Salvador de Bahia 🇧🇷

  1. Pelourinho 🥁
  2. Barra 🚲
  3. Cartes – Maps 🗺

En quittant São Luis du Maranhão, nous traversons deux nouveaux états : le Piauí en passant une nuit à Teresina à côté du terminal de bus après un trajet de 8h environ et enfin Bahia après 21h de bus à nouveau. Nous commençons à nous habituer à la nuit dans le bus, aux arrêts multiples en pleine nuit et aux snacks à moitié bons qui constituent nos repas. Nous sommes contents d’arriver à Salvador, ville qui fascine Matt en particulier pour sa connexion profonde à la musique et à la culture nordestine. Pour en profiter pleinement et avant de s’arrêter pour quelques semaines au sein d’un camping dans les terres de l’état de Bahia, nous passons deux jours dans le centre historique appelé Pelourinho et celui de Barra, plus au sud et en bord de mer.

Leaving São Luis in Maranhão, we cross two new states: first Piauí, spending a night in Teresina next to the bus terminal after a journey of around 8 hours, and then Bahia after another 21-hour bus ride. We’re getting used to the night in the bus, the multiple stops in the middle of the night and the half-baked snacks that make up our meals. We’re happy to arrive in Salvador, a city that fascinates Matt in particular for its deep connection to Nordeste’s music and culture. To make the most of it, and before stopping off for a few weeks at a campsite more inland within the state of Bahia, we spend two days each in the historic center (Pelourinho) and in Barra, further south by the seaside.

Pelourinho 🥁

La place du Pelourinho, dans le quartier du même nom, est tristement nommée ainsi pour avoir accueilli pendant la période coloniale le carcan (« pelo » en portugais) qui punissait publiquement les esclaves ayant commis des infractions. Aujourd’hui, c’est un haut lieu du tourisme avec la maison de Jorge Amado (écrivain bahianais, connu en France et promu commandeur de la Légion d’honneur en 1984) et la photo de Michael Jackson (voir plus bas). – The Pelourinho square, in the district of the same name, is sadly named after the pillory (« pelo » in Portuguese) that was used during the colonial period to publicly punish slaves for their offenses. Today, it’s a major tourist hub, with the house of Jorge Amado (a Bahian writer, renowned in France and named Commander of its Legion of Honor in 1984) and a photo of Michael Jackson on the balcony visible in his famed music video (see below).

Nous logeons à l’auberge de jeunesse Laranjeiras Hostel, très propre et accueillante, située en plein centre historique en face du bâtiment accueillant Olodum, groupe culturel participant au fameux carnaval de Salvador et école de tambour. Ce groupe, qui combat le racisme et soutient la communauté afro-brésilienne, est connu pour avoir participé à des chansons connues mondialement comme « They don’t care about us » de Michael Jackson et « The obvious child » de Paul Simon, tous deux venus dans le quartier pour rencontrer les batteurs et enregistrer leurs clips. La présence de la police militaire est continue dans le quartier, et en particulier au pied de l’auberge de jeunesse, afin d’assurer la sécurité. Comme à São Luis, nous emportons très peu d’affaires de valeur avec nous et ne traînons pas trop le soir. Nous ne nous sommes absolument pas sentis en insécurité.

We’re staying at the very clean and welcoming Laranjeiras Hostel, located in the heart of the historic center, opposite the building housing Olodum, a cultural group and drum school that participates in Salvador’s famous carnival. This group, which fights racism and supports the Afro-Brazilian community, is known for having taken part in world-famous songs such as « They don’t care about us » by Michael Jackson and « The obvious child » by Paul Simon, both of whom came to the district to meet the drummers and record their videos. There’s a constant presence of military police in the area, particularly at the foot of the hostel, to ensure security. As in São Luis, we take very few valuables with us and don’t hang around outside too much in the evenings as advised by the locals. Nonetheless, we didn’t really feel unsafe anywhere we went.

Olodum propose des sessions de tambours aux touristes de passage. – Olodum proposes drums sessions for tourists.

Le bas de la place du Pelourinho avec d’un côté le quartier adjacent, et de l’autre nous devant la place elle-même avec la maison de Jorge Amado en bleu. On y trouve également la fenêtre où Michael Jackson chante dans son clip, ainsi qu’un musée de la gastronomie bahianaise assez déçevant. Le groupe Olodum est juste en face de l’auberge de jeunesse. – The lower part of the Pelourinho square, with the adjacent neighborhood on one side, and the square itself on the other, with Jorge Amado’s house in blue. There’s also the window where Michael Jackson sings in his video, and a rather disappointing museum of Bahian gastronomy. The Olodum group is just opposite the youth hostel.

Les églises sont partout, celle de Nossa Senhora do Rosário dos Pretos à gauche et celle de São Francisco, réputée pour ses décorations dorées et très chargées (à droite et en bas). – Churches are everywhere, the one of Nossa Senhora do Rosário dos Pretos on the left and the interior of the one of São Francisco, renowned for its gilded, highly charged decorations (on the right and at the bottom).

Vue sur la baie de tous les saints (« Bahia de todos os santos ») et sur les toits de Salvador depuis le haut de la maison Jorge Amado. – View over the bay of all saints (‘Bahia de todos os santos’) and over Salvador’s rooftops from the top of Jorge Amado’s house.

Ruelles du Pelourinho et version végétarienne de la spécialité bahianaise, la Moqueca (ragoût de poisson avec tomates, poivrons, citron, ail et coriandre servi dans un plat en terre cuite). – The small streets of Pelourinho and the vegetarian version of the Bahian specialty, Moqueca (fish stew with tomatoes, peppers, lemon, garlic and coriander served in an earthenware dish).

Le quartier du Pelourinho est situé en hauteur, et est relié à la ville basse par deux téléphériques. Sur les hauteurs du quartier, un musée en hommage aux bahianaises exhibe une statue la représentant. Le personnage de la bahianaise, en costume traditionnel et vendant les plats typiques dans la rue, est très représenté dans Salvador. – The Pelourinho district is located high up, and is linked to the lower town by two cable cars. In the upper part of the district, a museum pays tribute to the Bahaiana, with a statue representing her. The figure of the Bahaiana, dressed in traditional costume and selling typical dishes on the street, is very present in Salvador in statues and women outside of shops and restaurants dressed up accordingly.

