Salvador de Bahia 🇧🇷

  1. Pelourinho 🥁
  2. Barra 🚲
  3. Cartes – Maps 🗺

En quittant São Luis du Maranhão, nous traversons deux nouveaux états : le Piauí en passant une nuit à Teresina à côté du terminal de bus après un trajet de 8h environ et enfin Bahia après 21h de bus à nouveau. Nous commençons à nous habituer à la nuit dans le bus, aux arrêts multiples en pleine nuit et aux snacks à moitié bons qui constituent nos repas. Nous sommes contents d’arriver à Salvador, ville qui fascine Matt en particulier pour sa connexion profonde à la musique et à la culture nordestine. Pour en profiter pleinement et avant de s’arrêter pour quelques semaines au sein d’un camping dans les terres de l’état de Bahia, nous passons deux jours dans le centre historique appelé Pelourinho et celui de Barra, plus au sud et en bord de mer.

Leaving São Luis in Maranhão, we cross two new states: first Piauí, spending a night in Teresina next to the bus terminal after a journey of around 8 hours, and then Bahia after another 21-hour bus ride. We’re getting used to the night in the bus, the multiple stops in the middle of the night and the half-baked snacks that make up our meals. We’re happy to arrive in Salvador, a city that fascinates Matt in particular for its deep connection to Nordeste’s music and culture. To make the most of it, and before stopping off for a few weeks at a campsite more inland within the state of Bahia, we spend two days each in the historic center (Pelourinho) and in Barra, further south by the seaside.

Pelourinho 🥁

La place du Pelourinho, dans le quartier du même nom, est tristement nommée ainsi pour avoir accueilli pendant la période coloniale le carcan (« pelo » en portugais) qui punissait publiquement les esclaves ayant commis des infractions. Aujourd’hui, c’est un haut lieu du tourisme avec la maison de Jorge Amado (écrivain bahianais, connu en France et promu commandeur de la Légion d’honneur en 1984) et la photo de Michael Jackson (voir plus bas). – The Pelourinho square, in the district of the same name, is sadly named after the pillory (« pelo » in Portuguese) that was used during the colonial period to publicly punish slaves for their offenses. Today, it’s a major tourist hub, with the house of Jorge Amado (a Bahian writer, renowned in France and named Commander of its Legion of Honor in 1984) and a photo of Michael Jackson on the balcony visible in his famed music video (see below).

Nous logeons à l’auberge de jeunesse Laranjeiras Hostel, très propre et accueillante, située en plein centre historique en face du bâtiment accueillant Olodum, groupe culturel participant au fameux carnaval de Salvador et école de tambour. Ce groupe, qui combat le racisme et soutient la communauté afro-brésilienne, est connu pour avoir participé à des chansons connues mondialement comme « They don’t care about us » de Michael Jackson et « The obvious child » de Paul Simon, tous deux venus dans le quartier pour rencontrer les batteurs et enregistrer leurs clips. La présence de la police militaire est continue dans le quartier, et en particulier au pied de l’auberge de jeunesse, afin d’assurer la sécurité. Comme à São Luis, nous emportons très peu d’affaires de valeur avec nous et ne traînons pas trop le soir. Nous ne nous sommes absolument pas sentis en insécurité.

We’re staying at the very clean and welcoming Laranjeiras Hostel, located in the heart of the historic center, opposite the building housing Olodum, a cultural group and drum school that participates in Salvador’s famous carnival. This group, which fights racism and supports the Afro-Brazilian community, is known for having taken part in world-famous songs such as « They don’t care about us » by Michael Jackson and « The obvious child » by Paul Simon, both of whom came to the district to meet the drummers and record their videos. There’s a constant presence of military police in the area, particularly at the foot of the hostel, to ensure security. As in São Luis, we take very few valuables with us and don’t hang around outside too much in the evenings as advised by the locals. Nonetheless, we didn’t really feel unsafe anywhere we went.

Olodum propose des sessions de tambours aux touristes de passage. – Olodum proposes drums sessions for tourists.

Le bas de la place du Pelourinho avec d’un côté le quartier adjacent, et de l’autre nous devant la place elle-même avec la maison de Jorge Amado en bleu. On y trouve également la fenêtre où Michael Jackson chante dans son clip, ainsi qu’un musée de la gastronomie bahianaise assez déçevant. Le groupe Olodum est juste en face de l’auberge de jeunesse. – The lower part of the Pelourinho square, with the adjacent neighborhood on one side, and the square itself on the other, with Jorge Amado’s house in blue. There’s also the window where Michael Jackson sings in his video, and a rather disappointing museum of Bahian gastronomy. The Olodum group is just opposite the youth hostel.

Les églises sont partout, celle de Nossa Senhora do Rosário dos Pretos à gauche et celle de São Francisco, réputée pour ses décorations dorées et très chargées (à droite et en bas). – Churches are everywhere, the one of Nossa Senhora do Rosário dos Pretos on the left and the interior of the one of São Francisco, renowned for its gilded, highly charged decorations (on the right and at the bottom).

