Jujuy province 🇦🇷

Depuis Salta nous prenons un bus de 2h environ qui nous emmène dans la capitale de la province voisine, celle de Jujuy. Logeant dans la capitale San Salvador, nous allons explorer avec une agence de tourisme la route nationale 9, souvent mal nommée « boucle nord de Salta » mais qui appartient en fait à la province de Jujuy. Les habitants de cette province sont très fiers que les beautés naturelles présentes dans cette région aussi appelée la Puna appartiennent à Jujuy et non à Salta. Et en effet, les couleurs sur les montagnes, les déserts de sel sont magnifiques et nous rappellent le Sud Lipez en Bolivie. C’est bien normal car la frontière bolivienne est toute proche.

From Salta we take a 2-hour bus ride to the capital of the neighbouring province of Jujuy. Staying in its capital San Salvador, we’ll explore National Route 9, often misnamed the « Northern Loop of Salta », but which actually belongs to the province of Jujuy. The inhabitants of this province are very proud of the fact that the natural beauty of this region, also known as La Puna, belongs to Jujuy and not to Salta. And indeed, the colors of the mountains and salt deserts are magnificent, reminding us of our road trip in Sur Lípez province, Bolivia. This is only to be expected, as the Bolivian border is very close.

La montagne aux 7 couleurs, typique de la Puna. Mais comment est-ce possible de n’en compter que 7 ? – The mountain of 7 colors, typical of the Puna. But how can you count just 7?

Puna 🎨

Rendez-vous est pris sur la place principale de San Salvador de Jujuy pour aller visiter le désert de sel de la Puna en passant par les villages très charmants de Tilcara et Purmamarca et la montagne aux 7 couleurs. Notre mini-bus doit passer un col à 4100 m d’altitude environ, et notre guide fera tout pour que nous supportions bien le passage en altitude. Avec des bonbons de coca et une bonne bouteille d’eau rien ne nous arrivera, on ne peut pas en dire autant d’un de nos compagnons de voyage qui se sentit mal pendant la descente.

We meet in the main square of San Salvador de Jujuy to visit the Puna salt desert, passing through the charming villages of Tilcara and Purmamarca and the 7-colour mountains. Our mini-bus has to cross a pass at an altitude of around 4100 m, and our guide will do everything in his power to make sure we endure the high altitude. With coca sweets and a good bottle of water, nothing will happen to us, although the same cannot be said for one of our fellow travellers, who felt unwell on the way down.

En passant rapidement par le mignon village de Tilcara à flanc de montagne, nous regrettons immédiatement de ne pas avoir pris un logement ici plutôt que dans la capitale. – Quickly passing through the cute mountainside village of Tilcara, we immediately regret not having booked accommodation here rather than in the capital.

Premier arrêt photo devant les montagne colorées, occasion pour les vendeurs de la région de proposer entre autres photo avec des lamas, pulls en laine de lama, flûtes de pan et chapeaux. – First photo stop in front of the colorful mountains, an opportunity for local vendors to offer, among other things: photos with llamas, llama wool sweaters, panpipes and hats.

Depuis notre mini-bus, nous écoutons les explications de notre guide et photographe Selena, de la musique folklorique de Jujuy et admirons encore d’autres couleurs dans les rochers. – From our mini-bus, we listen to our guide and photographer Selena’s explanations, listen to the folk music of Jujuy and admire yet more colors in the rocks.

Arrivés en haut du col, nous admirons la vue et Selena immortalise le moment avant de descendre vers le désert de sel. – At the top of the pass, we admire the view and Selena immortalizes the moment before descending to the salt desert.

Le désert de sel de Salinas Grandes, que les habitants aimeraient ne pas voir devenir une réserve de lithium pour les smartphones et voitures électriques des habitants de l’hémisphère Nord, sert d’exploitation de sel de table et de construction. Comme en Bolivie, nous jouons aux jeux de perspectives et sautons au-dessus des bassins de cultivation de la fleur de sel. – The Salinas Grandes salt desert, which the locals would like to avoid becoming a lithium reserve for the smartphones and electric cars of the northern hemisphere’s inhabitants, is used for table salt and building salt. As in Bolivia, we play perspective games and jump over the fleur de sel cultivation ponds.

La spécialité locale, vendue même au bord du désert de sel est la tortilla, sorte de grande empanada fourrée au fromage et tomates. – The local specialty, sold even on the edge of the salt desert, is the tortilla, a kind of large empanada filled with cheese and tomatoes.

Avant de rentrer dans la capitale pluvieuse, nous profitons des rayons de soleil de la ville de Purmamarca là aussi très jolie mais un peu plus touristique. Nous y dégustons d’autres tortillas. – Before returning to the rainy capital, we take advantage of the sunshine in the town of Purmamarca, also very pretty but a little more touristy. Here we sample more tortillas.

Sur le chemin du retour, Selena qui insiste sur le bisou pour la photo, organise un dernier arrêt pour admirer cette rangée de montagnes appelée palette du peintre et on comprend pourquoi. – On the way back, Selena, who insists on the kiss on the photo, organizes one last stop to admire this row of mountains called the painter’s palette, and it’s easy to see why.

San Salvador de Jujuy ⛪️

La capitale nous déçoit un peu et pour cause, nous la découvrons sous la grisaille et un samedi après-midi où personne ne sort et tous les magasins et musées sont fermés. Nous comptons explorer les termas de Reyes le lendemain de l’excursion dans la Puna, mais le bus qui aurait du nous y emmener ne passe pas après une quarantaine de minutes d’attente… San Salvador aura donc droit à sa seconde chance, sous le soleil cette fois.

We were a little disappointed with the capital, and for good reason: we discovered it under a grey sky and on a Saturday afternoon when no one was going out and all the stores and museums were closed. We had planned to explore the termas de Reyes the day after our excursion to the Puna, but the bus that was supposed to take us there didn’t show up after a forty-minute wait… So San Salvador gets a second chance, this time in the sunshine.

Nous sourions pour la photo mais la première visite sous le crachin ne nous emballe pas. – We smile for the photo, but the first visit in the drizzle doesn’t thrill us.

La maison du gouverneur dont on peut visiter la salle centrale rassemble tous les drapeaux des provinces argentines, et raconte l’histoire du drapeau national. Il fut crée par le général Belgrano qui s’est illustré lors du sauvetage des peuples des régions du nord lors de la conquête espagnole, afin de se distinguer du drapeau de la couronne espagnole. En plus du drapeau guerrier, un drapeau civil a été imaginé et est aujourd’hui abandonné. Mais un exemplaire est toujours visible à San Salvador. – The Governor’s House, whose central hall can be visited, houses all the flags of Argentina’s provinces and tells the whole story of the national flag. It was created by General Belgrano, who distinguished himself by saving the people of the northern regions during the Spanish conquest, in order to differentiate it from the flag of the Spanish crown. In addition to the warrior flag, a civilian flag was also designed, but has since been abandoned. You can still visit it with its sun, hands and sword in San Salvador.

On retrouve même des représentations de la bénédiction du drapeau argentin sous forme de tableau et de vitrail à l’intérieur de la cathédrale, ainsi que de statue dans le petit jardin qui la jouxte. – There are even representations of the blessing of the Argentine flag in the form of a painting and a stained glass window inside the cathedral and a statue in the small garden next to it.

Dans une maison bien préservée, le musée Lavalle raconte de manière très modenre l’histoire du général du même nom et présente un des premiers drapeaux de l’histoire du pays. Qui aurait cru qu’au lieu d’aller aux thermes nous allions apprendre tellement de choses sur le drapeau argentin ! – In a well-preserved house, the Lavalle Museum tells in a very modern way the story of the general of the same name and displays one of the first flags in the country’s history. Who’d have thought that, instead of going to the spa, we’d be learning so much about the Argentine flag!

Cartes – Maps 📍

En rouge la capitale San Salvador de Jujuy, en jaune de bas en haut : Purmamarca et Tilcara. La route qui part vers l’ouest après Purmamarca va jusqu’au Chili, notre prochaine destination ! Organic Maps. – In red: the capital San Salvador de Jujuy, in yellow from bottom to top: Purmamarca and Tilcara. The road heading west after Purmamarca leads to Chile, our next destination! Organic Maps.

Salta province 🇦🇷

Depuis les ruines de Quilmes côté province de Tucumán, le chauffeur qui nous avait récupérés à Amaicha del Valle nous fait traverser la frontière invisible avec l’autre province qui la jouxte, celle de Salta, et nous emmène à Cafayate. Sur le chemin, des paysages familiers avec des vignobles partout mais entourés de montagnes. Malheureusement nous avons pris froid et mettons du temps avant de profiter de l’atmosphère très détendue de Cafayate et de faire le tour des « bodegas » pour y déguster le vin local. Puis nous découvrons pendant quelques jours plutôt gris la capitale de la province qui contient entre autres un musée qui nous aura impressionné, celui de la haute montagne.

From the ruins of Quilmes in the Tucumán province, the driver who picked us up in Amaicha del Valle takes us across the invisible border to the neighbouring province of Salta and on to the town of Cafayate. On the way, familiar landscapes with vineyards everywhere, but surrounded by mountains. Unfortunately, we’ve caught a cold and it’s going to be a while before we’re able to enjoy Cafayate’s relaxed atmosphere and take a tour of the « bodegas » to taste the local wine. Then, for a few rather grey days, we discover the capital of the province, which contains among other attractions the Museum of the high mountain that really impressed us.

La bodega « Domingo Hermanos » à Cafayate. – The « Domingo Hermanos » bodega in Cafayate.

Cafayate 🍷

Notre auberge de jeunesse à Cafayate nous a permis de bien nous détendre dans cette oasis de verdure… Les logements sont construits en terre et bois, et le jardin invite à la rêverie. Un chien appartenant à d’autres vacanciers tombe amoureux de Nat et ne la lâche plus. – Our hostel in Cafayate gave us the opportunity to relax in this oasis of greenery… The tiny houses are built of earth and wood, and the garden is an invitation to daydream. A dog belonging to other guests fell in love with Nat and never let her go.

