, we take a break and head back to the parking lot. The descent is hard on the legs, which wobble but we keep going. In just over an hour we’re back down to the parking lot (after overtaking some even more unfortunate hikers dressed in their dinner finery and scared for every step). It’s 4.30pm, we started the climb at 9.30am. The day is over, we haven’t been this tired for a long time, but the pool is waiting for us and we’re proud of ourselves. 💪🏻

Nous sommes dans les nuages, mais la végétation qui pousse au milieu des anciennes coulées de lave est impressionnante de beauté. – We’re in the middle of the clouds, but the vegetation growing among the ancient lava flows is impressively beautiful.

Une fois le deuxième refuge passé, nous sommes encore souriants. – Once past the second refuge, we’re still smiling.

Quand les nuages se dissipent, on aperçoit la mer et la ville en contrebas, sûrement le Prêcheur. – When the clouds clear, you can see the sea and the town below, likely Le Prêcheur.

Entre optimiste et scepticisme… – Between optimism and skepticism…

Escalade et arrivée au troisième refuge, juste avant la tempête. – Climb to the third refuge, just before the storm.

Comme vous pouvez le deviner, le reste de la randonnée ne fut pas propice à beaucoup de prises de photos 😰. Complètement rincés en revenant, la piscine de Patrick fut la bienvenue. Oubliant de s’étirer après l’effort, nos courbatures nous poursuivront plusieurs jours après. – As you can guess, the rest of the hike was not very photo-friendly 😰. Completely exhausted once back, Patrick’s pool is a welcome relief. As we totally forgot to stretch before or after the efforts of the day, our muscles will remain sore for several days afterwards.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée, le point rouge est la position de notre logement (OsmAnd). – Map of the hike, the red marker is our accomodation (OsmAnd).

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