Vue sur la baie de tous les saints (« Bahia de todos os santos ») et sur les toits de Salvador depuis le haut de la maison Jorge Amado. – View over the bay of all saints (‘Bahia de todos os santos’) and over Salvador’s rooftops from the top of Jorge Amado’s house.

Ruelles du Pelourinho et version végétarienne de la spécialité bahianaise, la Moqueca (ragoût de poisson avec tomates, poivrons, citron, ail et coriandre servi dans un plat en terre cuite). – The small streets of Pelourinho and the vegetarian version of the Bahian specialty, Moqueca (fish stew with tomatoes, peppers, lemon, garlic and coriander served in an earthenware dish).

Le quartier du Pelourinho est situé en hauteur, et est relié à la ville basse par deux téléphériques. Sur les hauteurs du quartier, un musée en hommage aux bahianaises exhibe une statue la représentant. Le personnage de la bahianaise, en costume traditionnel et vendant les plats typiques dans la rue, est très représenté dans Salvador. – The Pelourinho district is located high up, and is linked to the lower town by two cable cars. In the upper part of the district, a museum pays tribute to the Bahaiana, with a statue representing her. The figure of the Bahaiana, dressed in traditional costume and selling typical dishes on the street, is very present in Salvador in statues and women outside of shops and restaurants dressed up accordingly.

Palacío Rio Branco

Depuis le Pelourinho, on peut admirer la baie et le soleil qui s’y couche. – From Pelourinho, we can admire the bay and the sunset.

La musique résonne dans les rues toute la journée, mais la nuit aussi, entre joueurs de rue et roda de samba. D’un côté, les différents groupes (ou « blocos ») se succèdent et entrent en compétition. De l’autre, les danseuses s’activent entourées des bahianaises en costume. – Music resounds in the streets all day and night long, with street players and rodas de samba. On one side, the different groups (or « blocos ») do their best to compete with each other. On the other, the dancers move surrounded by women in Bahian traditional costume.

Le musée du carnaval célèbre l’autre aspect culturel très important de la ville. Chaque année, des dizaines de milliers de personnes se regroupent pour chanter et danser dans le carnaval de rue, et pour admirer les écoles de samba. A l’origine réservé pour l’élite, le carnaval est peu à peu devenu populaire grâce aux populations afro-brésiliennes qui se le sont approprié. Le musée retrace son histoire, et montre les costumes et instruments typiques de cette période de l’année où tout est permis. Les styles de musique et les chanteurs et chanteuses sont également expliqués en détails. – The Carnival Museum celebrates the other very important cultural aspect of the city. Every year, tens of thousands of people gather to sing and dance in Salvador’s street carnival, and to admire the samba schools. Originally reserved for the elite, carnival has gradually become popular, largely thanks to the Afro-Brazilian inhabitants who have woven in different cultural influences and made it their own. The museum retraces the history of the carneval, and shows the costumes and instruments typical of this time of year, when anything goes. Musical styles and singers are also explained in detail.

Barra 🚲

Dans le quartier de Barra, plus au sud et en bord de mer, l’ambiance change radicalement. Ici, on croise des surfeurs, des petits vendeurs de rue, des restaurants branchés et véganes, et les gens habitent dans de grands immeubles. Nous logeons chez l’habitant qui nous conseille de louer des vélos à la journée, ce qui s’avère une très bonne idée car ainsi nous avons pu longer la côte pendant 2 heures environ jusqu’au quartier de Itapua et profiter de l’océan. Pas de baignade cependant car il fait plus frais en fin de journée que dans les autres états que nous avons traversés et nous nous habituons sûrement à la chaleur depuis le début du voyage.

In the Barra district, further south and by the sea, the atmosphere changes radically. Here, we meet surfers, small street vendors, hyped and vegan restaurants and people live in large apartment buildings. We stayed with a local who advised us to rent bicycles for the day, which turned out to be a very good idea as we were able to ride along the coast for around 2 hours until the Itapua district and enjoy the ocean view. No swimming, however, as it’s cooler at the end of the day than in the other states we’ve crossed, and we’re surely getting used to the heat by now.

Première soirée à Barra avec son phare et son bord de mer bien venteux. Nous ressentons les premiers frissons de fraîcheur depuis le départ. – First evening in Barra, with its lighthouse and windy seafront. We feel the first chills since we set off from Europe.

Vues de notre parcours à vélo. – View from our bike ride.

Le soir nous prenons un taxi vers un autre quartier de Salvador pour aller voir Marivaldo Paiva (à droite), musicien et ami de 20 ans de la cheffe de choeur de Matt. Une vraie expérience locale, nous étions clairement les seuls touristes au milieu des amis de Marivaldo. Ce fut un plaisir de l’écouter. – In the evening, we took a cab to another neighborhood to see Marivaldo Paiva (on the right), musician and 20-year friend of Matt’s choir leader. A true local experience, we were clearly the only tourists among Marivaldo’s friends. It was a pleasure to listen to him.