Nous adorons explorer Cafayate autour de sa place centrale avec une petite église, faire des photos avec les montagnes qui surgissent au loin, prendre un café improvisé et déguster des empanadas à la Casa de las Empanadas (toutes végétariennes et pas seulement au fromage ce qui est rare). Et oui, ici les ânes font les poubelles… – We love exploring Cafayate around its central square with a small church, taking photos with the mountains looming in the distance, having an impromptu coffee and enjoying empanadas at Casa de las Empanadas (all vegetarian and not just with cheese, which is rare). And yes, here the donkeys like to look for things in the garbage

Nous reprenons des forces pour aller visiter la bodega « Domingo Hermanos » qui possède des vignes dans plusieurs villages de la région de Cafayate, mais aussi certaines à plus de 2000 m d’altitude (Cafayate étant à environ 1600 m). Etonnamment, leurs ventes se font principalement sous le format de la Dame-jeanne (dernière photo) pour les restaurants. Nous apprécions particulièrement le cépage Torrontés en blanc, et constatons qu’un grossiste en vend à la Wantzenau, juste à côté de là où habite le frère de Matt. A notre retour, nous pourrons donc partager ce vin en famille ! – We regain our strength to visit the « Domingo Hermanos » bodega, which owns vineyards in several villages in the Cafayate region, some at altitudes of over 2000 m (Cafayate is at around 1600 m). Surprisingly, their bestsellers and main product (80% of sales) are these Lady-jeanne type of bottles of housewine to restaurants and households (last photo). We particularly like the white Torrontés variety, and note that a wholesaler in La Wantzenau sells it, a village very close to where Matt’s brother lives. When we return, we’ll be able to share this wine with our families!

Nous louons des vélos pour accéder à des bodegas plus lointaines et tombons malheureusement sur un portail clos (c’est dimanche) en tentant de visiter Utama, une bodega familiale et artisanale recommandée par la famille qui nous loge. Nous allons donc vers la bodega plus chic El Esteco, mais plus de place pour faire la dégustation guidée. Ils nous proposent en revanche une dégustation en self-service qui nous aura bien plu, si l’on oublie le rosé absolument pas à notre goût. – We rent bicycles to access more distant bodegas, and unfortunately come across a closed gate (it’s Sunday) when we try to visit Utama, a family-run, artisanal bodega recommended by the family owning our hostel. So we head for the fancier El Esteco bodega, but there’s no room for us in the last guided tasting of the day. However, they do offer us a self-service tasting, which we thoroughly enjoy, except for the rosé which was not at all to our taste.

La route entre Cafayate et Salta est splendide, nous l’empruntons une première fois en « colectivo » (bus local) pour visiter des grottes majestueuses à une heure environ de Cafayate. La deuxième fois, cela sera pour quitter la ville et se diriger vers Salta. – The road between Cafayate and Salta is splendid, we take it once by « colectivo » (local bus) to visit the majestic caves about an hour from Cafayate. The second time, we take it to leave the city and head for Salta.

La « Garganta del Diablo » se mérite car il faut escalader un peu les rochers avant de se retrouver dans les entrailles de la roche, et « El Anfiteatro » propose une ambiance particulière avec son joueur de flûte de pan accompagné par les chants de touristes qui résonnent partout autour de nous. – The « Garganta del Diablo » is well worth a visit, but you have to climb a little way up the rocks before finding yourself in the bowels of the devil, and « El Anfiteatro » offers a special atmosphere, with its panpiper accompanied by the singing of tourists echoing all around us.

Salta 🌞

C’est parti pour l’exploration de la capitale, Salta, mais à un rythme très ralenti car Matt a des symptômes qui ressemblent à la dengue donc le repos est obligatoire. Un musée en particulier nous impressionne, le MAAM (musée de la haute montagne) car il contient des momies incas en parfait état de conservation. Les incas avaient pour habitude de faire des sacrifices humains et en particulier d’offrir aux dieux leurs enfants les plus beaux. Ils partaient ainsi en expédition dans la montagne avec les enfants, puis arrivés au sommet les endormaient avec de la chicha, alcool de maïs pour les accompagner vers la mort (les incas ne le voyaient pas comme une mort mais comme une continuation de la vie dans l’au-delà). Des siècles plus tard, on a retrouvé les corps congelés de trois de ces enfants au sommet du volcan Llullaillaco (6739 m) dans un parfait état. Les scientifiques les ont étudiés et maintenant une des momies est présentée au musée. Malheureusement, les photos sont interdites mais c’est très impressionnant d’admirer les offrandes avec lesquelles les enfants ont été trouvés ainsi que la momie de « la fille à l’éclair » qui semble dormir. – We’re off to explore the capital, Salta, but at a very slow pace, as Matt has symptoms similar to dengue fever, so rest is mandatory. One museum in particular impresses us, the MAAM (high mountain museum), as it contains Inca mummies in a perfect state of preservation. The Incas used to make human sacrifices, in particular offering their most beautiful children to the gods. They would set off on expeditions into the mountains with the children, then, when they reached the summit, put them to sleep with chicha (fermented corn drink with alcohol) to make them fall asleep before they froze (the Incas didn’t see this as death, but as a continuation of life in the afterlife). Centuries later, the frozen bodies of three of these children were found on the top of the Llullaillaco volcano (6739m) in perfect condition. Scientists studied them, and now one of the mummies is on display in the museum. Unfortunately, photos are not allowed but it is very impressive to admire the offerings the children were found with as well as the well-preserved « lightning girl » who almost looks like she is only sleeping.

Salta se visite également en téléphérique, qui permet d’accéder à un point de vue panoramique sur la ville. Nous redescendons à pied, et trouvons sur le chemin un musée archélogique qui expose des pièces de l’ère pré-colombienne trouvées dans la région. – Salta can also be visited by cable car, which provides a panoramic view of the city. We walk back down, and on the way find an archaeological museum displaying pre-Columbian artefacts found in the region.

Cartes – Maps 📍

De bas en haut : Cafayate, Garganta del Diablo et Anfiteatro, et la capitale Salta. Organic Maps. – From bottom to top: Cafayate, Garganta del Diablo and Anfiteatro, and the capital Salta. Organic Maps.

Tucumán province 🇦🇷

Depuis la ville de Córdoba, c’est un bus qui nous transporte dans la petite mais très riche (historiquement et culturellement) province de Tucumán avec sa capitale San Miguel de Tucumán et sa vallée à quasiment 2000m d’altitude où poussent les raisins qui font la réputation des vins argentins. Un grand merci à Philippe, français du pays basque rencontré au milieu de la forêt en Bolivie, avec qui nous avons gardé contact et qui nous a recommandé cette route !

From the city of Córdoba, a bus takes us to the small but very rich (historically and culturally) province of Tucumán, with its capital San Miguel de Tucumán and its valley at an altitude of almost 2000m, where the grapes that make Argentine wines so famous grow. Many thanks to Philippe, a Frenchman from the Basque country we met in the middle of the forest in Bolivia, with whom we’ve kept in touch and who recommended this route to us!

Ruinas de Quilmes

San Miguel de Tucumán ⛪️

Premier arrêt, la capitale avec ses 35 degrés en journée pour cette fin d’été. Nous n’y passons que deux nuits car nous arrivons très tard le premier soir (merci à José de notre logement de nous avoir attendu jusqu’à cette heure tardive) et ne voulons pas passer trop de temps en ville. Une belle surprise cependant car c’est ici que fut signée l’indépendance de l’Argentine de la couronne espagnole en 1816 afin de devenir les Provinces unies du Rio de la Plata (ce n’est que plus tard qu’elle deviendra Argentine, du nom de l’argent trouvé en masse sur le fleuve du même nom).

First stop, the capital, with its 35 degrees during the day for late summer. We only spent two nights there, as we arrived very late on the first night (thanks to José at our accommodation for waiting for us until that late hour) and didn’t want to spend too much time in the city. A nice surprise, however, as it was here that Argentina’s independence from the Spanish crown was signed in 1816, to become the United Provinces of the Rio de la Plata (only later to become Argentina, named after the silver found en masse on the river of the same name).

De nombreuses églises se trouvent dans la capitale, on vous épargne les noms. – There are many churches in the capital, we’ll spare you the names.

En cette Semana Santa, beaucoup d’argentins sont en week-end prolongé et beaucoup en profitent pour visiter cette maison au rôle clé dans l’histoire de leur pays puisque ses murs y ont vu la signature de l’indépendance. – This Semana Santa, many Argentines are on a long weekend, and many take the opportunity to visit this house, which has played a key role in their country’s history, since its walls witnessed the signing of the independence treaty.

Centre ville de San Miguel de Tucumán. Nous ratons une visite guidée de la ville en bus, tant pis nous faisons notre propre promenade. – Downtown San Miguel de Tucumán. We miss out on a guided bus tour of the city, so we take our own walk.

Le parc de la ville abrite aussi un musée retraçant l’histoire industrielle de l’exploitation du sucre dans la région. – The town park also houses a museum tracing the industrial history of sugar production in the region.

Tafí del Valle 🧀

Un taxi collectif prend la route qui grimpe entre les montagnes afin d’atteindre Tafí del Valle connue pour sa production de fromage de chèvre et de vache. Nous partageons le trajet avec Pepa, qui parle pendant tout le voyage et nous donne 1000 recommandations de choses à voir dans la région. – A shared cab takes us up the mountain road to Tafí del Valle, famous for its goat and cow cheese production. We share the ride with Pepa, who talks the whole way and gives us 1,000 recommendations of things to see in the area.

Nous logeons chez Liliana qui possède un très bel espace extérieur et une belle vue. La cabane que l’on voit est louée par des argentins qui reviennent ici chaque année pour la Semana Santa. Nous dormons dans la maison de Liliana de l’autre côté. Malheureusement nous ne savions pas que ce logement était situé à plus de 4 km du centre. En ces jours fériés il fut compliqué pour nous de se déplacer : nous avons beaucoup marché et fait du stop. – We’re staying at Liliana’s, which has a lovely outdoor space and a great view. The hut you can see is rented by Argentinians who return here every year for Semana Santa. We sleep in Liliana’s house on the other side. Unfortunately, we didn’t know that this accommodation was more than 4 km from the center. It was very difficult for us to get around during the holidays, so we did a lot of walking and hitchhiking.

Notre premier plateau de (très) bons fromages de la région, accompagné d’un vin rouge…et de glaçons pour mettre dans le vin ! Culturellement, le français moyen peut être un peu choqué par cette pratique. – Our first platter of (very) good local cheeses, accompanied by a red wine…and ice cubes to put in the wine! Culturally, the average Frenchman may be a little shocked by this practice.