Palacío Rio Branco

Depuis le Pelourinho, on peut admirer la baie et le soleil qui s’y couche. – From Pelourinho, we can admire the bay and the sunset.

La musique résonne dans les rues toute la journée, mais la nuit aussi, entre joueurs de rue et roda de samba. D’un côté, les différents groupes (ou « blocos ») se succèdent et entrent en compétition. De l’autre, les danseuses s’activent entourées des bahianaises en costume. – Music resounds in the streets all day and night long, with street players and rodas de samba. On one side, the different groups (or « blocos ») do their best to compete with each other. On the other, the dancers move surrounded by women in Bahian traditional costume.

Le musée du carnaval célèbre l’autre aspect culturel très important de la ville. Chaque année, des dizaines de milliers de personnes se regroupent pour chanter et danser dans le carnaval de rue, et pour admirer les écoles de samba. A l’origine réservé pour l’élite, le carnaval est peu à peu devenu populaire grâce aux populations afro-brésiliennes qui se le sont approprié. Le musée retrace son histoire, et montre les costumes et instruments typiques de cette période de l’année où tout est permis. Les styles de musique et les chanteurs et chanteuses sont également expliqués en détails. – The Carnival Museum celebrates the other very important cultural aspect of the city. Every year, tens of thousands of people gather to sing and dance in Salvador’s street carnival, and to admire the samba schools. Originally reserved for the elite, carnival has gradually become popular, largely thanks to the Afro-Brazilian inhabitants who have woven in different cultural influences and made it their own. The museum retraces the history of the carneval, and shows the costumes and instruments typical of this time of year, when anything goes. Musical styles and singers are also explained in detail.

Barra 🚲

Dans le quartier de Barra, plus au sud et en bord de mer, l’ambiance change radicalement. Ici, on croise des surfeurs, des petits vendeurs de rue, des restaurants branchés et véganes, et les gens habitent dans de grands immeubles. Nous logeons chez l’habitant qui nous conseille de louer des vélos à la journée, ce qui s’avère une très bonne idée car ainsi nous avons pu longer la côte pendant 2 heures environ jusqu’au quartier de Itapua et profiter de l’océan. Pas de baignade cependant car il fait plus frais en fin de journée que dans les autres états que nous avons traversés et nous nous habituons sûrement à la chaleur depuis le début du voyage.

In the Barra district, further south and by the sea, the atmosphere changes radically. Here, we meet surfers, small street vendors, hyped and vegan restaurants and people live in large apartment buildings. We stayed with a local who advised us to rent bicycles for the day, which turned out to be a very good idea as we were able to ride along the coast for around 2 hours until the Itapua district and enjoy the ocean view. No swimming, however, as it’s cooler at the end of the day than in the other states we’ve crossed, and we’re surely getting used to the heat by now.

Première soirée à Barra avec son phare et son bord de mer bien venteux. Nous ressentons les premiers frissons de fraîcheur depuis le départ. – First evening in Barra, with its lighthouse and windy seafront. We feel the first chills since we set off from Europe.

Vues de notre parcours à vélo. – View from our bike ride.

Le soir nous prenons un taxi vers un autre quartier de Salvador pour aller voir Marivaldo Paiva (à droite), musicien et ami de 20 ans de la cheffe de choeur de Matt. Une vraie expérience locale, nous étions clairement les seuls touristes au milieu des amis de Marivaldo. Ce fut un plaisir de l’écouter. – In the evening, we took a cab to another neighborhood to see Marivaldo Paiva (on the right), musician and 20-year friend of Matt’s choir leader. A true local experience, we were clearly the only tourists among Marivaldo’s friends. It was a pleasure to listen to him.

Cartes – Maps 🗺

En haut : notre logement dans le Pelourinho, en bas celui dans le quartier de Barra. (Organic Maps) – On the top: our accomodation in Pelourinho, at the bottom the one in the Barra neighborhood. (Organic Maps)

São Luis – Lençois Maranhenses 🇧🇷

Après environ 27h de bus entre Santarém et la ville de Marabá où nous restons deux nuits (rien de bien joli dans cette ville en bord de fleuve du sud de l’état de Pará), nous prenons enfin le train dont Nat avait envie et qui relie Marabá et São Luis dans l’état du Maranhão. Cette ligne de chemin de fer est opérée par les compagnies minières de la région et servent principalement à transporter les ressources extraites. Nous passons donc 13h en classe économique dans un train relativement confortable mais qui ne traverse pas de paysages inoubliables.

After a 27-hour bus journey between Santarém and the town of Marabá, where we stayed two nights (nothing very pretty about this riverside town in the south of the state of Pará), we finally catch the train Nat had been looking forward to, which links Marabá and São Luis in the state of Maranhão. This railway line is operated by the region’s mining companies and is mainly used to transport the resources extracted. We spend 13 hours in economy class on a relatively comfortable train, but it didn’t take us through any unforgettable landscapes.

  1. São Luis
  2. Lençois Maranhenses
  3. Cartes – Maps 🗺

São Luis

La ville de São Luis est une la seule capitale de region Brésilienne fondé à l’origine par des colons français (nous apprenons que la ville de Cancale fête régulièrement la création de São Luis au son des tambours brésiliens) et est réputée pour ses « azulejos » (faïences sur les murs), ainsi que pour son quartier historique classé au patrimoine mondial de l’Unesco et ses musées pour la plupart gratuits qui célèbrent le mode de vie des habitants du Nordeste. Comme dans beaucoup de grandes villes, la réputation est mauvaise concernant la sécurité donc nous ne nous y attardons pas trop la nuit et nous promenons avec très peu d’affaires de valeur sur nous. Ce n’est qu’un passage éclair car notre objectif est plus lointain : la ville de Barreirinhas qui nous rapproche du parc national des Lençois Maranhenses.