Cartes – Maps 🗺

En haut : notre logement dans le Pelourinho, en bas celui dans le quartier de Barra. (Organic Maps) – On the top: our accomodation in Pelourinho, at the bottom the one in the Barra neighborhood. (Organic Maps)

Alter do Chão 🇧🇷

  1. Plages – Beaches 🏖
  2. Forêt – Forest 🐜
  3. Nourriture – Food 🍚
  4. Fêtes – Parties 👗
  5. Cartes – Maps 🗺

Notre point de chute pour plusieurs jours après notre passage éclair à Santarém est la petite ville d’Alter do Chão, réputée pour ses plages de sable fin sur les rives du fleuve Tapajós pour son ambiance décontractée, pour sa proximité avec la forêt amazonienne et pour les options végétariennes de ses restaurants ! Nous y sommes en pleine « fête du Sairé », fête de la mi-septembre pendant laquelle les habitants ressortent costumes et instruments traditionnels. Une vraie ambiance brésilienne. De plus, nous y retrouvons nos amis du bateau, et rencontrons de nouvelles personnes comme Juliane abordée sur une plage au coucher de soleil ou un groupe de touristes américains et brésiliens qui font les mêmes visites que nous et avec qui nous ferons la fête. En se baladant le soir, on rencontre également des personnes croisées la veille qui nous saluent, ou encore nos hôtes chez qui on a logé. Cela nous fait presque sentir que nous appartenons à cette petite communauté le temps de quelques jours et quelques soirées. Un sentiment bien agréable.

Our stop-off point for several days after our whirlwind visit to Santarém is the small town of Alter do Chão, renowned for its fine sandy beaches on the banks of the Tapajós river, its relaxed atmosphere, its proximity to the Amazon rainforest and the vegetarian options in its restaurants! We’re in the middle of the « Sairé Festival », a mid-September celebration when the locals bring out their traditional costumes and instruments. A real Brazilian atmosphere. What’s more, we were able to catch up with our friends from the boat, and meet new people like Juliane, whom we meet on a beach at sunset, and a group of American and Brazilian tourists who were doing the same sightseeing as us and with whom we partied. (One of them turns out to be a close friend of one of Nat’s former colleagues. The world is so small!) As we stroll around in the evening, we also meet people we’ve bumped into the day before who say hello to us, or our first hosts in Alter who teach us Carimbo dance moves. It almost makes you feel like you belong to this little community for a few days. A very pleasant feeling indeed.

Plages – Beaches 🏖

La plage principale d’Alter do Chão (Ilha do Amor) est juste en face du centre-ville. Pour y accéder, des bateaux nous attendent en contre-bas. C’est à la force des bras que l’on se fait transporter sur les quelques mètres qui séparent la ville de cette langue de sable. – The main beach of Alter do Chão (Ilha do Amor) is just opposite the town centre. To get there, people are waiting below to transport us paddling on a small boat.

Transportés en bateau à moteur sur le fleuve Tapajós (qui peut être très agité, nos fesses s’en souviennent !), nous découvrons les belles plages qui le bordent. L’eau est chaude et peu profonde. – Transported by motorboat on the Tapajós river (which can be very turbulent, as our backs and bottoms will remember for some time to be!), we discover the beautiful beaches bordering it. The water is warm and shallow.

Nous verrons chacun des couchers de soleil, immanquables, que ce soit dans l’eau ou sur le sable. – We’ll be watching every single incredible sunset, from the water or on the beach.

Les couleurs maginifiques du soir, même les chiens apprécient ! – Wonderful colors of sunset that even Matt’s new doggie friend enjoys!

Forêt – Forest 🐜

Pour nos 4 premières nuit nous dormons chez Graziela qui tient une résidence artistique en plein coeur de la forêt et à quelques minutes en voiture du centre d’Alter do Chão. Ce lieu magique nous marquera pour un moment, entre mygales au plafond, singes qui viennent nous réveiller et fraîcheur de la forêt la nuit. De plus, Graziela (ancienne dentiste du sud du Brésil qui a senti un besoin de connexion avec la nature après la pandémie de Covid) nous inclut parmi ses colocataires et amis. Le premier soir fut l’occasion d’une roda de samba endiablée avec notamment Helder (nom de scène Catraca), musicien épatant qui apprend à Matt l’utilisation du tambourin (pandeiro) et avec qui nous gardons contact pour de futurs échanges musicaux, qui sait ?

