Alter do Chão 🇧🇷

  1. Plages – Beaches 🏖
  2. Forêt – Forest 🐜
  3. Nourriture – Food 🍚
  4. Fêtes – Parties 👗
  5. Cartes – Maps 🗺

Notre point de chute pour plusieurs jours après notre passage éclair à Santarém est la petite ville d’Alter do Chão, réputée pour ses plages de sable fin sur les rives du fleuve Tapajós pour son ambiance décontractée, pour sa proximité avec la forêt amazonienne et pour les options végétariennes de ses restaurants ! Nous y sommes en pleine « fête du Sairé », fête de la mi-septembre pendant laquelle les habitants ressortent costumes et instruments traditionnels. Une vraie ambiance brésilienne. De plus, nous y retrouvons nos amis du bateau, et rencontrons de nouvelles personnes comme Juliane abordée sur une plage au coucher de soleil ou un groupe de touristes américains et brésiliens qui font les mêmes visites que nous et avec qui nous ferons la fête. En se baladant le soir, on rencontre également des personnes croisées la veille qui nous saluent, ou encore nos hôtes chez qui on a logé. Cela nous fait presque sentir que nous appartenons à cette petite communauté le temps de quelques jours et quelques soirées. Un sentiment bien agréable.

Our stop-off point for several days after our whirlwind visit to Santarém is the small town of Alter do Chão, renowned for its fine sandy beaches on the banks of the Tapajós river, its relaxed atmosphere, its proximity to the Amazon rainforest and the vegetarian options in its restaurants! We’re in the middle of the « Sairé Festival », a mid-September celebration when the locals bring out their traditional costumes and instruments. A real Brazilian atmosphere. What’s more, we were able to catch up with our friends from the boat, and meet new people like Juliane, whom we meet on a beach at sunset, and a group of American and Brazilian tourists who were doing the same sightseeing as us and with whom we partied. (One of them turns out to be a close friend of one of Nat’s former colleagues. The world is so small!) As we stroll around in the evening, we also meet people we’ve bumped into the day before who say hello to us, or our first hosts in Alter who teach us Carimbo dance moves. It almost makes you feel like you belong to this little community for a few days. A very pleasant feeling indeed.

Plages – Beaches 🏖

La plage principale d’Alter do Chão (Ilha do Amor) est juste en face du centre-ville. Pour y accéder, des bateaux nous attendent en contre-bas. C’est à la force des bras que l’on se fait transporter sur les quelques mètres qui séparent la ville de cette langue de sable. – The main beach of Alter do Chão (Ilha do Amor) is just opposite the town centre. To get there, people are waiting below to transport us paddling on a small boat.

Transportés en bateau à moteur sur le fleuve Tapajós (qui peut être très agité, nos fesses s’en souviennent !), nous découvrons les belles plages qui le bordent. L’eau est chaude et peu profonde. – Transported by motorboat on the Tapajós river (which can be very turbulent, as our backs and bottoms will remember for some time to be!), we discover the beautiful beaches bordering it. The water is warm and shallow.

Nous verrons chacun des couchers de soleil, immanquables, que ce soit dans l’eau ou sur le sable. – We’ll be watching every single incredible sunset, from the water or on the beach.

Les couleurs maginifiques du soir, même les chiens apprécient ! – Wonderful colors of sunset that even Matt’s new doggie friend enjoys!

Forêt – Forest 🐜

Pour nos 4 premières nuit nous dormons chez Graziela qui tient une résidence artistique en plein coeur de la forêt et à quelques minutes en voiture du centre d’Alter do Chão. Ce lieu magique nous marquera pour un moment, entre mygales au plafond, singes qui viennent nous réveiller et fraîcheur de la forêt la nuit. De plus, Graziela (ancienne dentiste du sud du Brésil qui a senti un besoin de connexion avec la nature après la pandémie de Covid) nous inclut parmi ses colocataires et amis. Le premier soir fut l’occasion d’une roda de samba endiablée avec notamment Helder (nom de scène Catraca), musicien épatant qui apprend à Matt l’utilisation du tambourin (pandeiro) et avec qui nous gardons contact pour de futurs échanges musicaux, qui sait ?

For our first 4 nights, we’re staying with Graziela, who runs an artistic residence right in the heart of the forest (Campo do Heliantos), a few minutes drive from the centre of Alter do Chão. We will remember this magical place for a long time, with the monkeys waking us up and the coolness of the forest at night as well as the magnificient but huge tarantulas on the ceiling. What’s more, Graziela (a former dentist turned writer from southern Brazil who felt the need to connect with nature after the Covid pandemic) made us feel very welcome among her flatmates and friends. Just after arriving on the first night, we enjoy a lively samba roda with Helder (stage name Catraca), an amazing musician who is teaching Matt how to play the tambourine (pandeiro) and with whom we are keeping in touch for future musical exchanges, who knows?

Notre chambre chez Graziela, ouverte sur la forêt. – Our room at Graziela’s, completely open towards the forest.

Roda de samba avec Catraca – Roda de samba with Catraca

Une des trois mygales avec lesquelles nous partageons la chambre… – One of the three tarantulas we share the room with…

Un matin, le bruit dans les feuilles autour de nous nous réveille, et nous découvrons trois espèces de singes différents en train de se balader entre les branches ! Un spectacle merveilleux. – One morning, we wake up to the sound of the rustling leaves around us, and discover three different species of monkeys jumping around between the branches! A wonderful sight.

Visite de la réserve naturelle forestière FLONA où tout nous apparaît encore plus grand qu’en Guyane. Les guides nous font voir comment la forêt est utilisée comme ressource par les habitants qui y ont un droit d’accès protégé et exclusif (récolte du latex, antimoustique à base de fourmi, plante anti-diarrhée et une multitude d’autres savoirs ancestraux). – A visit to the FLONA forest nature reserve, where everything seems even bigger than in French Guiana. The guides show us how the forest is used as a resource by the inhabitants, who have protected and exclusive rights of access to it (latex harvesting, ant-based mosquito repellent, anti-diarrhoea medication and a host of further ancestral knowledge).

Vue panoramique depuis la FLONA – Panoramic view of the FLONA reserve

Un autre lieu magique visité le lendemain, la forêt enchantée (Floresta encatada) immergée pendant la partie de l’année la plus humide, et à sec le reste du temps. Nous naviguons paisiblement entre les arbres, le silence est presque parfait (même si d’autres touristes bruyants nous agacent). Notre guide aperçoit des loutres que nous ne pouvons pas voir. – We visit another magical place the next day, the enchanted forest (Floresta encatada), which is completely under water during the rainy season and flooded or dry the rest of the time. We advance peacefully between the trees, the silence almost perfect (even if we were annoyed by other noisy tourists). Our guide spots some otters that we can’t see.

May, qui travaille chez Graziela, nous emmène découvrir les plages et la forêt enchantée. Il est adorable et nous raconte beaucoup d’histoires et de légendes. – May, who work with Graziela, takes us to discover the beaches and the enchanted forest. He is adorable and tells us lots of stories and legends.

Nous passons également voir une communauté vivant le long du fleuve et qui protège une espèce de tortue dans un sanctuaire impressionnant à voir. Ils cultivent également le miel de différentes abeilles. – We also visit a community living along the river that protects a species of turtle with an impressive sanctuary. They also harvest honey from a variety of bees.