Le même soir nous cherchons une fête de l’agriculteur qui devait avoir lieu non loin du centre, mais nous ne trouvons rien. Nous sommes ensuite pris en stop pour rentrer chez Liliana par cette famille adorable. Une façon pour eux d’être de bons chrétiens en cette période de Pâques. – The same evening we look for a farmer’s party that should be taking place not far from the center, but we don’t find anything. We are then picked up hitchhiking back to Liliana’s house by this adorable family. They say this was a way for them to be good Christians in this Easter season – we won’t complain.

Le lendemain la fête du lasso, elle, existe bel et bien. Il s’agit d’un concours de prise au lasso d’un cheval jeune et fougueux lancé au milieu de l’arène. Quatre à cinq cavaliers courent après le jeune cheval et préparent ainsi le travail pour deux lanceurs de lasso, un à cheval et un autre à pied. Beaucoup d’amateurs sont présents autour de l’arène pour applaudir les candidats, pendant qu’un guitariste improvise sur ce qui se passe en chanson (même quand un camion vient arroser l’arène, le chanteur fait une ode au camion). Nous sommes mal à l’aise devant la cruauté de certains moments: un cheval tente à tout prix de s’échapper en sautant au-dessus d’une barrière mais se prend dans les barbelés et semble beaucoup souffrir. Nous ne restons pas bien longtemps. – The next day, the lasso festival is a real event. It’s a competition to lasso a young, spirited horse thrown into the middle of the arena. Four or five riders chase the young horse, setting the stage for two lasso throwers, one on horseback and one on foot. Many fans are present around the arena to applaud the candidates, while a guitarist improvises on what’s happening in song (even when a truck comes to spray the arena, the singer makes an ode to the truck). We’re uncomfortable at the cruelty of certain moments: a horse tries at all costs to escape by jumping over a fence, but gets caught in the barbed wire and seems to suffer a lot. We don’t stay very long.

La Estancia los Cuartos est une maison bien préservée depuis ses 200 ans d’histoire (et aussi un hôtel). La visite de la maison est très moderne : smartphones qui lisent les explications sur une application, ainsi que des hologrammes… – La Estancia los Cuartos is a well-preserved house with a 200-year history (and also a hotel). The tour of the house is very modern: smartphones that read the explanations on an app, as well as holograms…

Nous changeons de logement et passons chez Susana, avec aussi un bel espace extérieur. Cela nous permet d’être plus proches du centre, même si en cette Semana Santa le centre est complètement congestionné par le trafic et les trottoirs sont bondés. Dommage, pour une petite ville de montagne qui a l’air charmante. – We change accomodation and move to Susana’s, which also has a nice outdoor space. This allows us to be closer to the center, even though this Semana Santa the center is completely congested with traffic and the sidewalks are crowded. A pity, for a charming little mountain town.

Comme un air de Carnac à El Mollar, village très calme à 10 km de Tafí que nous rejoignons en bus. Des menhirs datés d’environ 2000 ans avant JC ont été trouvés en nombre par l’un des premiers archéologues à explorer la région au XIXème siècle, et sont rassemblés dans ce lieu au pied des montagnes. Les dessins qui s’y trouvent sont souvent des représentations humaines ou d’animaux. – A touch of Carnac in El Mollar, a quiet village 10 km from Tafí which we reach by bus. Menhirs dating from around 2000 BC were found in large numbers by one of the first archaeologists to explore the region in the 19th century, and are clustered in this spot at the foot of the mountains. The drawings found here often depict human or animal figures.

Nous continuons d’explorer El Mollar et son accès au lac Angostura, balayé par le vent et entouré de montagnes encore dans la brume. Deux chiens nous accompagnent dans notre balade et nous croyons qu’ils ne vont plus jamais arrêter de nous suivre…jusqu’à ce qu’ils rencontrent d’autres chiens et nous oublient. – We continue to explore El Mollar and its access to Lake Angostura, windswept and surrounded by mountains still shrouded in mist. Two dogs accompany us on our walk and we think they’ll never stop following us… until they meet other dogs and forget about us.

Pause déjeuner à El Mollar dans un restaurant recommandé par des vendeuses d’alfajores croisées au bord du lac. Au menu très traditionnel : humita al plato (soupe de maïs au fromage), humita « en chala » (cuit dans la peau de maïs), ainsi que le dessert un dulce de cayote (courge) aux noix et fromage. – Lunch break in El Mollar at a restaurant recommended by alfajores vendors we met on the lakeshore. On the very traditional menu: humita al plato (corn soup with cheese), humita « en chala » (cooked in corn skin), and for dessert, dulce de cayote (squash) with walnuts and cheese.

Nous décidons de faire les 10 km du retour à Tafí à pied, alors que la brume matinale s’est dissipée et que le soleil tape assez fort. Les vues sont magnifiques. Un nouveau chien se met à nous suivre sur une bonne partie du trajet puis nous laisse tomber. Nous mettons deux bonnes heures et rentrons chez Susana bien fatigués. Peut-être que l’idée de rentrer à pied n’était pas si bonne car nous serons malades les prochains jours. – We decide to walk the 10 km back to Tafí, just as the morning mist has cleared and the sun is beating down hard: the views are magnificent. Another dog starts following us most of the way, then drops us. It takes us a good two hours and we’re back at Susana’s quite tired. Maybe the idea of walking home wasn’t such a good one, as we’ll be sick for the next few days.

Amaicha del Valle 🍷

Nous sommes contents de quitter la foule de Tafí et regrettons de ne pas avoir pu découvrir le village en période plus calme. Nous continuons notre chemin plus au nord à Amaicha del Valle environ 50 km plus loin. Pour le coup ce village est très, très calme. Depuis notre auberge de jeunesse pourtant proche de la place centrale, nous n’entendons aucun bruit et une voiture passe peut-être toutes les heures. Cela nous permet de nous remettre un peu de notre rhume.

We’re glad to get away from the crowds in Tafí, and regret not having been able to discover the village in quieter times. We continue further north to Amaicha del Valle, some 50 km away. This village is very, very quiet. From our hostel, which is very close to the main square, we can’t hear a sound, and a car passes by every hour or so. This allows us to recover a little from our cold.

Thé et soupe sont au programme pour se remettre en forme dans le bel espace de notre auberge de jeunesse qui fait aussi restaurant. Nous y goûtons un hamburger végétarien, des empanadas au quinoa et au fromage, et un tamal (farine de maïs et farce aux légumes). – Tea and soup are the order of the day, as we get back into shape in the beautiful space of our youth hostel, which doubles as a restaurant. We try a vegetarian burger, empanadas with quinoa and cheese, and tamal (corn flour and vegetable stuffing).

Nous parvenons péniblement à faire une sortie pour découvrir le très beau Museo de la Pachamama, qui rassemble les sculptures, peintures et tapisseries d’Héctor Cruz, un artiste de la région dont l’oeuvre entière est dédiée aux croyances des peuples pré-colombiens. – We struggle to get out and about the next day to discover the beautiful Museo de la Pachamama, which features sculptures, paintings and tapestries by Héctor Cruz, a local artist whose entire artwork is dedicated to the beliefs of pre-Columbian peoples.

Ruinas de Quilmes 🌵

Ce site archéologique à la frontière entre la province de Tucumán et celle de Salta où nous continuerons nos aventures est daté d’environ 2000 avant JC : on y retrouve une zone d’habitations, une zone d’agriculture et un cimetière. La communauté indigène Quilmes a vécu ici pendant des siècles, rencontrant les Incas au XVème siècle. D’après notre guide, bien que les Incas aient envahi leur territoire, ils sont restés respectueux des traditions de ces populations. On ne peut pas dire la même chose des espagnols qui, après les avoir réduits en esclavage, les ont déportés à pied vers Buenos Aires leur faisant perdre leur identité de peuple des montagnes. Mais les Quilmes ont vaillament résisté et certains ont pu rester vivre sur leurs terres d’origine. Aujourd’hui leurs descendants revendiquent leur lignée et c’est eux qui nous font visiter le site.

This archaeological site on the border between Tucumán province and Salta province, where we’ll be continuing our adventures, dates back to around 2000 BC and includes a residential area, an agricultural zone and a cemetery. The indigenous Quilmes community lived here for centuries, encountering the Incas in the 15th century. According to our guide, although the Incas invaded their territory, they remained respectful of their traditions. The same cannot be said of the Spanish who, after enslaving them, deported them on foot to Buenos Aires, causing them to lose their identity as a mountain people. But the Quilmes resisted valiantly, and some were able to remain on their original lands. Today, their descendants lay claim to their lineage, and it is them who show us around the site.

Du pied de la montagne, on voit les terrassements grimper sur son flanc. Ce ne sont pas des lieux servant à l’agriculture mais un quartier résidentiel dont les murs sont restés. Plus on vivait haut, plus on était important et on vivait seul. Les quartiers du bas étaient remplis de lieux de vie communautaires. Des fortifications utilisées pour se défendre en cas d’invasion ont été construites de part et d’autre de la montagne. Depuis ces fortifications, la vue sur l’ancienne cité et la vallée est à couper le souffle. Notre guide nous apprend beaucoup de choses et nous montre l’utilisation du mortier. – From the foot of the mountain, you can see the terraces climbing up its flank. These are not places used for farming, but a residential area whose walls have survived. The higher you lived, the more important you were and the more you lived alone. The lower quarters were filled with communal living spaces. Fortifications used to defend against invasion were built on either side of the mountain. The view of the ancient city and valley from these fortifications is breathtaking. Our guide teaches us many things, including the use of the mortar to crush corn.

Cartes – Maps 📍

A l’ouest la capitale San Miguel de Tucumán, à l’est du sud au nord : El Mollar, Tafí del Valle, Amaicha del Valle, les ruines de Quilmes. Organic Maps. – To the west, the capital San Miguel de Tucumán; to the east, from south to north: El Mollar, Tafí del Valle, Amaicha del Valle, the ruins of Quilmes. Organic Maps.