For our first 4 nights, we’re staying with Graziela, who runs an artistic residence right in the heart of the forest (Campo do Heliantos), a few minutes drive from the centre of Alter do Chão. We will remember this magical place for a long time, with the monkeys waking us up and the coolness of the forest at night as well as the magnificient but huge tarantulas on the ceiling. What’s more, Graziela (a former dentist turned writer from southern Brazil who felt the need to connect with nature after the Covid pandemic) made us feel very welcome among her flatmates and friends. Just after arriving on the first night, we enjoy a lively samba roda with Helder (stage name Catraca), an amazing musician who is teaching Matt how to play the tambourine (pandeiro) and with whom we are keeping in touch for future musical exchanges, who knows?

Notre chambre chez Graziela, ouverte sur la forêt. – Our room at Graziela’s, completely open towards the forest.

Roda de samba avec Catraca – Roda de samba with Catraca

Une des trois mygales avec lesquelles nous partageons la chambre… – One of the three tarantulas we share the room with…

Un matin, le bruit dans les feuilles autour de nous nous réveille, et nous découvrons trois espèces de singes différents en train de se balader entre les branches ! Un spectacle merveilleux. – One morning, we wake up to the sound of the rustling leaves around us, and discover three different species of monkeys jumping around between the branches! A wonderful sight.

Visite de la réserve naturelle forestière FLONA où tout nous apparaît encore plus grand qu’en Guyane. Les guides nous font voir comment la forêt est utilisée comme ressource par les habitants qui y ont un droit d’accès protégé et exclusif (récolte du latex, antimoustique à base de fourmi, plante anti-diarrhée et une multitude d’autres savoirs ancestraux). – A visit to the FLONA forest nature reserve, where everything seems even bigger than in French Guiana. The guides show us how the forest is used as a resource by the inhabitants, who have protected and exclusive rights of access to it (latex harvesting, ant-based mosquito repellent, anti-diarrhoea medication and a host of further ancestral knowledge).

Vue panoramique depuis la FLONA – Panoramic view of the FLONA reserve

Un autre lieu magique visité le lendemain, la forêt enchantée (Floresta encatada) immergée pendant la partie de l’année la plus humide, et à sec le reste du temps. Nous naviguons paisiblement entre les arbres, le silence est presque parfait (même si d’autres touristes bruyants nous agacent). Notre guide aperçoit des loutres que nous ne pouvons pas voir. – We visit another magical place the next day, the enchanted forest (Floresta encatada), which is completely under water during the rainy season and flooded or dry the rest of the time. We advance peacefully between the trees, the silence almost perfect (even if we were annoyed by other noisy tourists). Our guide spots some otters that we can’t see.

May, qui travaille chez Graziela, nous emmène découvrir les plages et la forêt enchantée. Il est adorable et nous raconte beaucoup d’histoires et de légendes. – May, who work with Graziela, takes us to discover the beaches and the enchanted forest. He is adorable and tells us lots of stories and legends.

Nous passons également voir une communauté vivant le long du fleuve et qui protège une espèce de tortue dans un sanctuaire impressionnant à voir. Ils cultivent également le miel de différentes abeilles. – We also visit a community living along the river that protects a species of turtle with an impressive sanctuary. They also harvest honey from a variety of bees.

Nourriture – Food 🍚

Le plat végétarien classique : riz, pâtes, salade, haricots, farofa. Nous le prenons dans un petit restaurant d’Alter do Chão où la serveuse parle français et a vécu 12 ans à Aubagne, pas très loin de la famille de Matt. Le monde est petit. – The classic vegetarian dish: rice, pasta, salad, beans, farofa. We have it in a small restaurant in Alter do Chão where the waitress speaks French and lived for 12 years in Aubagne, not far from Matt’s family. As we said, it’s a small world.

Notre petit-déjeuner favori chez Graziela : la tapioquinha. A base de farine de tapioca, se mange avec un peu de miel, de la pâte à tartiner, ou bien des oeufs et du fromage. – Our favourite breakfast at Graziela’s: May’s famous tapioquinha. Made from tapioca flour, it can be eaten with a little honey, chocolate spread or eggs and cheese.

La pizza brésilienne à pâte épaisse, est plutôt destinée à être partagée par toute la tablée. – The thick-crust Brazilian pizza is designed to be shared by the whole table.

Au restaurant vegan Siría, le repas est délicieux. – At Siría, a vegan restaurant, the food was delicious.

Fêtes – Parties 👗

Quelques caïprinhas avec Juliane et Heloisa… – A few caïpirinhas with Juliane and Heloisa

…et d’autres avec Jenny et Esmeralda, nos amis américaines pour la soirée. – …and others with Jenny and Esmeralda, our new American friends.

Lors de notre première soirée, nous assistons à un festival nommé « L’Amazonie debout » (selon notre compréhension), dédiée à la sauvegarde de ce territoire et de ses habitants. Nous y voyons des pancartes « Nous sommes la dernière génération à pouvoir sauver l’Amazonie ». Costumes et musique traditionnelle sont de la partie, nous nous faisons également asperger d’un mélange d’eau et d’une plante très odorante par les dames en costume. – On our first evening, we attended a festival called « Amazonia standing up » (as we understand it), dedicated to saving this territory and its inhabitants. We saw signs reading « We are the last generation to save the Amazon ». Costumes and traditional music are on show, and we were also sprayed with a mixture of water and a very fragrant plant by the ladies in traditional garments.