Nourriture – Food 🍚

Le plat végétarien classique : riz, pâtes, salade, haricots, farofa. Nous le prenons dans un petit restaurant d’Alter do Chão où la serveuse parle français et a vécu 12 ans à Aubagne, pas très loin de la famille de Matt. Le monde est petit. – The classic vegetarian dish: rice, pasta, salad, beans, farofa. We have it in a small restaurant in Alter do Chão where the waitress speaks French and lived for 12 years in Aubagne, not far from Matt’s family. As we said, it’s a small world.

Notre petit-déjeuner favori chez Graziela : la tapioquinha. A base de farine de tapioca, se mange avec un peu de miel, de la pâte à tartiner, ou bien des oeufs et du fromage. – Our favourite breakfast at Graziela’s: May’s famous tapioquinha. Made from tapioca flour, it can be eaten with a little honey, chocolate spread or eggs and cheese.

La pizza brésilienne à pâte épaisse, est plutôt destinée à être partagée par toute la tablée. – The thick-crust Brazilian pizza is designed to be shared by the whole table.

Au restaurant vegan Siría, le repas est délicieux. – At Siría, a vegan restaurant, the food was delicious.

Fêtes – Parties 👗

Quelques caïprinhas avec Juliane et Heloisa… – A few caïpirinhas with Juliane and Heloisa

…et d’autres avec Jenny et Esmeralda, nos amis américaines pour la soirée. – …and others with Jenny and Esmeralda, our new American friends.

Lors de notre première soirée, nous assistons à un festival nommé « L’Amazonie debout » (selon notre compréhension), dédiée à la sauvegarde de ce territoire et de ses habitants. Nous y voyons des pancartes « Nous sommes la dernière génération à pouvoir sauver l’Amazonie ». Costumes et musique traditionnelle sont de la partie, nous nous faisons également asperger d’un mélange d’eau et d’une plante très odorante par les dames en costume. – On our first evening, we attended a festival called « Amazonia standing up » (as we understand it), dedicated to saving this territory and its inhabitants. We saw signs reading « We are the last generation to save the Amazon ». Costumes and traditional music are on show, and we were also sprayed with a mixture of water and a very fragrant plant by the ladies in traditional garments.

Le carimbó est la musique régionale composée de tambours, maracas, saxophone, guitares et banjos. Très enjouée, elle est dansée en solitaire ou en couple, chacun tournant autour de l’autre. Les femmes portent des jupes colorées qu’elles font tournoyer. Les paroles évoquent les animaux de la forêt et du fleuve. Au bout d’un moment, Graziela nous pousse dans l’arène et nous tentons également de danser. – Carimbó is the regional music featuring drums, maracas, saxophone, guitars and banjos. It’s a lively dance, performed solo or in pairs, with each partner circling the other. The women wear flowy colourful skirts that they twirl around. The lyrics evoke the animals of the forest and the river. After a while, Graziela pushes us into the arena and we try to dance too.

Autre soirée, autre style avec le Chorrinho qui se danse comme une samba. – Another evening, another style with the Chorrinho, which is danced like a samba.

Nous quittons Alter et laissons nos amis avec le sourire, de la musique dans les oreilles et plein de nouveaux contacts Whatsapp. C’est parti pour plus d’une vingtaine d’heures de bus afin de rejoindre un autre état, celui du Maranhão !

We leave Alter and our friends with smiles on our faces, music in our ears and a bunch of new Whatsapp contacts. Off we go for a more than twenty-hour bus journey to another state, Maranhão!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : la ville d’Alter do Chão avec de gauche à droite le logement de Graziela, la plage Ilha do Amor, et notre dernier logement plus proche du centre et plus pratique pour les fêtes. Droite : la ville d’Alter do Chão sur la gauche, à une heure environ de Santarém. (Organic Maps) – On the left: the town of Alter do Chão with, from left to right, Graziela’s accommodation, Ilha do Amor beach, and our last accommodation closer to the centre and more convenient for nights out. On the right: the town of Alter do Chão on the left side, about an hour from Santarém. (Organic Maps)

Belém – Ilha de Marajó 🇧🇷

Après un court trajet dans un avion presque vide, nous voici donc au Brésil, pays aux dimensions hors norme et dont nous allons essayer de nous imprégner au maximum en y passant le temps que voudra bien nous accorder la police fédérale. Pour le moment, nous nous engageons pour les 90 jours autorisés aux touristes en commençant par le nord du pays dans l’état de Pará (aussi grand que la France), plus pauvre que le sud mais avec une relation plus proche à la nature et un sens de l’accueil a priori impeccable. Nous ne passons pas plus d’une nuit à Belém car nous nous laissons influencer par de précédents voyageurs qui ont préféré découvrir l’île de Marajó à 1h45 en bateau et son côté sauvage. De plus Belém a très mauvaise réputation en terme de sécurité donc nous ne nous y attardons pas. Nous logeons chez Alessandro, extrêmement gentil, qui nous aide à créer un abonnement téléphonique avec son CPF, document d’identité indispensable pour faire la moindre chose au Brésil. Il nous offre de la cachaça (boisson de canne à sucre, similaire au rhum donc) au Jambú, une plante qui rend la bouche légèrement insensible. Une belle découverte ! Puis il nous conseille d’aller juste en face de chez lui sur les docks (Estação das Docas) pour passer la soirée car l’ambiance est bonne et la sécurité assurée. Nous y goûtons donc des bières locales ainsi que les « meilleurs glaces du Brésil » chez Cairu, recommandées par Alessandro. Une bonne mise en bouche.

After a short journey on an empty plane, we’re in Brazil, a country of extraordinary dimensions, and we’re going to try to immerse ourselves as fully as possible by spending as much time there as the federal police will allow. For the moment, we’re committing ourselves to the 90 days authorised for tourists, starting in the north of the country in the state of Pará (as big as France), which is poorer than the south but has a closer relationship with nature and an apparently impeccable sense of welcome. We don’t spend more than one night in Belém informed by the stories of other travellers who chose the island of Marajó for its nature and tranquility over the bustling city of Belém, 1h45 away by boat. What’s more, Belém has a very bad reputation in terms of security, so we didn’t linger long. We stay with Alessandro, who is extremely kind and helps us set up a telephone subscription with his CPF, the identity document you need to do almost anything in Brazil (phone subscriptions, plane or bus tickets, etc.). He shares cachaça (a sugar cane spirit, similar to rum and very popular in Brazil) with Jambú, a plant that makes the mouth go slightly numb. A wonderful discovery! He then advises us to go across the street on the docks (Estação das Docas) to spend the evening, where the atmosphere is good and security is assured. There, we sample some local beers and the « best ice creams in Brazil » at Cairu, recommended by Alessandro. A good way to start the trip.

Belém et notre adorable hôte d’un soir Alessandro, avec sa cachaça au Jambú. – Belém and our adorable host for the night, Alessandro and his Jambú cachaça.

Nous, aux docks de Belém. – Us in the Belém docks.