Córdoba province 🇦🇷

Depuis la frontière avec l’Uruguay, un autre bus de nuit nous transporte plus au centre de l’Argentine dans la province de Córdoba où nous restons une semaine. D’une part pour se reposer du rythme du voyage qui commence à nous affecter un peu, d’autre part car il y a beaucoup de choses à voir dans la capitale de la province, au poids historique important car fondée par les jésuites au XVIème siècle. De plus, il y a des sorties à faire dans la région (les « Sierras ») et nous n’allons pas nous en priver. Nous logeons en ville dans un appartement entier dans un quartier résidentiel calme où nous apprécions observer le rythme de vie tranquille des habitants qui se retrouvent pour boire du maté sur la petite place en face de notre bâtiment.

From the border with Uruguay, another overnight bus takes us further into central Argentina to the province of Córdoba, where we stay for a week. On the one hand to take a break from the pace of the trip, which is beginning to affect us a little, and on the other because there’s a lot to see in its capital which are of great historical importance, founded by the Jesuits in the 16th century. What’s more, there’s plenty to do in the region (the « Sierras »), and we’re not going to miss out. We’re staying in an entire apartment in a quiet residential area where we enjoy observing the quiet rhythm of life as the locals gather to drink maté in the small square in front of our building.

Basilica Nuestra Señora de la Merced

Córdoba ville – Córdoba city 🚲

La place San Martín constitue le coeur de la vieille ville, à environ 20 minutes à pied de notre appartement. Elle comporte la cathédrale de Córdoba, richement décorée dont l’ombre permanente se dessine en blanc sur le parvis. Le grand bâtiment à colonnades qui la jouxte est aujourd’hui un musée et un point d’information touristique. – Plaza San Martín is the heart of the old town, about 20 minutes’ walk from our apartment. It features the richly decorated Córdoba Cathedral, whose permanent shadow is cast in white across the square. The large building with columns next to it is now a museum and tourist information point.

El Nazareno, un peu plus loin dans le centre historique est une maison de fabrication artisanale de la spécialité argentine : l’alfajor, un gâteau comme un grand macaron traditionnellement fourré de dulce de leche (dans notre cas nous avons commandé confiture de framboise et fraise). – El Nazareno, a little further along in the historic center, is a house of artisanal production of the Argentine specialty: alfajor, a cake like a large macaroon traditionally filled with dulce de leche (we ordered ones with strawberry and raspberry jam instead).

Nous visitons le très beau musée historique de l’université nationale de Córdoba, au départ fondé par les jésuites puis devenu université et ensuite théâtre d’une réforme au début du XXème siècle qui permit d’y traiter de sciences exactes. L’université se visite avec un guide qui nous raconte toute son histoire et nous pointe les détails de la magnifique salle de remise de diplôme des doctorants. – We visit the beautiful historical museum of the Universidad Nacional de Córdoba, originally founded by the Jesuits, then transformed into a university and the scene of a reform at the beginning of the 20th century that enabled the exact sciences to be taught. The university can be visited with a guide who tells us all about its history and points out the details of the magnificent graduation hall for doctoral students.

Le musée de l’université possède également une belle collection de cartes anciennes et de livres publiés dès les premiers progrès de l’imprimerie réalisés, avec notamment une bible traduite en 7 langues différentes. – The university museum also boasts a fine collection of old maps and books published in the early days of printing, including a Bible translated into 7 different languages.

Toujours sur le site de l’université, on trouve également un musée d’histoire naturelle et une impressionnante collection de minéraux. C’est vraiment le lieu de tous les savoirs ! – The university also boasts a natural history museum and an impressive mineral collection. It really is a place for all kinds of knowledge!

Autre attraction du centre historique : la crypte jésuitique qui comme son nom l’indique a été construite par les jésuites à l’époque de la fondation de la ville. Mais la construction de l’église qui devait se trouver au-dessus a été abandonnée, puis la crypte utilisée par des particuliers est finalement oubliée jusqu’à ce que des travaux pour étendre le réseau téléphonique l’exhibe à nouveau dans les années 80. – Another attraction in the historic center is the Jesuit Crypt, which, as its name suggests, was built by the Jesuits when the town was founded. The construction of the church that was to have stood above it was abandoned, and the crypt was then used by private individuals and finally forgotten, until work to extend the telephone network brought it back to life in the 1980s.

Autres aperçus du centre historique avec ses excavations qui présentent des ruines mélangeant années 60 et époque des jésuites, et les très nombreuses églises (ici celle de la compagine de Jésus). – Other glimpses of the historic center, with its excavations featuring ruins from both the 60s and the Jesuit era, and the many churches (here the Society of Jesus).

Autre quartier, autre ambiance avec celui de Nueva Córdoba, très vivant et rempli de restaurants et bars qui ne s’animent qu’à partir de 16h-17h. Nous y mangeons des empanadas et des Franui, un délice que nous ont fait découvrir nos amis Clari et Mati à Buenos Aires : des framboises congelées recouvertes de chocolat blanc et chocolat au lait ou amer. – Nueva Córdoba is a different neighborhood with a lively atmosphere, full of restaurants and bars that only come alive from 4pm to 5pm. Here we eat empanadas and Franui, a delicacy that our friends Clari and Mati in Buenos Aires made us discover: frozen raspberries covered in white, milk or bitter chocolate.

En fin d’après-midi nous déambulons à travers une foire dédiée à l’artisanat et admirons les nombreux stands qui montrent de belles créations. Puis quand la nuit tombe nous trouvons un rooftop et dégustons des jus en happy hour. Ce ne sont pas les jus du Brésil, mais on apprécie tout de même. – In the late afternoon we stroll through a fair dedicated to handicrafts, admiring the many stands displaying beautiful creations. Then, as night falls, we find a rooftop and enjoy happy hour juices. They’re not Brazilian juices, but we enjoy them all the same.

Pour notre dernier jour sur place, nous profitons du service gratuit de mise à disposition de vélos et faisons une balade sur les quais, assez peu jolis mais la piste cyclable a le mérite d’exister et de nous faire admirer les différents ponts. Nous passons l’après-midi dans le Parque Sarmiento et cherchons l’ombre à tout prix car la chaleur revient. – On our last day here, we take advantage of the free bicycle service and take a stroll along the quays, which aren’t very pretty, but at least there is a bike path allowing us to admire the various bridges. We spend the afternoon in the Parque Sarmiento, seeking shade at all costs as the heat returns.

On essaie de se mélanger avec les locaux et leur maté, sur la place devant chez nous bondée le dimanche. – We try to mix with the locals and their maté, in the crowded square in front of our house on Sundays.

Jesus María ⛪️

Pendant notre semaine à Córdoba, nous faisons une excursion dans les « Sierras » à deux heures de bus environ, dans la ville de Jesus María réputée pour son établissement jésuite caractérisé par sa production agricole et vinicole importante (une « estancia ») avant que ceux-ci ne soient expulsés. Notre visite guidée fut très enrichissante et nous a permis de comprendre pas mal de choses sur l’histoire de cette province argentine.

During our week in Córdoba, we made an excursion to the « Sierras », about two hours by bus, to the town of Jesus María, famous for its Jesuit settlement important for its agricultural and wine production (an « estancia ») before they were expelled. Our guided tour was very enriching and helped us understand a great deal about the history of this Argentine province.

Après un moment passé dans la ville plutôt agréable, nous nous dirigeons vers le lieu de l’estancia situé bien au-delà du centre. – After a pleasant stroll through the town itself, we head for the estancia, located well away from the center.

La chapelle n’est plus utilisée pour les offices religieux et ses peintures sont en cours de restauration mais conserve un charme certain. – The chapel is no longer used for religious services and its paintings are being restored, but it retains a certain charm.

A l’intérieur, beaucoup de choses à voir avec entre autres : un lavoir gravé aux symboles de Jésus et Marie et qui donna son nom à la ville, les pièces utilisées par les jésuites pour cuisiner ou dormir, un cadran solaire non original mais de la même époque, des vêtements pour les offices religieux, une impressionnante collection de pièces de monnaie qui contient notamment des pièces datant du règne de Louis XVI, des céramiques pré-colombiennes trouvées dans la région et de la porcelaine. – Inside, there’s plenty to see, including a washhouse engraved with the symbols of Jesus and Mary, which gave its name to the town, rooms used by the Jesuits for cooking and sleeping, a non-original sundial from the same period, vestments for religious services, an impressive coin collection including coins from the reign of Louis XVI, pre-Columbian ceramics found in the region and porcelain.

Villa General Belgrano 🇩🇪

A deux heures de bus de Córdoba également, nous passons un séjour de deux nuits dans cette ville qui par bien des aspects nous rappelle Blumenau au Brésil car ici on y célèbre la culture allemande (et suisse). Plus charmant et moins parc d’attractions que Blumenau, nous nous amusons à goûter la version argentine des plats allemands proposés dans les restaurants. On ne cherche pas particulièrement ces villes allemandes si loin de l’Europe, mais il faut croire qu’elles viennent à nous !

Also a two-hour bus ride from Córdoba, we spend two nights in this city, which in many ways reminds us of Blumenau in Brazil, where German (and Swiss) culture is celebrated. More charming and less of a theme park than Blumenau, we enjoy sampling the Argentine version of the German dishes on offer in the restaurants. We don’t particularly seek out these German cities so far from Europe, but I guess they come to us!

Aperçus de la ville. Sur la dernière photo on dirait un peu Obernai non ? – Glimpses of the town. The last photo looks a bit like Obernai, doesn’t it?

Oui, Gandalf est ici, assis sur un banc… – Yes, Gandalf is here sitting on a bench…

A un quart d’heure de marche du centre environ se trouve l’entrée du sentier qui mène vers le Cerro de la Virgen (mont de la Vierge) et du Pico Alemán. Mais cela se mérite, car la montée d’une heure environ est raide et il faut parfois escalader un peu. Une fois en haut, les vues sur la ville et la vallée sont splendides. – A quarter of an hour’s walk from the center of town is the entrance to the path leading to Cerro de la Virgen (Mount of the Virgin) and Pico Alemán. It is not so easy, as the hour-long ascent is steep and sometimes requires a bit of climbing. Once at the top, the views over the town and valley are splendid.

Nos soirées se passent au bord de la piscine à regarder les couleurs du ciel nocturne, ou bien à déguster des empanadas et la fainá (galette de farine de pois chiches) accompagnées de la bière artisanale locale. La piscine n’est pas des plus propres donc nous n’en profitons pas, et de toute façon les soirées sont fraîches. – Our evenings are spent by the pool watching the colors of the night sky, or enjoying empanadas and fainá (chickpea flour cake) together with the local artisanal beer. The pool isn’t the cleanest, so we don’t take advantage of it, and in any case the evenings are cool.

La Cumbrecita 🗻

Perchée à environ 1600m au-dessus du niveau de la mer, La Cumbrecita à une heure de bus de Villa Belgrano nous offre l’occasion d’une excursion supplémentaire. Ce village aux faux airs de la Suisse nous a été recommandés par Clari et Mati de Buenos Aires, et nous n’avons pas été déçus : températures plus fraîches, beaux chalets, pas ou peu de voitures dans les rues (sauf pour les locaux), et des petites randonnées à faire pour admirer des cascades ou la rivière qui y passe. Magique ! Dommage qu’avec la semaine sainte, beaucoup d’argentins soient en vacances dans la région…les rues sont bondées.

Located at around 1600m above sea level, La Cumbrecita, an hour’s bus ride from Villa Belgrano, offers us the opportunity for an extra excursion. This Swiss-style village was recommended to us by Clari and Mati from Buenos Aires, and we weren’t disappointed: cooler temperatures, beautiful chalets, few or no cars on the streets (except for the locals), and short hikes to admire the waterfalls or the river that runs through. It’s magical! It’s a pity that with Holy Week, many Argentinians are on vacation in the region…the streets are packed.

La Cumbrecita

Après une grosse tempête en 2013, de nombreux arbres furent déracinés. Un sculpteur de la région en a profité pour parsemer le village de ses oeuvres réalisées uniquement à partir des arbres tombés à ce moment-là. Ici un pêcheur. – After a major storm in 2013, many trees were uprooted. A local sculptor took advantage of the situation to sprinkle the village with his works, made entirely from the fallen trees. Here, a fisherman.

Une courte marche entre les rochers nous emmène vers la Cascada Grande. A moitié tentés par la baignade, nous abandonnons le projet, – A short walk between the rocks takes us to Cascada Grande. We were tempted to swim in there but finally abandoned the idea.

Une autre marche nous fait découvrir les petits lacs et la rivière principale au bord de laquelle nous nous reposons un moment et mettons les pieds dans l’eau glacée. Matt donne à manger à un cheval dans le champ voisin, mais ce cheval est exigeant et n’en a jamais assez. – Another walk takes us past small lakes and along the main river, where we rest for a while and put our feet in the icy water. Matt feeds a horse in the field next to it, but the horse is demanding and can’t get enough.

A La Cumbrecita nous testons aussi la nourriture allemande avec des spätzles à la crème (un peu fades) et un strudel aux pommes plutôt bon. – At La Cumbrecita we also try out German food with creamy spätzles (a little bland) and a rather good apple strudel.

Cartes – Maps 📍

En rouge notre logement dans le quartier La Paz, en jaune de haut en bas : la crypte jésuitique, la place San Martin, le musée de l’université nationale de Córdoba, le quartier de Nueva Córdoba, le parc Sarmiento. Organic Maps. – In red: our accommodation in the La Paz district, in yellow from top to bottom: the Jesuitical crypt, San Martin square, the National University of Córdoba museum, the Nueva Córdoba district, Sarmiento park. Organic Maps.

En jaune en haut, la ville de Jesus María, puis celle de Córdoba au milieu. En rouge en bas, notre logement à Villa General Belgrano et à côté en jaune, La Cumbrecita. Organic Maps. – In yellow at the to is the city of Jesus María. In red at the bottom is our accomodation in Villa General Belgrano, the yellow point next is La Cumbrecita. Organic Maps.

Patagonie Sud – South Patagonia 🇦🇷

Ce n’était pas prévu dans notre plan de voyage initial, mais beaucoup de gens nous ont parlé de la région de la Terre de Feu autour d’Ushuaia et nous avons finalement décidé d’y passer deux semaines. Aucun regret bien au contraire, car dans un climat enfin un peu plus frais nous avons vu des paysages incroyables, aperçu des glaciers de loin et des pingouins de près (et vice-versa), rencontré pas mal de voyageurs comme nous et avons été hébergés dans plusieurs maisons familiales par des argentins. Nous avons aussi repris les randonnées, dont certaines exigeantes physiquement et avons retrouvé le bonheur du début de voyage en rentrant fourbus de nos marches et dormant comme des pierres avec des images magnifiques plein la tête. Un seul regret, que nous ne soyons finalement pas restés plus longtemps !

It wasn’t in our original travel plan, but many people told us about the Tierra del Fuego region around Ushuaia, and we finally decided to spend two weeks there. We have no regrets, quite the opposite in fact, as in a climate that was finally a little cooler, we saw some incredible landscapes. We saw glaciers from afar and penguins up close (and vice-versa), met quite a few backpackers and longtime travellers and had thé possibility to experience the local culture in a homestay. We also started hiking again (a big thing, after our French Guiana struggles). Some of these hikes were physically demanding, and we rediscovered the happiness of the start of our trip by returning home exhausted from our walks and sleeping very deeply and soundly with some magnificent images in our heads. Our only regret is that we didn’t stay longer!

Glacier Perito Moreno – Perito Moreno glacier

Ushuaia (1) 🐧

Se dire que nous sommes au bout du monde en arrivant à Ushuaia est une sensation étrange et indescriptible. Il existe pourtant depuis les années 1950 une base navale côté chilien appelée Puerto Williams qui est plus au sud qu’Ushuaia. Mais peu importe pour les argentins, qui ne considèrent que leur ville comme étant la plus australe. On soupçonne même les chiliens d’avoir fondé cette ville uniquement pour embêter les argentins et leur voler le titre. Ushuaia est entourée de montagnes et bordée par le canal de Beagle, ce qui donne un charme particulier à la ville. Mais par bien des aspects elle ressemble aussi à une station de ski et devient parfois trop touristique. On y rencontre beaucoup de francophones et d’allemands. Nous n’y passons que 3 nuits pour l’instant, avant d’y revenir pour une semaine complète après avoir exploré un peu plus la région.

It’s a strange and indescribable feeling to realize you are at the end of the world when you arrive in Ushuaia. Technically speaking, it’s not the southernmost settlement, a title claimed by the Puerto Williams naval base on the Chilean side of Terra del Fuego since the 1950s. But that doesn’t matter to the Argentinians, who proudly consider and advertise their city to be the southernmost « End of the World ». We are even suspicions that the Chileans founded this city just to annoy the Argentinians and steal the title. Ushuaia is surrounded by mountains and bordered by the Beagle Channel, giving the city a special charm. But in many ways it also resembles a ski resort, and sometimes becomes too touristy. There are French speakers everywhere and the Germans are almost equally numerous… We’re only spending 3 nights here for the time being. We’ll return for a full week after exploring the region a little more.

Aperçus de la ville avec son hommage aux bagnards, car Ushuaia est aussi connue pour sa grande prison et son bord de mer avec mélange de bateaux de croisière et bateaux militaires. – Glimpses of the city with its tribute to convicts, as Ushuaia is also known for its large prison. Its seafront boasts a mix of cruise ships and military vessels.

Le premier soir nous dégustons des bières artisanales dans ce lieu perdu dans la forêt, à proximité du glacier Martial, le plus proche d’Ushuaia. – On our first evening, we enjoy craft beers in this place lost in the forest, close to the Martial glacier, Ushuaia’s closest glacier.

Avec la companie Sea Boat recommandée par Rémy, un français qui s’est installé depuis 6 mois à Ushuaia, nous embarquons dans un bateau rapide qui, depuis le petit port d’Almanza (1h30 de route) nous emmène sur l’île Martillo où des pingouins Magellan ont établi leur colonie. Ils la partagent avec des cormorans, et même un manchot empereur que nous avons aperçu de loin. Le bateau s’approche du rivage et permet d’être très proches des animaux, mais nous ressentons un peu de gêne à venir les déranger. D’autres touristes se promènent même sur l’île et marchent juste à côté d’eux. Peut-être qu’une approche plus lointaine aurait été meilleure. On peut repérer les jeunes pingouins par leur pelage marron, qu’ils perdront à l’âge adulte car il n’est pas adapté à la vie sous-marine. – With the Sea Boat company recommended by Rémy, a Frenchman who has been living in Ushuaia for 6 months, we board a speedboat which takes us from the small port of Almanza (1h30 drive away) to Martillo island where Magellanic penguins have established their colony. They share it with cormorants, and even with an emperor penguin that we spotted from a distance. The boat comes close to the shore, allowing us to get very close to the animals, but we’re a little embarrassed to disturb them. Other tourists are even walking around the island, right next to them. Perhaps a more distant approach would have been better. Young penguins can be identified by their brown down, which they will lose as adults as it is not adapted to life underwater.

Rio Gallegos 🦭

Nous prenons un bus de 12h (et qui part à 3h du matin, aïe !) pour la ville de Rio Gallegos plus au nord. Ce trajet comprend une partie en ferry sur le détroit de Magellan, très agité au retour, et traverse à deux reprises la frontière entre le Chili et l’Argentine. La question des frontières dans ces régions est particulièrement tendue et a fait l’objet d’une guerre entre les deux pays. Le trajet est donc un peu fastidieux car il faut passer la douane plusieurs fois, et chaque pays a sa stratégie : l’Argentine rentre les données dans leur système et ne tamponne pas le passeport, alors que le Chili tamponne à chaque fois et donne un papier à l’entrée qu’il ne faut absolument pas oublier à la sortie. Une fois sur place, nous dormons dans la famille de Nery avec son mari et sa fille car ils louent une chambre inoccupée dans leur maison. Nous louons une voiture pour 3 jours et partons pour le parc national Monte Léon ainsi que pour El Calafate (voir plus bas). Les paysages traversés en voiture sont immenses, très plats et nous croisons très peu d’autres voitures. Il faut par contre faire attention aux guanacos, les lamas sauvages qui peuvent traverser la route sans crier gare.

We take a 12-hour bus (leaving at 3am, ouch!) to the more northern town of Rio Gallegos. The journey includes a ferry section on the Strait of Magellan, which is very turbulent on the way back, and crosses the border between Chile and Argentina twice. Issues concerning border demarcation in these regions is particularly tense, and has even been the subject of war between the two countries in the past. The journey is therefore a bit tedious, as you have to pass through customs several times, and each country has its own strategy: Argentina enters the data into their system and doesn’t stamp the passport, while Chile stamps every time and gives a paper on entry that you absolutely mustn’t lose before you exit. In Rio Gallegos, we stay with Nery’s family, her husband and daughter, as they rent an unoccupied room in their house. We rent a car for 3 days and set off for Monte Léon National Park and El Calafate (see below). The landscapes we drive through are immense, very flat and we pass very few other cars. You do, however, have to watch out for guanacos, the wild llamas that can cross the road without warning.

Paysages typiques des routes traversées sur des centaines de kilomètres, et guanacos au bord de la voie. – Typical roadside scenery for hundreds of kilometers, and guanacos along the way.

Après 2h30 de route nous atteignons les abords du parc national Monte Léon, puis une piste en graviers nous emmène au départ du chemin pédestre vers les colonies de pingouins Magellan. Au bout de 2 km, nous commençons à voir de plus en plus de cadavres de pingouins sur le bord de chemin, car ceux qui s’y sont aventurés se sont fait tuer par leurs prédateurs naturels (pumas en majorité). Le chemin aboutit en haut d’une plage. La plage reste non accessible, mais permet avec de bonnes jumelles de bien les aperçevoir (les points blancs sur la deuxième photo). Cela nous paraît être respectueux de leur environnement. Quelques spécimens un peu aventuriers s’écartent tellement de la plage qu’on les voit de très près, en espérant qu’ils ne se fassent pas surprendre un jour par les pumas. – After a 2h30 drive, we reach the outskirts of Monte Léon National Park, then a gravel track takes us to the start of the walking path to the Magellanic penguin colonies. After 2 km, we start to see more and more penguin corpses on the roadside, as those who have ventured there have been killed by their natural predators (mostly pumas) according to the park authorities. The path ends at the top of a beach. The beach remains inaccessible, but with good binoculars you can see them (the white dots in the second photo). Some adventurers stray so far from the beach that they can be seen at close quarters, we hope they don’t get caught by the pumas one day.

Plus loin dans le parc, nous prenons un chemin qui surplombe la côte et permet d’observer des lions de mer en pleine relaxation. Comme il n’y a que des jeunes mâles et des femelles, l’ambiance est bonne et il n’y a pas de bataille. – Further into the park, we take a path that overlooks the coast and allows us to observe sea lions in full relaxation. As there are only young males and females, the atmosphere is good and there’s no fighting.

El Calafate

Pour y accéder depuis Rio Gallegos, deux choix s’offrent à nous : une piste d’un peu moins de 200 km ou alors un détour d’environ 200 km en plus, mais sur une route goudronnée. Par mesure de sécurité, étant globalement au milieu de nulle part sur la route et sans réseau téléphonique, nous préférons la route goudronnée. Pas sûr que le raccourci par la piste en aurait vraiment été un. Nous dormons 2 nuits à El Calafate dans une auberge de jeunesse pour découvrir un des glaciers les plus imposants de la région (qui en compte beaucoup) : le Perito Moreno, du nom de cet explorateur argentin qui décida au XIXème siècle de délimiter la frontière entre l’Argentine et le Chili dans cette zone hostile. Le glacier est le seul de la région à ne pas avoir reculé depuis le début du XXème siècle, mais malheureusement des signes de recul ont été observés depuis 2020. Nous le visitons avec Léo et Marie, des belges qui nous ont contactés sur Facebook afin de partager les frais de la voiture de location. Une belle rencontre qui se termina par quelques bières patagoniennes.

To get there from Rio Gallegos, we have two choices: a gravel track of just under 200 km, or a detour of around 200 km more, but on a tarmac road. For safety’s sake, as we’re basically in the middle of nowhere on the road and have no phone network, we prefer the tarmac road. Not sure the gravel track would have been a real shortcut. We spend 2 nights in a youth hostel in El Calafate to discover one of the region’s most imposing glaciers (of which there are many): the Perito Moreno, named after the Argentine explorer who set out in the 19th century to demarcate the border between Argentina and Chile in this hostile zone. The glacier is the only one in the region not to have receded since the early 20th century, but unfortunately signs of retreat have been observed since 2020. We visit it with Léo and Marie, two Belgians whom had contacted us on Facebook to share the cost of the rental car. It was a wonderful meeting that ended with a few Patagonian beers.

Difficile de se rendre en compte en photo à quel point le glacier est grand, haut (70 m au maximum), et absolument pas silencieux. La glace craque, le vent s’engouffre dans ses crevasses. Les passerelles qui serpentent sur l’île en face du glacier permettent d’admirer les faces nord et sud qui ont chacune leur charme. En bateau (nous ne l’avons pas fait car jugé trop cher), on imagine que la sensation doit être également forte mais il n’est pas permis de s’approcher trop près car en cette période d’été de gros morceaux tombent et créent des vagues qui peuvent submerger les embarcations. Nous entendons souvent de gros bruits, synonymes de morceaux qui tombent sans jamais pouvoir en observer…jusqu’à notre pause déjeuner où le glacier droit devant nous nous a offert un spectacle époustouflant. Seule la dernière partie a pu être capturée en vidéo. – It’s hard to get a good picture of just how big and high this glacier is (70 m at most), but it’s by no means silent. The ice creaks, the wind rushes through its crevasses. The footbridges that wind around the island in front of the glacier allow you to admire the north and south faces, each with its own charm. By boat (we didn’t do it, as there was noone there to sell the tickets to us on the North shore when we got there and then we considered it too expensive), you can imagine that the sensation must be just as strong. But you’re not allowed to get too close, as during the summer large chunks fall and create waves that can swamp boats. We often hear loud noises, that means chunks are falling, but somehow we don’t manage to observe a bigger one of them…until our lunch break, when the glacier directly in front of us offer us a breathtaking spectacle. We are only able to capture the last one in a succession of large chunks of ice falling on video.

En contrebas du glacier Perito Moreno, le grand lac Lago Argentino créé à partir des glaces fondues, arbore des couleurs bleues profondes. – Below the Perito Moreno glacier, the huge lake Lago Argentino, created from melted ice, shows deep blue colors.

Une fois de retour à Rio Gallegos, nous rendons la voiture et reprenons le bus pour Ushuaia (et retraversons deux fois la frontière pour rien). Sur le ferry qui transporte le bus sur le détroit de Magellan, il ne faut pas avoir le mal de mer car les vagues sont hautes. On imagine bien que de nombreux bateaux ont du échouer ici, et on mesure l’exploit de Magellan au XVIème siècle ainsi que celui des peuples autochtones qui s’y déplaçaient en canöe. – Once back in Rio Gallegos, we return the car and take the bus to Ushuaia (crossing the border twice for nothing again). On the ferry that takes the bus across the Strait of Magellan, you don’t want to get seasick, as the waves are very high. It’s easy to imagine how many ships must have sunk here, and to appreciate Magellan’s achievement in the 16th century, as well as that of the indigenous peoples who used to travel here by canoe.

Ushuaia (2) 🥾

De retour au bout du monde, nous sommes logés chez Erika au sein d’une maison familiale. Certaines de leurs enfants ayant quitté la maison pour leurs études, trois chambres sont disponibles à la location au premier étage de leur maison. Seuls vivent encore Erika, son mari et deux de leurs enfants. Nous en profitons pour cuisiner beaucoup plus que d’habitude, et préparons le soir le repas du lendemain que nous emmenons en randonnée. Ainsi nous apprécions vraiment ce qu’Ushuaia a à offrir : des parcours de randonnée pour tous les niveaux et qui font traverser des paysages splendides.

Back at the end of the world, we’re staying at Erika’s family home. As some of their children have left home to study, three rooms are available for rent on the second floor of their house. Only Erika, her husband and two of their children remain. We take advantage of this to cook much more than usual, and in the evening prepare the next day’s meal, which we take with us on our hikes. In this way, we really appreciate what Ushuaia has to offer: hiking trails for all levels and through splendid landscapes.

Cascada de Los Amigos

Cette randonnée est une des plus simples selon notre guide, en effet le début est plat et nous fait passer à travers des étangs et des bouts de forêts qui nous rappellent un peu la Suède. Par contre, la cascade promise ne s’accède qu’après une montée très raide. Un beau spectacle pour prendre notre sandwich. – According to our guide book, this hike is one of the easiest, since the start is flat and takes us through ponds and bits of forest that remind us a little of Sweden. However, the promised waterfall can only be reached after a very steep ascent. A fine sight to have our lunch break and eat our sandwich.

Parque Nacional Tierra del Fuego

Avec Marine et Benjamin, d’autres belges rencontrés dans notre auberge de jeunesse à El Calafate, nous arpentons le parc national Tierra del Fuego et empruntons le sentier côtier dans la brume matinale. Nous y rencontrons des chevaux sauvages. Puis après une pause déjeuner bien méritée sur un point de vue qui domine les lagunes environnantes (et avec un aigle bicolore qui nous accompagne), nous continuons notre marche jusqu’à atteindre la fin de la route nationale 3, la route la plus australe au monde. – With Marine and Benjamin, two other Belgians we met in our El Calafate youth hostel, we explore the Tierra del Fuego National Park and follow the coastal path through the morning mist. Here, we encounter wild horses. Then, after a well-deserved lunch break at a viewpoint overlooking the surrounding lagoons (and with an eagle accompanying us), we continue our walk until we reach the end of National Route 3, the southernmost road in the world.

Laguna Esmeralda

La randonnée vers la Laguna Esmeralda est plutôt simple aussi et fait environ 9 km aller-retour. Au-dessus de la lagune, le glacier Ojo del Albino est parfois visible entre les nuages. Nous savons qu’il est dangereux d’aller s’y aventurer sans guide, alors nous prenons simplement le chemin qui y mène dans la boue et à mesure que l’on s’en rapproche la pluie fine s’intensifie. Au pied du glacier, des argentins sont là et renconcent à y aller aussi : les rochers qu’il faut escalader sont glissants et la visibilité est nulle. Nous y faisons notre pause déjeuner dans le froid et faisons demi-tour. – The hike to Laguna Esmeralda is pretty straightforward too, about 9 km round trip. Above the lagoon, the Ojo del Albino glacier is sometimes visible between the clouds. We know it’s dangerous to venture there without a guide, so we simply take the path leading to it through the mud, and as we get closer, the light rain intensifies. At the foot of the glacier, some Argentinians are also there, and they too are reluctant to go: the rocks we have to climb are slippery and visibility is nil. We take our lunch break in the cold and turn back.