Le carimbó est la musique régionale composée de tambours, maracas, saxophone, guitares et banjos. Très enjouée, elle est dansée en solitaire ou en couple, chacun tournant autour de l’autre. Les femmes portent des jupes colorées qu’elles font tournoyer. Les paroles évoquent les animaux de la forêt et du fleuve. Au bout d’un moment, Graziela nous pousse dans l’arène et nous tentons également de danser. – Carimbó is the regional music featuring drums, maracas, saxophone, guitars and banjos. It’s a lively dance, performed solo or in pairs, with each partner circling the other. The women wear flowy colourful skirts that they twirl around. The lyrics evoke the animals of the forest and the river. After a while, Graziela pushes us into the arena and we try to dance too.

Autre soirée, autre style avec le Chorrinho qui se danse comme une samba. – Another evening, another style with the Chorrinho, which is danced like a samba.

Nous quittons Alter et laissons nos amis avec le sourire, de la musique dans les oreilles et plein de nouveaux contacts Whatsapp. C’est parti pour plus d’une vingtaine d’heures de bus afin de rejoindre un autre état, celui du Maranhão !

We leave Alter and our friends with smiles on our faces, music in our ears and a bunch of new Whatsapp contacts. Off we go for a more than twenty-hour bus journey to another state, Maranhão!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : la ville d’Alter do Chão avec de gauche à droite le logement de Graziela, la plage Ilha do Amor, et notre dernier logement plus proche du centre et plus pratique pour les fêtes. Droite : la ville d’Alter do Chão sur la gauche, à une heure environ de Santarém. (Organic Maps) – On the left: the town of Alter do Chão with, from left to right, Graziela’s accommodation, Ilha do Amor beach, and our last accommodation closer to the centre and more convenient for nights out. On the right: the town of Alter do Chão on the left side, about an hour from Santarém. (Organic Maps)

Belém – Ilha de Marajó 🇧🇷

Après un court trajet dans un avion presque vide, nous voici donc au Brésil, pays aux dimensions hors norme et dont nous allons essayer de nous imprégner au maximum en y passant le temps que voudra bien nous accorder la police fédérale. Pour le moment, nous nous engageons pour les 90 jours autorisés aux touristes en commençant par le nord du pays dans l’état de Pará (aussi grand que la France), plus pauvre que le sud mais avec une relation plus proche à la nature et un sens de l’accueil a priori impeccable. Nous ne passons pas plus d’une nuit à Belém car nous nous laissons influencer par de précédents voyageurs qui ont préféré découvrir l’île de Marajó à 1h45 en bateau et son côté sauvage. De plus Belém a très mauvaise réputation en terme de sécurité donc nous ne nous y attardons pas. Nous logeons chez Alessandro, extrêmement gentil, qui nous aide à créer un abonnement téléphonique avec son CPF, document d’identité indispensable pour faire la moindre chose au Brésil. Il nous offre de la cachaça (boisson de canne à sucre, similaire au rhum donc) au Jambú, une plante qui rend la bouche légèrement insensible. Une belle découverte ! Puis il nous conseille d’aller juste en face de chez lui sur les docks (Estação das Docas) pour passer la soirée car l’ambiance est bonne et la sécurité assurée. Nous y goûtons donc des bières locales ainsi que les « meilleurs glaces du Brésil » chez Cairu, recommandées par Alessandro. Une bonne mise en bouche.

After a short journey on an empty plane, we’re in Brazil, a country of extraordinary dimensions, and we’re going to try to immerse ourselves as fully as possible by spending as much time there as the federal police will allow. For the moment, we’re committing ourselves to the 90 days authorised for tourists, starting in the north of the country in the state of Pará (as big as France), which is poorer than the south but has a closer relationship with nature and an apparently impeccable sense of welcome. We don’t spend more than one night in Belém informed by the stories of other travellers who chose the island of Marajó for its nature and tranquility over the bustling city of Belém, 1h45 away by boat. What’s more, Belém has a very bad reputation in terms of security, so we didn’t linger long. We stay with Alessandro, who is extremely kind and helps us set up a telephone subscription with his CPF, the identity document you need to do almost anything in Brazil (phone subscriptions, plane or bus tickets, etc.). He shares cachaça (a sugar cane spirit, similar to rum and very popular in Brazil) with Jambú, a plant that makes the mouth go slightly numb. A wonderful discovery! He then advises us to go across the street on the docks (Estação das Docas) to spend the evening, where the atmosphere is good and security is assured. There, we sample some local beers and the « best ice creams in Brazil » at Cairu, recommended by Alessandro. A good way to start the trip.