Nous arrivons en bateau au port de Camará, où Sarah chez qui nous logeons pour 4 nuits vient nous chercher car il n’y avait plus de minibus disponible pour desservir les villes de la région. Les deux principales se nomment Soure et Salvaterra, mais nous dormons à Joanes, un plus petit village au sud. Nous sommes emérveillés par l’aspect sauvage de l’île : des buffles s’y promènent en liberté, la légende raconte qu’un bateau de buffles a fait naufrage au large de Marajó et a donné naissance à ce phénomène. Les plages sont belles, les maisons en terre de plain pied sont décorées joliment et Sarah qui ne parle pas anglais nous offre un accueil magnifique. Elle nous cuisine de la nourriture locale et végétarienne avec plaisir et naturel, nous fait goûter la façon traditionnelle de boire l’açai (baies violettes poussant sur les palmiers) avec farine de manioc ou de tapioca. Elle nous emmène chez Tio (oncle) Mario et Tia (tante) Maria, ses amis avec lesquels elle fait des sorties de pêche et de découverte pour les touristes comme nous. Nous nous sentons intégrés dans une petite communauté, loin des soubresauts de la ville et qui s’entraide en se partageant ressources et savoir-faire. Que demander de mieux ?

We arrive by boat at the port of Camará, where Sarah, with whom we are staying for 4 nights, picks us up as there are no minibuses available today to serve the towns in the region. The two main towns of Marajó are Soure and Salvaterra, but we sleep in Joanes, a smaller village to the south. We are amazed by the wildness of the island: buffalos roam freely here, and legend has it that a boat loded with buffalos heading towards India was shipwrecked off Marajó, giving rise to this phenomenon. The beaches are beautiful, the single-story clay houses are attractively decorated and Sarah, who speaks no English, offers us a wonderful welcome. She makes delicious local and vegetarian food for us, and lets us taste the traditional way of drinking/eating açai (purple berries growing on palm trees) with manioc flour (farinha). She takes us to her friends Tio (uncle) Mario and Tia (aunt) Maria, with whom she organises fishing trips and discovery tours for tourists like us. We feel part of a small community, far from the hustle and bustle of the city, helping each other by sharing resources and trading know-how and little services. What more could you ask for?

Pizzeria et bar à Joanes – Pizzeria and bar in Joanes

La maison de Sarah, artiste et tatoueuse – Sarah’s house. She’s a tattoo artist

De gauche à droite : bol d’açai, farine de manioc parsemée de noix de coco râpée et de lait (petit-déjeuner) et riz, farine de manioc et remplacement de viande avec le fruit du cajou (trop bon !). – From left to right: bowl of açai, couscouz (cassava flour sprinkled with grated coconut and milk, breakfast) and rice, cassava flour and meat replacement with cashew fruit (so good!)

Sarah nous emmène nous baigner dans un bras du fleuve et nous découvrons les alentours. – Sarah takes us for a bath in a branch of the river and we explore around.

Lors d’une autre balade, Sarah nous emmène voir les ruines d’une église construite par les jésuites au XVIIIème siècle, et nous fait escalader les rochers pour accéder aux plages. – On another walk, Sarah takes us to see the ruins of a church built by the Jesuits in the 18th century, and leads us up the rocks to the beaches.

Plage de Joanes, balayée par les vagues. – Joanes beach, swept by the waves.

Nous partons explorer Soure et Salvaterra et Matt conduit la voiture la plus ancienne et en plus piteux état jamais vue, pendant que Nat et Sarah s’occupent de l’essence. – We set off to explore Soure and Salvaterra, with Matt driving the oldest and shabbiest car he’s ever seen, while Nat and Sarah look after the petrol.

« J’aime Salvaterra » en tête de buffle et une crique non loin de la plage. Les criques se nomment Igarapé en portugais. – « I love Salvaterra » with a buffalo head, and a little creek (Igarapé in portuguese) not far from the beach.

Depuis le point de passage par bateau entre Salvaterra et Soure, nous mangeons une feijão (soupe de haricots) et observons martin-pêcheur et ibis rouge. – From the boat crossing point between Salvaterra and Soure, we eat feijão (bean soup) and observe kingfisher and scarlet ibis.

Du côté de Soure, nous nous baladons à la Praia do Pesqueiro (plage du pêcheur) et rencontrons un buffle qui profite du peu d’ombre disponible. – In Soure, we explore Praia do Pesqueiro (fisherman beach) and meet a buffalo enjoying a bit of shade.

En attendant le bateau de retour vers Salvaterra, nous profitons encore une fois de ce paysage unique. – Waiting for the return boat to Salvaterra, we enjoy a last view of this unique panorama.

Sarah nous emmène avec Tio Mario, Tia Maria et « Puri » (un surnom) dans le bateau de pêcheur de Tio Mario pour un trajet paisible et silencieux sur un bras du fleuve pour observer fleurs et animaux. Nous y trouvons du capuaçu sauvage (un fruit typique d’Amazonie), des fleurs aux belles couleurs, un paresseux bien installé dans un arbre que Tio Mario secoue afin de nous le faire voir (le pauvre !). Au retour, nous avons le courant avec nous et nous nous laissons porter tranquillement dans l’eau à côté du bateau. Pas besoin de parler la langue pour bien rigoler ensemble !

Sarah takes us, Tio Mario, Tia Maria and « Puri » (a nickname) in Tio Mario’s fishing boat for a quiet, peaceful trip down a branch of the river to observe flowers and animals. We find wild capuaçu (a typical fruit from the Amazon region), brightly coloured flowers and a sloth sitting comfortably in a tree, which Tio Mario shakes to show it to us (poor thing!). On the way back, the current is with us and we let ourselves be carried steadily beside the boat. No need to speak portuguese to have a good laugh all together!

Nous partons naviguer ! We are ready to sail!

Le paysage paisible qui nous accompagne pendant la balade. – The quiet landscape that accompany us throughout the stroll.

Souvenir du Costa Rica où nous avions vu de tels oiseaux étendre leurs ailes au soleil, et fleurs ornant la verdure. – We remember Costa Rica, where we saw such birds spreading their wings in the sun, and flowers adorning the greenery.

Capuaçu sauvage et Tio Mario nous coupant une noix de coco fraîchement tombée de l’arbre. – Wild capuaçu, and Tio Mario cutting us a coconut fresh from the tree.

Sarah, Tia Maria et Tio Mario se laissant transporter par le courant. – Sarah, Tia Maria and Tio Mario swimming with the current.

Il manque des panneaux « Attention aux buffles » ! – There is no « Beware of the buffalos » sign here!

Cartes – Maps 🗺

Gauche : notre logement chez Alessandro à Belém. Milieu : chez Sarah à Joanes sur l’île de Marajó. Droite : vue lointaine du pays. – Left: our accomodation at Alessandro’s in Belém. Middle: at Sarah’s in Joanes on the Marajó island. Right: distant view of the country.