The state capital of São Luis is the only one of its kind in Brazil originally founded by the French (we learn that the town of Cancale in Brittany regularly celebrates the creation of São Luis to the sound of Brazilian drums) and is famous for its ‘azulejos’ (painted tiles, often in blue or ‘azul’ in Portuguese), as well as its historic quarter which is a UNESCO World Heritage Site and its museums (often free) that celebrates the way of life of the inhabitants of the Nordeste and allow glimpses into the regions past. As in many big cities, it has a poor reputation for security, so we don’t linger outside at night and walk around with very few valuables on us. It’s only a brief stopover, as our objective is further away: the town of Barreirinhas, which brings us closer to the Lençois Maranhenses national park.

Catedral da Nossa Senhora Vitória

Notre auberge de jeunesse à São Luis, une ancienne maison au style colonial que nous avons apprécié. Malheureusement la piscine n’est pas suffisamment propre pour pouvoir en profiter. – Our hostel in São Luis is an old colonial-style house that we really enjoyed. Unfortunately, the swimming pool is not clean enough to enjoy it.

Différents « azulejos » que nous croisons dans le centre historique. – Different sorts of ‘azulejos’ that we encounter in the historical center.

Petites ruelles souvent garnies de restaurants et bars. – The small sidestreets feature numerous restaurants and bars.

Sur notre chemin de retour vers l’auberge de jeunesse, nous sommes arrêtés par un professeur d’histoire qui emmène ses élèves de 16 ans parcourir les rues du centre historique. Nous sommes une curiosité pour eux (en particulier connaissant l’histoire française de la ville), les élèves nous posent plein de questions et tiennent à avoir la photo souvenir avec nous. – On our way back to our hostel, we were stopped by a history teacher who was taking his 16-year-old students through the streets of the historic centre. We were a curiosity for them (especially knowing the French history of the city), the pupils asked us lots of questions and wanted to have a souvenir photo with us.

Lençois Maranhenses

Malgré les grandes distances parcourues, nous tenions à visiter ce parc national des Lençois Maranhenses avant la saison sèche car ce paysage lunaire de dunes de sables blanc entremêlées de lagunes aux couleurs bleu/vert n’aurait pas été le même. En pleine saison sèche, les lagunes se vident et ne restent que les dunes. La meilleure saison pour en profiter pleinement et s’y baigner est le mois de juin, donc nous sommes un petit peu tard dans la saison et l’eau est un peu basse. Depuis la ville de Barreirinhas, sans charme mais avec un bord de rivière vivant, nous faisons deux visites vers Lagoa Azul et Lagoa Bonita le premier jour, puis vers le village d’Atins et les lagunes proches le lendemain. Pour atteindre les dunes, le trajet d’une heure environ se fait en 4×4 les roues dans le sable, et les touristes à l’arrière comme dans un camion de marchandises. Cela secoue ! Mais le jeu en vaut la chandelle.

Despite the long distances covered, we were keen to visit the Lençois Maranhenses National Park before the dry season, as this lunar landscape of white sand dunes interspersed with blue-green lagoons would not have been the same. At the height of the dry season, the lagoons empty and only the dunes remain. The best time to enjoy it fully and swim there is June, so we’re a little late in the season and the water is a little low. From the town of Barreirinhas, which isn’t very charming but has a lively riverside, we set out for visits to Lagoa Azul and Lagoa Bonita on the first day, then to the village of Atins and the nearby lagoons on the second. To reach the dunes, the journey of around an hour is made in a 4×4 vehicle with, wheels in the sand, and packs the tourists in the back like merchandise. It’s a bumpy ride! But it’s well worth the effort.

L’activité de la ville de Barreirinhas se passe principalement sur les bords du fleuve. Une dune de sable sépare même la rive de l’artère principale de la ville. – Most of the activity in Barreirinhas takes place on the banks of the river. A sand dune even separates the riverbank from the town’s main street.

Difficile de sortir le téléphone pour capturer ce moment, mais nous avons tenté ! – It was hard to get the phone out to capture the moment, but we gave it a go!

Une fois le trajet en 4×4 passé, nous découvrons des dunes de sable blanc à perte de vue. Entre les dunes, les lagunes à eau relativement fraîche, agréables pour la baignade. – After the 4×4 journey, we discover white sand dunes as far as the eye can see. Between the dunes are lagoons with relatively fresh water, ideal for swimming.

L’occasion pour de multiples selfies ! – A good occasion to take many selfies!

Le vent crée des formes splendides sur le sable. – The wind creates wonderful shapes in the sand.

D’un côté les dunes et les lagunes… – On one side, the sand dunes and lagoons…

…de l’autre côté, la savane avec ses buissons et arbres s’étend à perte de vue. – …on the other side, the savannah with brushes and trees as far as the eye can see.

Le deuxième jour, notre 4×4 reste coincé dans le sable : les dunes étant souvent changeantes, les « routes » prises par les chauffeurs habituellement ne sont pas toujours praticables. Pas de panique, d’autres 4×4 sont venus en aide immédiatement et sans même leur aide le chauffeur a trouvé une voie de sortie. – On the second day, our 4×4 got stuck in the sand: as the dunes often change, the ‘roads’ usually taken by drivers are not always practicable. No need to panic, other 4X4 vehicles came to the rescue immediately and before anyone can step in to help the driver has already found a way out.

Nous sommes passés trop vite dans le très beau village d’Atins sans pouvoir prendre de photo, mais le parcours propose de s’arrêter sur deux plages de l’océan Atlantique, dont celle du village où se pratique le kitesurf. L’océan est curieusement très peu salé. – We passed too quickly through the beautiful village of Atins without being able to take any photos in the town, but the route includes stops at two beaches on the Atlantic Ocean, including the village beach, a prime spot for kitesurfing.

Le jeu sur les dunes est de rouler dans le sable depuis le haut de la dune jusqu’à la lagune en contre-bas. Nous nous sommes prêtés au jeu. One of the most popular games on the dunes is to roll in the sand from the top of the dune to the lagoon below. We played the game.