Belém et notre adorable hôte d’un soir Alessandro, avec sa cachaça au Jambú. – Belém and our adorable host for the night, Alessandro and his Jambú cachaça.

Nous, aux docks de Belém. – Us in the Belém docks.

Nous arrivons en bateau au port de Camará, où Sarah chez qui nous logeons pour 4 nuits vient nous chercher car il n’y avait plus de minibus disponible pour desservir les villes de la région. Les deux principales se nomment Soure et Salvaterra, mais nous dormons à Joanes, un plus petit village au sud. Nous sommes emérveillés par l’aspect sauvage de l’île : des buffles s’y promènent en liberté, la légende raconte qu’un bateau de buffles a fait naufrage au large de Marajó et a donné naissance à ce phénomène. Les plages sont belles, les maisons en terre de plain pied sont décorées joliment et Sarah qui ne parle pas anglais nous offre un accueil magnifique. Elle nous cuisine de la nourriture locale et végétarienne avec plaisir et naturel, nous fait goûter la façon traditionnelle de boire l’açai (baies violettes poussant sur les palmiers) avec farine de manioc ou de tapioca. Elle nous emmène chez Tio (oncle) Mario et Tia (tante) Maria, ses amis avec lesquels elle fait des sorties de pêche et de découverte pour les touristes comme nous. Nous nous sentons intégrés dans une petite communauté, loin des soubresauts de la ville et qui s’entraide en se partageant ressources et savoir-faire. Que demander de mieux ?

We arrive by boat at the port of Camará, where Sarah, with whom we are staying for 4 nights, picks us up as there are no minibuses available today to serve the towns in the region. The two main towns of Marajó are Soure and Salvaterra, but we sleep in Joanes, a smaller village to the south. We are amazed by the wildness of the island: buffalos roam freely here, and legend has it that a boat loded with buffalos heading towards India was shipwrecked off Marajó, giving rise to this phenomenon. The beaches are beautiful, the single-story clay houses are attractively decorated and Sarah, who speaks no English, offers us a wonderful welcome. She makes delicious local and vegetarian food for us, and lets us taste the traditional way of drinking/eating açai (purple berries growing on palm trees) with manioc flour (farinha). She takes us to her friends Tio (uncle) Mario and Tia (aunt) Maria, with whom she organises fishing trips and discovery tours for tourists like us. We feel part of a small community, far from the hustle and bustle of the city, helping each other by sharing resources and trading know-how and little services. What more could you ask for?

Pizzeria et bar à Joanes – Pizzeria and bar in Joanes

La maison de Sarah, artiste et tatoueuse – Sarah’s house. She’s a tattoo artist

De gauche à droite : bol d’açai, farine de manioc parsemée de noix de coco râpée et de lait (petit-déjeuner) et riz, farine de manioc et remplacement de viande avec le fruit du cajou (trop bon !). – From left to right: bowl of açai, couscouz (cassava flour sprinkled with grated coconut and milk, breakfast) and rice, cassava flour and meat replacement with cashew fruit (so good!)

Sarah nous emmène nous baigner dans un bras du fleuve et nous découvrons les alentours. – Sarah takes us for a bath in a branch of the river and we explore around.

Lors d’une autre balade, Sarah nous emmène voir les ruines d’une église construite par les jésuites au XVIIIème siècle, et nous fait escalader les rochers pour accéder aux plages. – On another walk, Sarah takes us to see the ruins of a church built by the Jesuits in the 18th century, and leads us up the rocks to the beaches.

Plage de Joanes, balayée par les vagues. – Joanes beach, swept by the waves.

Nous partons explorer Soure et Salvaterra et Matt conduit la voiture la plus ancienne et en plus piteux état jamais vue, pendant que Nat et Sarah s’occupent de l’essence. – We set off to explore Soure and Salvaterra, with Matt driving the oldest and shabbiest car he’s ever seen, while Nat and Sarah look after the petrol.

« J’aime Salvaterra » en tête de buffle et une crique non loin de la plage. Les criques se nomment Igarapé en portugais. – « I love Salvaterra » with a buffalo head, and a little creek (Igarapé in portuguese) not far from the beach.

Depuis le point de passage par bateau entre Salvaterra et Soure, nous mangeons une feijão (soupe de haricots) et observons martin-pêcheur et ibis rouge. – From the boat crossing point between Salvaterra and Soure, we eat feijão (bean soup) and observe kingfisher and scarlet ibis.

Du côté de Soure, nous nous baladons à la Praia do Pesqueiro (plage du pêcheur) et rencontrons un buffle qui profite du peu d’ombre disponible. – In Soure, we explore Praia do Pesqueiro (fisherman beach) and meet a buffalo enjoying a bit of shade.

En attendant le bateau de retour vers Salvaterra, nous profitons encore une fois de ce paysage unique. – Waiting for the return boat to Salvaterra, we enjoy a last view of this unique panorama.