Marais de Kaw 🇬🇫

Pour finir notre séjour d’un mois en Guyane, nous terminons en beauté avec les marais de Kaw, zone marécageuse au sud-est de Cayenne à environ 2h30 de route dont 50 km de piste pleine de nids de poule. Avec notre expérience précédente sur la piste menant à la ferme C+A, nous angoissons mais ce sont de plus petits trous et nous prenons largement de l’avance pour ne pas être inquiétés. C’est quand même scandaleux qu’un des sites les plus touristiques de Guyane soit accessible par une seule « route » en si piteux état mais cela reste dans le thème du séjour qui nous a montré que le tourisme n’est clairement pas la priorité principale des guyanais. De plus une guerre de chapelle entre deux villes adjacentes fait que les maires se renvoient la responsabilité de l’entretien de la piste. Nous trouvons la prestation un peu chère pour ce que c’est car l’écolodge flottant qui nous accueille pour la nuit tombe un peu en ruine et n’est pas du plus grand confort. En revanche, nous avons pu observer énormément d’oiseaux dont on a oublié les noms (désolés) mais que notre guide Ricky savait repérer de loin et nous faire apprécier. Après une pause déjeuner envahis par la fumée (apparemment notre guide faisait un feu pas loin mais n’a pas contrôlé le trajet de la fumée), nous partons nous baigner dans les marais qui sont connus pour la présence de caïmans (rassurant) et plus tard dans l’après-midi pour une balade au coucher du soleil et en pirogue. Enfin, après le dîner nous partons à la recherche des caïmans trop craintifs pour apparaître de jour. Nous en verrons beaucoup (de petits), ainsi que le plus grand rongeur de Guyane, le cabiaï.

To round off our month-long stay in French Guiana, we end on a high note with the Kaw marshes, a marshy area south-east of Cayenne about 2.5 hours away by road, including 50 km of track full of potholes. With our previous experience on the track leading to the C+A farm, we were nervous, but the holes were smaller and we took plenty of time to avoid being worried. It’s scandalous that one of the most popular tourist sites in French Guiana should be accessible by a single road in such a sorry state, but it’s in keeping with the theme of the trip, which showed us that tourism is clearly not the main priority for the Guyanese. What’s more, a turf war between two adjacent towns means that the mayors pass the buck on responsibility for maintaining the runway. We found the service a little expensive for what it was, as the floating ecolodge that welcomed us for the night was falling into disrepair and was not very comfortable. On the other hand, we were able to see a huge number of birds whose names we’ve forgotten (sorry) but which our guide Ricky knew how to spot from a distance and make us appreciate. After a smoke-filled lunch break (apparently our guide was building a fire nearby but couldn’t control the path of the smoke), we head off for a swim in the marshes, which is known for its caiman population (reassuring), and later in the afternoon for a sunset stroll in a pirogue. Finally, after dinner we set off in search of caimans too shy to appear in daylight. We will see many of them, as well as Guyana’s largest rodent, the cabiaï.

Bourg de Kaw, accessible depuis deux points d’entrée sur le marais et qui accueille 40 habitants dont 15 enfants. – City of Kaw, accessible from two entry points in the marshes. It is home for 40 inhabitants including 15 children.

Série d’observation du matin – Morning observation series

Pause déjeuner – Lunch break

Série observation de fin d’après-midi – End of afternoon observation series

Coucher de soleil sur l’écolodge – Sunset on the ecolodge

Observation des caïmans la nuit tombée – Caiman observation at night

…et on tombe sur des Cabiaïs ! and we come across Cabiais!

Lever de soleil sur les marais – Sunrise on the marshes

Ce fut un mois intense, plein de nature et d’animaux à observer (rien que devant le balcon de notre appartement) et nous partons heureux mais avec un petit manque de contact avec les locaux. Etant dans une résidence avec piscine, nous avons eu tendance à vouloir profiter de cet environnement et moins de partir à l’inconnu chez l’habitant. Il y a tellement de choses en Guyane que nous n’avons pas eu le temps de faire (camp canopée, Saül, Maripasoula, l’Oyapoque,…). Nous reviendrons peut-être, qui sait. En tout cas, il ne faut pas hésiter à aller visiter ce territoire français qui comporte tellement de richesses et ne pas s’arrêter simplement à ses eaux marrons ! Mais maintenant, le son de la samba résonne de plus en plus fort dans nos oreilles alors…

It was an intense month, full of nature and animals to observe (just outside the balcony of our flat) and we left happy but with a slight lack of contact with the locals. As we were staying in a residence with a swimming pool, we tended to want to take advantage of this environment and less of the unknown in the homes of local people. There are so many things in French Guiana that we didn’t have time to do (canopy camp, Saül, Maripasoula, l’Oyapoque, etc.). Perhaps we’ll be back in the future, who knows. In any case, don’t hesitate to visit this French territory, which has so much to offer, and don’t just stop at its brown waters! But for now the sound of the samba is ringing in our ears louder and louder, so…

Fleuve Maroni – Maroni river 🇬🇫

  1. Camp de la transportation – Prison camp 👮🏻‍♂️
  2. Journée sur le fleuve – A day on the river 🇸🇷
  3. Chez Arnaud – At Arnaud’s 🥚
  4. Awala-Yalimapo 🌊
  5. Crique Morpio – Morpio creek 👙
  6. Carte – Maps 🗺

Nous partons à 3 heures de route environ (les routes toute droites, comme aux Etats-Unis) pour aller explorer pendant 4 jours la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, conçue comme capitale du bagne français au moment de sa construction, et passer une journée avec un guide en pirogue sur le fleuve Maroni. Nous aurons une expérience toute particulière en logeant chez Arnaud en plein milieu de la forêt.

We’re off for a 3-hour drive (straight roads, just like in the USA) to explore the town of Saint-Laurent-du-Maroni, designed as the capital of the French penal colony when it was built, and spend a day with a guide in a pirogue on the Maroni River. We’ll have a very special experience when we stay with Arnaud in the middle of the forest.

Camp de la transportation – Prison camp 👮🏻‍♂️

En arrivant à Saint-Laurent-du-Maroni, on se rend compte de son statut de capitale du bagne de l’époque car le camp de la transportation est en plein centre de la ville, au bord du fleuve et à côté de l’office du tourisme. Ici, contrairement à Cayenne ou d’autres villes en Guyane, le tourisme est particulièrement bien développé et les agents de l’office du tourisme nous donnent plein d’informations utiles pour manger un bout, dormir en carbet ou faire des visites guidées. Les prisonniers arrivant au bagne avaient trois statuts principaux : les transportés (d’où le nom du camp) qui comme leur nom l’indique venaient tout droit de la métropole pour y purger leur peine de travaux forcés, les relégués qui n’avaient pas commis de gros délits mais qui récidivaient et pesaient sur l’administration qui voulait les voir de plus loin, et les déportés, prisonniers politiques non astreints au travail la plupart du temps. Au camp de Saint-Laurent, les deux premières catégories se retrouvaient temporairement car s’y trouvait un « tribunal maritime » qui jugeait s’il fallait envoyer les prisonniers sur les îles du Salut, rester au camp ou se diriger vers des camps qui mènent plus directement vers la mort. Notre guide a tenté de nous montrer qu’au camp de Saint-Laurent, la vie n’était pas si difficile car elle était organisée comme une petite ville et beaucoup de bagnards pratiquaient le même métier qu’avant leur condamnation. C’était loin de la colonie de vacances tout de même.