Cartes – Maps 🗺

De gauche à droite : la ville de São Luis, le parc national des Lençois Maranhenses, la ville de Barreirinhas et le village d’Atins. (Organic Maps) – From left to right: the city of São Luis, the national park of Lençois Maranhenses, the city of Barreirinhas, and the village of Atins. (Organic Maps)

Alter do Chão 🇧🇷

  1. Plages – Beaches 🏖
  2. Forêt – Forest 🐜
  3. Nourriture – Food 🍚
  4. Fêtes – Parties 👗
  5. Cartes – Maps 🗺

Notre point de chute pour plusieurs jours après notre passage éclair à Santarém est la petite ville d’Alter do Chão, réputée pour ses plages de sable fin sur les rives du fleuve Tapajós pour son ambiance décontractée, pour sa proximité avec la forêt amazonienne et pour les options végétariennes de ses restaurants ! Nous y sommes en pleine « fête du Sairé », fête de la mi-septembre pendant laquelle les habitants ressortent costumes et instruments traditionnels. Une vraie ambiance brésilienne. De plus, nous y retrouvons nos amis du bateau, et rencontrons de nouvelles personnes comme Juliane abordée sur une plage au coucher de soleil ou un groupe de touristes américains et brésiliens qui font les mêmes visites que nous et avec qui nous ferons la fête. En se baladant le soir, on rencontre également des personnes croisées la veille qui nous saluent, ou encore nos hôtes chez qui on a logé. Cela nous fait presque sentir que nous appartenons à cette petite communauté le temps de quelques jours et quelques soirées. Un sentiment bien agréable.

Our stop-off point for several days after our whirlwind visit to Santarém is the small town of Alter do Chão, renowned for its fine sandy beaches on the banks of the Tapajós river, its relaxed atmosphere, its proximity to the Amazon rainforest and the vegetarian options in its restaurants! We’re in the middle of the « Sairé Festival », a mid-September celebration when the locals bring out their traditional costumes and instruments. A real Brazilian atmosphere. What’s more, we were able to catch up with our friends from the boat, and meet new people like Juliane, whom we meet on a beach at sunset, and a group of American and Brazilian tourists who were doing the same sightseeing as us and with whom we partied. (One of them turns out to be a close friend of one of Nat’s former colleagues. The world is so small!) As we stroll around in the evening, we also meet people we’ve bumped into the day before who say hello to us, or our first hosts in Alter who teach us Carimbo dance moves. It almost makes you feel like you belong to this little community for a few days. A very pleasant feeling indeed.

Plages – Beaches 🏖

La plage principale d’Alter do Chão (Ilha do Amor) est juste en face du centre-ville. Pour y accéder, des bateaux nous attendent en contre-bas. C’est à la force des bras que l’on se fait transporter sur les quelques mètres qui séparent la ville de cette langue de sable. – The main beach of Alter do Chão (Ilha do Amor) is just opposite the town centre. To get there, people are waiting below to transport us paddling on a small boat.

Transportés en bateau à moteur sur le fleuve Tapajós (qui peut être très agité, nos fesses s’en souviennent !), nous découvrons les belles plages qui le bordent. L’eau est chaude et peu profonde. – Transported by motorboat on the Tapajós river (which can be very turbulent, as our backs and bottoms will remember for some time to be!), we discover the beautiful beaches bordering it. The water is warm and shallow.

Nous verrons chacun des couchers de soleil, immanquables, que ce soit dans l’eau ou sur le sable. – We’ll be watching every single incredible sunset, from the water or on the beach.

Les couleurs maginifiques du soir, même les chiens apprécient ! – Wonderful colors of sunset that even Matt’s new doggie friend enjoys!

Forêt – Forest 🐜

Pour nos 4 premières nuit nous dormons chez Graziela qui tient une résidence artistique en plein coeur de la forêt et à quelques minutes en voiture du centre d’Alter do Chão. Ce lieu magique nous marquera pour un moment, entre mygales au plafond, singes qui viennent nous réveiller et fraîcheur de la forêt la nuit. De plus, Graziela (ancienne dentiste du sud du Brésil qui a senti un besoin de connexion avec la nature après la pandémie de Covid) nous inclut parmi ses colocataires et amis. Le premier soir fut l’occasion d’une roda de samba endiablée avec notamment Helder (nom de scène Catraca), musicien épatant qui apprend à Matt l’utilisation du tambourin (pandeiro) et avec qui nous gardons contact pour de futurs échanges musicaux, qui sait ?

For our first 4 nights, we’re staying with Graziela, who runs an artistic residence right in the heart of the forest (Campo do Heliantos), a few minutes drive from the centre of Alter do Chão. We will remember this magical place for a long time, with the monkeys waking us up and the coolness of the forest at night as well as the magnificient but huge tarantulas on the ceiling. What’s more, Graziela (a former dentist turned writer from southern Brazil who felt the need to connect with nature after the Covid pandemic) made us feel very welcome among her flatmates and friends. Just after arriving on the first night, we enjoy a lively samba roda with Helder (stage name Catraca), an amazing musician who is teaching Matt how to play the tambourine (pandeiro) and with whom we are keeping in touch for future musical exchanges, who knows?

Notre chambre chez Graziela, ouverte sur la forêt. – Our room at Graziela’s, completely open towards the forest.

Roda de samba avec Catraca – Roda de samba with Catraca

Une des trois mygales avec lesquelles nous partageons la chambre… – One of the three tarantulas we share the room with…

Un matin, le bruit dans les feuilles autour de nous nous réveille, et nous découvrons trois espèces de singes différents en train de se balader entre les branches ! Un spectacle merveilleux. – One morning, we wake up to the sound of the rustling leaves around us, and discover three different species of monkeys jumping around between the branches! A wonderful sight.

Visite de la réserve naturelle forestière FLONA où tout nous apparaît encore plus grand qu’en Guyane. Les guides nous font voir comment la forêt est utilisée comme ressource par les habitants qui y ont un droit d’accès protégé et exclusif (récolte du latex, antimoustique à base de fourmi, plante anti-diarrhée et une multitude d’autres savoirs ancestraux). – A visit to the FLONA forest nature reserve, where everything seems even bigger than in French Guiana. The guides show us how the forest is used as a resource by the inhabitants, who have protected and exclusive rights of access to it (latex harvesting, ant-based mosquito repellent, anti-diarrhoea medication and a host of further ancestral knowledge).