Sarah nous emmène avec Tio Mario, Tia Maria et « Puri » (un surnom) dans le bateau de pêcheur de Tio Mario pour un trajet paisible et silencieux sur un bras du fleuve pour observer fleurs et animaux. Nous y trouvons du capuaçu sauvage (un fruit typique d’Amazonie), des fleurs aux belles couleurs, un paresseux bien installé dans un arbre que Tio Mario secoue afin de nous le faire voir (le pauvre !). Au retour, nous avons le courant avec nous et nous nous laissons porter tranquillement dans l’eau à côté du bateau. Pas besoin de parler la langue pour bien rigoler ensemble !

Sarah takes us, Tio Mario, Tia Maria and « Puri » (a nickname) in Tio Mario’s fishing boat for a quiet, peaceful trip down a branch of the river to observe flowers and animals. We find wild capuaçu (a typical fruit from the Amazon region), brightly coloured flowers and a sloth sitting comfortably in a tree, which Tio Mario shakes to show it to us (poor thing!). On the way back, the current is with us and we let ourselves be carried steadily beside the boat. No need to speak portuguese to have a good laugh all together!

Nous partons naviguer ! We are ready to sail!

Le paysage paisible qui nous accompagne pendant la balade. – The quiet landscape that accompany us throughout the stroll.

Souvenir du Costa Rica où nous avions vu de tels oiseaux étendre leurs ailes au soleil, et fleurs ornant la verdure. – We remember Costa Rica, where we saw such birds spreading their wings in the sun, and flowers adorning the greenery.

Capuaçu sauvage et Tio Mario nous coupant une noix de coco fraîchement tombée de l’arbre. – Wild capuaçu, and Tio Mario cutting us a coconut fresh from the tree.

Sarah, Tia Maria et Tio Mario se laissant transporter par le courant. – Sarah, Tia Maria and Tio Mario swimming with the current.

Il manque des panneaux « Attention aux buffles » ! – There is no « Beware of the buffalos » sign here!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : notre logement chez Alessandro à Belém. Milieu : chez Sarah à Joanes sur l’île de Marajó. Droite : vue lointaine du pays. – Left: our accomodation at Alessandro’s in Belém. Middle: at Sarah’s in Joanes on the Marajó island. Right: distant view of the country.

Sentier Molokoï 🇬🇫

Ce sentier est le plus long de Guyane et relie la piste Coralie sur la route RN2 jusqu’à la ville de Cacao, habitée par la communauté Hmong venue du Laos dans les années 1970 pendant que la guerre du Vietnam faisait rage. Nous avons choisi de le faire en deux jours en profitant du site de bivouac en pleine forêt et qui donne accès à une crique (partie de rivière où l’on peut se baigner) et à des carbets pour installer nos hamacs. Nous dormons la veille pas loin de la piste Coralie au Blues Road Carbet et profitons là aussi d’une crique splendide et d’une nuit en hamac (la première !). La randonnée se déroule en pleine forêt amazonienne primaire, nous y découvrons des fourmilières géantes, des arbres dont on n’aperçoit pas la cime et d’autres avec des troncs immenses. L’avancée est difficile, entre les racines à enjamber et les roches glissantes à éviter. De plus nous portons sur nous hamacs, sacs de couchage, et plusieurs litres d’eau. Nos sacs doivent peser une bonne dizaine de kilos. A plusieurs reprises il faut traverser des rivières sans trop se mouiller. L’humidité est au maximum, et nos vêtements sont rapidements trempés comme s’ils sortaient de la machine à laver. Notre hôte au Blues Road Carbet nous dit qu’en 5h la première partie de 11 km est faisable. Nous mettrons environ 7h et se ferons dépasser par plein de gens plus rapides que nous. Le découragement est à son comble alors qu’on est très proches de la pause tant attendue. Alors que nous avons l’impression de ne plus avancer et que Nat n’en peut plus, c’est la délivrance. Nous nous installons, nous rafraîchissons et nous lavons dans la rivière. Beaucoup de gens arrivèrent encore après nous, même certains de nuit et eurent du mal à trouver de la place pour dormir. Nous sympathisons avec les autres randonneurs et partageons nos souffrances. Le sommeil fut lourd et reposant. Le lendemain, reprise à 8h et transpiration immédiate car le sentier monte en pente raide. Puis rapidement le terrain devient plus plat, le moral revient (nous croisons de loin un pecari, cousin du sanglier qui souffle fort pour montrer sa présence) et l’arrivée à Cacao fait un bien fou ! Nous avions calculé d’arriver le dimanche, jour de marché et nous avons pu déguster jus frais, beignets de banane et ananas. Pas encore repus, nous allons au restaurant Le Lotus d’Asie et mangeons une salade de papaye verte et buvons des litres d’eau. Nous restons le soir à Cacao au Parakwa, un carbet où l’accueil fut impeccable et nous permit de nous reposer. Nous nous en sortons avec quelques boutons de chaleur, l’impression de s’être vidés de notre eau mais bien contents d’avoir terminé le parcours. Par contre nous ne ferons plus de randonnée en Guyane, on a eu notre compte !