When you arrive in Saint-Laurent-du-Maroni, you realise that it was the capital of the penal colony at the time, because the transportation camp is right in the centre of town, on the banks of the river and next to the tourist office. Here, unlike in Cayenne or other towns in French Guiana, tourism is particularly well-developed and the tourist office staff give us lots of useful information on where to eat, sleep in a carbet or take guided tours. Prisoners arriving at the penal colony had three main statuses: transported prisoners (hence the name of the camp) who, as their name suggests, came straight from metropolitan France to serve their forced labour sentence. Relegated prisoners who had not committed major offences but who reoffended and weighed on the administration, which wanted to see them from further away. Finally deportees, political prisoners who were not required to work most of the time. At the Saint-Laurent camp, the two first categories came together temporarily, as there was a « maritime tribunal » that judged whether prisoners should be sent to the Salvation Islands, remain in the camp or be sent to camps that led more directly to death. Our guide tried to show us that life in the Saint-Laurent camp was not so difficult because it was organised like a small town and many convicts were doing the same job as before their sentence. Still, it seems a bit far from a holiday camp.

Entrée du camp – Entrance of the camp

Gauche : bâtiments qui servaient de dortoirs quand les bagnards n’étaient pas à l’isolement. Droite : « quartier spécial », une belle expression pour désigner les cellules isolées des condamnés à mort (la guillotine était juste derrière). – Left: buildings used as dormitories when convicts were not in solitary confinement. Right: « special quarter », a fine expression to describe the isolated cells for those condemned to death (the guillotine was just behind).

Les différentes parties du camp selon le statut du bagnard, avec notre guide et les portes d’origine des cellules d’un autre bâtiment d’isolement et fers aux pieds à l’intérieur. – The different parts of the camp according to the status of the convict, with our guide and the original cell doors of another isolation building with leg irons inside.

Journée sur le fleuve – A day on the river 🇸🇷

Notre guide Chuity Liba pour cette journée sur le Maroni est un personnage haut en couleur, originaire d’un petit village amérindien de la côte. Il nous fait vivre intensément les histoires du fleuve, les modes de vie historiques qui pour la plupart ont disparu. Fleuve frontière officiel entre le Suriname (ex Guyane hollandaise) et la Guyane française, pour les peuples qui vivent sur les bords du Maroni aucune notion de frontière. On passe d’un côté à l’autre sans se préoccuper des visas sur les passeport pour échanger biens de toute sorte. Tous les biens, hors bois ou ressources cultivées localement, passent fatalement à un moment ou un autre sur le fleuve transportés par des pirogues en bois ou métal. Nous croisons certaines surchargées qui dépassent à peine la ligne de flottaison ! Avec le guide, nous allons dans un village de descendants de noirs marrons (esclaves qui se sont rebellés et ont fui leurs oppresseurs) côté Suriname. Nous y assistons à la fabrication de la cassave, galette de manioc cuite. Puis nous passons côté français dans un village amérindien avec un stand d’artisanat qui attendait tranquillement la venue de notre groupe de touristes. Pause déjeuner à Apatou, autre village amérindien, puis démonstration de fabrication de pirogue en bois, et retour sous une pluie torrentielle qui ne laissera à peu près rien de sec dans nos affaires.

Our guide for this day on the Maroni is Chuity Liba, a colourful character from a small Amerindian village on the coast. He brings to life for us the stories of the river and the historic ways of life, most of which have now disappeared. The river is the official border between Suriname (formerly Dutch Guiana) and French Guiana, but for the people who live on the banks of the Maroni there is no such thing as a border. People pass from one side to the other without worrying about visas on their passports to exchange goods of all kinds. All goods, apart from timber or locally-grown resources, inevitably cross the river at some point, transported in wooden or metal pirogues. Some of these are overloaded and barely rise above the waterline! With the guide, we go to a village of descendants of black maroons (slaves who rebelled and fled their oppressors) on the Suriname side. Here, we watch cassave, a cooked cassava galette, being made. Then, on the French side, we pass through an Amerindian village with a craft stall quietly awaiting the arrival of our group of tourists. Lunch break in Apatou, another Amerindian village, then fabrication of wooden pirogue and we experience a torrential downpour that left almost nothing dry in our luggage for the way back.

Coucher de soleil incoryable sur le Maroni, petites lumières du Suriname en face. Vu depuis la terrasse du restaurant La Goélette qui nous a également comblé avec ses plats. – Incredible sunset over the Maroni, with the little lights of Suriname opposite. Seen from the terrace of the restaurant La Goélette, which also delighted us with its dishes.

Notre guide qui nous en raconte une bonne et la fabrication de cassave, en village noir marron. – Our guide who tells another funny one and the cassava galette fabrication, in a black maroon village.

Balade en pirogue et aperçu d’un Moutouchi, arbre qui sert à la fabrication de pagaies (milieu). A droite, arbre dans le village amérindien. – Pirogue tour where we see the Moutouchi tree used to build paddles (in the middle). On the right, a big tree in an amerindian village.

Quelques bêtises de notre guide, notamment avec un coati apprivoisé, et les vendeuses de bracelet du village amérindien. – Our guide doing funny things with a coati, and bracelet saleswomen in the amerindian village.

Un autre coucher de soleil sur le Maroni – Another sunset on the Maroni

Chez Arnaud – At Arnaud’s 🥚

Au retour de notre journée sur le Maroni, nous logeons chez l’habitant dans l’espace hamac qui jouxte la maison d’Arnaud (Ferme C+A), la première personne en autonomie complète que nous rencontrons depuis le début de ce voyage. Nous apprenons énormément de choses, il nous fait visiter son jardin d’un hectare rempli d’arbres fruitiers tropicaux de toutes sortes : des jacquiers aux fruits gigantesques, bananiers, du poivre planté ici et là le long des arbres, du fruit à pain, des ananas, de la citronnelle, de la dachine, des manguiers, des citronniers aux fruits aux dimensions impressionnantes, des baies multiples, de la cerise et bien d’autres. Le tout en suivant les principes de la permaculture afin que tous les éléments vivent ensemble en harmonie. L’eau vient de l’eau de pluie filtrée, l’énergie de quelques panneaux solaires sur le toit qui permettent d’alimenter en permanence frigo et congélateur, et il récupère ses propres déjections pour faire du gaz de cuisine. Arnaud cuisine pour nous une omelette de fruit à pain (très ressemblant à la pomme de terre qui ne pousse pas ici), et nous fait goûter ses glaces maisons aux baies et à la cerise. Tout cela aurait été une expérience magnifique s’il ne vivait pas de manière aussi isolée au bord d’une route qui fut quasiment impraticable pour nous. La piste en terre rouge de 5 km qui amène chez lui est constellée de failles et nids de poule, ce qui nous angoissa beaucoup. De plus, aucun réseau chez lui ce qui fait que le jardin et la forêt qui l’entoure nous oppresse légèrement. Malgré une première vision de ce que donne l’autosuffisance, nous sommes content de quitter ce lieu.

On the way back from our day on the Maroni, we stay in a hammock next to the house of Arnaud (Ferme C+A), the first completely self-sufficient person we’ve met since the start of this trip. He showed us around his one-hectare garden full of tropical fruit trees of all kinds: jackfruit trees with gigantic fruits, banana trees, pepper planted here and there along the trees, breadfruit, pineapples, lemongrass, dachine, mango trees, lemon trees with impressively large fruits, multiple berries, cherries and many others. All of this is done in accordance with the principles of permaculture, so that all the elements live together in harmony. The water comes from filtered rainwater, the energy from a few solar panels on the roof to keep the fridge and freezer running at all time, and he recovers his own faeces to make cooking gas. Arnaud cooks us a breadfruit omelette (very similar to the potato, which doesn’t grow here), and gives us a taste of his homemade berry and cherry ice creams. It would have been a wonderful experience if he didn’t live so isolated on the side of a road that was almost impassable for us. The 5 km red dirt track that leads to his house is strewn with potholes and breaches, which gave us a great deal of anxiety. What’s more, there’s no network at his place, which helps create an oppressive feeling along with the very close garden and forest that surround it. Despite our first glimpse of self-sufficiency, we’re happy to leave this place.