Sur le chemin forestier qui mène vers la lagune, nous rencontrons également un petit renard qui ne semble pas avoir peur des humains (tant qu’ils restent bien loin). – On the forest path leading up to the lagoon, we also come across a small fox that doesn’t seem to mind humans (as long as they stay well away).

Sur le retour, le ciel se dégage un peu et permet d’aperçevoir les montagnes. – On the way back, the sky clears a little and we get a glimpse of the mountains.

Vinciguerra glacier

Dès le début du chemin nous rencontrons Anja, une allemande qui voyage seule et qui va nous accompagner tout le temps de la marche. Pour monter au glacier Vinciguerra, la randonnée est plus exigeante physiquement et commence par une longue partie dans la forêt et la boue avec de fortes montées. Une fois sortis de la forêt, le glacier commence à être visible mais seulement après une montée raide entre les cailloux. En haut, nous sommes accueillis par la Laguna de los Tempanos et le glacier se montre enfin au fond. Le chemin contourne la lagune et permet de s’approcher très près du Vinciguerra. – At the start of the trail, we meet Anja, a German woman traveling alone, who will accompany us for the duration of the hike. The hike up to the Vinciguerra glacier is more physically demanding, beginning with a long section through forest and mud with steep climbs. Once out of the forest, the glacier begins to come into view, but only after a steep ascent through pebbles. At the top, we are greeted by the Laguna de los Tempanos and the glacier finally comes into view. The path goes around the lagoon and brings us very close to the Vinciguerra.

De près, la masse de glace prend toute son importance et c’est impressionnant de se retrouver juste en face. – Up close, the mass of ice takes on all its importance and it’s impressive to be right in front of it.

Nous reprenons des forces avant de redescendre (car la descente fait mal aux genoux et la boue occasionne encore plus de glissades !), et une bière nous attend à la toute fin du chemin car une brasserie se trouve là au milieu des habitations. Quelle bonne idée ! – We regain our strength before heading back down (because the descent hurts our knees and the mud means even more slips!), and a beer awaits us at the very end of the path, since there is a brewery right when you get to the first houses of this Ushuaia suburb. What a great idea!

Avant de repartir, Matt visite le musée de la fin du monde pendant que Nat prend un bon thé au chaud. Le musée, en plus d’afficher sa collection de pingouins empaillés, retrace l’histoire de la région depuis les habitants natifs jusqu’au premiers explorateurs et aux missions de christianisation du XIXème siècle. De nombreux naufrages ont eu lieu dans les mers déchaînées qui entourent la Terre de Feu et le musée expose la proue d’un bateau retrouvé sur une des plages. – Before setting off again, Matt visits the End of the World Museum while Nat enjoys a cup of hot tea and chills. As well as displaying its collection of stuffed penguins, the museum traces the history of the region from the first native inhabitants to the first explorers and Christianizing missions of the 19th century. Numerous shipwrecks occurred in the stormy seas surrounding Tierra del Fuego, and the museum displays the prow of a ship found on one of the beaches.

Un proverbe de la région dit que si on mange du Calafate (une petite baie noire qui ne pousse qu’en Patagonie) on revient à coup sûr. Nous prenons de derniers clichés d’Ushuaia, persuadés que ce n’est en effet pas la dernière fois que nous admirons ces paysages et ressentons si fortement cette sensation d’être au bout du monde. – A local proverb says that if you eat Calafate (a small black berry that grows only in Patagonia), you’re sure to come back. We take our last shots of Ushuaia, convinced that this is indeed not the last time we’ll admire these landscapes and feel so strongly the sensation of being at the end of the world.

Cartes – Maps 📍

Patagonie du Sud. Au nord ouest, en rouge la ville d’El Calafate et en jaune le glacier Perito Moreno. Au nord est, en rouge la ville de Rio Gallegos et en jaune le parc national Monte Léon. En jaune au milieu, le détroit de Magellan. En rouge et jaune au sud, Ushuaia. – Southern Patagonia. To the north-west, in red the town of El Calafate and in yellow the Perito Moreno glacier. To the northeast, in red the town of Rio Gallegos and in yellow the Monte Léon National Park. In the middle in yellow, the Strait of Magellan. In red and yellow to the south, Ushuaia.

En rouge notre logement chez Erika à Ushuaia, en jaune à gauche la fin de la route nationale 3 dans le parc national Tierra del Fuego, en jaune à droite la colonie de pingouins de Isla Marillo. En bleu de gauche à droite les randonnées du glacier Vinciguerra, la cascade de Los Amigos, et la Laguna Esmeralda. Organic Maps. – In red our accommodation at Erika’s in Ushuaia, in yellow on the left the end of National Route 3 in Tierra del Fuego National Park, in yellow on the right the penguin colony of Isla Marillo. In blue from left to right, the hikes to Vinciguerra glacier, to Los Amigos waterfall and to Laguna Esmeralda. Organic Maps.

Buenos Aires 🇦🇷

Fatigués des nombreux bus, c’est un avion cette fois-ci qui nous transporte des chutes d’Iguaçu vers la vibrante capitale argentine. Là-bas, Nat retrouve Clara une amie avec qui elle a étudié à Sciences-Po à Paris et qui est indirectement responsable de notre première rencontre rue Mouffetard. Elle et son copain étant très accueillants, ils nous ont baladés en voiture pour nous faire vivre la vraie expérience « Porteño ». Quelques jours plus tard, nous retrouvons aussi Solène et Nicolas avec qui nous avons partagé de très bons moments en Bolivie au milieu des lamas. Nous apprécions beaucoup Buenos Aires, sans sentiment d’insécurité, avec une culture culinaire et vinicole très importante et beaucoup de lieux qui la font ressembler à une ville européenne.

Tired from the numerous and lengthy busrides, this time it’s a plane that takes us from Iguaçu Falls to the vibrant Argentinian capital. There, Nat meets up with a friend with whom she had studied at Sciences-Po in Paris and who was indirectly responsible for the two of us meeting the first time on rue Mouffetard. She and her boyfriend were very welcoming, and take us for a day out with their car to give us the real « Porteño » experience. A few days later, we were reunited with Solène and Nicolas, with whom we had shared a wonderful time in Bolivia among the llamas. We like Buenos Aires a lot, with no sense of insecurity, a strong food and wine culture and many places that make it feel like a European city.

Couple dansant le fameux tango argentin. – Couple dancing the famous Argentinian Tango.

Entre le quartier de Colegiales où nous logeons et le quartier de Palermo, beaucoup de petits restaurants attirants, des boulangeries françaises, des parcs et de la danse. Une ambiance de dimanche à Buenos Aires. – Between the Colegiales neighborhood where we’re staying and the Palermo district, lots of attractive little restaurants, French bakeries, parks and dancing. A Sunday atmosphere in Buenos Aires.

Dans le quartier chinois de la capitale, les festivités du nouvel an chinois battent leur plein avec dragons, concerts, démonstrations de tai-chi et écoles de danse. – In the capital’s Chinatown, Chinese New Year festivities are in full swing, with dragons, concerts, Tai Chi and dance school recitals.

A mesure que nous nous rapprochons du quartier de la Boca, nous aperçevons le stade du mythique club Boca Juniors (attention, le club rival River Plate est tout aussi mythique, pas de jaloux !). – As we get closer to the Boca district, we see the stadium of the mythical club Boca Juniors (note that the rival club River Plate is just as mythical, so don’t be jealous!).

Clara et Matias nous emmènent visiter la Fabrique du théâtre Colón, lieu où l’on peut regarder et toucher les plus importants décors en carton-pâte utilisés lors des pièces jouées dans le plus ancien théâtre de la ville, ainsi que les costumes magnifiques. – Clara and Matias take us on a tour of the Fabrica del Teatro Colón, where we can see and touch the most important papier-mâché sets used in plays staged in the city’s oldest theater, as well as the magnificent costumes.

Le Caminito, ancien quartier ouvrier de la ville, regroupe deux ruelles très colorées, des magasins de souvenirs et de football ainsi que la statue de Lionel Messi avec la coupe du monde (aucun respect pour les touristes français qui l’ont encore en travers de la gorge !). L’accordéoniste qui joue du Astor Piazzola est présent sur cette petite scène depuis aussi longtemps que Clara puisse se rappeler. – The Caminito, the city’s former working-class district, is made up of two very colorful alleyways, souvenir and soccer stores and the Lionel Messi statue with the World Cup (no respect for the French tourists who still have it stuck in their throats!). The accordionist playing Astor Piazzola has been on this little stage for as long as Clara can remember.

Dans le quartier de San Telmo, un joli marché d’artisanat en plein air prend place et nous déambulons dans ses rues permettant à Nat d’affiner son style photographique en capturant des moments de vie. – In the San Telmo district, a pretty open-air craft market takes place and we wander through its streets, allowing Nat to hone her photographic style taking snapshots of life moments.

Clara et Matias nous invitent chez eux et nous initient à l’art du maté et ses règles complexes, puis nous offrent un « asado » (barbecue) royal. Probablement le plus vert et avec le plus de tofu jamais vu en Argentine ! – Clara and Matias invite us into their home and introduce us to the art of maté and its complex rules, then treat us to a royal « asado » (barbecue). Probably the greenest and with the most tofu ever seen in Argentina!

Avec Solène et Nicolas nous explorons le centre-ville qui contient ses plus importants bâtiments : l’obélisque, la plaza de Mayo qui comporte la Casa Rosada (le rose palais présidentiel), le mausolée du général San Martin, et plus loin le Teatro Colón. – With Solène and Nicolas, we explore the city center, with its most important buildings: the obelisk, the plaza de Mayo that displays the Casa Rosada (the pink presidential palace), the mausoleum of General San Martin and further away the Teatro Colón.

Le jardin japonais est spacieux, bien fleuri, ce qui conduit des personnes à réaliser leur cérémonie de mariage au sein même du jardin, au milieu des passants ! – The Japanese garden is spacious and full of flowers, which leads some people to hold their wedding ceremony in the garden itself, surrounded by passers-by!

Au musée des arts latino-américains de Buenos Aires (MALBA), les oeuvres de Frida Kahlo cotoyent entre autres celles de l’artiste chilienne Cecilia Vicuña. – At the Buenos Aires Museum of Latin American Art (MALBA), works by Frida Kahlo stand alongside those by Chilean artist Cecilia Vicuña.

Le musée des beaux-arts, en plus d’être gratuit, est très bien fourni en peinture européenne avec notamment un Van Gogh et un Modigliani (mais aussi du Monet, Degas…et même des sculptures de Rodin qui avait semble-t’il un lien particulier avec l’Argentine). – In addition to being free, the Fine Arts Museum is well stocked with European paintings, including a Van Gogh and a Modigliani (as well as Monet, Degas… and even sculptures by Rodin, who seems to have had a special connection with Argentina).

Le quartier de la Recoleta avec son centre culturel très coloré n’est pas très loin de la fac de droits et de sciences humaines, avec son imposant bâtiment. – The Recoleta district, with its colorful cultural center, is not far from the Faculty of Law and Humanities, with its imposing building.

Le jardin botanique est charmant, malgré le fait qu’une bonne partie semble encore en cours d’aménagement et que l’ensemble est un peu désordonné. – The botanical garden is pleasant, despite the fact that much of it still seems to be in the process of being laid out, and that the whole thing is a bit untidy.

Au nord de la ville, en bord de fleuve, se trouve une réserve écologique constitué de marais autour desquels des chemins piétons serpentent. L’air y est plus agréable à respirer qu’en ville, et quelques panneaux explicatifs décrivent la faune et la flore locale. Mais une seule promenade suffit amplement. – To the north of the city, on the banks of the river, lies an ecological reserve of marshland around which footpaths wind. The air here is much nicer than in the city, and a number of information panels describe the local flora and fauna. But one walk is more than enough.

Avant de prendre l’avion pour la Patagonie à 3h du matin, avec Solène et Nicolas nous faisons une sortie au très beau théâtre Cervantes et tentons de comprendre « Potencia Gutiérrez » la pièce que nous voyons (tout en espagnol bien sûr, et les acteurs et actrices parlent très vite !). Nous comprenons qu’il s’agit de l’histoire d’une femme poussée par sa mère à performer au carnaval au Brésil, mais elle souhaite ouvrir une école de danse et éviter la célébrité tandis que sa soeur devient chanteuse de rap. Un vrai groupe de percussions joue entre chaque scène, et le final en musique et en danse est magnifique. Nous aurons au moins eu un aperçu du carnaval à Buenos Aires, le vrai carnaval nous ayant échappé. – Before boarding the plane for Patagonia at 3AM, we go out to the beautiful Cervantes theater with Solène and Nicolas. We do our best to try to understand « Potencia Gutiérrez », the play we’re seeing (all in Spanish, of course, and the actors speak very fast!). We understand that it’s the story of a woman urged by her mother to perform at carnival in Brazil, but she wants to open a dance school and avoid fame while her sister becomes a rap singer. A real drum band plays between each scene, and the finale of music and dance is magnificent. At least we’ve had a glimpse of what could be carnival in Buenos Aires, the real thing having somehow eluded us.

A la fin de la pièce, les acteurs et actrices rejoignent le public dans le hall du théâtre pour une dernière performance ! – At the end of the play, the actors join the audience in the theater lobby for a final performance!

Petit aperçu de notre tour gastronomique de la capitale argentine avec de bons burgers et salades au tofu, les glaces Rapanui (apparemment passage obligé), des restaurants toujours décorés avec soin, une tartine aux oeufs pochés et kale, et un volcan de gnocchi au pesto et fromage. – A small glimpse of our self-organised gastronomic tour(s) of the Argentine capital, with good burgers and tofu salads, Rapanui ice creams (apparently a must), restaurants always decorated with care, a poached egg and kale tartine, and a volcano of gnocchi with pesto and cheese.

Cartes – Maps 📍

En rouge notre logement, en vert de haut en bas : le quartier chinois, le jardin japonais, le MALB et le jardin botanique, la fac de droit le musée des beaux arts et la Recoleta, le théâtre Cervantes, l’obélisque, la place de Mayo avec le palais présidentiel et le mausolée, la réserve écologique à l’est, le quartier de San Telmo, celui de la Boca, le Caminito et la Fabrique de Colón. Organic Maps. – In red, our accommodation. In green, from top to bottom: Chinatown, the Japanese Garden, the MALB and Botanical Gardens, the Law School, the Museum of Fine Arts and Recoleta, the Cervantes Theater, the Obelisk, Plaza de Mayo with the Presidential Palace and Mausoleum, the Ecological Reserve to the east, the San Telmo district, the Boca district, the Caminito and the Fabrica de Colón. Organic Maps.

Iguaçu 🇧🇷🇦🇷

Un bus de nuit nous transporte depuis Blumenau vers Foz do Iguaçu afin de visiter les chutes classées parmi les 7 nouvelles merveilles du monde, et d’approcher le lieu des trois frontières (Brésil, Argentine et Paraguay). Une belle frayeur nous arrive dans le bus à l’approche de Curitiba quand la vitre de l’étage supérieur explose en mille morceaux, blessant très légèrement les personnes en-dessous. Le chauffeur fait la partie de chemin qui reste vers le terminal de bus de Curitiba sans vitre avant droite, afin que nous changions de bus. Du bois et de la terre semblent mêlés aux éclats de verre, est-ce que le bus se serait pris une grosse branche ? Des amis brésiliens nous informent qu’il pourrait aussi s’agir d’une méthode utilisée par des voleurs sur le bord de la route, qui lancent une pierre sur le bus pour le forcer à s’arrêter et détrousser ses passagers. Heureusement rien de tout cela n’est arrivé.

An overnight bus takes us from Blumenau to Foz do Iguaçu to visit the falls, listed as one of the New 7 Wonders of the World, and to approach the tri-border area (Brazil, Argentina and Paraguay). We had quite a scare in the bus as we approached Curitiba, when the window on the upper deck exploded into a thousand pieces, causing minor injuries to the people below. The driver makes the remaining stretch to the Curitiba bus terminal without the right-hand front window, so that we can change buses there. Wood and earth seem to be mixed in with the shards of glass – has the bus taken on a large branch? Brazilian friends inform us that it could also be a method used by roadside robbers, who throw a stone at the bus to force it to stop and rob its passengers. Fortunately, none of this happened.

Les chutes d’Iguaçu côté brésilien. – Iguaçu falls from the brazilian side.

Côté brésilien – Brazilian side 🇧🇷

Formant la frontière entre le Brésil et l’Argentine, le fleuve Iguaçu comporte un nombre de chutes impressionnantes dont certaines peuvent atteindre plus de 80 mètres de haut. Les deux pays de chaque côté du fleuve possèdent donc leur propre accès aux chutes et proposent chacun des visites de style très différent qui ont leur charme. Côté brésilien, les touristes arrivant au parc national sont pris en charge en bus et sont amenés sur les différents points de vue avec assez peu de marche à faire (pas plus de 2 km). Quelques randonnées supplémentaires semblaient accessibles mais une fois sur place nous nous sommes rendus compte qu’elles étaient fermées. De ce côté, les chutes sont vues depuis une certaine distance et plutôt bas, ce qui permet une vue large et d’admirer le paysage dans son ensemble.

Forming the border between Brazil and Argentina, the Iguaçu River features a number of impressive waterfalls (250-300 depending on the amount of water present), some of which reach heights of over 80 meters. The two countries on either side of the river therefore have their own access to the falls, and each offers a very different style of visit, each with its own charm. On the Brazilian side, tourists arriving at the national park are picked up by bus and taken to the various viewpoints, with relatively little walking involved (no more than 2 km). A few additional hikes seemed accessible, but once there we realized that they were closed. On this side, the falls can be seen from some distance and rather low down, allowing a wide view and admiration of the landscape as a whole.

Le côté brésilien offre aussi la possibilité de visiter le Parque das Aves, un parc regroupant des espèces d’oiseaux menacées d’extinction par la déforestation et proposant au visiteur de les observer de près en entrant dans leurs cages géantes. Des programmes de sauvetage des espèces les plus menacées sont mis en place afin d’assurer leur reproduction et éventuellement leur introduction dans leur milieu naturel. D’autres espèces (crocodiles, serpents,…) sont également présentes.

The Brazilian side also offers the chance to visit Parque das Aves, a park grouping together bird species threatened with extinction by deforestation, and offering visitors the chance to observe them up close by entering their giant cages. Rescue programs for the most endangered species are in place to ensure their reproduction and eventual introduction into their natural habitat. Other species (crocodiles, snakes,…) can also be seen there.

Côté argentin – Argentinian side 🇦🇷

Le côté argentin propose beaucoup plus de marche dans leur parc national et permet de faire des randonnées de manière plus libre. Il est également situé en haut des chutes, ce qui donne une perspective complètement différente et permet de plus ressentir la puissance de ces masses d’eau qui tombent. Un bateau permet également de s’approcher assez près des chutes sur le fleuve, et toutes nos affaires rangées dans des sacs étanches, de se prendre une belle douche.

The Argentinian side offers much more walking in their national park, and allows for freer hiking. It’s also located at the top of the falls, which gives a completely different perspective and allows you to feel more of the power of these falling masses of water. A boat also allows us to get quite close to the falls on the river, and all our belongings stowed away in watertight bags, to take a heavy shower.

Le dernier soir, en recomptant nos billets de 500 pesos argentins (environ 50 centimes d’euro !), nous subissons une grosse tempête qui couche un arbre voisin dans la rue et nous empêche d’aller visiter le monument aux trois frontières, juste à 5 blocs de notre logement. – On the last evening, while recounting our 500 Argentine peso bills (about 50 euro cents!), we were hit by a heavy storm that knocked down a nearby tree in the street and prevented us from visiting the monument to the three frontiers, just 5 blocks from our accommodation.

Cartes – Maps 📍

En rouge notre logement côté argentin, très proche du point des trois frontières. Au milieu le parc des oiseaux côté brésilien, à droite les chutes d’Iguaçu. – In red is our accommodation on the Argentinian side, very close to the three-border point. In the middle the bird park on the Brazilian side, on the right the Iguaçu Falls.

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer