Alter do Chão 🇧🇷

  1. Plages – Beaches 🏖
  2. Forêt – Forest 🐜
  3. Nourriture – Food 🍚
  4. Fêtes – Parties 👗
  5. Cartes – Maps 🗺

Notre point de chute pour plusieurs jours après notre passage éclair à Santarém est la petite ville d’Alter do Chão, réputée pour ses plages de sable fin sur les rives du fleuve Tapajós pour son ambiance décontractée, pour sa proximité avec la forêt amazonienne et pour les options végétariennes de ses restaurants ! Nous y sommes en pleine « fête du Sairé », fête de la mi-septembre pendant laquelle les habitants ressortent costumes et instruments traditionnels. Une vraie ambiance brésilienne. De plus, nous y retrouvons nos amis du bateau, et rencontrons de nouvelles personnes comme Juliane abordée sur une plage au coucher de soleil ou un groupe de touristes américains et brésiliens qui font les mêmes visites que nous et avec qui nous ferons la fête. En se baladant le soir, on rencontre également des personnes croisées la veille qui nous saluent, ou encore nos hôtes chez qui on a logé. Cela nous fait presque sentir que nous appartenons à cette petite communauté le temps de quelques jours et quelques soirées. Un sentiment bien agréable.

Our stop-off point for several days after our whirlwind visit to Santarém is the small town of Alter do Chão, renowned for its fine sandy beaches on the banks of the Tapajós river, its relaxed atmosphere, its proximity to the Amazon rainforest and the vegetarian options in its restaurants! We’re in the middle of the « Sairé Festival », a mid-September celebration when the locals bring out their traditional costumes and instruments. A real Brazilian atmosphere. What’s more, we were able to catch up with our friends from the boat, and meet new people like Juliane, whom we meet on a beach at sunset, and a group of American and Brazilian tourists who were doing the same sightseeing as us and with whom we partied. (One of them turns out to be a close friend of one of Nat’s former colleagues. The world is so small!) As we stroll around in the evening, we also meet people we’ve bumped into the day before who say hello to us, or our first hosts in Alter who teach us Carimbo dance moves. It almost makes you feel like you belong to this little community for a few days. A very pleasant feeling indeed.

Plages – Beaches 🏖

La plage principale d’Alter do Chão (Ilha do Amor) est juste en face du centre-ville. Pour y accéder, des bateaux nous attendent en contre-bas. C’est à la force des bras que l’on se fait transporter sur les quelques mètres qui séparent la ville de cette langue de sable. – The main beach of Alter do Chão (Ilha do Amor) is just opposite the town centre. To get there, people are waiting below to transport us paddling on a small boat.

Transportés en bateau à moteur sur le fleuve Tapajós (qui peut être très agité, nos fesses s’en souviennent !), nous découvrons les belles plages qui le bordent. L’eau est chaude et peu profonde. – Transported by motorboat on the Tapajós river (which can be very turbulent, as our backs and bottoms will remember for some time to be!), we discover the beautiful beaches bordering it. The water is warm and shallow.

Nous verrons chacun des couchers de soleil, immanquables, que ce soit dans l’eau ou sur le sable. – We’ll be watching every single incredible sunset, from the water or on the beach.

Les couleurs maginifiques du soir, même les chiens apprécient ! – Wonderful colors of sunset that even Matt’s new doggie friend enjoys!

Forêt – Forest 🐜

Pour nos 4 premières nuit nous dormons chez Graziela qui tient une résidence artistique en plein coeur de la forêt et à quelques minutes en voiture du centre d’Alter do Chão. Ce lieu magique nous marquera pour un moment, entre mygales au plafond, singes qui viennent nous réveiller et fraîcheur de la forêt la nuit. De plus, Graziela (ancienne dentiste du sud du Brésil qui a senti un besoin de connexion avec la nature après la pandémie de Covid) nous inclut parmi ses colocataires et amis. Le premier soir fut l’occasion d’une roda de samba endiablée avec notamment Helder (nom de scène Catraca), musicien épatant qui apprend à Matt l’utilisation du tambourin (pandeiro) et avec qui nous gardons contact pour de futurs échanges musicaux, qui sait ?

For our first 4 nights, we’re staying with Graziela, who runs an artistic residence right in the heart of the forest (Campo do Heliantos), a few minutes drive from the centre of Alter do Chão. We will remember this magical place for a long time, with the monkeys waking us up and the coolness of the forest at night as well as the magnificient but huge tarantulas on the ceiling. What’s more, Graziela (a former dentist turned writer from southern Brazil who felt the need to connect with nature after the Covid pandemic) made us feel very welcome among her flatmates and friends. Just after arriving on the first night, we enjoy a lively samba roda with Helder (stage name Catraca), an amazing musician who is teaching Matt how to play the tambourine (pandeiro) and with whom we are keeping in touch for future musical exchanges, who knows?

Notre chambre chez Graziela, ouverte sur la forêt. – Our room at Graziela’s, completely open towards the forest.

Roda de samba avec Catraca – Roda de samba with Catraca

Une des trois mygales avec lesquelles nous partageons la chambre… – One of the three tarantulas we share the room with…

Un matin, le bruit dans les feuilles autour de nous nous réveille, et nous découvrons trois espèces de singes différents en train de se balader entre les branches ! Un spectacle merveilleux. – One morning, we wake up to the sound of the rustling leaves around us, and discover three different species of monkeys jumping around between the branches! A wonderful sight.

Visite de la réserve naturelle forestière FLONA où tout nous apparaît encore plus grand qu’en Guyane. Les guides nous font voir comment la forêt est utilisée comme ressource par les habitants qui y ont un droit d’accès protégé et exclusif (récolte du latex, antimoustique à base de fourmi, plante anti-diarrhée et une multitude d’autres savoirs ancestraux). – A visit to the FLONA forest nature reserve, where everything seems even bigger than in French Guiana. The guides show us how the forest is used as a resource by the inhabitants, who have protected and exclusive rights of access to it (latex harvesting, ant-based mosquito repellent, anti-diarrhoea medication and a host of further ancestral knowledge).

Vue panoramique depuis la FLONA – Panoramic view of the FLONA reserve

Un autre lieu magique visité le lendemain, la forêt enchantée (Floresta encatada) immergée pendant la partie de l’année la plus humide, et à sec le reste du temps. Nous naviguons paisiblement entre les arbres, le silence est presque parfait (même si d’autres touristes bruyants nous agacent). Notre guide aperçoit des loutres que nous ne pouvons pas voir. – We visit another magical place the next day, the enchanted forest (Floresta encatada), which is completely under water during the rainy season and flooded or dry the rest of the time. We advance peacefully between the trees, the silence almost perfect (even if we were annoyed by other noisy tourists). Our guide spots some otters that we can’t see.

May, qui travaille chez Graziela, nous emmène découvrir les plages et la forêt enchantée. Il est adorable et nous raconte beaucoup d’histoires et de légendes. – May, who work with Graziela, takes us to discover the beaches and the enchanted forest. He is adorable and tells us lots of stories and legends.

Nous passons également voir une communauté vivant le long du fleuve et qui protège une espèce de tortue dans un sanctuaire impressionnant à voir. Ils cultivent également le miel de différentes abeilles. – We also visit a community living along the river that protects a species of turtle with an impressive sanctuary. They also harvest honey from a variety of bees.

Nourriture – Food 🍚

Le plat végétarien classique : riz, pâtes, salade, haricots, farofa. Nous le prenons dans un petit restaurant d’Alter do Chão où la serveuse parle français et a vécu 12 ans à Aubagne, pas très loin de la famille de Matt. Le monde est petit. – The classic vegetarian dish: rice, pasta, salad, beans, farofa. We have it in a small restaurant in Alter do Chão where the waitress speaks French and lived for 12 years in Aubagne, not far from Matt’s family. As we said, it’s a small world.

Notre petit-déjeuner favori chez Graziela : la tapioquinha. A base de farine de tapioca, se mange avec un peu de miel, de la pâte à tartiner, ou bien des oeufs et du fromage. – Our favourite breakfast at Graziela’s: May’s famous tapioquinha. Made from tapioca flour, it can be eaten with a little honey, chocolate spread or eggs and cheese.

La pizza brésilienne à pâte épaisse, est plutôt destinée à être partagée par toute la tablée. – The thick-crust Brazilian pizza is designed to be shared by the whole table.

Au restaurant vegan Siría, le repas est délicieux. – At Siría, a vegan restaurant, the food was delicious.

Fêtes – Parties 👗

Quelques caïprinhas avec Juliane et Heloisa… – A few caïpirinhas with Juliane and Heloisa

…et d’autres avec Jenny et Esmeralda, nos amis américaines pour la soirée. – …and others with Jenny and Esmeralda, our new American friends.

Lors de notre première soirée, nous assistons à un festival nommé « L’Amazonie debout » (selon notre compréhension), dédiée à la sauvegarde de ce territoire et de ses habitants. Nous y voyons des pancartes « Nous sommes la dernière génération à pouvoir sauver l’Amazonie ». Costumes et musique traditionnelle sont de la partie, nous nous faisons également asperger d’un mélange d’eau et d’une plante très odorante par les dames en costume. – On our first evening, we attended a festival called « Amazonia standing up » (as we understand it), dedicated to saving this territory and its inhabitants. We saw signs reading « We are the last generation to save the Amazon ». Costumes and traditional music are on show, and we were also sprayed with a mixture of water and a very fragrant plant by the ladies in traditional garments.

Le carimbó est la musique régionale composée de tambours, maracas, saxophone, guitares et banjos. Très enjouée, elle est dansée en solitaire ou en couple, chacun tournant autour de l’autre. Les femmes portent des jupes colorées qu’elles font tournoyer. Les paroles évoquent les animaux de la forêt et du fleuve. Au bout d’un moment, Graziela nous pousse dans l’arène et nous tentons également de danser. – Carimbó is the regional music featuring drums, maracas, saxophone, guitars and banjos. It’s a lively dance, performed solo or in pairs, with each partner circling the other. The women wear flowy colourful skirts that they twirl around. The lyrics evoke the animals of the forest and the river. After a while, Graziela pushes us into the arena and we try to dance too.

Autre soirée, autre style avec le Chorrinho qui se danse comme une samba. – Another evening, another style with the Chorrinho, which is danced like a samba.

Nous quittons Alter et laissons nos amis avec le sourire, de la musique dans les oreilles et plein de nouveaux contacts Whatsapp. C’est parti pour plus d’une vingtaine d’heures de bus afin de rejoindre un autre état, celui du Maranhão !

We leave Alter and our friends with smiles on our faces, music in our ears and a bunch of new Whatsapp contacts. Off we go for a more than twenty-hour bus journey to another state, Maranhão!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : la ville d’Alter do Chão avec de gauche à droite le logement de Graziela, la plage Ilha do Amor, et notre dernier logement plus proche du centre et plus pratique pour les fêtes. Droite : la ville d’Alter do Chão sur la gauche, à une heure environ de Santarém. (Organic Maps) – On the left: the town of Alter do Chão with, from left to right, Graziela’s accommodation, Ilha do Amor beach, and our last accommodation closer to the centre and more convenient for nights out. On the right: the town of Alter do Chão on the left side, about an hour from Santarém. (Organic Maps)

De Belém à Santarém – From Belém to Santarém 🇧🇷

Pour explorer plus en profondeur l’état de Pará, la forêt amazonienne et le fleuve Amazone lui-même, nous prenons le bateau pour un voyage d’un peu moins de 3 jours et 2 nuits. Par confort et pour éviter les problèmes éventuels de sécurité, nous ne choisissons pas l’espace hamac du bateau mais nous prenons une des options les plus chères : la « suite » avec toilettes, salle de bains privative et climatisation. Nous nous rendrons compte une fois sur le bateau que l’agence qui nous a vendu les billets nous a fait payer plus que les locaux (la fameuse « taxe gringo »). En revanche, l’agence a été parfaite pour les recommandations que nous avons suivies : arriver plusieurs heures en avance à l’embarcadère à Belém, acheter de la nourriture au supermarché d’à côté afin d’éviter de trop goûter à la nourriture du bateau qui apparemment peut causer des dégâts, et faire le plein d’eau. Dans la suite nous avons également un petit frigo (branché sur l’unique prise de la chambre), ce qui nous permet de stocker des produits frais. L’expérience fut incroyable ! Le rythme lent du bateau nous laisse aperçevoir les habitants vivant le long du fleuve, des dauphins passent nous voir un matin, et nous aperçevons des vaches nageant pour traverser un bras du fleuve. Nous prenons le temps de connaître d’autres voyageurs qui deviendront nos premiers nouveaux amis.

To explore the state of Pará, the Amazon rainforest and the Amazon River itself in greater depth, we take the slow boat up the river for a trip of a little less than 3 days and 2 nights. For the sake of comfort and to avoid any possible security problems, we didn’t choose the hammock area on the boat, but took one of the more expensive options: the ‘suite’ with toilet, private bathroom and air conditioning. Once on the boat, we realised that the agency that sold us the tickets had charged us more than the locals (the famous « gringo tax’). On the other hand, the agency was perfect for the recommendations we followed: arrive several hours early at the pier in Belém (this allowed us to get the best cabin with a little private stretch of the deck – our « balcony »), buy food at the supermarket next door to avoid tasting too much of the boat’s food, which is reputed to cause some issues (especially for tourist stomachs), and bring sufficient fresh water. In the suite we also have a small fridge (plugged into the only power socket in the room), so we can stock up on fresh produce. It is an incredible experience! The slow pace of the boat allows us glimpses into the lives of the people living along the river, dolphins come to see us one morning, and we see cows swimming to cross between islands and smaller arms of the river. We take time to get to know other travellers who will become our new friends and teach us many things – including how to keep the « gringo-tax » to a minimum.

Notre bateau à gauche, sur le quai de Belém avant le départ. La route qui mène au bateau est une route en terre pleine de trous qui nous rappelle la Guyane… – Our boat on the left side, on the Belém platform before departure. The dirt road, full of potholes that leads to the the boat reminds us of French Guiana…

Les lumières de Belém s’éloignent à mesure que le bateau quitte le quai. – The city lights of Belém fade as the boat leaves the harbour.

Que mange-t’on sur un bateau où l’on ne peut faire la cuisine ? Notre petit déjeuner (à gauche) était constitué de boissons protéinées, de jus de fruit et de gruau d’avoine. Un exemple de déjeuner (à droite) avec salade de carottes, chou et pois chiches agrémentée de farofa, un accompagnement classique au Brésil fait de farine de manioc. Celle-ci comporte également des graines de sésame et de tournesol notamment. Des snacks salés et sucrés ont fait aussi partie de nos repas. – What do you eat on a boat where you can’t cook? Our breakfast (on the left) consisted of protein drinks, fruit juice and oatmeal. An example of lunch (on the right) with a salad of pre-grated carrots, pre-sliced cabbage and chickpeas topped with farofa, a classic Brazilian side dish made from manioc flour. This farofa also contained sesame and sunflower seeds. Savoury and sweet snacks were also part of our meals.

Paysage le long de l’Amazone. – Some of our views along the Amazon.

Le bateau s’arrête dans plusieurs villes sur le trajet vers Santarém, permettant une sortie rapide. Des vendeurs de fruits, jus et autres montent à bord proposer leurs produits tandis que certaines ressources quittent le bateau pour alimenter les villes fluviales. – The boat stops at several towns on the way to Santarém, providing a quick pitstop to leave the boat. Fruits, juices and other types of food are available then since vendors come on board or bring up poles with goods from the quay to sell their wares, while certain resources leave the boat to supply the river towns.

Nous rencontrons Heloisa, brésilienne de l’état de Paraná au sud, qui fait partie des 1% de ses compatriotes qui parlent anglais (selon elle), toujours de bonne humeur et qui partagera avec nous d’autres moments de découvertes une fois arrivés. Stan le hollandais, que nous avions croisé à Marajó déjà, est un barman qui a lâché son travail pour voyager en Amérique du Sud. Lui aussi nous accompagnera plus tard. Nous nous souviendrons également de Philippe, guadeloupéen minimaliste toujours prêt à se marrer qui voyage avec un sac de 3 kilos. – We meet Heloisa, a Brazilian from the southern state of Paraná, who is one of the 1% of her compatriots who speak English (according to her). She is always in a good mood and we will be sharing more discoveries with her once we arrive. Stan the Dutchman, whom we had already met in Marajó, is a barman who gave up his job to travel around South America. He too will be joining us later. We will also remember Philippe, a French guy from Guadeloupe, always ready to have a laugh. He is minimalist and travels with only 3kg backpack.

Les couchers de soleil furent sublimes tout au long du voyage. A droite, tentative de capture d’un lever de lune rougoyeant. – The sunsets were sublime throughout the trip. On the right, our attempt to capture a reddish moonrise.

Autres vues du trajet. – Some other views of our trip.

L’agence nous ayant vendu les billets nous a affirmé que le bateau arriverait à Santarém le samedi matin entre 11h et 12h. Quelle ne fut pas notre surprise de voir la responsable du bateau venir nous trouver la veille au soir, nous disant que l’arrivée et proche et nous demandant de lui rendre nos clés ! Nous n’avions rien réservé sur place pour passer la nuit, imaginant la passer sur le bateau ! Nous faisons intervenir le commandant et notre amie brésilienne qui négocie notre droit de dormir sur le bateau qui reste au port jusque vers 13h le lendemain, mais qu’à 6h nous devons libérer notre chambre. Á 5h55 le lendemain arrive donc la responsable qui cogne à la porte pour nous demander de sortir.. Un peu dur ! Nous nous retrouvons donc à l’aube à prendre notre dernier petit déjeuner sur le bateau. – The agency that sold us the tickets told us that the boat would arrive in Santarém on Saturday morning between 11am and 12pm. What a surprise to see the person in charge of the boat come to see us the evening before, telling us that the arrival was imminent and asking us to give her our keys! We hadn’t booked anything on site to spend the night, imagining we’d be spending it on the boat We got the captain and our Brazilian friend to intervene and negotiate our right to sleep on the boat, which remains in port until around 1pm the next day anyway, but we have to vacate our room at 6AM. At 5:55AM the next day, the manager arrives and knocks loudly on the door to ask us to leave. A rude awakening! So at dawn, we have our last breakfast on the boat.

Une fois à Santarém, nous constatons le phénomène de « rencontre des eaux » (encontra das aguas) où les eaux claires et bleues du Rio Tapajós cotoient les eaux brunes de l’Amazone sans se mélanger. Nous profitons aussi du marché au poisson, où un homme jette un poisson à la mer au bout d’une ligne afin d’attirer les dauphins. – Once in Santarém, we see the phenomenon of the « meeting of the waters » (encontra das aguas), where the clear blue waters of the Rio Tapajós meet the brown waters of the Amazon without mixing. We also explore the fish market, where a man throws a fish attached to a rope into the sea to attract dolphins.

Cartes – Maps 🗺

Trajet du bateau entre Belém et Santarém (Rome2Rio). – Boat trip between Belém and Santarém (Rome2Rio).

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