Omelette au fruit à pain avec poivre local et glaces maison. Breadfruit omelette with local pepper and homemade ice cream.

Fruit du jacquier et citron énormes du jardin d’Arnaud. – Huge jackfruit and lemon from Arnaud’s garden.

Aperçu de la piste qui mène à la ferme C+A – View of the track leading to the C+A farm.

Awala-Yalimapo 🌊

Pour finir notre tour de la région et avant de retourner vers Cayenne, nous passons à Amala-Yalimapo, où habitent encore les amérindient Kali’nas. La plage est très belle et connue pour ses pontes et eclosions de tortues luth.

To finish our tour of the region and before heading back to Cayenne, we pass through Amala-Yalimapo, where the Kali’nas Amerindians still live. The beach is very beautiful and famous for its leatherback turtle hatchlings.

Plage de Awala-Yalimapo – Awala-Yalimapo beach

Crique Morpio – Morpio creek 👙

Une jolie crique pour nous rafraîchir sur la route vers Cayenne !

A nice creek we found to cool us off on the way back to Cayenne!

Carte – Maps 🗺

De haut en bas : Awala-Yalimapo, le camp de la transportation, le carbet Palambala (non mentionné dans la publication), localisation approximative de la ferme d’Arnaud (le GPS ne passe pas), et le village d’Apatou jusqu’où nous sommes allés en pirogue. Organic Maps. From top to bottom: Awala-Yalimapo, the prison camp, the Palambala carbet (not mentioned in the post), approximative geolocation of Arnaud’s farm (no GPS there), and the Apatou village which is as far as we got on our pirogue tour. Organic Maps.

Trois-îlets 🇲🇶

  1. Chez Jean-Marc – At Jean-Marc’s 🐟
  2. Grande Anse 🐢
  3. Dauphins – Dolphins 🐬
  4. Cartes – Maps 🗺

Nous avons lâché la voiture de location, et pour une semaine nous logeons aux Trois îlets (plus précisément à l’Anse à l’Âne) dans le sud-ouest de la Martinique. Sans voiture, plus aucune pression pour aller à gauche et à droite, plus de visites tous les jours. Nous profitons simplement d’être au bord de l’eau et de vivre comme les gens sur place le temps d’une semaine. Un vrai régal et un repos bien mérité avant la suite des aventures, car le départ pour la Guyane se profile à l’horizon !

We’ve ditched our rental car, and for a good week we’re staying at Les Trois îlets (more precisely at Anse à l’Âne) in south-west Martinique. Without a car, there’s no pressure to go left and right, no more sightseeing every day. We simply enjoy being by the water and living like the locals (or the turists) for a week. A real treat, and a well-deserved rest before the next adventure, as departure for French Guiana is coming very soon!

Ponton de l’Anse à l’Âne, d’où vont et viennent les navettes pour Fort-de-France. Pier of Anse à l’Âne, where the shuttles leave to and from Fort-de-France.

Chez Jean-Marc – At Jean-Marc’s 🐟

Nous avons eu le bonheur de loger dans une chambre chez Jean-Marc et de participer pendant une semaine à la vie de son appartement, littéralement au bord de la plage. Les personnalités de Jean-Marc, toulousain retiré depuis quelques années en Martinique, et de Véziane sa colocataire nous ont touché car pour eux l’accueil signifie vraiment quelque chose. Nous avons pu tester la plupart des restaurants et bars qui donnent directement sur la plage, apprécier les couchers de soleils et l’illumination de Fort-de-France juste en face, participer à la nuit nocture (concerts) et connaître les voisins très agréables de Jean-Marc lors d’une soirée en bord de mer qui restera dans nos souvenirs. Merci à eux pour tout et vivement qu’on revienne !

We have the pleasure of staying in a room in Jean-Marc’s apartment and participating in the life of the house, literally on the beach, for a week. Jean-Marc, who’s originally from Toulouse who has been living in Martinique for several years now, and his flatmate Véziane really strike a chord with us. To them, hospitality is once again very much all encompassing and we soon feel integrated into their home and social circles. We are able to try out most of the restaurants and bars that are directly onto the beach, enjoy the sunsets and the illumination of Fort-de-France just across the bay, take part in the night life (concerts), go dolphin watching with the company of a friend of Veziane’s and get to know Jean-Marc’s very pleasant neighbors during an evening by the sea that will remain in our memories. Thanks to them for everything, and we can’t wait to come back!

Anse Mitan à gauche, juste avant l’Anse à l’Âne en navette depuis Fort-de-France. Arrivée à l’Anse à l’Âne à droite. – Anse Mitan on the left, just before Anse à l’Âne coming from Fort-de-France with the shuttle. Arrival at Anse à l’Âne on the right.

Vue de la plage depuis chez Jean-Marc et baignade au coucher de soleil. – View of the beach from Jean-Marc’s and the mandatory sunset dip.

Vue depuis la « Case à glaces », restaurant où nous dégusterons glaces maisons au manioc, à la cacahuète, à la goyave ainsi que de nombreux cocktails… – View from the « Case à glaces », a restaurant where we enjoy homemade manioc, peanut, passion fruit and guava ice cream, as well as a range of cocktails and local drinks (Desperados Mojito, Schweppes Coco, Vita Malt, etc.)…

Grande Anse 🐢

Sans voiture on teste donc les transports publics martiniquais le temps d’un trajet d’une dizaine de minutes à la Grande Anse d’Arlet que nous avions seulement vue sous la pluie quelques semaines plus tôt. Ce jour-là, grand soleil et grande chaleur. Avec l’application Sud’Lib, nous obtenons les horaires d’arrivée des bus de manière très fiable, même si ceux-ci sont espacés de deux heures donc il faut bien viser. Une fois à l’intérieur du bus, on se rend compte que les arrêts ne comptent pas pour grand chose car chaque personne demande au chauffeur de la déposer à l’endroit qui l’arrange. Nous découvrons Grande Anse sous un jour nouveau, avec plein de petits restos de bords de plage et très peu d’ombre. Une fois les affaires déposées, c’est parti pour 2h30 environ de snorkeling. Nous longeons la côte jusqu’au cap Salomon : les poissons sont magnifiques, de toutes les couleurs. On observe aussi des coraux rouges, jaunes, de formes variées ainsi que des murènes et des poissons trompettes, qui se tiennent à la verticale. Sur le chemin du retour, nous traçons tout droit vers la plage et tombons sur de nombreuses tortues qui broutent au fond, et qui remontent de temps en temps prendre de l’air à la surface…magique ! Un jus de fruit frais sera nécessaire pour nous remettre de nos émotions.