Vue panoramique depuis la FLONA – Panoramic view of the FLONA reserve

Un autre lieu magique visité le lendemain, la forêt enchantée (Floresta encatada) immergée pendant la partie de l’année la plus humide, et à sec le reste du temps. Nous naviguons paisiblement entre les arbres, le silence est presque parfait (même si d’autres touristes bruyants nous agacent). Notre guide aperçoit des loutres que nous ne pouvons pas voir. – We visit another magical place the next day, the enchanted forest (Floresta encatada), which is completely under water during the rainy season and flooded or dry the rest of the time. We advance peacefully between the trees, the silence almost perfect (even if we were annoyed by other noisy tourists). Our guide spots some otters that we can’t see.

May, qui travaille chez Graziela, nous emmène découvrir les plages et la forêt enchantée. Il est adorable et nous raconte beaucoup d’histoires et de légendes. – May, who work with Graziela, takes us to discover the beaches and the enchanted forest. He is adorable and tells us lots of stories and legends.

Nous passons également voir une communauté vivant le long du fleuve et qui protège une espèce de tortue dans un sanctuaire impressionnant à voir. Ils cultivent également le miel de différentes abeilles. – We also visit a community living along the river that protects a species of turtle with an impressive sanctuary. They also harvest honey from a variety of bees.

Nourriture – Food 🍚

Le plat végétarien classique : riz, pâtes, salade, haricots, farofa. Nous le prenons dans un petit restaurant d’Alter do Chão où la serveuse parle français et a vécu 12 ans à Aubagne, pas très loin de la famille de Matt. Le monde est petit. – The classic vegetarian dish: rice, pasta, salad, beans, farofa. We have it in a small restaurant in Alter do Chão where the waitress speaks French and lived for 12 years in Aubagne, not far from Matt’s family. As we said, it’s a small world.

Notre petit-déjeuner favori chez Graziela : la tapioquinha. A base de farine de tapioca, se mange avec un peu de miel, de la pâte à tartiner, ou bien des oeufs et du fromage. – Our favourite breakfast at Graziela’s: May’s famous tapioquinha. Made from tapioca flour, it can be eaten with a little honey, chocolate spread or eggs and cheese.

La pizza brésilienne à pâte épaisse, est plutôt destinée à être partagée par toute la tablée. – The thick-crust Brazilian pizza is designed to be shared by the whole table.

Au restaurant vegan Siría, le repas est délicieux. – At Siría, a vegan restaurant, the food was delicious.

Fêtes – Parties 👗

Quelques caïprinhas avec Juliane et Heloisa… – A few caïpirinhas with Juliane and Heloisa

…et d’autres avec Jenny et Esmeralda, nos amis américaines pour la soirée. – …and others with Jenny and Esmeralda, our new American friends.

Lors de notre première soirée, nous assistons à un festival nommé « L’Amazonie debout » (selon notre compréhension), dédiée à la sauvegarde de ce territoire et de ses habitants. Nous y voyons des pancartes « Nous sommes la dernière génération à pouvoir sauver l’Amazonie ». Costumes et musique traditionnelle sont de la partie, nous nous faisons également asperger d’un mélange d’eau et d’une plante très odorante par les dames en costume. – On our first evening, we attended a festival called « Amazonia standing up » (as we understand it), dedicated to saving this territory and its inhabitants. We saw signs reading « We are the last generation to save the Amazon ». Costumes and traditional music are on show, and we were also sprayed with a mixture of water and a very fragrant plant by the ladies in traditional garments.

Le carimbó est la musique régionale composée de tambours, maracas, saxophone, guitares et banjos. Très enjouée, elle est dansée en solitaire ou en couple, chacun tournant autour de l’autre. Les femmes portent des jupes colorées qu’elles font tournoyer. Les paroles évoquent les animaux de la forêt et du fleuve. Au bout d’un moment, Graziela nous pousse dans l’arène et nous tentons également de danser. – Carimbó is the regional music featuring drums, maracas, saxophone, guitars and banjos. It’s a lively dance, performed solo or in pairs, with each partner circling the other. The women wear flowy colourful skirts that they twirl around. The lyrics evoke the animals of the forest and the river. After a while, Graziela pushes us into the arena and we try to dance too.

Autre soirée, autre style avec le Chorrinho qui se danse comme une samba. – Another evening, another style with the Chorrinho, which is danced like a samba.

Nous quittons Alter et laissons nos amis avec le sourire, de la musique dans les oreilles et plein de nouveaux contacts Whatsapp. C’est parti pour plus d’une vingtaine d’heures de bus afin de rejoindre un autre état, celui du Maranhão !

We leave Alter and our friends with smiles on our faces, music in our ears and a bunch of new Whatsapp contacts. Off we go for a more than twenty-hour bus journey to another state, Maranhão!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : la ville d’Alter do Chão avec de gauche à droite le logement de Graziela, la plage Ilha do Amor, et notre dernier logement plus proche du centre et plus pratique pour les fêtes. Droite : la ville d’Alter do Chão sur la gauche, à une heure environ de Santarém. (Organic Maps) – On the left: the town of Alter do Chão with, from left to right, Graziela’s accommodation, Ilha do Amor beach, and our last accommodation closer to the centre and more convenient for nights out. On the right: the town of Alter do Chão on the left side, about an hour from Santarém. (Organic Maps)

Belém – Ilha de Marajó 🇧🇷

Après un court trajet dans un avion presque vide, nous voici donc au Brésil, pays aux dimensions hors norme et dont nous allons essayer de nous imprégner au maximum en y passant le temps que voudra bien nous accorder la police fédérale. Pour le moment, nous nous engageons pour les 90 jours autorisés aux touristes en commençant par le nord du pays dans l’état de Pará (aussi grand que la France), plus pauvre que le sud mais avec une relation plus proche à la nature et un sens de l’accueil a priori impeccable. Nous ne passons pas plus d’une nuit à Belém car nous nous laissons influencer par de précédents voyageurs qui ont préféré découvrir l’île de Marajó à 1h45 en bateau et son côté sauvage. De plus Belém a très mauvaise réputation en terme de sécurité donc nous ne nous y attardons pas. Nous logeons chez Alessandro, extrêmement gentil, qui nous aide à créer un abonnement téléphonique avec son CPF, document d’identité indispensable pour faire la moindre chose au Brésil. Il nous offre de la cachaça (boisson de canne à sucre, similaire au rhum donc) au Jambú, une plante qui rend la bouche légèrement insensible. Une belle découverte ! Puis il nous conseille d’aller juste en face de chez lui sur les docks (Estação das Docas) pour passer la soirée car l’ambiance est bonne et la sécurité assurée. Nous y goûtons donc des bières locales ainsi que les « meilleurs glaces du Brésil » chez Cairu, recommandées par Alessandro. Une bonne mise en bouche.

After a short journey on an empty plane, we’re in Brazil, a country of extraordinary dimensions, and we’re going to try to immerse ourselves as fully as possible by spending as much time there as the federal police will allow. For the moment, we’re committing ourselves to the 90 days authorised for tourists, starting in the north of the country in the state of Pará (as big as France), which is poorer than the south but has a closer relationship with nature and an apparently impeccable sense of welcome. We don’t spend more than one night in Belém informed by the stories of other travellers who chose the island of Marajó for its nature and tranquility over the bustling city of Belém, 1h45 away by boat. What’s more, Belém has a very bad reputation in terms of security, so we didn’t linger long. We stay with Alessandro, who is extremely kind and helps us set up a telephone subscription with his CPF, the identity document you need to do almost anything in Brazil (phone subscriptions, plane or bus tickets, etc.). He shares cachaça (a sugar cane spirit, similar to rum and very popular in Brazil) with Jambú, a plant that makes the mouth go slightly numb. A wonderful discovery! He then advises us to go across the street on the docks (Estação das Docas) to spend the evening, where the atmosphere is good and security is assured. There, we sample some local beers and the « best ice creams in Brazil » at Cairu, recommended by Alessandro. A good way to start the trip.

Belém et notre adorable hôte d’un soir Alessandro, avec sa cachaça au Jambú. – Belém and our adorable host for the night, Alessandro and his Jambú cachaça.

Nous, aux docks de Belém. – Us in the Belém docks.

Nous arrivons en bateau au port de Camará, où Sarah chez qui nous logeons pour 4 nuits vient nous chercher car il n’y avait plus de minibus disponible pour desservir les villes de la région. Les deux principales se nomment Soure et Salvaterra, mais nous dormons à Joanes, un plus petit village au sud. Nous sommes emérveillés par l’aspect sauvage de l’île : des buffles s’y promènent en liberté, la légende raconte qu’un bateau de buffles a fait naufrage au large de Marajó et a donné naissance à ce phénomène. Les plages sont belles, les maisons en terre de plain pied sont décorées joliment et Sarah qui ne parle pas anglais nous offre un accueil magnifique. Elle nous cuisine de la nourriture locale et végétarienne avec plaisir et naturel, nous fait goûter la façon traditionnelle de boire l’açai (baies violettes poussant sur les palmiers) avec farine de manioc ou de tapioca. Elle nous emmène chez Tio (oncle) Mario et Tia (tante) Maria, ses amis avec lesquels elle fait des sorties de pêche et de découverte pour les touristes comme nous. Nous nous sentons intégrés dans une petite communauté, loin des soubresauts de la ville et qui s’entraide en se partageant ressources et savoir-faire. Que demander de mieux ?

We arrive by boat at the port of Camará, where Sarah, with whom we are staying for 4 nights, picks us up as there are no minibuses available today to serve the towns in the region. The two main towns of Marajó are Soure and Salvaterra, but we sleep in Joanes, a smaller village to the south. We are amazed by the wildness of the island: buffalos roam freely here, and legend has it that a boat loded with buffalos heading towards India was shipwrecked off Marajó, giving rise to this phenomenon. The beaches are beautiful, the single-story clay houses are attractively decorated and Sarah, who speaks no English, offers us a wonderful welcome. She makes delicious local and vegetarian food for us, and lets us taste the traditional way of drinking/eating açai (purple berries growing on palm trees) with manioc flour (farinha). She takes us to her friends Tio (uncle) Mario and Tia (aunt) Maria, with whom she organises fishing trips and discovery tours for tourists like us. We feel part of a small community, far from the hustle and bustle of the city, helping each other by sharing resources and trading know-how and little services. What more could you ask for?

Pizzeria et bar à Joanes – Pizzeria and bar in Joanes

La maison de Sarah, artiste et tatoueuse – Sarah’s house. She’s a tattoo artist

De gauche à droite : bol d’açai, farine de manioc parsemée de noix de coco râpée et de lait (petit-déjeuner) et riz, farine de manioc et remplacement de viande avec le fruit du cajou (trop bon !). – From left to right: bowl of açai, couscouz (cassava flour sprinkled with grated coconut and milk, breakfast) and rice, cassava flour and meat replacement with cashew fruit (so good!)

Sarah nous emmène nous baigner dans un bras du fleuve et nous découvrons les alentours. – Sarah takes us for a bath in a branch of the river and we explore around.

Lors d’une autre balade, Sarah nous emmène voir les ruines d’une église construite par les jésuites au XVIIIème siècle, et nous fait escalader les rochers pour accéder aux plages. – On another walk, Sarah takes us to see the ruins of a church built by the Jesuits in the 18th century, and leads us up the rocks to the beaches.

Plage de Joanes, balayée par les vagues. – Joanes beach, swept by the waves.

Nous partons explorer Soure et Salvaterra et Matt conduit la voiture la plus ancienne et en plus piteux état jamais vue, pendant que Nat et Sarah s’occupent de l’essence. – We set off to explore Soure and Salvaterra, with Matt driving the oldest and shabbiest car he’s ever seen, while Nat and Sarah look after the petrol.

« J’aime Salvaterra » en tête de buffle et une crique non loin de la plage. Les criques se nomment Igarapé en portugais. – « I love Salvaterra » with a buffalo head, and a little creek (Igarapé in portuguese) not far from the beach.

Depuis le point de passage par bateau entre Salvaterra et Soure, nous mangeons une feijão (soupe de haricots) et observons martin-pêcheur et ibis rouge. – From the boat crossing point between Salvaterra and Soure, we eat feijão (bean soup) and observe kingfisher and scarlet ibis.

Du côté de Soure, nous nous baladons à la Praia do Pesqueiro (plage du pêcheur) et rencontrons un buffle qui profite du peu d’ombre disponible. – In Soure, we explore Praia do Pesqueiro (fisherman beach) and meet a buffalo enjoying a bit of shade.

En attendant le bateau de retour vers Salvaterra, nous profitons encore une fois de ce paysage unique. – Waiting for the return boat to Salvaterra, we enjoy a last view of this unique panorama.

Sarah nous emmène avec Tio Mario, Tia Maria et « Puri » (un surnom) dans le bateau de pêcheur de Tio Mario pour un trajet paisible et silencieux sur un bras du fleuve pour observer fleurs et animaux. Nous y trouvons du capuaçu sauvage (un fruit typique d’Amazonie), des fleurs aux belles couleurs, un paresseux bien installé dans un arbre que Tio Mario secoue afin de nous le faire voir (le pauvre !). Au retour, nous avons le courant avec nous et nous nous laissons porter tranquillement dans l’eau à côté du bateau. Pas besoin de parler la langue pour bien rigoler ensemble !

Sarah takes us, Tio Mario, Tia Maria and « Puri » (a nickname) in Tio Mario’s fishing boat for a quiet, peaceful trip down a branch of the river to observe flowers and animals. We find wild capuaçu (a typical fruit from the Amazon region), brightly coloured flowers and a sloth sitting comfortably in a tree, which Tio Mario shakes to show it to us (poor thing!). On the way back, the current is with us and we let ourselves be carried steadily beside the boat. No need to speak portuguese to have a good laugh all together!

Nous partons naviguer ! We are ready to sail!

Le paysage paisible qui nous accompagne pendant la balade. – The quiet landscape that accompany us throughout the stroll.

Souvenir du Costa Rica où nous avions vu de tels oiseaux étendre leurs ailes au soleil, et fleurs ornant la verdure. – We remember Costa Rica, where we saw such birds spreading their wings in the sun, and flowers adorning the greenery.

Capuaçu sauvage et Tio Mario nous coupant une noix de coco fraîchement tombée de l’arbre. – Wild capuaçu, and Tio Mario cutting us a coconut fresh from the tree.

Sarah, Tia Maria et Tio Mario se laissant transporter par le courant. – Sarah, Tia Maria and Tio Mario swimming with the current.

Il manque des panneaux « Attention aux buffles » ! – There is no « Beware of the buffalos » sign here!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : notre logement chez Alessandro à Belém. Milieu : chez Sarah à Joanes sur l’île de Marajó. Droite : vue lointaine du pays. – Left: our accomodation at Alessandro’s in Belém. Middle: at Sarah’s in Joanes on the Marajó island. Right: distant view of the country.

Trois-îlets 🇲🇶

  1. Chez Jean-Marc – At Jean-Marc’s 🐟
  2. Grande Anse 🐢
  3. Dauphins – Dolphins 🐬
  4. Cartes – Maps 🗺

Nous avons lâché la voiture de location, et pour une semaine nous logeons aux Trois îlets (plus précisément à l’Anse à l’Âne) dans le sud-ouest de la Martinique. Sans voiture, plus aucune pression pour aller à gauche et à droite, plus de visites tous les jours. Nous profitons simplement d’être au bord de l’eau et de vivre comme les gens sur place le temps d’une semaine. Un vrai régal et un repos bien mérité avant la suite des aventures, car le départ pour la Guyane se profile à l’horizon !

We’ve ditched our rental car, and for a good week we’re staying at Les Trois îlets (more precisely at Anse à l’Âne) in south-west Martinique. Without a car, there’s no pressure to go left and right, no more sightseeing every day. We simply enjoy being by the water and living like the locals (or the turists) for a week. A real treat, and a well-deserved rest before the next adventure, as departure for French Guiana is coming very soon!

Ponton de l’Anse à l’Âne, d’où vont et viennent les navettes pour Fort-de-France. Pier of Anse à l’Âne, where the shuttles leave to and from Fort-de-France.

Chez Jean-Marc – At Jean-Marc’s 🐟

Nous avons eu le bonheur de loger dans une chambre chez Jean-Marc et de participer pendant une semaine à la vie de son appartement, littéralement au bord de la plage. Les personnalités de Jean-Marc, toulousain retiré depuis quelques années en Martinique, et de Véziane sa colocataire nous ont touché car pour eux l’accueil signifie vraiment quelque chose. Nous avons pu tester la plupart des restaurants et bars qui donnent directement sur la plage, apprécier les couchers de soleils et l’illumination de Fort-de-France juste en face, participer à la nuit nocture (concerts) et connaître les voisins très agréables de Jean-Marc lors d’une soirée en bord de mer qui restera dans nos souvenirs. Merci à eux pour tout et vivement qu’on revienne !

We have the pleasure of staying in a room in Jean-Marc’s apartment and participating in the life of the house, literally on the beach, for a week. Jean-Marc, who’s originally from Toulouse who has been living in Martinique for several years now, and his flatmate Véziane really strike a chord with us. To them, hospitality is once again very much all encompassing and we soon feel integrated into their home and social circles. We are able to try out most of the restaurants and bars that are directly onto the beach, enjoy the sunsets and the illumination of Fort-de-France just across the bay, take part in the night life (concerts), go dolphin watching with the company of a friend of Veziane’s and get to know Jean-Marc’s very pleasant neighbors during an evening by the sea that will remain in our memories. Thanks to them for everything, and we can’t wait to come back!

Anse Mitan à gauche, juste avant l’Anse à l’Âne en navette depuis Fort-de-France. Arrivée à l’Anse à l’Âne à droite. – Anse Mitan on the left, just before Anse à l’Âne coming from Fort-de-France with the shuttle. Arrival at Anse à l’Âne on the right.

Vue de la plage depuis chez Jean-Marc et baignade au coucher de soleil. – View of the beach from Jean-Marc’s and the mandatory sunset dip.

Vue depuis la « Case à glaces », restaurant où nous dégusterons glaces maisons au manioc, à la cacahuète, à la goyave ainsi que de nombreux cocktails… – View from the « Case à glaces », a restaurant where we enjoy homemade manioc, peanut, passion fruit and guava ice cream, as well as a range of cocktails and local drinks (Desperados Mojito, Schweppes Coco, Vita Malt, etc.)…

Grande Anse 🐢

Sans voiture on teste donc les transports publics martiniquais le temps d’un trajet d’une dizaine de minutes à la Grande Anse d’Arlet que nous avions seulement vue sous la pluie quelques semaines plus tôt. Ce jour-là, grand soleil et grande chaleur. Avec l’application Sud’Lib, nous obtenons les horaires d’arrivée des bus de manière très fiable, même si ceux-ci sont espacés de deux heures donc il faut bien viser. Une fois à l’intérieur du bus, on se rend compte que les arrêts ne comptent pas pour grand chose car chaque personne demande au chauffeur de la déposer à l’endroit qui l’arrange. Nous découvrons Grande Anse sous un jour nouveau, avec plein de petits restos de bords de plage et très peu d’ombre. Une fois les affaires déposées, c’est parti pour 2h30 environ de snorkeling. Nous longeons la côte jusqu’au cap Salomon : les poissons sont magnifiques, de toutes les couleurs. On observe aussi des coraux rouges, jaunes, de formes variées ainsi que des murènes et des poissons trompettes, qui se tiennent à la verticale. Sur le chemin du retour, nous traçons tout droit vers la plage et tombons sur de nombreuses tortues qui broutent au fond, et qui remontent de temps en temps prendre de l’air à la surface…magique ! Un jus de fruit frais sera nécessaire pour nous remettre de nos émotions.

Without a car, we tested Martinique’s public transport system on a ten-minute trip to Grande Anse d’Arlet, which we had only briefly visited under the beginning rains of an onde tropicale a few weeks earlier. This time, it is sunny and warm. With the Sud’Lib app, we get the arrival times of the buses very reliably, even if they are two hours apart, so we have to aim carefully. Once inside the bus, we realize that the stops don’t count for much, as each person asks the driver to drop them off wherever it suits them. We discover Grande Anse in a whole new light, with lots of little beachside restaurants and very little shade. Once we’ve dropped off our stuff, it’s off for about 2h30 of snorkeling. We follow the coastline all the way to Cape Solomon: the fish are magnificent, in all colors. We also see red and yellow corals in a variety of shapes, as well as moray eels and trumpet fish standing upright. On the way back, we head straight for the beach and come across numerous turtles grazing on the seabed, coming up for air from time to time…magic! We’ll need a fresh fruit juice to recover from our emotions.

Tubas dans le dos, on attend le bus ! – Our masks and tubas on our backs, we wait for the bus!

Plage de Grande Anse – Grande Anse beach

Dauphins – Dolphins 🐬

Avec Thomas de Dauphins Martinique, nous partons de bonne heure pour une observation des dauphins au large de l’île depuis la Pointe du Bout pas très loin de l’Anse à l’Âne (merci Véziane pour le transport en voiture !). La technique est bien rodée : plusieurs compagnies qui proposent ces services partent environ à la même heure et se donnent les bons tuyaus et les endroits où ils ont pu observer les cétacés. Ainsi, tout le monde peut rappliquer au même endroit et faire profiter ses clients du spectacle. Seulement la zone est protégée, ce qui signifie que les capitaines des bateaux sont formés à l’approche des animaux, et rien ne doit être fait pour les déranger (donc pas de baignade avec eux). Thomas semble passionné par les dauphins et la vie marine en général et nous raconte plein d’anecdotes. Nous sommes semble-t’il chanceux car à peine sortis de la baie des Trois îlets et après avoir admiré les belles vues de l’île depuis la mer, Thomas nous amène vers un lieu où la présence des autres bateaux d’observations trahit celle des dauphins. En plus, nous en voyons deux espèces ! Les dauphins tachetés, la plus commune et les dauphins Fraser qui sont plutôt rares car Thomas ne les observe qu’une trentaine de fois par an. Les Fraser sont dynamiques, ont le ventre rose, pas de rostre, l’aileron similaire au requin, apparaissent en groupe et disparaissent sous l’eau pendant un long moment…avant de réapparaître. C’est difficile de devoir les quitter ! La suite du parcours em bateau nous emmène à Fond Boucher, où les fonds marins sont magnifiques. Nous nous arrêtons pour faire du snorkeling, et pour déguster le traditionnel planteur associé à chaque activité ici. Nous rentrons ébahis de la rencontre avec les dauphins, profitons un peu de la Pointe du Bout et repartons à pied pour l’Anse à l’Âne.

With Thomas from Dauphins Martinique, we set off early for a dolphin-watching trip off the island from Pointe du Bout, not far from Anse à l’Âne (thanks Véziane for the ride!). The technique is well tried and tested: several companies offering these services leave at roughly the same time, sharing the information on any locations where they find dolphins with each other. This way, everyone can arrive at the same spot and let their customers enjoy the show. The area is protected, which means that boat captains are trained to approach the animals, and nothing must be done to disturb them (so no swimming with them). Thomas is passionate about dolphins and marine life in general, and tells us lots of anecdotes. We’re lucky, it seems, because as soon as we leave the Baie des Trois îlets and admire the view, Thomas takes us to a spot where the presence of other observation boats betrays the presence of dolphins. What’s more, we see two species! Spotted dolphins, the most common and endemic to Martinique, and Fraser dolphins, which are more rare, as Thomas only observes them around thirty times a year. Fraser dolphins are dynamic, have a pink belly, no rostrum, a fin more similar to that of a shark, appear in groups and disappear underwater for a long time… before appearing them again. We enjoy the magic and everyone on the boat, from the little kids to their grandparents is equally mesmerized… it’s really hard when we have to leave them! The rest of the boat trip takes us to Fond Boucher, where the seabed is magnificent. We stop to snorkel, and to have the traditional planteur associated with each activity here. We return amazed by the encounter with the dolphins, enjoy the Pointe du Bout and adjacent Anse Mitan for a while and set off again on foot for Anse à l’Âne.

Dauphins Fraser – Fraser dolphins

Dauphins tachetés – Spotted dolphins

Dauphin tacheté qui joue avec notre bateau – Spotted dolphin playing with our boat

Entre la plongée et le planteur… – Between snorkeling and drinking planteur (rum cocktail)

Cartes – Maps 🗺

De haut en bas : Pointe du Bout, notre logement, Grande Anse. (Organic Maps) – From top to bottom: Pointe du Bout, our accomodation, Grande Anse. (Organic Maps)

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