This trail is the longest in French Guiana and links the path to Coralie on the RN2 road to the town of Cacao, inhabited by the Hmong community who came from Laos in the 1970s while the Vietnam war was raging. We chose to do it in two days, taking advantage of the bivouac site in the middle of the forest, which gives access to a creek (part of the river where you can swim) and carbets to set up our hammocks. The night before, we sleep not far from the Coralie trail at the Blues Road Carbet, where we also enjoy a splendid creek (cool and with crystal clear water) and a night in a hammock (our first!). The hike takes us right through the primary forest, where we discover giant anthills, trees whose tops are invisible and others with immense trunks. Progress is difficult, at times the path goes up or down steeply, with roots to step over and slippery rocks to avoid. We’re carrying hammocks, sleeping bags and several liters of water which makes it even harder. Our packs must weigh a good ten kilos. Several times we have to cross rivers without getting too wet. The humidity is at its highest, and our clothes quickly become as soaked as if they’d just come out of the washing machine. Our host at Blues Road Carbet tells us that in 5 hours the first 11 km stretch is doable. It will take us around 7 hours and we’ll be overtaken by lots of people faster than us. Discouragement is at its peak as we get very close to the long-awaited break. As we feel we will never arrive and Nat can’t go any further, the arrival is finally there. We settle in, freshen up and wash in the river. Many people arrive after us, some at night, and have trouble finding a place to sleep. In theory the carbets can sleep 18, maybe 22 with people sleeping in the eating area above the tables and benches. This night, there are more than 25. We make fast friends with the other hikers and share our sufferings. We sleep deeply and restfully after the efforts of the day. The next day, we start again at 8am, sweating immediately as the trail climbs steeply. Then the terrain quickly becomes more flat, our spirits lift but we aren’t without scare (from a distance we come across a pecari, a cousin of European wild boars, making quite some noice to show its presence and annoyance with us) and finally the arrival in Cacao feels great! As planned, we arrive on Sunday, market day, and are able to enjoy fresh juice and Nam Van, banana and pineapple fritters. Not yet full, we go to the restaurant Le Lotus d’Asie and have a green papaya salad with a side of gallons of water. In the evening, we stay in Cacao at Le Parakwa, a carbet where the welcome is impeccable and we are able to get some rest. Over the next days, we develop some sort of ekzema due to the excessive sweating, feeling as though we’d drained ourselves of water, but we are happy to have finished the trip. On the other hand, we won’t be hiking in French Guiana again – we’ve had enough!

Notre espace au Blues Road Carbet, et les deux chiennes adorables qui nous suivent partout et réclament des caresses constamment. – Our space in Blues Road Carbet and the two adorable dogs who follow us everywhere and beg to be petted.

La crique très agréable, sur le lieu du carbet, une bonne préparation avant l’effort. – The very nice creek next to the carbet, a good preparation before hiking.

L’avancée est semée d’embûches. – Moving forward is slow and difficult.

Fourmilière géante et ébène rose au tronc gigantesque. – Big anthill and pink ebony tree with a huge trunk.

A mi-chemin du parcours, le carbet cuisine sera rempli de randonneurs. Les deux autres carbets seront pleins aussi. La crique est en contrebas. – Halfway there, we find a kitchen carbet that will soon be full of hikers. The two other carbets will also be quite full. The creek is just below.

Nous pouvons enfin souffler ! – At last, we can take a break!

Arrivée au marché de Cacao, après la solitude de la forêt, l’agitation du marché est bienvenue. – Arrival at Cacao market. After being alone in the forest, a little crowd is welcome.

Etals au marché de Cacao. – Stalls at the Cacao market.

Etals au marché de Cacao. – Stalls at the Cacao market.

Epuisés et assoiffés au restaurant Lotus d’Asie – Tired and thirsty at the restaurant Lotus d’Asie.

Petit déjeuner au carbet Parakwa à Cacao, la voisine qui tenait l’accueil était adorable et nous a concocté du tofu au gingembre et ail juste pour nous. Les gâteaux faits maison étaient un délice. – Breakfast at the Parakwa carbet in Cacao. The lady at the reception desk was adorable and concocted tofu with ginger and garlic just for us. The homemade cakes were a delight.

Au petit matin, les singes tamarins que nous rencontrons pour la première fois font le spectacle et viennent chercher à manger dans les mains des touristes. In the morning, tamarind monkeys that we see for the first time come looking for the banana our hosts put out.

Cartes – Maps 🗺

De droite à gauche : Blues Road Carbet (rouge), départ du sentier, carbets à mi-parcours, arrivée du sentier, le carbet Parakwa (rouge). Organic Maps. – From right to left: Blues Road Carbet (red), start of the hike, carbets at halfway, arrival of the hike, Parakwa carbet.

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