Without a car, we tested Martinique’s public transport system on a ten-minute trip to Grande Anse d’Arlet, which we had only briefly visited under the beginning rains of an onde tropicale a few weeks earlier. This time, it is sunny and warm. With the Sud’Lib app, we get the arrival times of the buses very reliably, even if they are two hours apart, so we have to aim carefully. Once inside the bus, we realize that the stops don’t count for much, as each person asks the driver to drop them off wherever it suits them. We discover Grande Anse in a whole new light, with lots of little beachside restaurants and very little shade. Once we’ve dropped off our stuff, it’s off for about 2h30 of snorkeling. We follow the coastline all the way to Cape Solomon: the fish are magnificent, in all colors. We also see red and yellow corals in a variety of shapes, as well as moray eels and trumpet fish standing upright. On the way back, we head straight for the beach and come across numerous turtles grazing on the seabed, coming up for air from time to time…magic! We’ll need a fresh fruit juice to recover from our emotions.

Tubas dans le dos, on attend le bus ! – Our masks and tubas on our backs, we wait for the bus!

Plage de Grande Anse – Grande Anse beach

Dauphins – Dolphins 🐬

Avec Thomas de Dauphins Martinique, nous partons de bonne heure pour une observation des dauphins au large de l’île depuis la Pointe du Bout pas très loin de l’Anse à l’Âne (merci Véziane pour le transport en voiture !). La technique est bien rodée : plusieurs compagnies qui proposent ces services partent environ à la même heure et se donnent les bons tuyaus et les endroits où ils ont pu observer les cétacés. Ainsi, tout le monde peut rappliquer au même endroit et faire profiter ses clients du spectacle. Seulement la zone est protégée, ce qui signifie que les capitaines des bateaux sont formés à l’approche des animaux, et rien ne doit être fait pour les déranger (donc pas de baignade avec eux). Thomas semble passionné par les dauphins et la vie marine en général et nous raconte plein d’anecdotes. Nous sommes semble-t’il chanceux car à peine sortis de la baie des Trois îlets et après avoir admiré les belles vues de l’île depuis la mer, Thomas nous amène vers un lieu où la présence des autres bateaux d’observations trahit celle des dauphins. En plus, nous en voyons deux espèces ! Les dauphins tachetés, la plus commune et les dauphins Fraser qui sont plutôt rares car Thomas ne les observe qu’une trentaine de fois par an. Les Fraser sont dynamiques, ont le ventre rose, pas de rostre, l’aileron similaire au requin, apparaissent en groupe et disparaissent sous l’eau pendant un long moment…avant de réapparaître. C’est difficile de devoir les quitter ! La suite du parcours em bateau nous emmène à Fond Boucher, où les fonds marins sont magnifiques. Nous nous arrêtons pour faire du snorkeling, et pour déguster le traditionnel planteur associé à chaque activité ici. Nous rentrons ébahis de la rencontre avec les dauphins, profitons un peu de la Pointe du Bout et repartons à pied pour l’Anse à l’Âne.

With Thomas from Dauphins Martinique, we set off early for a dolphin-watching trip off the island from Pointe du Bout, not far from Anse à l’Âne (thanks Véziane for the ride!). The technique is well tried and tested: several companies offering these services leave at roughly the same time, sharing the information on any locations where they find dolphins with each other. This way, everyone can arrive at the same spot and let their customers enjoy the show. The area is protected, which means that boat captains are trained to approach the animals, and nothing must be done to disturb them (so no swimming with them). Thomas is passionate about dolphins and marine life in general, and tells us lots of anecdotes. We’re lucky, it seems, because as soon as we leave the Baie des Trois îlets and admire the view, Thomas takes us to a spot where the presence of other observation boats betrays the presence of dolphins. What’s more, we see two species! Spotted dolphins, the most common and endemic to Martinique, and Fraser dolphins, which are more rare, as Thomas only observes them around thirty times a year. Fraser dolphins are dynamic, have a pink belly, no rostrum, a fin more similar to that of a shark, appear in groups and disappear underwater for a long time… before appearing them again. We enjoy the magic and everyone on the boat, from the little kids to their grandparents is equally mesmerized… it’s really hard when we have to leave them! The rest of the boat trip takes us to Fond Boucher, where the seabed is magnificent. We stop to snorkel, and to have the traditional planteur associated with each activity here. We return amazed by the encounter with the dolphins, enjoy the Pointe du Bout and adjacent Anse Mitan for a while and set off again on foot for Anse à l’Âne.

Dauphins Fraser – Fraser dolphins

Dauphins tachetés – Spotted dolphins

Dauphin tacheté qui joue avec notre bateau – Spotted dolphin playing with our boat

Entre la plongée et le planteur… – Between snorkeling and drinking planteur (rum cocktail)

Cartes – Maps 🗺

De haut en bas : Pointe du Bout, notre logement, Grande Anse. (Organic Maps) – From top to bottom: Pointe du Bout, our accomodation, Grande Anse. (Organic Maps)

Presqu’île de la Caravelle – Caravelle peninsula 🇲🇶

  1. Randonnée – Hike 🥾
  2. Tartane 🎣
  3. Cartes – Maps 🗺

Randonnée – Hike 🥾

11.1 km – 134 m dénivelé (up/down)

Depuis notre nouveau logement à La Trinité, nous prenons plaisir à faire une des randonnées les plus connues de la Martinique, sur la presqu’île de la Caravelle, qui combine forêts, paysages côtiers déchiquetés, et termine (quand on la fait dans le bon sens) par la baie du Trésor, une mangrove où il est très agréable de se baigner. Cette presqu’île constitue la première formation rocheuse qui donna d’abord le centre et le nord de la Martinique suite à des mouvements de plaques ocániques. Le sud de l’île apparut par la suite. Cette randonnée permet donc d’aperçevoir dans les rochers des restes de forme corallienne, témoins de l’époque ou ces coraux étaient au fond de l’océan. Avec peu d’ombre sur le parcours et le soleil qui tape, nous emportons 5 litres d’eau qui seront entièrement bus. Nous garons la voiture un peu avant les ruines de Château Dubuc (une ancienne sucrerie), ce qui rajoute environ 1.5 km à la marche. Pour la première fois du séjour, nous rencontrons pas mal de monde sur ce chemin.

From our new accommodation in La Trinité, we’re enjoying one of Martinique’s best-known hikes, on the Caravelle peninsula, which combines forests and jagged coastal landscapes. It ends (if you do it the right way round) in the Baie du Trésor, a mangrove where it’s very pleasant to swim (the water is clear and there are a multitude of fish enjoying the protection the bay and the mangrove bring from predators). This peninsula was the first rock formation to create the center and north of the island of Martinique, as a result of the movement of tectonic plates 18-24 million years ago. The south of the island then appeared later on. On this hike, you’ll see remnants of coral forms in the rocks, evidence of the time when these corals were on the ocean floor. With little shade along the way and the sun beating down, we take along 5 liters of water, which we drink in full. We park the car just before the ruins of Château Dubuc (a former sugar refinery), which adds about 1.5 km to the walk. For the first time of our trip, we meet quite a lot of other people since the hike is quite popular.

Le début de la randonnée se fait assez haut, ce qui donne déjà de belles perspectives. – The start of the hike is at a fairly high level, which already allows for an excellent view.

Première étape : le phare de la Caravelle que l’on aperçoit même depuis le balcon de notre logement et qui sera un point de repère pour la suite de la randonnée. – First stop: the Caravelle lighthouse. We can even see it from our balcony in La Trinité at night. It will be a reference point for the rest of the hike.

Panorama depuis le phare de la Caravelle – Panoramic view from the top of the Caravelle lighthouse.

On se rend particulièrement compte dans ce passage de la randonnée de l’histoire tectonique de l’île. – You can clearly see in this section of the hike the tectonic origins of the island.

La belle Baie du Trésor, un peu cachée au fond de la mangrove. Même si beaucoup de monde s’y arrête, on peu quand même facilement profiter d’un coin à soi. – The beautiful Baie du Trésor, tucked away in the mangrove swamps. Even if many people stop here, it’s still easy to find a quiet spot to enjoy on your own.

Tartane 🎣

Sur le chemin vers le bout de la presqu’île et les ruines de Château Dubuc se trouve le petit village de Tartane, dont nous avons apprécié les vues depuis la route mais aussi la vie nocturne active et l’animation. Bars et restos en bord de mer, stands de jus et glaces maison, chichis, musique un peu partout…ce village tranche avec pas mal de villes de la Martinique qui sont plutôt sans vie.

Point de vue sur la route vers Tartane. – Viewpoint on the way to Tartane.

Juste avant d’aborder le village de Tartane, la route nous offre un aperçu du village et son bord de mer. – Just before reaching the village of Tartane, the road offers us a glimpse of the village and its seafront.

Monument aux disparus en mer et église de Tartane. – Monument to those lost at sea and Tartane church.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la randonnée de la presqu’île de la Caravelle, en rouge notre logement. Entre les deux, le village de Tartane (OsmAnd). Map of the Caravelle hike, the red marker is our accomodation. In between, the lovely village of Tartane.

Boucle du Vauclin et Habitation Clément 🇲🇶

  1. Boucle du Vauclin – Vauclin loop 🥾
  2. Habitation Clément 🥃
  3. Cartes – Maps 🗺

Nous continuons à explorer le sud de l’île, côté est cette fois-ci avec une randonnée de 6.5 km environ appelée la Boucle du Vauclin. La journée se terminera par une nouvelle dégustation de rhum chez Clément, qui nous permet également de visiter ce lieu chargé d’histoire et cet espace à la végétation luxuriante qu’est l’Habitation Clément.

We continue exploring the south of the island, this time on the east side, with a 6.5 km hike called the Boucle du Vauclin. The day ends with another rum tasting at Clément, which also gives us a chance to visit the lushly planted Habitation Clément, a place steeped in history.

Boucle du Vauclin – Vauclin loop 🥾

Nous démarrons la boucle en garant la voiture sur le parking du BioBan, site de collecte et de production de bananes biologiques près du quartier résidentiel Château Paille du Vauclin. Le mieux est de faire la boucle d’est en ouest afin de profiter de la baignade dans la mangrove du Trou Cochon au 3/4 du parcours plutôt qu’au début et pour mieux profiter de la vue (recommandations de notre hôte Cécile). Le chemin de départ est accessible juste derrière le parking.

We start the loop by parking at BioBan, a collection and production site for organic bananas near the Château Paille residential area of Le Vauclin. We were advised it was best to do the loop from east to west, so as to enjoy a swim in the Trou Cochon mangrove at 3/4 of the way along rather than at the beginning, and to make the most of the view (recommended by our host Cécile). The starting point is just behind the parking lot.

Bananeraie qui fait la jonction entre le départ et l’arrivée de la boucle du Vauclin – Banana plantation that links the start and finish of the Vauclin loop.

Le soleil est au rendez-vous, le chemin est sec, les conditions parfaites sont réunies. Dès les premiers kilomètres, nous aperçevons depuis le chemin de randonnée un village de pêcheurs (à droite). – The sun is shining, the path is dry – perfect conditions. Within the first few kilometers, we get glimpses of a fishing village from the trail (photo to the right).

Le chemin passe à l’intérieur du village, très calme et à première vue uniquement habité par brebis, poules et coqs. Un habitant nous redirige vers la sortie du village quand nous prenons le mauvais chemin. – The path leads through the village, very quiet and at first sight inhabited only by sheep, hens and roosters. We take a wrong turn and luckily there are actually people there, a nice older gentleman redirects us towards the correct path.

Les sargasses, algues que l’on voit s’accumuler à droite, sont très présentes le long des côtes. – Sargassum, the algae seen accumulating on the right picture, is very present along the coast.

Vues depuis la pointe du Vauclin (gauche et milieu) et sur quelques îlets – Views from the pointe du Vauclin (left and middle) and over a few small islands.

L’arrivée au Trou Cochon nous offre une baignade et une pause déjeuner bien méritées – We arrive at Trou Cochon for a well-deserved swim and lunch break.

Malheureusement, bien que calme au début, la baie de Trou Cochon se remplit rapidement par la mer avec des jet-skis, et des bateaux sur lesquels est jouée (très fort) de la musique. Ayant pu profiter un peu, nous quittons les lieux et finissons la randonnée par la partie la moins intéressante : un chemin qui longe une prairie avant de rejoindre la bananeraie.

Unfortunately, although calm at first, Trou Cochon Bay soon fills up with jet-skis and boats playing (very loud) music. Having had a chance to enjoy a bit, we leave the area and finish the hike with the least interesting part: a path that runs alongside a meadow before reaching the banana plantation.

Habitation Clément 🥃

Située à quelques kilomètres seulement du Vauclin, l’habitation Clément permet de clôturer cette journée déjà bien remplie. Après tout, quoi de mieux qu’un bon rhum après la marche ? Mais ce lieu est bien plus intéressant que cela.

Located just a few kilometers from Le Vauclin, Habitation Clément is the perfect way to round off an already busy day. After all, what could be better than a good rum after a walk? But there’s much more to this place than that.

Ancienne distillerie, très semblable à celle de Trois-Rivières (on ne vous refait pas le laïus sur la fabrication du rhum agricole 😉). Le rhum est produit sur place chez Clément, on aperçoit la nouvelle distillerie en sortant du parking. – The old distillery, very similar to the one in Trois-Rivières (we won’t go through the agricultural rum-making process again 😉 ). Rum is produced on-site at Clément, and the new distillery can be seen as you leave the parking lot.

L’avantage est qu’ici, on peut admirer (et sentir) les rhums vieillir dans leurs fûts de chêne – The advantage here is that you can admire (and smell) the rum aging in its oak barrels.

L’espace extérieur est somptueux, et présente nombre de variétés de plantes à proximité des champs de canne à sucre – The outdoor area is sumptuous, featuring a number of plant varieties close to the sugarcane fields.

La maison princiaple, habitation de la famille Clément pendant environ un siècle, contient aujourd’hui de nombreuses photos de la famille Hayot, propriétaire actuel des lieux, avec quantité de ministres et patrons d’entreprise. Sur le seuil de cette maison, Mitterrand et Bush père se sont serrés la main devant les caméras en 1991. – The main house, home to the Clément family for around a century, today contains numerous photos of the Hayot family, current owners of the premises, with a host of international ministers and business leaders. On the threshold of this house, Mitterrand and Bush Sr. shook hands in front of the cameras in 1991.

Cartes – Maps 🗺

Carte de la boucle du Vauclin, notre logement en rouge (Organic Maps) – Map of the Vauclin loop, the red marker is our accomodation (Organic Maps)

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer